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3.63/5 (sur 72 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Versailles , le 11/11/1955
Biographie :

Philippe Jacques Dubois est un ornithologue, écologue, et écrivain naturaliste français, né le 11 novembre 1955 à Versailles dans les Yvelines. Il est le fils du photographe Jacques Dubois et d’Yvonne Cuvillier.

Docteur en chirurgie-dentaire en 1981, titulaire d’un DEA au laboratoire d’écologie de l’ENS de la rue d’Ulm, Paris, il entame une thèse d’écologie dans ce même laboratoire. Il est également titulaire d’un diplôme d’études supérieures en anthropologie biologique (Paris VI).
Il entre à la Ligue pour la protection des oiseaux en 1982. Il en est également administrateur et vice-président (1995-1998), puis il devient attaché de presse et porte-parole de l’association (1998-2003) et responsable de la problématique « biodiversité et changement climatique ».
Avec Pierre Yésou, il créé en 1983 le Comité d’homologation national (CHN), chargé de valider les données d’espèces occasionnelles en France.
En 1994, il fonde la revue Ornithos, consacrée à l’ornithologie de terrain, sous l’égide de la LPO, dont il est directeur de publication.
Par ailleurs membre de la société d’ethnozootechnie, il milite pour la sauvegarde des races domestiques menacées. En 2011, il publie A nos vaches… (Delachaux & Niestlé), premier inventaire des races bovines menacées et disparues de France.
Édition
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Source : Wikipédia
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Pour découvrir des extraits : https://fr.calameo.com/read/005631067e9b14b0f3e1f On a souvent besoin d?un plus petit que soi. C?est le secret que nous confie ce livre, avec bienveillance et douceur. Il faut réapprendre à observer ce qui nous entoure, à écouter les leçons de sagesse prodiguées par la nature. Et quoi de mieux pour cela que d?arrêter un moment le tempo infernal de nos vies et d?entendre ce qu?ont à nous dire les oiseaux ? Par leur mode de vie, leur façon d?être au monde, ces petits « maîtres à penser » nous enseignent un art de vivre plus respectueux de nos rythmes ? plus profond aussi. Ces 22 petites leçons de vie, courtes et simples, nous invitent à retrouver l?être naturel qui dort en nous. Philippe J. Dubois est ornithologue et écrivain. Sa passion pour les oiseaux remonte à l?enfance. Il a parcouru le monde entier à leur recherche. Il dirige les éditions Delachaux et Niestlé, la plus ancienne maison consacrée aux livres sur la nature. Diplômée en philosophie et littérature, Élise Rousseau est journaliste et auteur d?ouvrages sur la nature et les animaux. Elle ?uvre aussi pour la protection de l?environnement.

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
L'homme entretient avec les oiseaux, comme avec la nature dans son ensemble, des rapports étranges. Tantôt, c'est un sentiment d'amour qui le porte à les protéger, voire à les mettre en cage pour profiter de leur chant et de leur beauté. Tantôt, c'est un appétit de prédateur qu'il exerce non seulement pour se nourrir, mais, malheureusement aussi, pour se distraire.
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La Casta tient une place à part. Avec sa robe de couleur châtaigne, son air fier, son caractère bien trempé, sa grande rusticité, cette vache ne laisse pas indifférent. Elle mérite que l'on prenne soin d'elle.
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La robe officielle de la Bordelaise "originelle" était pigaillée, c'est-à-dire pie noir, très mouchetée de blanc à l'arrière, avec la tête et l'encolure noires sans mouchetures, de même que l'extrémité des membres.[......................].

Vers 1870, une épizootie détruit à peu près complètement la population de Bordelaises. Quelques troupeaux, dont celui du château Giscours, sont miraculeusement épargnés. C'est à partir de ces animaux que l'on s'attache à reconstituer la population.
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La pie bavarde se rencontre en de nombreux milieux (y compris en pleine ville), mais c’est à la campagne qu’elle est la plus fréquente. Son plumage noir et blanc et sa très longue queue sont caractéristiques. La pie a mauvaise réputation et on l’accuse de vols, ce qui est très exagéré, bien qu’elle puisse être attirée par des objets brillants qui garnissent parfois son nid. Elle niche dans les grands arbres et se rassemble pour dormir en petits groupes, en hiver, le soir venu.
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Au cours du XIXe siècles, la Parthenaise est connue pour son aptitude triple. Les bœufs étaient célèbres de longue date pour la qualité de leur travail, exportés jusqu'en Ile-de-France et dans le Nord. L'engraissement des bœufs était aussi renommé (les réputés "bœufs chôletais"). Dès la fin du XIXe siècle, la race se signale par ses capacités laitières et elle est à l'origine du fameux beurre Charente-Poitou (et notamment le beurre d'Echiré). Enfin, à partir des années 1970, c'est son aptitude bouchère qui est mise en avant avec une sélection sur le gène d'hypertrophie musculaire (type culard). Cela conduit à l'attribution du label Rouge racial "La Parthenaise" en 2006. Elle produit une viande à grain fin et à faible adiposité des carcasses. De même l'engraissement des veaux est pratiqué.
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De petite taille, la highland porte une robe brun-rouge. Ce qui la distingue d’entre toutes, c’est la longueur de ses poils. Elle est trapue et possède de grandes cornes longues, perpendiculaires à la tête, dont l’extrémité peut être relevée ou abaissée, en forme de lyre ou d’arc de cercle selon les individus. La race vient d’Écosse. À l’origine, c’est une race très rustique, longévive et destinée surtout à la viande. En France, comme dans d’autres pays d’Europe, elle a été importée notamment pour être placée dans des milieux naturels protégés, où sa rusticité légendaire en fait une excellente « tondeuse » d’herbe.
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Dès lors qu'on laisse la poésie s'engouffrer dan la vie, on dit adieu à la monotonie.
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« Chaque voyage nous change un peu. Il nous fait regarder le monde avec des yeux différents. c’est un remède contre le repli sur soi, l’ostracisme, la crainte ou la détestation de l’autre. Tout voyage nous apprend à être solidaires, comme les oiseaux migrateurs qui se soutiennent les uns les autres pendant leur long vol par des cris incessants. On ne revient jamais le ou la même d’un voyage : on laisse un peu de nous là-bas et l’on rapporte beaucoup ici. L’horizon nouveau nous grandit, nous donne plus d’étoffe et de surface. La rencontre des autres permet l’ouverture de soi même à tout ce qui nous entoure : mode de vie, environnement, humains. Et le voyage nous apprend surtout sur nous-mêmes, sur ce que l’on peut supporter en termes d’endurance, de manque de sommeil, d’inconfort, d’adaptation. Au bout du monde, avec le décalage horaire, la fatigue, les masques tombent : c’est le meilleur moyen de se révéler. Et peut être est-ce cela que l’on recherche en voyageant : apprendre quelle est notre vérité. »
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Comment différencier une bonne peur d'une mauvaise? Une peur légitime d'une irrationnelle?
L'oiseau en est incapable. Nous avons cet avantage sur lui: la capacité de réfléchir, de prendre du recul. L'oiseau écoute sa peur avant toute chose, il doit survivre, s'envoler, vite. Alors que nous sommes en mesure, la plupart du temps, de contenir nos angoisses irraisonnées. Mais, d'un autre côté, nous avons quelque peu perdu la capacité animale à ressentir les émotions profondes au fond de nous, et à savoir que parfois, c'est vrai, il faut entendre ce que nous dit la peur - parce que son message est essentiel, parce qu'elle a aussi une vraie utilité: elle peut nous protéger.
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Mais la petite mésange, justement, a-t-elle besoin de se faire à l'idée de la mort? Non, bien sûr. Parce que profiter de chaque moment, apprécier chaque graine glanée, chaque rayon de soleil, elle le fait déjà. Elle n'a pas besoin qu'on lui enseigne cette vérité, elle n'a pas besoin de philosopher: elle est déjà tout entière dans sa vie. Les oiseaux seraient-ils des sages au fond? La mésange ne projette pas son existence, elle ne planifie pas, elle ne remet pas à demain, elle ne s'imagine pas que ça sera mieux plus tard. Elle vit.
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