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Citations de Pierre Billon (32)


La plupart des gens pensent que les choses qui leur arrivent sont fortuites. Ils ne voient pas les complicités entre les événements auxquels ils sont mêlés, les rencontres qu'ils font, leurs rêves...
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Je ne t'ai pas quitté un instant depuis que je me suis absenté de nous

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Si des souvenirs se cachent dans ma mémoire, comment faire pour les débusquer.

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Au-dedans de soi, on ne vieillit pas, on s'endort pour mieux rêver …
Il n'y a pas d'usure dans le cœur seulement de l'accumulation.
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C'est la même chose pour moi, quand on me regarde on ne se doute pas de toute la place qu'il y a à l'intérieur.
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Il se passe que je me suis arrêtée de courir devant moi et que je me suis assise en ma compagnie.
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sa grandeur d'âme a commencé à me faire peur, pas plus tard que maintenant.
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Parle moi encore de la contrainte du plaisir ! Dit-il avec un sourire dans la voix.

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Exact admit la naine, Au plus fort de la fièvre, on a déliré et on a parlé de cette Tour avec une grande agitation.
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quelle tentation de se mettre en marge de soi-même, pour ne plus être marginale dans le monde de la normalité !
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Jacques hésitait à lui poser la main sur l'épaule, mais il renonça avec l'intuition qu'elle préférait oublier sa présence.
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Mrs Bennett reste assise à leur donner des conseils parce qu'elle est maintenant presque complètement enceinte.
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Max ne nous avait pas entendus approcher et poursuivait son activité avec une grande application. Son regard avait une fixité étrange, comme si les signes qu’il traçait complétaient un autre dessin, enfoui à quelques mètres de profondeur, par-delà la surface du papier. Il leva finalement la tête et nous regarda, sans manifester de réaction.

— Max, c’est moi ! dit Maureen, qui contrôlait mal sa voix.

Il écarquilla les yeux, et son visage jusqu’alors inexpressif se métamorphosa sous la poussée d’une joie sauvage, dont l’intensité avait quelque chose de peu rassurant. Il était assis en tailleur, le dos droit, vêtu d’une tunique de lin et, dans l’éclairage mouvant des flammes, son profil et son immobilité évoquaient une figure extatique, aux ombres impénétrables.
Sans bouger de sa pose, il poussa soudain le cri le plus impressionnant que j’eusse jamais entendu sortant d’un gosier humain.
C’était un grondement de triomphe, primitif et déchirant, qui saluait l’apparition de Maureen dans le blockhaus, non comme un événement décidé par elle, mais comme un fait d’obéissance à un ordre donné par lui, dans le silence de sa méditation.
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— Comme je vous l’ai expliqué hier au téléphone, dit-il, je ne suis pas autorisé à discuter de… du cas Sieber avec vous. Rien de personnel, je vous assure.

Elle lui jeta un regard noir mais se retint de répliquer, et désigna le document du menton, l’air interrogateur.

— Vous étiez son médecin traitant, dit-il. Vous pourriez peut-être nous aider à le convaincre ! Nous aimerions connaître la réponse à ces questions.

— Il refuse de répondre ? dit-elle, soudain inquiète, comme si ce comportement ne correspondait pas à ce qu’elle connaissait de l’enfant.

— Il refuse de parler, dit-il après une hésitation. Quand il est seul, il lui arrive de chanter, mais nous n’avons pas été capables d’établir un véritable contact.

— Rien de personnel, je suppose ? dit-elle d’un ton sarcastique, et elle se plongea dans la lecture de la liste de questions.

Patterson soupira et souleva la petite cage, qu’elle avait posée sur une pile de draps. Il examina les trois souris blanches avec une moue sceptique, et je me demandai s’il saurait mieux que moi découvrir les particularités qui les différenciaient de leurs congénères.

— Nacht und Nebel, dit Maureen en pliant le papier en quatre et en cherchant en vain dans son accoutrement une poche où le glisser. Vous en êtes au même point que nous à la fin du premier mois. Ça valait bien la peine de transférer ce pauvre gosse au bout du monde !

— Attendez de voir ! dit-il. La zone de contagion s’étend chaque jour davantage.

Il avait parlé à voix basse et elle leva brusquement la tête, car quelque chose dans l’intonation l’avait frappée. Ils se dévisagèrent en silence, toujours sur leurs gardes l’un à l’égard de l’autre, mais se découvrant en commun le même sentiment d’impuissance et de terreur sourde devant ce phénomène qui se jouait de leur science.
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Florence perdit ses cheveux en deux jours. Le peigne et la brosse firent les premières moissons, mais bientôt des mèches entières lui restèrent dans les doigts, elle les tirait de sa tête d’un geste délicat, avec la même curiosité amusée et vaguement inquiète qu’elle eût manifestée pour arracher une peau morte, après un coup de soleil.
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Oui, j'aimerais vous apprendre par cœur, pressentant que nous sommes semblables en nos différences.
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Finalement, l'horloge s'est arrêtée, purement et simplement, me plongeant dans un climat de stupeur et d'angoisse.
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– Voici deux ans environ, j’ai vécu une expérience qui, sur le moment, m’a fait une forte impression, reprit Katja. J’étais à Amsterdam, dans la salle d’attente d’un psychiatre que je venais consulter pour la première fois – et la dernière, soit dit en passant ! L’ameublement des lieux était ancien, et, dans un coin, une horloge à poids égrenait les minutes et sonnait aux quarts d’heure. Je me suis prise à observer avec une sorte de fascination le va-et-vient du balancier derrière la lucarne ronde du boîtier, et j’ai eu l’impression après un moment que mon regard exerçait une influence sur sa course, et que la cadence du tic-tac ralentissait peu à peu. Finalement, l’horloge s’est arrêtée, purement et simplement, me plongeant dans un état de stupeur et d’angoisse.
 – Brrr ! Cette histoire me donne la chair de poule, dit Dolorès Sistiega. Si elle avait été racontée par une autre que vous, Katja, je ne lui aurais pas accordé foi une seconde !
 – Vous auriez eu tort, répondit-elle, car elle n’est surprenante qu’au premier abord, en raison d’une erreur d’interprétation des faits. Ma frayeur du moment s’est dissipée dès que j’ai cessé de voir une relation de cause à effet entre le regard que je posais sur le balancier et le ralentissement de son mouvement. Cette causalité n’existait pas, elle n’était que l’explication superstitieuse d’une coïncidence. Aurais-je été effrayée si, en entrant dans la même pièce, je m’étais trouvée face à une horloge arrêtée ? J’aurais simplement pensé qu’elle était détraquée, ou qu’on avait négligé d’en remonter les poids. Mais le hasard a voulu que je sois présente à l’instant où le câble actionnant les engrenages arrivait à bout de course.
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Pourquoi se trouvait-il aujourd'hui une tête plus sympathique ?
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Il retrouva son regard à demi absent pour rappeler que "La gloire est le soleil des morts"
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