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Critiques de Philippe Saimbert (148)
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L'héritage de tata Lucie

De son vivant, tata Lucie était à éviter comme la peste ! Pourquoi ? Parce que cette dame avait une vie très... dissolue dirons-nous, si vous voyez ce que je veux dire. Au décès de ses "cons" de frères comme elle les appelait, elle pensait que ses neveux se rapprocheraient d'elle mais le qu'en-dira-t-on familial avait fait son oeuvre... En revanche, comme souvent, à l'annonce de son décès, chacun se frotte les mains en se disant qu'il va hériter. Et la garce de tata devient soudainement la bonne tata aimante et aimée. Mais le premier grain de sable intervient lorsque le père du narrateur se rend compte qu'il ne va pas être le seul à bénéficier des largesses de son aïeule. Ses frères sont conviés à la fête. D'un coup, la tata chute de son piédestal et retombe dans la fange. Et lorsqu'il arrive devant le notaire, d'autres grains de sable viennent enrayer la machine... Grains de sable ? Rochers, plutôt ! Allez, je n'en dis pas plus !



Si vous attendez de la haute littérature, le "bouquin de l'année" selon l'expression consacrée (en un ou deux mots, au choix), passez votre chemin ! En revanche, si, comme moi, vous voulez un livre qui vous détende, alors il est fait pour vous !


Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Le fossile d'acier

Quelque part dans un pays pauvre d'Europe Centrale, un petit groupe de voyageurs embarque dans un vieux train, dans l'espoir de pouvoir contempler les phénomènes étranges exposés dans la presse. Mais dans la nuit, leur wagon se détache de manière inexplicable et dès lors, dans la vaste forêt dense envahie par une brume épaisse, l'excursion tourne au cauchemar...



J'ai lu ce petit livre numérique la nuit, ce qui a sûrement contribué à ressentir plus intensément encore l'indéniable angoisse qui se dégage du récit.

Tout au long de l'histoire, on se demande à qui ou quoi sont confrontés les personnages aux forts caractères mais guère sympathiques. Est-ce qu'ils ont affaire à des entités surnaturelles, des extra-terrestres, ou sont-ils peut-être "simplement" manipulés ?

Les descriptions de la forêt impénétrable et embrumée où se cachent ces "choses" concourent également à l'ambiance inquiétante, mystérieuse et ... horrifique !



Dans un des derniers chapitres, que je déconseille aux âmes sensibles ou aux lecteurs capables d'une grande imagination visuelle, l'horreur arrive à son apogée quand une certaine réalité -crédible !- fait soudainement irruption dans l'irréel.



J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture très évocateur de l'auteur qui a (hélas) rajouté ensuite deux très courts chapitres, à mon avis pas nécessaires puisqu'ils n'éclairent pas forcément la fin.

Oui, j'aurais préféré rester sur cette interrogation : mais qui (!) tire les ficelles d'une Histoire ?
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Loin des fauves

D'abord fragile, sensuelle, cette histoire pourrait paraître superficielle. Un homme quitte un foyer inexistant malgré la présence de deux enfants fantômes, la faute à la belle-famille, certes particulièrement vénéneuse...



Puis je me suis laissée charmée par cette romance vécue dans le corps d'un homme, romance qui se transforme bientôt en drame donnant un relief cuisant à des sentiments vrais.

Jean et Lorina paraissent d'abord ingénus. Cependant, ils défendent leurs convictions écologiques avec obstination. Quant à la famille de Lorina qui se réduit à un père veuf et sa soeur, elle s'est construite autour du décès de la mère de la jeune femme et offre un univers sombre, mais empreint de tendresse.



L'auteur glisse une force inattendue dans ce récit qui aurait pu rester banal.

Un joli coup de chapeau finalement...
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L'héritage de tata Lucie

Bonjour à toutes et tous. Bonne nouvelle ! Tata Lucie est morte, cette vieille carne a enfin cassé sa pipe ! Ah, mais quand une lettre recommandée du notaire vous apprend que vous allez hériter, la tata Lucie devient déjà plus sympathique ! C’est vrai quoi, elle faisait partie de la famille quand même. Bon bien sûr, elle aurait pu mourir un peu plus tôt, parce que là c’était la veille du départ en vacances et il va falloir faire un sacré détour pour assister aux funérailles et surtout aller chez le notaire !



Quand le notaire vous apprend que vous héritez d’un sacré magot, vous l’adorez la tata, bien sûr il faudra se partager le pactole entre les trois neveux, mais la somme est plutôt rondelette. Le problème, c’est quand vous apprenez que pour hériter, il va falloir retrouver la « Turquoise » que tata Lucie a soigneusement dissimulée ; la garce !



Bref, les trois neveux, les épouses et les bambins vont devoir renoncer aux vacances, s’installer dans la bicoque de Tata Lucie, et tout remuer de fond en comble pour retrouver la Turquoise dans les temps impartis !



Vont-ils trouver la Turquoise et hériter de cette chère Tata Lucie ?



Bref, un livre qui se lit rapidement, mais qui ne m’a pas particulièrement passionnée. Parfait toutefois pour se changer les idées sans prise de tête.



À lire dans le cabinet d’un notaire, sinon dans un cabinet de toilettes, en dégustant… rien du tout, beurk !





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Le fossile d'acier

Ce roman est paru sous deux titres différents « Le fossile d’acier » et « Le wagon », car il y a eu un changement d’éditeur en cours de route, mais le texte est le même.

Un groupe de voyageurs monte dans un vieux wagon de train redécoré rien que pour eux, ils embarquent pour une destination mystérieuse en Europe centrale et ils s’attendent tous à ce que le voyage soit mouvementé, ils ont payé pour ça.

Le lecteur pense donc ouvrir un roman d’horreur somme toute assez classique, avec des phénomènes inexpliqués, des bruits terrifiants, des lumières étranges, peut-être des extra-terrestres, des animaux féroces ou pire encore…

L’auteur nous embarque bel et bien dans un roman d’épouvante, mais soudain, le récit prend une tournure tout à faire différente et l’horreur ne sera pas du tout celle à laquelle on s’attend.

J’ai beaucoup aimé ce virage dans le récit qui reste toutefois totalement cohérent et rend l’atmosphère encore plus angoissante.

Un court roman d’une très grande force.

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Loin des fauves

Le furet et la loutre,



Jean Castet, de retour dans le Béarn, ne résiste pas à la tentation d'acheter une propriété en ruine…



Musicien, il se remémore sa vie dans cette maison, son amour pour Lorina, vingt ans plus tôt…



.. Lorsqu'il avait alors quarante ans, avait quitté son emploi dans une banque pour réaliser son rêve de devenir musicien, son mariage alors en phase finale, n'éprouvant plus d'amour pour son épouse qui lui reproche d'être à la charge de la propriété agricole de son père.



C'est là qu'il rencontre Lorina, une kinésithérapeute qui soulage ses douleurs après une chute de moto.



Un coup de foudre, un emménagement rapide dans cette nouvelle famille avec le père et la tante de Lorina, qu'il surnomme sa loutre, et elle son furet ! Un peu naïf pour des personnes de 40 et 35 ans !



Mais tout n'est pas rose dans ce roman.



Hélas, je n'ai pu m'attacher aux personnages, trop survolés (la maison est plus décrite que les caractères !) ; une histoire d'amour à laquelle je n'ai pas cru du tout. D'ailleurs, sa déclaration d'amour est plus centrée sur lui que sur l'autre !



Jean, cet enfant gâté, qui lâche son boulot à 40 ans (alors que ses enfants sont encore jeunes…); sans apparemment en parler à son épouse, m'a paru immature, égoïste, n'aimant que sa moto et la musique et son amante.



Les souvenirs et le secret de famille sont assez classiques même si la fin m'a surprise, tellement improbable !



Le style est trop sec, pour moi, les paysages du Béarn méritaient mieux ! Une écriture enfantine et qui sonne faux.



Une déception, alors que ce roman m'avait été conseillé par une blogueuse…



Cette romance pourrait peut être plaire à un jeune public, malgré l'âge des personnages..
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Longue est la route pour le Valhalla

Tonton Anselme a eu la bonne idée d’aller rejoindre le Paradis. Très bonne idée parce que le Paradis est, semble-t-il, un endroit magnifique pour ceux qui s’y rendent. La preuve : jamais personne n’en est revenu pour se plaindre de la qualité du service ou des installations. Mais aussi parce que le Tonton Anselme laisse un héritage à son frère Hilaire, surnommé Aristote à cause de ses idées de génie, ainsi qu’à ses deux neveux, dont un, Michel voit des extra-terrestres partout.



Or cet héritage est le bienvenu car les trois bénéficiaires partagent une caravane dans les bois et se nourrissent presque exclusivement des grandioses légumes qu’Aristote fait pousser dans le potager à proximité grâce à sa géniale invention, la bionitronase ! Ben, quoi ? Les légumes sont tous verts, c’est normal, non ? Comment ? … Quoi ? Certains brillent la nuit comme s’ils étaient doués de phosphorescence ? C’est parce qu’ils sont dans une forme radieuse.



Voilà donc nos trois héritiers, après passage chez le notaire devant la fastueuse propriété qui est désormais la leur… Le temps de la retaper pour la revendre car le fisc attend goulûment ses 55%... Et comme ils ne possèdent pratiquement rien, la vente est la seule alternative. Mais qui va acheter une maison, presque un château, qui n’est pas encore une ruine, mais pourrait le devenir avec un tout petit peu de patience ?



Critique :



Philippe Saimbert, que je découvre en tant que romancier, et qui, par le passé a été scénariste de bandes dessinées, partage ici avec nous une histoire drôle, humaine et pleine de surprises. Ses personnages sont cocasses. Dans cette famille de trois hommes, seul le narrateur, Philippe, a l’air « normal ». Le père de ce dernier a un côté gentil savant fou assez prononcé. Quant à son frère, il a « des kangourous qui font des cabrioles dans la tête ». Mais la propriété dont ils héritent réserve d’autres surprises : quatre bestioles s’y trouvent chez elles et la clause testamentaire est claire, il faut leur trouver un endroit où leur bien-être sera assuré… Ouille ! C’est là qu’un souci apparaît… Qui souhaite veiller sur un âne priapique monté comme… un âne ? Un perroquet bavard qui a la fâcheuse tendance à répéter tout ce qu’il entend, surtout lorsqu’il s’agit de paroles salaces et particulièrement indiscrètes ? Et puis, il y a le chat qui semble se livrer à l’élevage de puces. Cerise sur le gâteau, Prosper, fruit des amours entre une truie domestique et un sanglier, un sanglochon, ou un cochonglier, si vous préférez…



Nos trois héros, vont-ils pouvoir vendre la propriété, à heure et à temps, en trouvant à leurs quatre résidents, ces petits galopins du Tonton Anselme, le paradis qui leur assurera un plein épanouissement ? Le chronomètre est lancé, le suspense reste entier…



Une histoire proche du style « théâtre de boulevard » dans tout ce qu’il a de drôle avec de multiples rebondissements… Pas de quoi remporter le Goncourt, mais ce qu’il faut pour passer un excellent moment de détente.

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Loin des fauves

Loin des fauves Philippe Saimbert.



Remittuntur ei peccata multa quoniam dilexit multum, Il lui sera beaucoup pardonné parce qu'il a beaucoup aimé.



Vingt ans ont passé depuis le drame. Vingt qu'il essaye de l'oublier, qu'il tente d'effacer ce passé trop douloureux! Alors il revient en Béarn décidé à guérir le mal par le mal et sur un coup de tête il achète la maison de Lorina.. le chantier est gigantesque mais qu'importe ..Il se souvient et nous raconte.

Philippe Saimbert sans aucun doute d'avantage connu pour ses comédies nous embarque dans 'une romance contemporaine en Béarn abordant des thèmes qui lui sont chers : la lutte contre la souffrance animale et l'écologie." C'est avec ces mots qu'il m'a proposé son roman à la lecture et je l'en remercie. Une lecture qui m'a ravie. L'écriture est sobre, simple mais efficace sans fioritures inutiles. Fort de ses convictions il n'impose pas à son lecteur un militantisme effréné et son discours prend d'avantage de force. Et puis bien sur il y a cette somptueuse rencontre entre Jean et Lorina mais là je vous laisse au plaisir de la découvrir ..

un grand merci à Philippe Saimbert pour ce partage via le site simplement. Il ne me reste plus qu'à aller découvrir ses précédents romans sans oublier de vous recommander la lecture de Loin des fauves ..Bonne lecture.
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11 serpents

Quand une personne décède, c’est, hélas, parfois la course à l’héritage dans certaines familles… Mais je n’avais encore jamais lu ou vu une proposition aussi atypique pour rafler une succession ! Dans cet ouvrage, la riche cousine Abeline, va proposer à ses proches un étrange petit jeu consistant à surpasser l’autre en terme de méchanceté : le plus tordu et sadique gagne ! On se retrouve vraiment face à une ambiance loufoque, surprenante et originale. Les critères pour gagner des points sont totalement insolites ! Sans parler de ces étranges épreuves qui m’ont fait autant sourire qu’Abeline… Cette dernière est un protagoniste haut en couleurs ! Il est d’ailleurs difficile de croire à son personnage tant elle est décalée avec les personnes de son âge, mais je me suis clairement prise au jeu ! Pourquoi pas ! Elle a un sacré caractère cette mamie fan de voitures, d’humour noir, d’engueulades et d’heavy metal ! Elle m’a amusée : c’est un bout en train qui croque la vie à pleines dents ! Sans elle, ses idées farfelues ou ses répliques singulières, le récit ne m’aurait pas autant plu ! L’auteur a vraiment de l’imagination…



Pourtant, malgré le côté amusant de ces jeux, j’ai trouvé l’ambiance/la réunion de famille assez sinistre : tout le monde se tire dans les pattes, se compare à l’un ou à l’autre et se jette des piques bien senties ! Je n’aimerais vraiment pas en faire partie… À chaque présentation d’un membre de la famille, je me disais toujours que je comprenais que le narrateur ne rende pas souvent visite à ses proches… En effet, on ne distingue pas un soupçon d’amour ou d’affection à l’horizon !… Alors quand cette course à l’héritage est lancée, on peut s’attendre au pire ! Dès le début, le pauvre Philippe se fait totalement lyncher. Tout le monde est désagréable avec lui, même Lord Chester, un chat de la haute bourgeoisie qui a le luxe de participer à des concours ! On s’habitue à ce que le héros soit un raté, un homme à qui la vie a joué des mauvais tours, un peu le vilain petit canard que tout le monde prend en grappe… Certes, il faisait dans l’humour et semblait le plus lucide de tous, mais en aucun cas je ne le trouvais apte à rivaliser contre certains dont la cruauté était sans limite… Or, certaines actions vont vraiment loin ! Honnêtement, Philippe me faisait de la peine et, au fil des pages, je me demandais ce qu’il allait lui arriver ou comment tout cela allait se terminer pour lui et ses proches… Et bien, sachez que je n’ai RIEN vu venir ! Je suis bluffée par le coup de maître de Philippe Saimbert.



La plume de l’auteur est directe, simple, pleine d’humour et sympathique. On imagine assez bien les scènes, d’autant plus que certains personnages sont très caricaturaux au point que c’en est risible. Les ressentis du narrateur sont également très drôles : il ne dit rien et se laisse faire, mais lui non plus n’est pas tendre ! J’ai d’ailleurs ricané à plusieurs reprises pendant ma lecture… J’ai également apprécié la mise en abîme de Philippe Depondicq (le personnage écrivain) conçu par Philippe Saimbert (l’auteur). De plus, ce dernier se fait même un auto-clin d’œil avec un autre de ses livres (« L’héritage de Tata Lucie »).



« 11 serpents » est une sacrée comédie familiale amusante, noire et cruelle ! Bien que ce roman comporte quelques répétitions, le final explosif a totalement su me conquérir si bien que, rien qu’en écrivant ces lignes, j’ai un large sourire au milieu du visage… Je remercie l’auteur ainsi que le site SimPlement pour ce livre qui détend, amuse et surprend. Parfait pour l’été qui vient !… Mais gare aux vipères, elles savent mordre fort…


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Break Point - Intégrale

La Gorgone.

Nul ne sait qui se cache derrière son masque.

Ce qui est sûr, c'est que le gars s'y connait dans son boulot.

Le prince des voleurs, rien de moins.

Partir sur un dernier coup d'éclat puis tirer sa révérence.

Un coup tellement énorme, de quoi entrer définitivement dans la légende.

La Matriochka affirme être l'établissement bancaire le plus sécurisé au monde.

La confrontation promet d'être mémorable.



Une intégrale de très haut vol que ce Break Point.

De vrais salopards incarnés par une tête pensante despotique et un flic brutal aux méthodes borderline.

Le scénario est ingénieux.

En effet, imaginer une banque aux allures de poupée Gigogne, le concept tient la route.

La Gorgone, entourée de sa bande de losers finis donc prêts à tout, face à Polkoff, poulet bouffé par le crabe et dévoré par l'envie de coincer cet ennemi public n°1.



Ici, pas de sentimentalisme. Les méthodes sont brutales, les phrases claquent violemment et font aussi souvent mouche que les multiples bastos qui parsèment ce récit.

Manichéisme, néant.

Trame, gagnante.

L'histoire n'en finit pas de rebondir pour déboucher sur un final époustouflant digne d'un Usual Suspect.



Le trait et l'encrage caressent agréablement le regard.

Il serait dommage de passer à côté de ce diptyque racé au découpage nerveux et sans faille.



4,5/5
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L'héritage de tata Lucie

Tata Lucie, c'est tatie Danielle en pire.

Même morte, elle continue à persécuter sa famille en leur donnant un mois pour retrouver une bague, condition sine qua non pour toucher un bel héritage.

C'est Joseph, l'ado de la famille qui raconte ce mois d'été pas comme les autres.

Quatre frères avec femmes et enfants vont donc galérer pour trouver cette bague.



Un petit roman sans prétention mais très agréable à lire.

La famille est vraiment haute en couleurs.

Les rebondissements s'enchaînent.

Si ce n'est pas le roman littéraire de l'année, il remplit bien son rôle de divertissement.
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L'héritage de tata Lucie

Après avoir apprécié « 11 serpents » de Philippe Saimbert, j’ai eu envie d’acquérir un autre ouvrage de cet auteur. Mon choix s’est directement porté sur « L’héritage de Tata Lucie » dont faisait justement allusion « 11 serpents » (la riche Abeline avait adoré cette lecture). Je me suis dit que découvrir une comédie serait parfait pour me détendre. Hélas, je n’ai pas du tout accroché : j’ai trouvé le scénario beaucoup trop similaire, les membres de la famille moins amusants, le père du héros très vulgaire, le retournement de situation facile à deviner et la relation du héros avec sa cousine bien trop malsaine !… En effet, le narrateur fantasme totalement sur Valérie, sa cousine, dont il admire les formes à plusieurs reprises. Au moins cinq fois dans le récit, il va faire comprendre que son entre-jambe réagit à merveille lorsque son regard se pose sur le postérieur, la poitrine naissante ou encore les courbes de la belle adolescente… Personnellement, je trouve cela dérangeant. Qu’on y fasse allusion une fois aurait pu passer sans que je réagisse, toutefois cela va être répété plusieurs fois au fil des chapitres… Honnêtement, je n’en ai pas compris l’intérêt. Du côté des relations entre chaque membre de la famille, j’ai senti comme un air de déjà vu : chacun ne s’apprécie pas vraiment, se juge et se tire dans les pattes ! Il faut dire qu’avec un héritage en jeu, les langues ont tendance à se délier et la tension grimpe d’un cran…



Le lecteur va donc se retrouver face à un groupe avec les nerfs à vif et dont l’avidité ne va cesser de grandir. Il faut savoir que la fameuse Tata Lucie n’a jamais été très appréciée par ses proches. Grande gueule, franche, insolente et fougueuse sous la couette, elle a su mener la vie dure à ceux qui la côtoyaient. On se retrouve donc face au clone d’Abeline. Le scénario est également le même : il y a un patrimoine important qu’il faut rafler grâce à une série d’épreuves. Ici, il s’agit plutôt d’une chasse au trésor avec des énigmes conduisant jusqu’à la turquoise, une pierre donnant accès au trésor de la testatrice. Cette dernière a une dernière volonté assez excentrique, cependant je trouve l’idée sympathique ! Cela ajoute du peps à l’intrigue ! La vieille femme n’est pas dupe : elle a pleinement conscience des liens qu’elle a eu avec ses proches ainsi que leur envie de mettre la main sur le pactole. Quelque part, je trouve cela triste. Je ne sais pas comment je réagirais si une immense fortune me tendait les bras… Une chose est certaine, je ne pense pas que je serais aussi exécrable avec les miens ou avec la personne décédée… Ici, tout le monde se manque de respect et insulte cette chère Lucie qui doit se retourner dans sa tombe tant ses oreilles ont dû siffler !



Autre déception : la chasse au trésor qui partait pourtant si bien ! Les héritiers avaient un mois pour trouver la pierre, sinon l’argent irait à n’importe quelle personne mettant la main dessus. L’idée de date limite me plaisait, car j’imaginais que cela allait apporter un véritable rythme ainsi que du suspense ! Malheureusement, l’idée a rapidement été évincée par les vacances des personnages qui ont décidé de profiter de leur séjour. Au programme : baignade, belote, vélo, discussion, apéro et bonnes cuites ! Cela m’a énormément frustrée, car les nouvelles énigmes arrivaient ponctuellement, entre deux scènes de vie ou entre des disputes avec la Peste, une gamine portant à merveille son surnom. Quel dommage… J’avais quelques attentes concernant ce livre néanmoins, elles n’ont pas été comblées. Certes, l’humour de Philippe Saimbert a su me soutirer quelques sourires, mais pas autant que « 11 serpents ». Les deux récits sont trop similaires pour que je sois conquise et certains éléments ont été assez rédhibitoires. Ainsi, la sensation de déjà vu ne m’a pas quittée… Même la présence du vilain chat « Joyeux » ne m’a pas étonnée. Pas de chance ! Cela dit, pour ceux qui n’ont pas encore découvert la plume de l’auteur, l’histoire peut sans doute distraire, car le contexte s’y prête…




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11 serpents

Après « L'héritage de tata Lucie », Philippe Saimbert nous convie dans le domaine viticole de la terrible cousine Abeline.

Charmante vieille dame, qui va s'entourer le temps d'une semaine, d'amis et famille qu'elle a sélectionnés pour hériter de la moitié de sa fortune. Mais pour cela tous les coups sont permis, sauf la violence physique.

Et que faut-il pour mener à bien cette mission, il faut 11 serpents qui vont se battre dans un fameux panier de crabe.

C'est un petit jeu, mais bien cruel tout au long de ce thriller, mais si bien raconté sur un mode humoristique que l'on ne peut que sourire en grinçant des dents.

Les personnages sont bien campés et tout en nuance.

Je me suis prise d'affection pour Philippe, Fredo, Bernadette et tout le toutim. D'autres je les aurais baffés, mais ils sont tous attachant avec leur faiblesse cachée et aussi leur méchanceté avérée.

Je me suis bien amusée tout au long de ce roman et je dois dire que la fin est fort surprenante. La morale de tout ce jeu, serait-elle sauve ?

Merci à Philippe Saimbert de m'avoir permis de lire son livre en nous contactant sur notre blog Kymati. Comme Chrystelle, j'ai passé un excellent moment en compagnie de ses héros.
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11 serpents

Ce roman est particulièrement étonnant. Au début, je me suis vraiment amusée en le lisant bien que je ne l’ai pas trouvé particulièrement humoristique. Cela-dit, c’était très agréable. Le ton est enjoué et léger. Par contre, j’ai finit par me lasser de ce style un peu décalé au fil des pages. Les coups-bas des personnages me semblaient trop simples et facilement devinables … Ça a été dur pour moi de le continuer pendant un moment. Puis, il y a le final … Alors là, tenez-vous bien ! C’est la première fois que je me fais autant balader par un roman. Je pense qu’il est impossible de se douter de la chute. Vraiment ! Et quelle chute ! Elle a suffit à faire remonter l’œuvre dans mon estime, si bien que je le referme en lui décernant quatre étoiles alors que généralement, je n’aime pas les lectures en dent de scie.

L’auteur a choisit, par ce roman, de dénoncer les conflits inhérents aux héritages. Quand il s’agit d’argent, les gens se transforment toujours. Et, il l’a merveilleusement bien retranscrit dans son œuvre. L’affectif n’a pas sa place dans les histoires d’argent … Après tout c’est normal puisque c’est l’argent qui gouverne le monde. Et de nos jours, l’argent peut presque tout acheter … Alors, pourquoi s’en priver ? N’est-ce pas propre à l’Homme de toujours en vouloir plus quitte à sacrifier d’autres pans de leurs vies ?

Peut-être me suis-je fait influencer par la couverture atypique de ce roman, mais tout au long de ma lecture, je me suis imaginé des personnages dessinés aux allures de bande-dessinée. Leur caractère « sur-écrit » et surfait m’ont semblé parfaitement adaptés à ce type d’album. On était pas loin de la caricature tant leurs traits sont exagérés. Mais, c’est ce qui fait le charme et l’unicité de ce roman, car chacun des personnages a son importance. Chacun des personnages est inoubliable. Et c’est une chose rare. Généralement, les auteurs peaufinent leurs personnages principaux et délaissent quelque peu les secondaires.

Le seul petit reproche que je me permets de faire, vient du genre attribué à ce roman. On parle ici de thriller humoristique. Pour l’humour, pourquoi pas, c’est une histoire de goût et de sensibilité. Ça ne m’a pas envouté, mais passons. Par contre, dans un thriller, l’ambiance doit être pesante, oppressante … Ici, l’ambiance est légère puisque rien de d’irrémédiable ne va arriver aux personnages. Il ne s’agit que d’un jeu. J’ai davantage ressenti de l’amusement que de l’inquiétude. Donc, personnellement, je n’ai pas trouvé que l’œuvre convenait à ce genre.

Pour résumer, lisez-le ! Je ne révèle rien, puisqu’il en vaut vraiment la peine. Pour ma part, je ne connaissez pas cet auteur, mais j’y reviendrais de façon sûre tant il m’a régalé. Surtout avec la fin de son intrigue.

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11 serpents

En lice dans la catégorie Imaginaire du Prix des Auteurs Inconnus, 11 serpents t’embraque dans une lecture atypique, cynique aux situations bien loufoques !



11 invités. 11 serpents. Le gagnant sera celui qui mordra le plus fort. Coups de théâtres, scènes cocasses et parfois cruelles vont s’enchaîner jusqu’à l’incontournable twist final.



J’ai déjà eu le plaisir de découvrir l’auteur avec « le Fossile d’acier », un genre tout à fait différent, dont j’avais apprécié l’intrigue.



Ici, Philippe Saimbert s’attaque à un genre totalement différent et je dois dire que sa plume s’y prête bien. Même si j’ai eu du mal au départ, je ne voyais pas trop où il voulait m’emmener, au fil des pages je me suis prise au jeu.



Une lecture assez comique avec des situations aussi cocasses les unes que les autres. C’est jouissif, cynique mais les situations sont tellement farfelues, que cela en devient hilarant.



L’intrigue est construite comme une BD, c’est très visuel, même en l’absence de planches de dessins, on retrouve cette trame lorsque l’on plonge dans une BD déjantée !



La cousine Abeline, aussi riche qu’originale, propose à ses amis et famille, un jeu où ils devront se montrer drôles et machiavéliques. Et là, les personnages se lâchent et tout les coups bas sont permis pour arriver à leurs fins. Chacun d’entre eux, va user de ce qu’il a de plus machiavélique pour manipuler, faire mal et gagner ses faveurs et elle s’éclate bien, et nous aussi, tellement les situations sont réalistes et tordues.



Même si le début, peut paraitre long à se mettre en place, les stratagèmes sont efficaces, tordus et on en redemande.



Le personnage principal, Philippe est un auteur dont la réussite est assez fluctuante, il dit de lui-même que c’est un « looser ». Il enchaîne les problèmes, subit les humiliations de ses proches, qui le prennent de haut, lui font bien sentir à quel point ils le trouvent minable, sans talent et sans volonté.



Je l’ai trouvé amusant, surtout dans sa manière de se dépeindre, de se raconter. A travers ses mots, l’auteur nous livre une part de ses pensées, il y a un peu de lui dans ses réflexions sur le monde de l’édition, sur le fait d’être un auteur, sur l’image qu’il dégage… Il y a une part de réalité, aussi dans la manière qu’a sa famille de le percevoir…



C’est un auteur raté, dont les bouquins « ne sont bons qu’à faire du feu de cheminée » qui se raconte de manière détachée et se veut observateur de cette famille, complètement déjantée et de la situation dans laquelle ils se retrouvent tous… Il est observateur plus qu’acteur de cette tragédie humaine qui se déroule sous nous yeux.



Tragédie qui fait ressortir les travers de l’être humain, capable de tout, même du pire, pour arriver à ses fins….



Un fois que l’on passe le premier tiers, on assiste à un feu d’artifice qui va se poursuivre jusqu’au twist final et là, je dis bravo à l’auteur, qui n’a vraiment pas mené ses lecteurs en bateau !



Avec ce final, on oscille entre stupéfaction et ahurissement, car rien ne le laisse présager, pourtant l’intérêt est maintenu tout le long des 200 dernières pages, par un auteur qui ne se contente pas d’une fin bâclée, bien au contraire, il colle un dernier rebondissement histoire de bien clouer le lecteur sur place.



On va de surprise en surprise, parsemées de rebondissements aussi cocasses et cyniques les uns que les autres, le tout avec une plume travaillée, acide, hilarante et visuelle.



Même si on peut s’interroger sur cette couverture un brin BD, elle prend tout son sens.



Sous ses airs de Légèreté, c’est un vaudeville, une comédie de mœurs à la Feydeau, qui décrit la médiocrité de ceux capables de toutes les bassesses pour arriver à leurs fins.
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L'héritage de tata Lucie

Qu'en dire.... la couverture est sympa.. l'histoire aurait pu l'être aussi mais je ne me suis pas amusée en le lisant alors que c'était la promesse affichée .. un style à la fois ampoulé et compliqué dans la bouche d'un garçon de 13 ans qui n'a pas inventé le fil à couper le beurre.. alors quand on sait que c'est lui qui résout deux des trois énigmes on commence à placer les autres personnages, principalement des adultes qui portent chacun une vulgarité prononcée qu'elle soit assumée ou pas. Finalement j'ai regretté que ce ne soit pas un roman conté par Tante Lucie elle même qui semble être le personnage le plus attrayant du roman . Vous aurez deviné , je n'ai pas aimé .
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L'héritage de tata Lucie

Tata Lucie est bien pire que Tatie Danielle : même morte, elle continue à faire rager toute la famille !



Il faut dire que tous tombent de haut à la lecture de son testament… Quand ils ont appris son décès, les parents de Joseph, jeune garçon de 13 ans, narrateur de cette histoire, ont vite séché leurs fausses larmes de crocodile pour se frotter les mains : Tata Lucie avait toujours été une originale, le cas de la famille, on dit même qu’elle avait une vie bien dissolue et ils ne faisaient pas beaucoup d’efforts pour aller rendre visite à cette tante bien dérangeante et honteuse, mais voilà, le notaire vient de les prévenir qu’ils sont convoqués pour l’ouverture du testament…



En route donc pour le Béarn, même s’il faut annuler les vacances prévues à Hossegor ! Le père et la mère de Joseph ont déjà les yeux qui brillent devant l’héritage qui les attend et rêvent… Combien peut donc valoir une maison dans ce coin, perdu certes, mais aussi touristique ? Sauf qu’ils n’avaient pas prévu que les trois frères du père seraient également conviés… Voici donc les quatre neveux qui débarquent avec femmes et enfants dans ce trou perdu de campagne…



Et voilà, on vous avait prévenus, Tata Lucie est une emmerdeuse ! La lecture du testament l’atteste très clairement : elle en veut à ses neveux de ne jamais avoir pris soin d’elle et a décidé de se venger. Certes, ils vont pouvoir hériter, mais il y a une clause suspensive qui va bien leur pourrir la vie. Le notaire leur montre à tous un portrait de Tata Lucie, sur lequel elle porte un médaillon en pendentif. Ils doivent, pour toucher l’héritage qui s’élève à des millions (comme quoi la mauvaise vie peut rapporter gros) retrouver ce pendentif dans la propriété de feue la tante, et ce dans un délai de un mois, jour pour jour ! Si au bout d'un mois ils n'ont pas trouvé, le pactole ira à celui ou celle qui fera la découverte...



Commence alors une course contre la montre qui verra tous les membres de la famille, ou presque, obnubilés par ce « trésor », et prêts à tous les efforts pour le dénicher. Mais la maison et la propriété sont bien grandes, et Tata Lucie est bien facétieuse puisqu’elle s’est ingéniée à monter un véritable jeu de piste…



J’ai absolument adoré ce livre qui est vraiment d’une drôlerie irrésistible de bout en bout. Quelle verve, et surtout quels portraits brossés avec un humour qui m’a souvent fait éclater de rire en cours de lecture, et aussi une justesse, une tendresse, un amour de l’humain qui m’a beaucoup touchée. Les quatre frères sont aussi différents que possible, de même que leurs épouses, mais tous ont en commun l’appat du gain… On se chamaille, les rancœurs remontent, les couples sont sous tension, et même le pauvre Joseph doit prendre sa part de stress puisqu’il subit sa petite peste de cousine Caroline, alors que la grande cousine Valérie lui bat un peu froid, maintenant qu’elle a tant grandi.



Les personnages secondaires de l’histoire ne sont pas en reste et leur description est à tomber : ainsi le notaire, et surtout le « crapouillot », homme simplet chargé de l’entretien du cimetière, et le maire… Même si les descriptions sont féroces, elles ne sont jamais méchantes, et mon impression a été de me dire « comme c’est bien vu ! ». Très crédibles, donc.

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Le wagon

Je cherchais dans le cadre du challenge Mauvais Genres auquel je participe un roman Francophone genre Fantastique. Je suis assez difficile en ce qui concerne le Fantastique et je n'ai rien trouvé dans le Fantasy, genre avec lequel j'ai encore plus de mal !

J'ai trouvé celui-ci qui porte aussi le titre "Le fossile d'acier".

Sur une plate forme bien connue, il est dit "ce roman a des allures d'un Agatha Christie coécrit avec Stephen King", tentant mais je n'aime pas les pâles copies. Mais quelqu'un m'a dit "ne te laisse pas influencer par un commentaire et laisse lui sa chance".

Il a donc rejoint ma PAL.



Difficile de commenter sans spoiler...



Alors, il est très addictif. Je l'ai tombé quasi d'une traite donc heureusement qu'il ne fait que 220 pages.



Sur les trois quart du roman, nous partons dans un train pour une destination inconnue mais où il est attendu un évènement rare et semble t-il surnaturel. L'ambiance devient de plus en plus tendue avant de virer au cauchemar, d'où Stephen King.

C'est un huit-clos et dans ce sens, je comprends l'allusion à Agatha Christie

Sur la dernière partie, on passe à un autre registre et il est assez difficile au départ de comprendre pourquoi l'auteur change si brutalement sa manière de raconter l'histoire. Si durant tout le livre on cherche à savoir où il veut nous mener, cette dernière partie est encore plus déstabilisante !

Tout se met, d'une certaine façon tout du moins, en place, L Histoire et ses personnages. L'auteur laisse volontairement une "fin ouverte".



Pour ma part, tout s'est mis en place et effectivement, j'ai bien fait de le lire.

Je suis agréablement surprise car je n'ai pas vu venir cette fin.

L'auteur dit lui même que certaines scènes sont dures mais la réalité est tellement pire...



Vous laisserez vous embarquer, à votre tour, dans ce wagon à la destination inattendue ?

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Le fossile d'acier

Des voyageurs en partance pour une excursion, organisée par M. Lohman plein d'entrain et d'énergie, à bord d'un wagon arrimé à un train à vapeur rénové pour l'occasion. L'ambiance est pesante dès le départ, avec ces personnages énigmatiques et un décor peu rassurant ! Une destination inconnue, mais dont le point de convergence semble cette brume, cet endroit qui a vu apparaître des phénomènes curieux, difficilement explicables... Qui depuis quelques semaines fait l'objet d'apparitions de lumières étranges aperçues dans le ciel, filmées ou encore photographiées par des touristes ayant fait l'excursion.



Certains pensent qu'il s'agit d'extra-terrestre qui ont décidé de se manifester, d'autres que ce n'est qu'une mise en scène pour attirer les touriste et gagner de l'argent.



Le wagon dans lequel ils se trouvent se détache de son convoi, le voyage devient cauchemardesque après un événement des plus troublants, il sont seuls au milieu de la forêt. Cette situation révélera le vrai visage de chaque personnage.



Lorsque j'ai été contacté par l'auteur, c'est la couverture et le titre qui m'ont attiré, le résumé a fait le reste. J'espérais que le livre soit à la hauteur et je dois dire que le roman est très prenant !



L'histoire est très intéressante, relativement simple mais devient captivante au fil des pages. Certaines scènes peuvent paraître assez choquantes mais le style de l'auteur leur donne une force dans ce qu'il y a de plus horrible !



Dommage que l'histoire n'est pas été plus approfondie, j'ai un goût d'inachevé, surtout avec cette fin qui aurait mériter d'être plus longue avec plus de détails, tant le sujet est intéressant.



Du suspens mélangé au fantastique, un roman qui mène on ne sait où et qui surprend par sa fin complètement folle et spectaculaire.



Bravo à l'auteur, qui m'a bluffé avec la complexité et la subtilité de cette fin complètement inattendue qui a remis en question la trame du livre, tout ce sur quoi je pensais déboucher a été anéanti et cela de manière tragique, insupportable mais tellement bon...
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L'héritage de tata Lucie

Ce roman nous conte le séjour de Joseph, 14 ans dans le Béarn avec sa famille , parents, oncles, tantes et cousines. Suite au décès de tata Lucie, une chassse au trésor est organisée. L'action en elle-même est peu intéressante. Par contre la vision des différentes personnalités que constituent les membres de sa famille par Jo ne manque pas de piquant et d'humour.

Beaucoup d'excellentes phrases et une bonne étude de cette famille, somme toute, très ordinaire.
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