Pierre Grimbert

La Malerune est pour moi un cycle complet, enchanteur, qui ravira autant les novices que les avertis. Il existe des cycles que l’on aime par leur fraicheur et leur profondeur à la fois. Et cela fait partie Du charme suranné de ce livre.

L’intrigue se révèle globalement bien troussée et emmène le lecteur dans un grand nombre de pays très différents, en alternant les moments sombres et passages plus joyeux.
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Bon début, la suite (changement d'auteur) est mauvaise, l'histoire devient cousue de fil blanc.

Une île pleine de mystère, entouré d'un halo de magie et de secret important, des héritiers poursuivie par un groupe de tueur sanguinaire, des dieux plus ou moins amicaux, une histoire d'amour traité avec légèreté et sans s'appesantir sur le côté mielleux et dramatique de la situation. Nous suivons donc un groupe héritiers fuyant des tueurs sans savoir pourquoi, ni de qui ils sont la cible à travers tout le monde connu.



Un premier tome mené de main de maître par Pierre Grimbert qui nous envoute des le départ et nous maintient tout le long sous tension. A peine le tome fini le deuxième devient indispensable.

Quand le quatrième de couverture annonce un livre digne des œuvres de Tolkien ou d'Eddings pour le moment je suis enclin à leur accorder crédit et reconnais tout a fait que l'œuvre est pas loin d'égalé celle de ses paires. En espérant que la suite soit dans le même flot.

Un style simple, même souvent emprunt de naïveté, dans une histoire simple et directe, mais tout cela mené d'une main de maître.

On se laisse prendre et emporter avec plaisir, et on a hâte de connaître la fin.

Souvent, on souhaite leurs taper sur leurs têtes durs pour qu'ils parlent entre eux ou cesse certaines cachoteries, et que cesse ces suspens, presser et précipiter le événements, mais Pierre Grimbert nous tient en haleine et suspendu aux décisions de ses acteurs.

Premier tome très agréable à lire, et je m'en vais attaquer le suivant immédiatement :)

Le Cycle est en trois partie : Le Secret de Ji, Les Enfants de Ji, et Les Gardiens de Ji (cette dernière est en cours d'écriture, deux livres sont déjà parus). Bien sûr chaque partie est elle même divisée en plusieurs volumes, et cela diffère suivant l'édition.

Le gros avantage de ce cycle c'est que chaque partie est autonome, vous pouvez donc, comme moi, ne lire que le Secret de Ji.



C'est distrayant, bien écrit, bon suspens, cela coule tout seul... Grimbert reprend tout les standards du genre, mais il le fait bien. Rajoutez à cela une originalité toute diabolique : le secret (ou plutôt les secrets) de Ji sont vraiment bien trouvés.

Venons aux bémols : j'ai grincé les dents devant les personnages qui se découvrent 'surdoués' (syndrome typique des écrivains du genre, je suis moi même contaminée ! Mais j'aimerais bien que le stéréotype soit dépassé) et j'ai été déçue par le deuxième tome : passages longués, tandis que d'autres sont zappés, à nous de combler les trous... et une fin mauvaise à mon goût. Enfin je peux rien en dire sans vous dévoiler des choses, alors chut !

Pour :

-Ceux qui aiment lire de la fantasy sans être obligés de lire dix tomes pour avoir les clés de l'intrigue... mais aimant quand même un minimum de pages.



Note du 1er août 2010, presque un an après jour pour jour : c’est quand même des livres dont j’ai gardé un très bon souvenir, notamment sur une originalité très rafraichissante par rapport aux livres de Fantasy que j’ai pu lire avant, ou après.

J'ai commencé ce livre sur les conseils d'un proche, je l'ai fini en en en redemandant ! Une histoire admirablement bien ficelée, une oeuvre pleine de rebondissements qui nous laisse un peu frustré à la fin, mais rassurez-vous tout de suite, il y a une suite ! Le cycle du Secret de Ji a tout pour plaire : un peu d'amour, des histoires de dieux, des guerres, des aventures en tous genres, des secrets, de la magie... et tout semble réel, si proche de nous... Les personnages sont attachants et humains... A recommander !

J'aurais pu commencer la critique de cette fresque par : Superbe, magnifique, attachant, les personnages sont drôles, l'humour est omni présent, l'histoire remplie de mystère... Mais je dirais simplement : bâclé ! Si je suis aussi catégorique c'est parce que les trois premiers livres laissaient présager une oeuvre digne des grands noms de la fantasy. Mais pour une obscure raison (temps, pression des éditeurs ???), le dernier livre contribue à tout gâcher. L'auteur explique pratiquement en dix pages tous le mystère qu'il avait su instaurer sur les trois premiers livres. Le concept de la magie qui s'avérait superbe, est royalement bâclé et sans suite. Nos jeunes héros qui semblaient si prometteurs sont pitoyables. Et la fin est tout simplement bonne à refaire. On sent vraiment dans le dernier livre, que tout a été fait à la va vite, et que pour que l'histoire n'en pâtisse pas il aurait au moins fallu un livre de plus. Tout cela pour dire, bravo pour ce gâchis Pierre Grimbert !

Lecture jeune, n°120 - Le secret de Ji, cycle primé de Pierre Grimbert paru chez Mnémos (actuellement en poche chez J’ai lu), se terminait sur une prophétie qui induisait l’espoir d’une suite pour les nombreux lecteurs passionnés par cet ensemble… L’auteur a mis quelques années à répondre à cette attente en créant sa propre maison d’édition, les éditions Octobre. Le sang du Jal, dernier volume de ce nouveau cycle, Les enfants de Ji, a brillamment conclu un ensemble dont l’intérêt est allé crescendo. Après un premier tome dont les procédés d’exposition rappellent étrangement ceux du cycle précédent, le suspense et le rythme des péripéties s’accélèrent jusqu’à un coup de théâtre final très original. Les descendants du groupe des Héritiers ont découvert le secret de l’origine des dieux et partent sur leurs traces, en quête d’un démon inconnu, qui risque à terme de faire disparaître tous les cultes existants, et d’assujettir divinités et humains à sa puissance maléfique. Selon la prophétie livrée aux Héritiers du cycle précédent et longtemps enfouie, seul l’un d’entre eux, dont l’identité reste indéfinie jusqu’au dernier tome, peut défaire la prédiction, mais au prix de la trahison des siens. Tous redoutent un tel sort ! Résolutions d’énigmes, trahisons, luttes contre des monstres démesurés, fuites éperdues sur mer, sur terre et même aux enfers : toutes ces épreuves offrent aux personnages la possibilité d’acquérir une stature, une épaisseur bien éloignée de l’archétype qu’il représente au départ. Pierre Grimbert excelle dans l’analyse très fine des tourments et cas de conscience de ses héros, très attachants, de leurs relations et interdépendances, et dans la description des épreuves qui tantôt menacent, tantôt confortent la cohésion du groupe. La tension dramatique nourrie par le conflit entre salut individuel et intérêt général est renforcée par la fatalité d’une prophétie sur une génération à qui on n’a rien transmis. L’auteur s’amuse, fidèle à luimême, à détourner de leur sens originel des personnages empruntés aux mythologies et aux religions, pour édifier une métaphysique toute personnelle et pleine d’humour ! Ce cycle assez ambitieux et au style fluide ne devrait pas décevoir ses lecteurs, et même inciter à lire le précédent. Marie-Françoise Brihaye