Philippe Oriol est un enseignant et historien français.
Docteur ès-Lettres, il a enseigné à l'université et anime aujourd'hui un institut supérieur de communication qu'il a créée : le Cesacom.
Après avoir travaillé sur les mouvements décadents et symbolistes, sur l'anarchisme et l'engagement politique des écrivains, il se consacre essentiellement depuis un quinzaine d'année à l'affaire Dreyfus. Il a ainsi publié les Carnets de Dreyfus, une biographie de Bernard Lazare et annonce à paraître en 2013 une Histoire de l'affaire aux Belles Lettres. Parallèlement. Il travaille dans ce cadre, depuis le milieu des années 1990, à un monumental Dictionnaire biographique et géographique de l'affaire Dreyfus.
Il est aussi, avec Catherine Coquio, Eric Cahm, Michel Drouin, Marc Knobel et Jean-Yves Mollier, Fondateur de la Sihad (Société internationale d'histoire de l'affaire Dreyfus), aujourd'hui présidée par Marcel Thomas.
"La France est bien malade pour qu'une pareille crise d'aberration publique puisse se produire." Non ! elle n'est que dévoyée, hors de son cœur et de son génie. Qu'on lui parle humanité et justice, elle se retrouvera toute, dans sa générosité légendaire.
Retourner aux guerres de religion, recommencer les persécutions religieuses, vouloir qu'on s'extermine de race à race, cela est d'un tel non-sens, dans notre siècle d'affranchissement, qu'une pareille tentative me semble surtout imbécile.