Pierre Boncenne

Le choix de " La bibliothèque Idéale" a été fait avant ... Babelio. Il n'y avait pas autant d'étiquettes, pas de proximité littéraire, pas d'ami.

Ce fut ma référence pour commencer à discerner le futur choix de mes livres. En sélectionnant un livre parmi les "10 meilleurs livres" , je balayais tous les genres littéraires.

En lisant les livres de cette bibliothèque, je pensais que cela allait devenir une base référence pour tous les lecteurs. Je me suis trompé : il n'y a pas de livre de référence, chaque bibliothèque est unique.

Par curiosité, je regarde les proximités littéraires des utilisateurs de Babelio avec ma bibliothèque, majoritairement, la proximité est de 0 . Ce qui a confirmé mon erreur .

Bernard Pivot présente, sous la direction de Pierre Boncenne..."La bibliothèque idéale". S'il n'est plus nécessaire de présenter l'homme d' "Apostrophes" et de "Bouillon de culture", il peut être judicieux de préciser que Pierre Boncenne a été rédacteur en chef du magazine "Lire" et collaborateur de Bernard Pivot sur l'émission "Apostrophes" durant de nombreuses années.

Bernard Pivot nous offre une préface et Pierre Boncenne un avant-propos.

Le livre, la littérature, les auteurs sont au centre de l'ouvrage.

Après un petit mode d'emploi le voyage, issu de la collaboration des deux hommes, s'annonce passionnant. Le sommaire est touffu, foisonnant.

S'annoncent dans un premier chapitre intitulé "Littératures du monde entier" : la littérature de langue allemande, le roman américain, la littérature hispano-américaine, anglaise, d'Espagne, le rêve asiatique, le roman français, la littérature d'Italie et bien d'autres dont le roman russe et la poésie française.

Le deuxième chapitre "Du roman à la BD" met à l'honneur, par 3 sélections de 49 livres, 25 livres et 10 livres, un choix d’œuvres magnifiques extrait du roman d'aventures, historique, des récits de voyages et d'exploration, fantastique, du roman policier, de la science-fiction...et de tous genres imaginés.

Le troisième et dernier chapitre "Histoire et savoir" éclaire les grands textes et les grandes figures de l'Histoire, l'Antiquité, la guerre, la révolte et les révolutions, la politique, la philosophie, les religions et les sciences humaines...

"L'univers est un immense livre" déclare l'arabe Mohyddin Ibn Arabi, au XIII° siècle.

Quoi lire ? Que choisir ? Par où commencer ? Quel écrivain ? Quel titre ?

Personne ne prétendra avoir lu tous les volumes de la bibliothèque idéale, ni ne se donnera la tâche de les conquérir tous mais il est d'un certain réconfort de découvrir que l'on en connaît certains et d'un plaisir évident d'en découvrir de nouveaux....n'est-ce pas l'ambition, à la fois modeste et gigantesque de Babelio ?

J'ai lu la Bibliothèque idéale quand elle paraissait en feuilleton dans Lire et j'étais trop déçu qu'en j'en loupais un numéro. Je cochai consciencieusement les titres que j'avais lus.



J'avoue que je n'ai pas lu tous les ouvrages recommandés mais quand j'étais jeune, j'avais fait le serment d'en lire le maximum. A l'époque, j'ai tenu le pari surtout pour la SF et la BD (là, c'était facile). Je me souviens quand même de beaucoup des titres recommandés, et certains résumés m'ont marqué .



Dans mon métier de bibliothécaire, je la recommande souvent, même si elle est assez datée maintenant.

Dans ma bibliothèque depuis 1990 à peu près ! Je pense que je n'ai pas encore épuisé ses suggestions, mais Babelio est là désormais pour compléter la liste de mes piles à lire.

On a calculé qu'un homme qui lit un livre par semaine pendant soixante ans en aura, au final, avalé 3210... et il en sort 15000 nouveaux chaque année rien qu'en France ! C'est vrai que cette introduction de l'auteur justifie le principe même de bibliothèque idéale, histoire de ne pas se laisser noyer par l'ivraie en oubliant le bon grain. On trouvera donc 49X49=2401 bouquins dans la bibliothèque idéale de M. Boncenne, publiée en 1997, à une époque où l'on pouvait encore permettre à M. Matzneff de s'épancher ainsi, à l'entrée "journaux et carnets" : "L'image assez sombre de ma personnalité qui transparaît dans le journal, je me surprends à m'y conformer parfois dans l'existence. Le journal, c'est un outil à double tranchant. Le mien devient de plus en plus un journal amoureux, érotique, et c'est un peu embêtant de se laisser envahir par la sensualité." A part ça, plein de bonnes idées de lecture, dans tous les domaines (même les livres de cuisine!).

Aussi bien que : "Les 1001 Livres qu'il faut avoir lus dans sa vie"

Et en plus l'ouvrage propose des liste PAL par 10, 20 50 ou 100 et par thème.

J'apprécie beaucoup.

La bibliothèque idéale de Raymond Queneau à voir aussi.

Je ne peux pas dans une PAL, respecter l'ordre des livres à lire, mais au moins c'est un point d'envol pour découvrir d'autres horizon, puis revenir à sa PAL.

Exemple je devais finir "Boussole", de Mathias Enard que j'ai délaissé (pour l'instant) pour "22/11/63" de Stephen King.

Il y a tant de livres qu'on ne saurait quoi choisir.

Ouvrir ce guide intitulé "La bibliothèque idéale", c'est comme ouvrir un guide Michelin pour trouver son chemin. Étonnamment, la visite commence par le quartier allemand, puis par le quartier américain. L'architecture de la littérature prend de la légèreté au rêve asiatique. L'art roman français n'est commenté qu'en page 100.

J'ai personnellement beaucoup flâné dans l'espace jeunes ou sur la rive "rire". J'évitais les stations "sciences" et "politique" dans mon train-train quotidien.

Sur nos chemins de lecteurs, il y a des incontournables. Reste tous les livres qui ne seront jamais inscrits dans la Bibliothèque idéale -livres qui sont aussi savoureux que ces mots prononcés qui ne figurent jamais dans le dico.

Pour choisir mes lectures j’aime mélanger l’aléas du hasard à l’aléas d’un si grand travail de recherche. Cet ouvrage est un carrefour aux mille destinations.

Ces chroniques analysent finement l œuvre de Simon Leys. Elles soulignent , avec brio, la richesse intellectuelle , la grande honnêteté et la vaste culture de cet écrivain , hors du commun, qu était Simon Leys.

Le lecteur découvre, particulièrement , le courage et la rigueur de ce sinologue dans sa dénonciation de l horreur maoïste face à. l imposture, le snobisme et la subjectivité de l intelligentsia occidentale..



A lire , en complément des lettres de Simon Leys

Captivant.
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Un remarquable livre hommage à Simon Leys , sinologue érudit devenu presque par hasard un redoutable polémiste . Et avec quel talent ! Les délires maolâtres d’une partie de l’intelligentsia internationale , et particulièrement française , excitèrent chez lui une verve assassine digne de Saint-Simon. Dans ses cibles nous retrouvons des noms de gourous autoproclamés qui continuent à pratiquer dans nos médias le noble art de la fraude intellectuelle ( BHL , Sollers…) et de l’erreur systématique. Simon Leys fut traîné dans la boue pour sa passion de la vérité et son amour véritable de la Chine. Il fut un homme de courage ,un esthète et un écrivain de talent . Pierre Boncenne qui fut son ami met en lumière une belle figure de « véritable » intellectuel.

Un livre de référence sur la philosophique sans complexe. Simple d'accès, il conviendra à toutes les personnes qui veulent s'initier à cette science de la réflexion avec des "anecdotes" qui font que la philosophie devient un jeu, et non une "matière", "science" désuète.



De plus, de très belles illustrations illuminent cet ouvrage.



NB : Pour les lycéens, ce beau livre peut aider à réviser de manière ludique.

J'ai trouvé ce livre difficile d'accès. J'ai eu du mal à m'y concentrer, mon esprit s'évadait vers d'autres horizons.

Je n'ai jamais su vraiment ce que j'avais entre les mains en lisant ce livre. J'ai du mal, même, à comprendre l'intérêt de cet exercice entrepris du vivant de l'auteur. S'il n'était pas question que Revel guide ou corrige la rédaction d'un livre le concernant, puisque – et on ne peut qu'être d'accord avec eux – « la notion de biographie autorisée [leur] paraissait à l'un comme à l'autre aussi stupide que risible » [p. 15], qu'allait bien pouvoir écrire Pierre Boncenne en sachant que Revel le lirait ? Et surtout qui pouvait être le public de ce livre ?



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