Ben oui , certaines de ces pensées ont un peu vieilli parfois , mais tout de même il faut rendre hommage à ce bienfaiteur de l’humanité et de nos zygomatiques pour tant de moment de franche rigolade.A la radio avec ses feuilletons délirants (Nicolas le Roidec , vendeur d’enclumes à la sauvette ) , les numéros avec Francis Blanche ( le sâr , les tatovages , « il peut le faire !) . Oui ,je sais c’est comme ma pomme , ça date mais le rire n’a pas d’âge.
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Recueil de textes,citations et annonces parues dans la revue éponyme créée par Pierre Dac en 1938,c’est une belle redécouverte d’un homme que l’on pourrait considérer seulement comme un simple amuseur,mais ce serait le déconsidérer quelque peu.Certains de ses textes sont d’une imagination et d’une intemporalité incroyable.En lisant ce livre je me suis surpris à admirer la qualité de son écriture et de son imagination dans l’absurde et le non-sens .Il serait dommage qu’il soit oublié tant l’humour d’aujourd’hui est d’une certaine facilité.
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Voici un feuilleton que je suivais à la radio, avec plaisir, à la fin des années 1960. Chaque épisode durait moins de 10 mn, c'était assez répétitif mais grâce à l'absurde de ses situations et de ses personnages, il permettait de passer un bon moment juste avant le repas.
Adapté sous forme de roman, cela perd tout son sel et on s'ennuie ferme à suivre une intrigue qui n'avait été conçu que pour un format court.
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Il ne faut pas confondre la critique d'un livre de Pierre Dac avec le cri d'une tique d'une livre dans la pire rédac', inversement et réciproquement. Ça va bien un moment les calembours à l'emporte-pièce mais on s'en lasse vite. Et puis au milieu d'une succession d'aphorismes douteux émergent quelques perles justes et drôles. Ça ne sauve pas le recueil mais ça rappelle que Pierre Dac était hilarant et fin au meilleur de sa forme.
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On ne présente plus l'Os à moelle, ni Pierre Dac.
Aussi je me contenterais de dire que ces parutions ont égayées mon enfance et marquées durablement mon humour.
Un régal !
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Je me souviens d'en mon enfance, d'avoir suivi, avec mes parents, cette série radiophonique déjantée.
Je ne comprenais pas tout à l'époque, et ce livret m'a permis de comprendre les éclats de rire, et les silences gênés, de mes parents à l'écoute des calembours alambiqués de Dac.
Un très bon moment !
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Tout au long en large et en travers de ce recueil, Pierre Dac (P.D.)
dialogue avec son interlocuteur " unilégie " (unique et privilégié),
Gédéon Burnemauve (G.B.)
Ce dialogue ou espace sémantique " tringloïdique " doit être
la pierre angulaire ‒ de 0 à 360 degrés ‒ de la (toute) société ‒,
et peut être considéré comme le bénéfice commun du crédit
lyonnais ou de la banque populaire en particulier ou encore de
la société (en) général.
Poil au confessionnal.
Poil au cardinal.
Poil au synclinal.
Poil au vicinal.
Poil au uninominal.
Poil au subliminal.
Poil au germinal.
Poil au terminal.
Cette petite pépite en absurdie de G.B. :
" Il a dit que si le carré de l'hypoténuse n'était pas ce
qu'il est, c'est-à-dire égal à la somme qui lui est due
par les deux autres côtés, le carré de porc ne serait
qu'un vulgaire médaillon de veau sauté à la corde ou
par la fenêtre. Comme ça, qu'il leur a balancé en
pleine poire institutionnelle, aux membres plus ou
moins actifs de l'Acadmie des Sciences. "
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Tout à ma (re)découverte des différents versions du mythe de Phèdre, au théâtre, de l'antiquité à nos jours, je me faisais une joie de rencontrer une version parodique, qui plus est due à Pierre Dac en personne dont j'apprécie la folie douce.
Si parodie il y a, elle est principalement potache et ne brille pas par sa finesse. L'argument de la tragédie lui-même est très résumé et seuls les personnages de Phèdre et Hippolyte gardent de l'importance. Si l'essence du caractère de ces deux personnages est préservé, la caricature n'apporte pas de nouvel éclairage. Hippolyte s'attache à parler comme dans les tragédies classiques mais se révèle excessivement niais. Quant à Phèdre, c'est une nymphomane dont le langage vulgaire, en décalage avec la tradition, devient un élément comique. Ce langage permet également de se passer de toutes les précautions morales et bienséantes des versions classiques du mythe de Phèdre. Pour le reste, c'est un festival de calembours à la limite du graveleux (voir citations) ou capillotractés (la retraite d'Aricie).
Je regrette vraiment de n'avoir même pas souri !
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Si vous voulez rire un peu voir beaucoup plongez-vous de temps en temps dans ce petit livre loufoque à souhait qui n'est ni graveleux ni grossier.
Pour faire travailler les zygomatiques .
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Ce livre m'a été prêté par ma tante pendant un petit séjour à l’hôpital. Idéal pour ce genre de lieu, des pensées qui se lisent vite et où l'on peut faire un arrêt à tout moment. Je ne sais pas si c'est à cause de l'ambiance hospitalière ou du livre, mais je n'ai malheureusement pas été aspiré par l'humour de ce grand monsieur. J'ai esquissé quelques sourires sur certaines citations mais l'ensemble m'a laissé de marbre. En fin de compte, j'ai préféré l'humour des illustrations de Cabu que le texte.
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Des centaines de petites annonces toutes plus désopilantes, loufoques, insolites, surprenantes, drôles, absurdes, les unes que les autres. Certaines sont célébres d'autres non. Si vous cherchez des citations, ce livre est fait pour vous.
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Que dire ?
Rien à ajouter.
De grands hommes dans leur art respectif mais qui se complètent l'un par ses pensées, Pierre Dac, l'autre par son coup de crayon, Cabu
Réalisé avant son assassinat, the show must go on comme la liberté de parole.
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J'ai adoré ce livre car il est humoristique.
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Cette anthologie est un condensé d'humour dacois, petite bible de l'humour absurde, mais aussi témoin d'une époque troublée.
Editoriaux, articles liés à l'actualité, infos diverses et brèves, recettes farfelues, pensées et bien sûr les petites annonces ! Plus bien d'autres choses encore...
Guérit les petits coups de blues, les peines de cœur, les maux de tête, les gueules de bois, les ulcères stomacaux et les échecs au permis de conduire.
A prendre trois fois par jour et à volonté, n'importe quand au cours des repas, en comprimé effervescent, suppositoire ou en infusion.
Effets indésirables : perte de la notion du temps, crampes des zygomatiques.
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J'adore Pierre Dac, en particulier dans les quelques sketches que l'on voit encore de temps en temps, (je ne parlerai même pas du mage, avec Francis Blanche) dont je ne me lasse pas.
Il faut connaitre aussi un peu le personnage, aussi bien pendant la seconde guerre mondiale, que dans les années galères ou succès, à la radio, par exemple., pour se rendre compte que sous des aspects légers, frivoles , voire graveleux, en tout cas irrespectueux, on n'a pas affaire à n'importe qui.
C'est pourquoi je possède beaucoup de livres ou de recueils des écrits ou des "saillies" de ce créateur.
Je dois cependant avouer, que même pour un fan, la lecture en série de ces textes devient vite lassante.
Il est donc plus intéressant, à mon avis de garder à portée de main ces ouvrages et d'en déguster "une bouchée" de temps en temps.
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Le 13 mai 1938 naît un nouvel hebdomadaire. Portant comme titre "L'Os à moelle", il s'agit de l'organe officiel des loufoques, quatre pages, en noir et blanc, de chroniques, de reportages et d'entretiens véritablement absurdes et totalement délirants.
Un homme est derrière cette aventure. Son nom est Pierre Dac.
Au lendemain de la grande guerre, il devient chansonnier dans un cabaret de la butte Montmartre. Avec un style inimitable, il remporte un grand succès en récitant d'une voix monocorde des textes où il joue avec les mots et manie le calembour avec virtuosité.
En 1935, il triomphe à la radio naissante, dans son émission "La course au trésor" et dans le rendez-vous, "La société des loufoques", réalisé en public et en direct, que l'on peut considérer comme l'ancêtre de toutes les émissions d'humour.
Désirant faire revivre l'esprit de "La vache enragée", l'hebdomadaire accompagnant les grands événements de la butte Montmartre, Pierre Dac s'associe avec les dirigeants de la Société Parisienne d’Édition pour créer "L'Os à moelle".
Le succès est total et immédiat. Dans la journée même de sa sortie, le journal, en rupture d'approvisionnement, doit être réimprimé pour faire face à la demande populaire.
Le cent-neuvième et dernier numéro paraît en juin 1940 et c'est logique, dira Pierre Dac, il est bien connu que l'os à moelle se décompose au contact du vert de gris....
Ce volume reprend des textes, devenus rares. Ils sont accompagnés d'une courte évocation de l'actualité pour une meilleure compréhension des articles.
"Omnibus" nous offre, une fois de plus, un superbe livre dont le contenu est précieux. Il nous réserve de bons moments et de nombreux sourires.
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L'aventure est terminée. L'aventure est comme un raz de marée, comme un coup de grisou, elle est comme une soupe à l'oignon...elle est gratinée !
Au retour de ses vacances, Jean-Jacques Socrate le patron de la défense divisionnaire du territoire s'ennuie.
Le goût de l'aventure est souvent plus fort que l'amour du confort.
Black "and" White sont en vacances...les "babus" Klakmuf et Grougnache ont disparu...la maharanée Pauline IV (ou V ?) est redevenue souveraine du Filekistan...Carole et Théo sont mariés...les amis sont heureux, les ennemis détruits...Qu'est-ce qui pourrait arriver d'autres ?
Justine Fiotte, la secrétaire s'inquiète du vague à l'âme de son patron et lui conseille d'acheter les trois-quatre premiers volumes du récit biographique, historique et contemporain "SignéFurax".
Ce que vous conseillent, aussi, les deux auteurs, associés dans un même intérêt.
Mais, soudain, la sonnerie du téléphone retentit et une voix, grave, rauque, connue mais dissimulée annonce que l'aventure va reprendre !
Elle commence à Torchy-les-Mines, une charmante station, située au bord du bassin houiller du Pas-deCalais, à proximité de Mouchy-les Verrues, où sur la plage de poussier tout est mis en œuvre pour la joie de l'estivant....
Dans ce quatrième épisode de la série "Signé Furax", Pierre Dac et Francis Blanche reprennent, une nouvelle fois, les textes de leur célèbre feuilleton radiophonique pour en faire une adaptation écrite. Ils y mettent la même fantaisie débridée, le même enthousiasme loufoque, la même mauvaise foi et parfois, même, un zest de mauvais goût.
Mais le tout à l'ancienne, avec classe.
Ce quatrième opus peut, comme les autres, se lire indépendamment des précédents, réserve des surprises et beaucoup de plaisir à sa lecture .
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