Citations de Philippe Valode (41)
Le 1er novembre 1661, la succession de Louis XIV paraît assurée par la naissance du Grand Dauphin. L'enfant vient au monde au château de Fontainebleau. Louis XIV adore son fils et lui prodigue ses conseils. Ses précepteurs successifs, dont le grand Bossuet, ne parviennent guère à faire progresser leur élève, qui préfère la danse et l'équitation...
(P125)
Enfant illégitime, née en Haute-Vienne en 1865, elle débute à Paris comme acrobate de cirque. Une chute brise sa carrière ; elle devient modèle (et sans doute maîtresse) des plus célèbres peintres de la capitale : Renoir, Toulouse-Lautrec, Puvis de Chavannes et surtout Degas, impressionné par la fermeté de ses dessins. « Vous êtes des nôtres », lui affirme-t-il en 1894.
(Suzanne Valadon et son fils Maurice Utrillo)
Assurément Hitler est l'un de ces monstres froids que l'humanité engendre à intervalles plus ou moins réguliers. Sans doute l'un des plus effrayants spécimens du XXe siècle avec Staline et Mao !
Mais comment un jeune homme ayant échoué à tous ses examens, un soldat n'ayant pu dépasser le grade de caporal, a-t-il pu devenir le Führer idolâtré par 60 millions d'habitants, héritier d'un empire plurimillénaire ?
Avertissement de l'auteur, p. 7
Le succès du christianisme repose sur son message messianique (la Résurrection) et sa communication sociale : c’est la religion des petites gens sensibles au Salut dans l’autre vie que celle-ci, peu heureuse, prépare…
Un siècle plus tard [au 5e siècle], la population de Rome ne dépasse pas 20 000 habitants… De l’immense capitale impériale qui comptait près d’un million d’habitants ne subsiste plus qu’une petite bourgade miséreuse…
Mais la plus grande honte pour la France demeure avec celle d'avoir laissé déporter et liquider 76000 juifs coupables de leur seule race, la coopération organisée par des Français avec les forces largement peuplées de SS de la Gestapo.
Ceux que l'on a dénommés ici par commodité les"gestapistes français" témoignent du triste état moral dans lequel est tombé le pays entre 1940 et 1944.
Aussi les Allemands ont-ils retrouvé confiance en eux, principalement Seyss-Inquart. Ce personnage à la courte vue s'est efforcé de briser toute contestation hollandaise en stockant les vivres et en affamant la population. Une population dont la situation sanitaire est donc devenue déplorable.
Les trois premières armées allemandes (dirigées par Kluck, Bülow et Hausen) marchent sur Paris en une avancée triomphale. Le 2 septembre 1914, les Allemands atteignent Senlis et Meaux, respectivement distinctes de quarante-cinq et vingt-cinq kilomètres de Paris. La fuite éperdue des Parisiens témoigne de la panique qui s’empare du pays. En quelques jours, neuf cent mille Parisiens quittent la capitale. Mais la ville n’est pas pour autant dépeuplée comme on le rapporte trop souvent. Environ un million huit cent mille personnes, réfugiés compris, ne savent où s’y protéger…
En Orient, plaque tournante du commerce entre l’Europe et l’Asie, la civilisation est plus raffinée qu’en Occident, les cités plus vastes (nous l’avons vu) et plus nombreuses, le niveau de vie supérieure. Une certaine connivence unit l’Orient romain à ses voisins au point que le grand Trajan en personne a dû reculer lorsque, s’avançant sur les traces d’Alexandre jusqu’au fond du golfe Persique, il a perturbé les courants commerciaux fondamentaux qui unissent les Parthes aux juifs, les Syriens aux Phéniciens, les Arabes du désert aux Iraniens des plateaux glacés.
Très succinctement, ce qui a fait la force de l’Empire, c’est-à-dire la liberté des déplacements et des échanges, l’opulence des cités fournisseuses de travail, et l’équilibre financier de l’Etat, commence à se dégrader à la fin du IIe siècle.
Depuis longtemps Hitler insiste sur la filiation entre les Grecs et les Allemands aryens. D'ailleurs les Grecs ne sont-ils pas des Nordiques ? Ce qui explique la splendeur de la civilisation qu'ils ont bâtie. Ce sont les Doriens, venus du Nord, qui auraient revigoré la civilisation des Mycéniens.
Nombreux sont ceux qui pensent qu'Hitler n'a jamais été membre de la Thulé même si tous conviennent qu'il été présenté à Sebottendorff et l' a ensuite rencontré à plusieurs reprises. Si une certitude existe, c'est bien l'assurance qu'Hitler, jusqu'à son accession à la Chancellerie, a subi l'influence de la Société de Thulé.
C'est le 1er février 1954 à l'heure du déjeuner que l'abbé Pierre sur radio Luxembourg lance un appel à " l'insurrection de la bonté".
De Gaulle peut éprouver des périodes d'intense excitation comme de découragement quasi dépressif.
Vercingétorix, que Dion Cassius décrit de grande taille, sans doute doué d'un important charisme, soulève alors les Arver nes et massacre dans son Auvergne natale tous les Romains rencontrés. Doué d'un sens averti de l'organisation, une qualité peu commune chez les Gaulois, il est ambitieux et s'efforce de prendre la tête de la révolte. Il rallie la jeunesse mais aussi les déshérités, par exemple les bergers, enfin les bandes de brigands, si nombreuses en Gaule, habituées à combattre sans relâche. Le voilà presque roi des Arvernes, réussissant là où son père avait péri. Lorgueil qui l'habite lui ôte toute crainte:il saura faire face à César !
Pourtant le maréchal Pétain a manqué une opportunité historique : on voit mal le général de Gaulle eut pu survivre à un maréchal Pétain parvenant à Alger sur le vaisseau amiral Strasbourg, à la tête de la flotte française.
[…]
De Gaulle le reconnaît lui-même, avec style : S’il avait rejoint l’Afrique du Nord en 1942 après l’entrée des Allemands en zone libre, il pouvait rentrer à Paris sur son cheval blanc.
Et le 7 juin 1099, l'armée franque arrive enfin en vue de Jérusalem. Il faut imaginer ces hommes ayant quitté leurs terres depuis trois ans et qui, soudain, se retrouvent face à cette ville tant attendue, espérée, rêvée. Il faut imaginer leur ferveur, leur émotion, il faut imaginer que, tout à coup, le poids de leurs souffrances à pu s'effacer comme par miracle.
En demeurant la seule force structurée dans un ancien monde qui s’effondre alors que rien n’est organisé pour s’y substituer, les chefs de la nouvelle religion sont les seuls vainqueurs de cet effondrement général.
Mais en refusant de sacrifier à l’empereur et à la déesse Rome, en constituant un Etat dans l’Etat au travers de la construction d’une puissante organisation pyramidale […], le christianisme avoue son objectif : détruire l’Empire de l’intérieur, supprimer le paganisme, convertir le peuple à la vraie foi, la sienne.
Le principe de base de César est de récompenser les hommes selon leur mérite et leur travail.