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Critiques de Philippe Simonnot (11)
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La monnaie : Histoire d'une imposture

UN OUVRAGE PASSIONNANT ET INSTRUCTIF, QUI MERITERAIT D'EN ETRE A SA N-IEME REEDITION….

L'ambition des auteurs, Philippe Simonnot et Charles le Lien : que ce livre permette l'ouverture d'un grand débat sur la monnaie. L'ouvrage, qui se lit presque d'une traite, est, à cet effet, destiné aux non spécialistes. A tous ceux qui veulent connaître les VRAIS rouages de cet instrument qui fait partie de notre quotidien. A tous ceux qui veulent comprendre pourquoi ils sont de moins en moins « riches » en travaillant plus.



Comme l'explique le Pr. Jacques Garello (économiste) à propos d'un autre ouvrage : « Nos concitoyens ont été formatés par le système d'enseignement et la classe politique pour NE PAS REAGIR contre la spoliation fiscale « nouvelle cleptocratie d'État » qui s'est développée depuis 1945».

Et LES MANIPULATIONS MONETAIRES, si clairement décrites par les auteurs, représentent justement LA PLUS RADICALE des spoliations. La plus subtile aussi, car il faut un minimum de culture économique pour en comprendre les ressorts. Une des raisons pour laquelle, le système d'enseignement français, monopole d'Etat, est chargé de veiller au grain. Particulièrement en économie, où L'ENDOCTRINEMENT EST ENTIEREMENT SUBSTITUE A LA TRANSMISSION DE LA CONNAISSANCE. Et c'est mission accomplie : au sein des pays développés, les Français sont classés premiers au hit parade de l'analphabétisme économique.





ANTIDOTE A CET ESSORAGE DE CERVEAU, l'ouvrage nous dévoile dans une perspective historique tous les abus des hommes de l'Etat. Et comment ils sont arrivés à leurs fins : réussir à faire entièrement main basse sur la monnaie. C'est-à-dire potentiellement sur le fruit de nos efforts : nos revenus et notre épargne (de plus en plus difficile à constituer, il est vrai). Les auteurs insistent aussi sur le méfait le moins connu, mais le plus dévastateur de la fausse monnaie publique : l'excès d'investissements, créateur de bulles puis de crises. Effets attribués bien évidemment au marché par les responsables, c'est-à-dire les hommes de l'Etat et leurs complices.

On en apprend beaucoup aussi sur les dessous des mécanismes bancaires. Et les auteurs nous donnent l'occasion de « rentrer de manière accessible dans la boîte noire de la réglementation bancaire internationale ».

Sont démasqués aussi les pseudo-économistes falsificateurs de l'analyse économique, car au service des hommes de l'Etat.





Je mets cinq étoiles, bien que ne partageant pas l'engouement des auteurs pour l'étalon-or. Ce système ayant la faiblesse de rester dans la sphère des hommes de l'Etat. La concurrence entre les monnaies, défendue dès le début des années soixante dix, par le prix Nobel d'économie 74, Friedrich Hayek (ancien partisan de l'étalon-or [cf. « La Constitution de la liberté »]), me paraît plus optimale, car dans ce cadre, l'émission monétaire est privée, ne dépend plus d'un monopole d'Etat et n'est plus limitée par des frontières politiques. Ce système se met en route aujourd'hui, avec l'apparition des crypto-monnaies, fonctionnant sans banques centrales ni tiers de « confiance ».



J'ai complété cette critique avec 38 citations qui donnent quelques éléments-clé de l'ouvrage.

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Le Brun et le vert - Quand les nazis étaient ..



Philippe Simonnot est un économiste et journaliste français décédé en 2022.



Ce livre commence par raconter le début de l'écologie : concept créé par Ernst Haeckel dans les années 1850. Biologiste intéressé par la Théorie de l'évolution de Darwin, c'est le premier écologiste. Ce qui est à retenir de la théorie de Haeckel est, d'une part, l'intérêt par la nature et, d'autre part, un "darwinisme social" où la sélection naturelle s'appliquait aussi à la société et aux races.



L'auteur, dès le début du livre, fait part de son désaccord avec Johann Chapoutot, historien, au sujet du point de vue des nazis sur la nature (voir citation). Je ne suis pas, bien entendu, capable de trancher mais j'ai un point de vue. Leur désaccord est plutôt sur leurs conclusions que sur les faits, et je penche plutôt vers celui de Johann Chapoutot.



Hermann Göring était un adepte de la chasse et a créé des lois pour protéger les forets, des lois qui sont restées valables longtemps après la fin de la guerre. On retrouve le concept de Dawerwald - forêt éternelle - concept assez lié au nazisme puisqu'il fallait éliminer les arbres de "moindre valeur" avec un critère similaire à la race.



D'autres scientifiques ont développé une agriculture biodynamique, un système de production agricole sans intrants de synthèse issu du courant ésotérique et pseudo-scientifique de l'anthroposophie. Ceci n'a pas pu exister que grâce à Himmler qui était adepte du courant ésotérique.



Il faut aussi remarquer que l'idée de "ressources limitées" de la nature n'était pas encore en vogue puisque ce constat n'a pas été considéré sérieusement qu'a partir des années 70 avec le rapport Meadows (The Limits to Growth).



Donc, il me semble que la préoccupation des nazis avec la nature n'a quasiment rien à voir avec celle de nos jours.



Malgré cela, c'est un ouvrage intéressant et je ne connais pas d'autre équivalent (mais peut-être qu'il y en a).



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39 lecons d'économie contemporaine

Très bon livre d'économie. Mais il faut savoir que l'auteur est classé dans le courant "libertarien", ce qui explique certains parti-pris.
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Le jour où la France sortira de l’euro

Le 14 juillet 2012, le Président de la République, Dominique STRAUSS-KAHN annonce que la France sort de l’euro.



A partir de ce postulat l’auteur explique comment DSK est parvenu à décrocher le poste et comment est-on parvenu à prendre cette décision de politique monétaire.



Grosse déception à la lecture de cet ouvrage.

Pourtant au départ, le sujet était prometteur : cette sortie de l’euro fait d’ores et déjà partie du programme de campagne de certains candidats à la présidentielle de 2012. Il me semblait qu’après sa lecture, je serai plus à même d’avoir des notions sur le sujet…



Il s’agit d’un ouvrage de politique fiction assez hermétique pour des non-experts en économie monétaire : ou est le vrai du faux ? Il est impossible à démêler l’écheveau quand le lecteur ne possède pas une culture à jour sur le domaine.

Par exemple, pour l’auteur, la prochaine bulle prête à exploser avec toutes les conséquences de crise qui pourraient s’en suivre c’est celle du microcrédit : vrai ou faux ? La théorie développée est celle de la régulation monétaire basée sur l’or : cette théorie est-elle plausible, quand l’auteur prend le parti pris de sortir du débat la problématique de la crise énergétique ? Sarkozy a-t-il réellement puisé dans les réserves d’or de la Banque de France ?

Cette fiction est beaucoup trop proche de nous et trop technique pour que lecteur lambda fasse la part des choses.



Le procédé narratif m’a aussi déroutée : il s’agit d’un dialogue entre un informateur et un journaliste qui se voient régulièrement : les discussions commencent le 20 juin 2010 et se terminent le 10 juillet 2012. La construction est maladroite, car certaines digressions-explications sont amenées avec de très grosses ficelles… le lecteur ne peut y suivre l’auteur, car dans la vraie vie on ne s’exprime pas comme cela ! C’est comme si Philippe Simonot avait rédigé des articles de fond puis les avait réunis ensemble !







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Les papes, l'Eglise et l'argent : Histoire ..

L'auteur est un économiste, il présente une monumentale synthèse de toutes les recherches sur le sujet de l'argent et de l'église. Le ton est respecteux et expent de jugement ce qui permet une lecture apaisée.

Dans ce livre, on découvre que malgré les errements de l'Eglise, l'institution s'est adaptée le mieux possible au défis de son temps. La démarche de l'auteur nous amène à ne pas juger le passé mais à en comprendre les enjeux.
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39 lecons d'économie contemporaine

Un an et demi pour finir ce livre!! :) Je ne suis pas du tout amatrice de ce sujet. Mais pour des concours, je me suis forcée, ayant entendu dire que ce livre permettait une entrée "en douceur" dans l'économie.

Certes, la forme retenue (la maïeutique) pour la plupart des "leçons" permet de donner au lecteur l'impression qu'il mène lui-même une réflexion. Mais c'est parfois lent... et finalement on en vient à préférer les leçons sans dialogue, qu'elles soient dispensées par le maître, Archibald, ou récapitulées par l'élève, Candide.

Même si de nombreux points m'ont échappé (déjà, là où il y a des formules...), je retiens certaines définitions, certains mécanismes de pensée intéressants qui remettent en question des idées fortement répandues. Sans forcément arriver à penser que l'auteur a raison sur tout, cela permet d'ouvrir des perspectives.
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Nouvelles leçons d'économie contemporaine

Simonnot peut être irritant et la forme du dialogue ne sert pas beaucoup le propos. L'ouvrage se présente davantage comme une présentation ludique de la microéconomie que comme une introduction utilisable, encore moins un manuel. Il a certes l'avantage d'introduire à des auteurs essentiels et de diriger vers une bibliographie fournie. Toutefois, je regrette que les "leçons" soient si inégales, parfois totalement inutiles. Les leçons sur Keynes sont claires, mais celle sur le Bitcoin est très insuffisante (il n'est pas question des conflits au sein de Bitcoin, de la question de SegWit ou des différents réseaux Bitcoin). Les meilleures pages sont en fait celles où Simonnot fait fond sur la théorie microéconomique pour imaginer des utopies anarcaps (le chapitre sur l'assurance est à ce titre excellent), rejoignant alors la littérature du Mises Institute qu'il se contente le reste du temps de présenter avec une objectivité feinte (Robert Murphy, Murray Rothbard, Ludwig von Mises et Hans-Hermann Hoppe) et à ce titre, ça n'est même pas la meilleure introduction au sujet (on préférera Power and Market de Rothbard lui-même ou The Economics and Ethics of Private Property de HHH).
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Le jour où la France sortira de l’euro

J'étais plutôt enthousiaste à l'idée de lire ce livre de politique-fiction, un genre que je n'avais encore jamais lu, et dont la quatrième de couv' promettait une lecture à l'identique de celle d'un polar, un genre que j'affectionne. Hélas, ce fut la douche froide !







Ce livre, conçu comme la retranscription d'entretiens entre un journaliste -le Candide- et un informateur -Deep Pocket- s'avère bien décevant. Surtout parce que le langage de Poche Profonde est assez hermétique, essentiellement porté sur l'économie monétaire des différents pays du monde, dont la France bien sûr et l'Europe. Cet homme s'exprime comme un livre, non comme un être humain engagé dans une conversation, fait appel à des connaissances que je ne possède pas, même s'il explique pas mal de choses, de concepts, ceux-ci restent assez indigestes et donc difficiles à comprendre et à suivre pour le bienfait de l'intrigue.







Celle-ci, a priori, repose sur les raisons qui font que DSK, élu en 2012 président de la République, et sur son engagement -tardif- dans la campagne électorale… Mais, à force d'explications historiques, théoriques, économiques, on se sent vite gagné par l'impatience, puis l'ennui… Difficile de s'accrocher à une intrigue quand on a l'impression d'assister à un cours en fac d'économie. Et pourtant, ce sont des questions qui m'intéressent… Mais d'une part, l'histoire des monnaies, des crises financières ou économiques, ne sont pas traitées de manière chronologique, nous faisant faire des sauts dans le temps assez déconcertants-on s'y perd encore plus- et d'autre part, l'auteur avance des thèses, comme les raisons du suicide de Pierre Bérégovoy, qui, même si nous sommes dans de la politique-fiction, n'en demeurent pas moins un peu extrêmes.







Un autre défaut du roman réside dans le fait que l'auteur distille informations réelles et imaginaires, dont il est difficile de faire le tri quand on n'est pas au fait de certains événements. Par contrecoup, il devient difficile d'adhérer à nombre des événements rapportés, d'autant que la taupe semble avoir été partout, de tous les combats, de tous les instants de la vie politique du pays, à diverses époques, et que cela paraît tout de même irréaliste.







Bref : un roman dont la lecture est ardue, et où il est malaisé de rentrer et de croire, peut-être plus réservé à des lecteurs avisés des questions économiques et monétaires…







Le petit plus : Philippe Simonnot sait de quoi il parle, docteur ès sciences économiques, il est un spécialiste reconnu des problèmes monétaires.







Merci qui ? Merci à Babelio et aux éditions Michalon pour l'envoi grâcieux de cet exemplaire qui m'a permis d'apprendre tout de même quelques petites choses, et de découvrir ce genre littéraire, qu'est la politique-fiction.
Lien : http://flof13.unblog.fr/2011..
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Les papes, l'Eglise et l'argent : Histoire ..

Comment expliquer, au-delà de la question de la foi, le succès de l'Eglise ? Simonnot choisit de nous parler économie, marketing et programme de fidélité. C'est passionnant.
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39 lecons d'économie contemporaine

Philippe Simonnot, né le 10 juillet 1941, est un économiste et journaliste français.



Docteur ès sciences économiques (1969)[1],[2], il est l'auteur de nombreux ouvrages d'économie. Il publie épisodiquement des chroniques économiques dans la presse, notamment dans Le Monde et Le Figaro.

En mars-avril 2007[pas clair], il lance sur Internet un « observatoire des religions » afin de faire entrer la religion dans une réflexion scientifique

( wikipedia )



Philippe Simmonot est super sympathique en interview et si je devais m'intéresser un jour à l'économie ce serait ses livres d'ont celui-ci en priorité.



Je suis en train de lire un autre de ses livres , qui est excellent , que Philippe simonot a publié aux éditions Dualpha pourtant classés à " l'exrême droite " "le rose et le brun " un livre pour le moins surprenant et même choquant de prime abord , qui aborde l'homosexualité et ses liens avec le nazisme.



Mais plus je me renseigne sur les éditions Dualpha plus je me rends compte qu'ils publliaient des gens réputés et des livres intéressants et de qualité mais qui n'étaient pas publiables dans des maisons d'éditions traditionelles car non conformes au " politiquement correct " du moment , même si je déteste ce terme qui est très subjectif et qui dépends du point de vue de chacun , tout le monde ayant sa propre définition de ce qui est acceptable de dire et de penser ou non.



( J'ai lu Oscar Wilde ou l'amour qui n'ose pas dire son nom de Maude de Belleroche aux éditions Dualpha que j'avais acheté dans une librairie d'occasion avant de savoir qu'ils étaient " catalogués " car elle était fasciste et collabo mais le livre en lui même était passionant et elle est aussi un personnage à part entière dans la triologie allemande de Céline )



Concernant Simonnot je ne sais pas s'il a raison ou tort , mais il me semble intéressant qu'il soit publié par Gallimard qui est quand même une maison d'édition reconnue pour sa qualité , donc qu'on puisse discuter librement de tout sans être à couteaux tirés car nul n'est un prophète même , et surtout , si on est publié par folio , au vif du sujet , Gallimard ou folio actuel , mais que chacun puisse librement discuter et s'exprimer sur les sujets sensibles sans être cantonné dans des éditions marginales comme Dualpha l'orsequ'il veut dire quelque-chose , tout en restant discret , voilà 😅🙏 ( même si le débat n'est pas exempte de passion et que bien argumenté n'importe qui peut se faire déglinguer , mais à ce moment là qu'on établisse un cadre ).



Le livre " le rose et brun " est super passionant, quand je l'aurais fini j'en ferais une critique.

Je suis bien partant aussi pour 39 leçons d'économie contemporaine 😄
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L'erreur économique

Kant la Guerre n'a besoin d'aucun motif particulier, elle semble avoir sa racine dans la nature humaine, passant pour un acte de noblesse auquel doit porter l'amour de la gloire, sans aucun mobile d'intérêt.

Terminus ad quem

Aristote Pourquoi l'or a plus de valeur que l'eau, bien que plus utile. C'et que la valeur est fonction du désir, , lequel n'est pas sans relation avec les quantités disponibles.

chrématistique science de la richesse
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