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Critiques de Pierre Boileau (11)
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La douzaine du diable

La douzaine du diable publiée en 1953 par Igor B. Malowski est la première anthologie de nouvelles policières de langue française à marquer ou non dans vos annales.

Le recueil s'ouvre sur les chapeaux de roues avec la nouvelle "Bénis soient les humbles ou le Petit Tailleur et le Chapelier" de George Simenon qui atteint des sommets de finesse. Il mérite haut la main le maillot jaune pour cette nouvelle noire bien ficelée . Déjà parue dans Mystère Magazine en 1949, Simenon a remanié sa nouvelle et en a changé le dénouement. Il nous propose deux versions . A vous de juger celle que vous préférez.

Pour l'anecdote, cette nouvelle remporta le premier prix au 4e concours annuel de la nouvelle policière organisé par "Ellery Queen's Mystery Magazine", se classant en tête de quelque mille concurrents. C 'était la première oeuvre d'un auteur de langue française à triompher de centaines d'écrivains anglo-saxons ou un prix fut attribué à un non-américain.

C'est à Pierre Very que je remets le maillot à pois qui enchaîne avec L'inspecteur D...comme délirant, une bouffée d'oxygène parmi les nouvelles qui suivent mais qui s'essoufflent hormis Yves Fougères que je ne connaissais pas qui déboule de nulle part avec La patte d'oie...Une sacré foulée ! Pour la peine, il enfile le maillot vert.

Pierre Boileau et Thomas Narcejac, Stanislas A. Steeman, Jacques Decrest, Léo Malet, Jean le Hallier, Michel Marly, Maurice B. Endrebe, Francis Didelot, Jacques Bommart, La queue du peloton ne démérite pas mais ils m'ont largué…

La douzaine du diable, ça m'a à demi-enflammé !

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Chambres closes

Le Club du Livre Policier, sous de beaux volumes cartonnés et toilés, reprenait les oeuvres des maîtres du polar classique.

Ce livre de 1961, brièvement présenté par Pierre Boileau lui-même, reprend sous le titre Chambres closes les deux romans du maître: Le repos de Bacchus et Six crimes sans assassin.

Biographie et bibliographie de l'auteur, suivent la présentation auxquelles succède une lettre-préface de... Thomas Narcejac.

Puis, une introduction savoureuse,qui reprend une causerie du Dr Gideon Fell sur le problème du local clos, par John Dickson Carr.

Après ces préliminaire, le lecteur est prévenu: Pierre Boileau envoie du lourd en matière de crimes commis en Chambre closes...!

C'est dans ce superbe volume, emprunté à la Bibliothèque municipale d' Angers et dont j'ai retrouvé récemment un exemplaire à Emmaüs, que j'ai pu lire ces deux problèmes insolubles résolus par le policier André Brunel.

Mon exemplaire porte le numéro 2758 des 5000 de ce beau tirage limité.
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Le repos de Bacchus

Une enquête policière menée en plusieurs temps par plusieurs représentants des forces de l'ordre à quelques mois d'intervalle.

Un tableau de Leonardo da Vinci, le repas de Bacchus a disparu et un des gardiens du musée privé à trouvé la mort.

Une énigme bien construite qui connaîtra sa résolution dans les dernières pages et comme pour le rasoirs d'ockham, une fois que vous avez éliminé l'impossible, reste la solution .

Boileau signe ce roman qui reçu le Prix du Roman d'aventure en 1938.

L'auteur que l'on retrouvera ensuite en duo avec Narcejac.
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Six crimes sans assassin

Une sorte de catalogue de toutes les solutions aux mystères des crimes "en chambre close"...

Dans une rue tranquille du XVI ème arrondissement une femme se précipite à sa fenêtre. Elle crie " Au secours, à l'assassin". Les passants s'arrêtent, regardent, restent à surveiller l'immeuble.

A l'intérieur, les voisins sont dans l'escalier...Mais quand le concierge apporte enfin sa clef il n'y a dans l'appartement que le mari, Marcel Vigneray, mort, et sa femme Simone, grièvement blessée. Aucune trace d'une autre personne..

La police pense interroger la bonne, on monte dans sa chambre, elle n'est pas là. On laisse un agent devant la porte, pour prévenir de son retour. Mais quand on vient perquisitionner, elle est allongée, morte sur le lit.

Et il y a d'autres morts, encore...Et toujours aucune trace de l'assassin.

C'est le célèbre Brunel qui enquête à coté de la police. Et les journaux s'interrogent. Est-ce qu'on se moque d'eux, est-ce qu'on leur raconte des histoires ?

Mais Brunel travaille vraiment. D'autant plus qu'il est un ami du cousin de Marcel Vigneray, très affecté par tous ces décès.

Comme Rouletabille, Brunel essaie de regarder par le "bon bout de la raison". Ce qui est impossible ne peut pas avoir eu lieu. Mais alors, tous ces morts ?

Un peu moins démonstration mathématique que d'autres, ce livre entre plus dans la description des personnages, de leurs pensées et sentiments.

mais il faudra vraiment Thomas Narcejac et ensuite Clouzot ou Hitchock pour leur donner vraiment vie.
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Le repos de Bacchus

La Loire, une petite ville, un château, le comte de Moncelles et sa galerie de tableaux...

Touristes arrivés en cars ou visiteurs isolés ont l'habitude de venir visiter la galerie du château et le comte est fier de pouvoir présenter ses tableaux en particulier Le Repos de Bacchus de Léonard de Vinci...

Mais un jour un visiteur tue le gardien qui lui présente les tableaux et s'enfuit...les mains vides. Quand il est arrêté tout le monde peut constater qu'il n'emporte rien et pourtant le célèbre tableau de Léonard de Vinci a disparu !

Quelques temps plus tard un visiteur nocturne vient le récupérer : c'est bien clair, lui, porte le tableau. Mais il s'échappe à travers le mur et la grille...

Et pour continuer par encore plus fort, c'est quelque chose de bien plus gros qui va disparaître en pleine ville...

André Brunel, le détective bien connu, rentre de voyage de l'étranger : il va pouvoir utiliser toute son intelligence pour découvrir que tout cela était finalement très simple à expliquer !

Pierre Boileau aimait bien raconter ces histoires impossibles. Son style est un peu sec : heureusement il a rencontré Thomas Narcejac qui savait si bien inventer des intrigues avec lui et les nourrir...
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La promenade de minuit

Avec ce roman, Pierre Boileau était au tout début de sa carrière puisque avant celui-ci il n'avait publié qu'un seul livre.

En cette année 1934 les Éditions de France L'accueillaient dans la fameuse collection : A ne pas lire la nuit.

C'est bien plus tard, dans les années 50 qu'il formera un duo avec l'écrivain Thomas Narcejac et qu'ensemble ils connaîtront le succès sous le nom de Boileau-Narcejac.

C'est à une enquête dans la pure tradition de la littérature policière classique que le lecteur est convié.

Brunel est un détective, "à peine âgé de trente ans", qui ne pense qu'à traquer le voleur et l'assassin plus par plaisir des émotions que par amour de l'ordre, épaulé d'un ami qui se révèle d'un grand secours quand il se trouve en mauvaise posture. Il fait aussi appel parfois à la police locale quand il ne loue pas lui-même ses services à la tour pointue.

Dans cette affaire il part pour la campagne normande et le bord de mer.

Un quidam étant venue à Paris le supplier de retrouver son frère qui a disparu mystérieusement.

Grâce à ses talents de déductions, de patience et de courage il va affronter avec succès une bande de contrebandiers retors et résoudre l'affaire.

À la condition de se laisser porter par le récit, sans trop chercher à relever quelques facilités (j'ai parfois pensé aux aventures de Tintin) vous lirez ce livre d'une traite car il a pour lui d'être fait d'une plume légère.
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Le repos de Bacchus

Ces problèmes de fuites et d'escamotages, qui caractérisent le polar d'avant-guerre, étaient la marque de fabrique des auteurs de l'époque.

Pierre Boileau était de ces maîtres, dans la droite ligne de John Dickson-Carr, Ellery Queen ou S.S. Van Dine.

L' Empreinte, Le Masque, Détective...Autant de collections prestigieuses qui offraient du mystère au lecteur gourmand.
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La pierre qui tremble

Le tout premier polar de Pierre Boileau, sorti en 1934 dans la collection "A ne pas lire la nuit" des Editions de France.

L'auteur y faisait ses premières gammes dans la littérature de mystère.

L'intrigue, si je m'en souviens bien, utilisait une ficelle assez grosse et la solution en était assez facile.

... Mais j'ai lu le livre dans sa première édition.
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Le repos de Bacchus

Pierre Boileau signe là un excellent roman policier, dûment récompensé par le prestigieux "prix du roman d'aventures" en 1938.



Ic, un homme vole, dans une galerie, un tableau et tente de s'enfuir. Il est rattrapé à temps mais... le tableau est introuvable ! Un autre homme, quelques temps après, de s'introduire dans la demeure, de nuit, et repart avec le tableau volé. On a bien essayé de l'arrêter, mais il s'est enfui... en passant à travers les grilles du domaine ! Enfin, c'est le véhicule de police qui emmenait le premier homme en détention qui disparait alors même qu'il allait entrer dans l'enceinte de ladite prison...



Trois mystères rudement bien menés, donc, pour un roman que je conseille de lire sans hésiter.
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Six crimes sans assassin

Un suspense haletant, une fin surprenante. On ne peut pas s'arrêter avant de savoir le mot de la fin, et le fin mot de l'histoire!
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La pierre qui tremble

Dès la première phrase l'histoire est prenante, c'est remarquablement bien écrit et les rouages de l'intrigue policière sont très bien mis en oeuvre et écrits.

Dès les premières phrases le mystère se met en place, les rouages commencent à s'assembler et la mécanique se met doucement en marche.

C'est précis et maîtrisé du début à la fin, je comparerai la technique de l'auteur à une horlogerie tellement c'est précis et que les mécanismes s'emboîtent les uns dans les autres.

Au fur et à mesure le mystère s'épaissit, sur lequel vient se greffer une énigme de porte close.

Depuis "Le mystère de la chambre jaune" de Gaston Leroux je n'avais lu ce genre d'intrigue (chambre close), et c'est avec plaisir que j'ai relu ce genre.

Le dénouement final est surprenant et mené de main de maître, j'ai eu beaucoup de soupçons mais aucun n'était le bon.



Par-dessus cette intrigue vient se greffer un petit quasi féérique, avec pour décors une vieille demeure en Bretagne peuplée de personnages presque sortis d'un autre temps et vivant au gré des amitiés et d'amours mièvres.



Le personnage principal André Brunel est un fin limier, c'est très agréable de suivre l'histoire avec lui, d'autant que c'est écrit dans un très bon français.



Pierre Boileau est sans conteste l'un des maîtres du roman policier et ce livre en est une excellente illustration.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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