AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre Vergeat (32)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Crever l'écran

Je crois bien qu'on a affaire au premier coup de cœur de 2024 !

INCROYABLE ! Ce livre est tout ce que j'aime : meurtres, vengeance, enquête, prise de tête, tueur introuvable...

Un livre pleins de suspense, j'ai deviné le qui était le tueur une centaine de pages avant la fin sur un petit détail qui m'a mis la puce à l'oreille j'étais quand même choquée que plus loin ma théorie s'est confirmée !

Ce livre est quand très détaillé (beaucoup de passage je dirais Gore donc ne pas avoir froid aux yeux pour le lire)

Moi j'ai adoré ! Je ne voulais pas que ça se termine !!

Quand je posais le livre, j'avais qu'une hâte c'était de pouvoir le reprendre au plus vite !

Et puis j'ai adoré la mise en page passant de la tête du tueur aujourd'hui en version bulle, puis la version italique pour son enfance, version écriture robotique pour les passages du live de Bastien à ses abonnés. Franchement excellente mise en page très originale !
Commenter  J’apprécie          10
Crever l'écran

C'est clairement le genre de roman que je n'arrive pas à lâcher.



Quand j'ai ouvert ce thriller j'ai adoré (et aussi perturbée) par la mise en forme du texte et de plus en plus au fil des pages où l'auteur nous offre un visuel parfois original. Pour ce qui de la plume de l'auteur, il nous enchaîne dans l'histoire.



Des chapitres et des phrases courtes qui donne une rythmique de lecture percutante, rapide et addictive. Tout s'enchaîne.

Une histoire où l'on parle d'une ombre et qui m'a rappelé sous certains aspect Vindicta de Cédric Sire.



Un auteur qui mérite vraiment d'être connu.
Commenter  J’apprécie          10
Crever l'écran

Le roman "Crevé l'écran" présente une intrigue bien écrite et bien ficelée, offrant un point de vue intéressant à travers le personnage de Coco. Cependant, l'absence de trigger warnings pour le cannibalisme peut être problématique pour certains lecteurs. L'histoire aborde des sujets sensibles tels que le harcèlement, la grossophobie, la pédophilie et la violence domestique, suscitant des réflexions importantes. L'univers est ancré dans notre époque et l'ambiance est sombre, bien que certains rebondissements puissent manquer de logique. Malgré quelques réserves, le roman est globalement apprécié pour son style d'écriture original et son impact émotionnel.
Commenter  J’apprécie          20
L'homme de la cave

Mon retour sur ce super livre 😊

Installez vous confortablement, car une fois commencé vous ne le lâcherez plus.

Ce livre est un roman policier exceptionnel qui vaut vraiment le coup d'être lu et avec un petit ingrédient qui fera toute la différence.

Même lorsque nous avons tourné la page sur une période sombre de notre passé.

Il suffit d'un détail comme un mot ou une image pour nous faire revivre des émotions qu'on a pu ressentir à cette période, pourquoi je parle du passé parce que Albin un des personnages principaux reviens dans sa ville où il grandit a Montmal( j'aime beaucoup, le nom du village) et il va se passer des évènements étranges et horribles.

Mon personnage préféré du livre est Émilie, elle fera tout pour découvrir la vérité et c'est une battante . Une vérité qui vous fera froid dans le dos.

L'écriture de l'auteur est percutante et dynamique, l'histoire est pas écrite avec du gore, les mots sont choisis avec précision et cela vous transpercera le coeur.

L'histoire est remplie de rebondissements et petit à petit vous n'échapperez pas à une atmosphère oppressante, le sujet est vraiment difficile, J'ai peur d'en dire trop alors je vous laisse découvrir cette histoire. Wahou et la fin, un auteur a découvrir vous ne serez pas au bout de vous surprises.

Commenter  J’apprécie          00
L'homme de la cave

Hier soir, j'ai fini ce bouquin et pouah ! J'avais pas forcément prévu de faire un post. Mais ce matin, au réveil, je me dis que si, il faut !

Je découvre donc la plume et le style @pierrevergeat avec #lhommedelacave et j'ai adoré !

L'auteur ne fait pas dans la dentelle, c'est clair et précis. Et ça peut en gêner, voire choquer certains. Ce livre regorge de ce qu'il y a de pire dans les bas fonds de l'humanité... Il m'en faudra bien plus.

J'ai également aimé cette petite touche de surnaturel. Dosé à mon avis juste comme il faut ! Je ne m'y attendais pas mais j'ai apprécié.

Et puis, il y a cette enquête, à se retourner le cerveau. De rebondissements en découvertes, ce bouquin n'en finit pas de surprendre.

Et pour finir, que l'enquête se déroule sur 2 époques, c'était aussi très intéressant. Le voyage m'a vraiment plu.

Un mélange d'émotions reste au fond de moi après cette lecture. Entre horreur et écœurement d'un côté, et satisfaction intense de la découverte de l'autre.

Une excellente lecture et une belle découverte pour ma part !
Commenter  J’apprécie          20
L'homme de la cave

Avec cette histoire de tueur en série sur fond de monstre surnaturel et de paradoxe temporel, Pierre Vergeat propose une intrigue alléchante, servie par de vrais bons dialogues et un casting de personnages de belle épaisseur.

Malheureusement, le produit final souffre d’un nombre assez important de coquilles en tous genres, pas bien aidées non plus par quelques longueurs et des intrigues secondaires qui auraient gagné à être raccourcies.

En dépit de ces défauts (de jeunesse ?), L’homme de la cave constitue une belle découverte qui, si elle perd de son côté haletant sur le long terme, devrait toutefois pouvoir conquérir les lecteurs en recherche de thriller paranormal.

Auteur à suivre.

Commenter  J’apprécie          00
L'homme de la cave

5 étoiles

C'est la couverture qui m'a donné envie de lire ce polar, découvert par hasard, car je ne connaissais pas encore l'auteur et quelle superbe découverte !

*****

Ce livre est plein de belles surprises. A commencer par la couverture que je trouve sombre et prometteuse. Elle m'avait fait anticiper l'intrigue car mon imaginaire s'était emballé mais au fur et à mesure de ma lecture, je m'aperçois que je suis à mille lieux de ce que j'avais imaginé et l'histoire part dans une direction tout à fait surprenante et inattendue. Et là, premier bon point car j'adore être surprise lors d'une lecture et je peux vous assurer que Pierre Vergeat ose ! Pour vous mettre sur la voie, cette histoire m'a fait penser, sur certains points, à un vieux film que j'avais adoré « Fréquence interdite ». Mais attention, cette histoire est développée différemment.

L'auteur traite, en fond d'intrigue, de la peur, de la perversion, des stigmates liés à une souffrance passée et y mêle des actes menés pour combler une détresse immense qui en découle. Je reste volontairement vague sur le sujet car si je développe trop, vous risqueriez de comprendre et ce serait dommage car cette intrigue, très bien menée et développée, est vraiment une des forces de ce polar.

Les personnages quant à eux sont tous réussis. L'auteur arrive à les rendre attachants… et déroutants à la fois. J'ai l'impression que je peux accorder ma confiance à l'un d'eux puis la minute d'après, c'est le doute qui m'envahit ! Et c'est bien joué, je n'arrête pas de retourner ma veste tout au long du livre et l'auteur m'a bien mené en bateau. Pierre Vergeat arrive très bien à entretenir le mystère autour d'eux jusqu'au bout. Mes certitudes s'écroulent alors comme un château de cartes au moment des révélations finales qui me scotchent sur place.

Le style de l'auteur est fluide, prenant et je n'ai pas réussi à décrocher de ce livre avant la dernière page malgré les quelques petites coquilles qui restent encore et ce sera là le seul reproche que je ferai à cette histoire qui m'a littéralement surprise et transportée. Tout y est pour passer un excellent moment de lecture !

C'est le deuxième livre de Pierre Vergeat et je le classe désormais dans les auteurs à suivre tant son imagination et son style m'ont plu. Son premier livre « le dernier héros » sera bientôt en ma possession et je ne manquerai pas de vous en parler.
Commenter  J’apprécie          54
L'homme de la cave

Mais c'est quoi ce livre ? Impossible d'aller plus loin dans ma lecture… Pourtant, tout avait bien commencé. Première prise de contact avec une couverture bien léchée qui m'a attiré l'oeil. Ensuite, prise de connaissance de l'intrigue qui m'avait l'air pas mal du tout.



En 2018, Albin Duval, criminologue expert en infanticides, revient dans le village de son enfance à Montmal, dans le sud de la France, pour l'enterrement de son père. Il avait coupé tout contact avec ce dernier depuis 20 ans. Il est accueilli par son oncle, Henry Petit, ancien collègue et ami de son père. Les deux hommes travaillaient ensemble à l'OPJ de Montmal. Durant son court séjour à Montmal, le meurtre abominable d'un enfant vient bouleverser le court des choses. Ce crime rappelle en effet ceux perpétrés il y a 30 ans sur des enfants de la commune, sans que jamais le meurtrier ne soit découvert. Parmi les victimes figurait également la mère d'Albin, la seule adulte.



C'est indéniable, Pierre Vergeat a l'art de raconter des histoires. La narration est fluide et rythmée, et les personnages nous deviennent très vite familiers. L'intrigue se met rapidement en place, on plonge dans un thriller qui procure des frissons et de l'horreur face aux meurtres bien gores qui ne sont pas sans rappeler ce que l'on peut trouver chez F. Thilliez. Et puis brusquement, on plonge dans le fantastique. Notre personnage principal, Albin, passe dans une boucle temporelle et le voilà revenu en 1988, à l'époque où les premiers meurtres d'enfants sont perpétrés - je ne spoile rien, cela se passe dès le début. Alors là, premier hoquet mais pourquoi pas ? Si ça tient la route ensuite… Problème, cela ne tient pas la route quand on voit la réaction des personnages imaginée par l'auteur. Notre Albin, il est un peu estomaqué de se retrouver face à son père de 40 ans toujours flic et face à sa mère encore bien vivante. Mais il ne se pose pas plus de questions que ça... Pourquoi ne pas en profiter pour résoudre l'affaire  de 1988 tant qu'on y est ? Donc pour moi, premier point noir mais cela reste un avis très personnel.

Ce qui m'a ensuite énormément gênée, ce sont les problèmes de syntaxe, les erreurs lexicales et les énormes fautes d'orthographe. J'ai cru au début que ma liseuse buggait - version numérique du livre- mais non. Un véritable florilège où certaines expressions devenaient très drôles à force de ne vouloir rien dire. le summum est tout de même de se tromper dans l'âge ou les liens entre les personnages.

Très sincèrement, je n'ai pas compris comment ce livre avait pu être édité en l'état. Autoédition sans doute ? Sinon Pierre Vergeat doit demander à son éditeur de le rembourser car ce dernier n'a pas fait son job.

J'ai la plume assassine mais c'est vraiment la première fois que je tombe sur un tel phénomène. C'est dommage, très dommage même pour l'auteur car vraiment, il me semble qu'il a beaucoup d'imagination et une façon de raconter les choses assez addictive. Mais très clairement, c'est ce que je considère comme un brouillon.

Pour toutes cs raisons, je n'irai pas recommander cet ouvrage.

Commenter  J’apprécie          190
L'homme de la cave

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement Pierre Vergeat pour l’envoi de son livre dédicacé : « L’homme de la cave ». J’ai adoré ce thriller fantastique à l’intrigue complexe, glauque, trépidante et aux multiples rebondissements. L’auteur nous embarque pour un voyage surprenant mais fort bien maîtrisé qui m’a tenue en apnée jusqu’au mot fin dans une atmosphère lourde et oppressante. Les personnages sont, pour certains, attachants, pour d’autres, déroutants et monstrueux. Je déplore quelques coquilles mais l’auteur a une écriture fluide et percutante et nous offre un thriller haletant mais aussi bouleversant quand il s”agit d’évoquer les sévices sexuels sur mineurs.

Une belle découverte et un twist final qui vaut le détour !



Commenter  J’apprécie          70
L'homme de la cave

Un roman original et sympathique à lire, même si je déplore les fautes qui sont si nombreuses que ce ne sont plus des coquilles.

Faisant abstraction de ce souci, j’ai réussi à être happée par cette histoire alternant 1988 et 2018, avec un choix assez original d’aborder le passé.

L’histoire tourne autour d’Albin, qui perd sa mère à 9 ans victime d’un tueur en série qui ne sera jamais arrêté.Trente ans plus tard, il est devenu criminologue spécialisé dans les infanticides. Alors que sa femme est enceinte de leur premier enfant, il apprend le décès de son père avec qui il avait coupé tout contact depuis de nombreuses années. Albin se rend alors à Montmal, petit village du sud de la France dans lequel il a grandi, pour assister à ses funérailles. Très vite, son retour est semé d'évènements étranges : l'incendie de sa maison d'enfance, la découverte du corps d'un jeune garçon portant la signature du tueur de 1988, et cette mystérieuse cave qui semble renfermer plus que de simples souvenirs



Une histoire qui tient bien la route même si la fin prévisible ne m’a pas totalement satisfaite.
Commenter  J’apprécie          00
La voix des disparus

Ce livre pour moi est une révélation, ayant jamais lu de livres de cet auteur je me suis lancé et je ne le regrette pas, on s'attache aux personnages, l'intrigue est bien ficelée, l'écriture est fluide, tout pour rendre addicte, je ne peux que vous le conseiller
Commenter  J’apprécie          60
La voix des disparus

J'ai eu ce livre dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2023 catégorie Littérature Noire.



Ce livre s'ouvre sur une comptine pour enfant, mais pas une comptine enfantine, quelque chose de sombre.....et c'est là qu'est toute l'ambiance du livre. Un livre noir sur fond d'histoire de sorcière avec une atmosphère pesante et oppressante, un polar avec du suspens et son lot de mystère.



Les personnages qui peuplent ce lieu ont tous leurs petits secrets, et toutes les vérités ne semblent pas bonnes à dire.



Si par moment les aller-retours entre présent/passé, les nombreux personnages, la narration à la première personne (alors que chaque chapitre avait son propre protagoniste) et les descriptions un peu longues m'ont quelque peu perdu, je n'ai pas vu venir la fin que j'ai beaucoup apprécié.



Si vous aimez les enquêtes sur fond d'ésotérisme : cette histoire est faite pour vous.
Commenter  J’apprécie          20
La voix des disparus

Bonjour ,

C’est en tant que membre du jury du Prix des Auteurs Inconnus, catégorie Littérature Noire que je vous propose aujourd’hui le livre de Pierre Vergeat: « La voix des disparus » qui fait partie des cinq livres finalistes. Attendez-vous à affronter un thriller complexe, entouré d’une atmosphère troublante et oppressante. L’auteur nous emmène dans un village où de sombres mystères entourant disparitions et découverte d’un squelette n’ont jamais été élucidés. Une adolescente manque à l’appel et l’enquête reprend. Le personnage principal est peu attachant, dérangeant par son manque de discernement et par ses erreurs accumulées. L’intrigue est bien ficelée, rythmée, aux rebondissements multiples et au final imprévisible. Je déplore toutefois quelques maladresses mais au final j’ai passé un bon moment de lecture.



#prixdesauteursinconnus

#prixdesauteursinconnus2023

#pai

#pai2023

#sélectionnés2023



https://www.prixdesauteursinconnus.com/

https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/

https://twitter.com/prixdesai

https://www.instagram.com/

prixdesauteursinconnus/
Commenter  J’apprécie          230
La voix des disparus

Lecture pour le mois d'août-PAI 2023 Catégorie Noire

Avis très mitigé

J'ai bien aimé la lecture de ce polar, très rythmé, pas mal de suspens, de sorcellerie, des disparitions vieilles de 17 ans non élucidées, le squelette d'un enfant retrouvé dans une souche d'arbre. Y a-t-il un lien entre le squelette et les disparitions ?

Mais malheureusement beaucoup de faits assez incompréhensibles et incohérents !

Ok on est dans un village, mais c'est un gendarme qui enquête seul, qui sort son manuel pour baliser une scène...pas de renfort, un supérieur vulgaire et gueulard, un proc harceleur mais qui ne demande pas de renfort. Et depuis quand un gendarme prend une mère de famille dont la fille a disparu pour enquêter avec lui ? Et le père de cette gamine, qui est médecin, autopsie lui-même son propre père alors qu'il n'est pas légiste ?

C'est dommage, la couverture et la 4ieme m'avaient plu au moment des sélections mais finalement, cela ne m'a pas du tout convaincue, mais je suis allée jusqu'au bout pour connaitre le fin mot de l'histoire.
Lien : https://www.instagram.com/on..
Commenter  J’apprécie          10
La voix des disparus

Livre lu dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2023, catégorie noire, dont je suis l'une des jurés.

https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/

https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/

https://twitter.com/prixdesai

https://www.prixdesauteursinconnus.com/



Il compte parmi les cinq finalistes de sa catégorie. Lors des présélections, j'avais eu une impression plutôt favorable de la couverture (très ambiance noire), du résumé qui donnait envie d'aller vite découvrir cette histoire, et de l'extrait étudié, tant j'avais apprécié le positionnement narratif, l'écriture cinématographique, la description de la psychologie des différents personnages, le côté quelque peu ésotérique de l'histoire. Cependant, s'il comptait parmi mes textes préférés, je ne l'avais pas retenu dans mes sélections tant il restait de fautes ou de maladresses syntaxiques.



Cependant, j'ai eu un vrai plaisir de lecture en découvrant La voix des disparus dans son intégralité, et je considère que l'auteur méritait donc de se retrouver parmi les cinq finalistes. En effet, malgré ses maladresses formelles (les risques et inconvénients de l'autoédition), il eût été regrettable de passer à côté d'une histoire, certes un peu alambiquée, mais vraiment prenante en termes d'intrigue et de suspense.



Par la voix et les actes de ses différents personnages : Eneko, le gendarme obèse, introverti, méprisé pour son physique, sa lâcheté, son manque de confiance en soi et son incompétence notoire ; Amaya, la garde-forestière sauvage et asociale, qui navigue entre quête d'amour et rejet des autres ; Lionel, médecin de son état et personne influente de son village, fort en gueule pour mieux cacher ses failles et angoisses liées à l'enfance, le lecteur est invité à suivre une enquête de gendarmerie, menée dans le petit village de Cherchebruit (niché au coeur du Pays basque), à la suite de la disparition d'une adolescente Loria (fille de Amaya et Lionel), dans des circonstances obscures et complexes.



Car cette disparition et l'enquête qui la suit viennent en échos à d'autres disparitions d'adolescents vécues dix-sept ans auparavant et à une autre enquête toujours non résolue à ce jour, puisque aucun corps n'a jamais été retrouvé. Au centre de ces disparitions du passé (Iban, le frère d'Eneko et Alice, la soeur de Lionel) : la découverte par les enfants d'un squelette de bébé retrouvé dans une vieille souche, portant lui aussi sa dose de mystère, puisque son identité ni les circonstances de sa mort n'ont jamais été identifiées.



Dès lors, les angoisses collectives (des habitants du village) et personnelles (des différents protagonistes de l'histoire) remontent à la surface, dans un climat de suspicion généralisé, de culpabilité latente et de croyances surnaturelles obscures liées à l'existence potentielle d'une "sorcière" (très ancrées dans la culture basque), la Sorginak, qui serait revenue, une fois encore, sur les lieux pour y prélever un nouveau tribut.



Dans un chassé-croisé entre le présent et le passé, le lecteur est amené à découvrir la psychologie torturée des personnages principaux, mais aussi celle, obscure, de personnages secondaires (entre autres Ida, la grand-mère d'Amaya ; Joël, le père d'Eneko ; Yorik, le père de Lionel ) qui, tous, ont manifestement des actes et des secrets à cacher.



Comme Eneko, placé face à une énorme responsabilité : celle de retrouver Loria dans les meilleurs délais pour ne pas avoir à revivre le drame de sa vie, le lecteur va et vient entre les différentes temporalités, les différents personnages (la voix qui s'exprime dans chaque chapitre est clairement identifiée), les différents lieux (la sylve aux sorcières, la forêt de tous les mystères ; les maisons d'Amaya et Lionel, de Jérémy - le petit-ami pas très net -, de Joël, de Yorik, mais aussi les masures d'Ida et d'Amaya nichées dans les bois ; la gendarmerie en passe d'être bientôt détruite, la maison de retraite où a été placée Ida, mais aussi des établissements psychiatriques, les grottes nichées dans la forêt...).



Petit à petit, à un rythme effréné (car, on le sait, dans les enlèvements d'enfants, chaque minute compte et parce que le supérieur d'Eneko menace de lui retirer l'affaire), les pistes s'ouvrent et se referment, les drames d'hier et leurs conséquences s'éclairent, les rebondissements surviennent (Eneko s'accroche dès lors qu'il semble communiquer avec son frère disparu Iban, par le truchement d'un talkie-walkie, ce qui pourrait signifier qu'il est toujours vivant), de nouveaux personnages font leur apparition et les pièces du puzzle se placent peu à peu jusqu'à la résolution finale.



Dans ce roman, et par le biais de cette enquête de terrain menée par un gendarme qui n'est gendarme que de nom, il est beaucoup question de traditions et de culture locale, de la difficulté de se construire lorsqu'on est différent, du regard des autres, du poids des secrets de famille et de leurs conséquences sur les individus, des liens affectifs difficiles voire impossibles à construire dès lors qu'existent des blessures d'enfance non cicatrisées, de la difficulté à communiquer ses sentiments, mais aussi de vengeance face à des actes délictueux perpétrés sur des personnes fragilisées. Actes pour lesquels justice n'a pas été rendue.



Une construction romanesque intéressante, particulièrement addictive (je l'ai lu en une journée), même si on a parfois du mal à s'y retrouver (entre passé/présent, entre les différents personnages secondaires). Au final, tout s'éclaire. Et connaissant la fin, on a presque envie de le relire pour revoir les événements sous un oeil neuf.



Pour ma part, j'ai particulièrement apprécié le rythme, la façon dont la psychologie des personnages était rendue (on ressent bien la difficulté d'être et d'exister pour ces personnes meurtries par la vie), la succession de pistes potentielles (j'avais identifié quelques obscurs secrets mais pas qui se cachait derrière les faits du présent), le registre de langue adapté aux circonstances, la description des lieux, la présence de belles métaphores, les rebondissements en cascade, dont la fin, totalement inattendue.



J'ai moins aimé l'invraisemblance de certaines situations : l'incompétence d'Eneko en tant que gendarme n'est vraiment pas crédible (quasi insultante pour ce corps institutionnel), de même que l'intervention dans l'enquête des parents de l'enfant disparu ; le médecin de campagne qui devient médecin légiste ; le tripatouillage sur les scènes de crime, la désertion totale de la hiérarchie d'Eneko livré à lui-même face à cette disparition et surtout aux meurtres qui vont suivre.

J'y vois là un manque sensible de documentation sur les réglementations et les procédures en vigueur, ce qui discrédite l'auteur désireux d'écrire un polar qui se voudrait réaliste.



De même, si je respecte totalement le choix de l'auteur de garder sa liberté entière avec une autoédition, j'aurais apprécié qu'il respecte son lecteur en faisant, au moins, une relecture/correction attentive et efficace de son écrit, ou en faisant appel à un professionnel de la correction susceptible de l'accompagner dans l'écriture d'une mouture finale.



En tant que lectrice, mais aussi que jurée d'un prix littéraire, j'ai donc été gênée dans ma lecture par trop de formulations mal dites (ex : un goût amer et humiliant dans la bouche ; je démarre le moteur en silence ; tous les villages alentours vous le diront ; Iban infusait son existence dans celle des autres...), trop d'approximations (vingt-ans d'écart ou dix-sept ans ? tout resplendit à outrance dans un équilibre assez subtil...), trop de détails insignifiants, trop de fautes (trop nombreuses pour les lister ici), les adresses aux lecteurs, les fautes de syntaxe (ex : se mettre à l'abri sur le porche au lieu de sous ; subir la foudre des éléments ; l'implication d'un écolier au lieu d'application ; c'est pour le mieux que je suis la seule personne à m'aventurer ici ; m'adosser contre mon lit = à ; ), les âges en chiffres au lieu d'être écrits en lettres, etc.



C'est la raison pour laquelle j'ai un avis partagé sur ce roman qui, j'en conviens, a une intrigue plus qu'intéressante, est bien construit, est addictif et procure un réel plaisir et de l'intérêt à sa lecture, mais pèche vraiment par son manque de rigueur formelle. Dommage donc, d'autant que l'auteur n'est manifestement pas un novice, car ce roman est son troisième livre publié en autoédition.





Commenter  J’apprécie          20
La voix des disparus

Avis plus mitigé pour ma part sur cet ouvrage qui semble avoir plu. Le style est bon, on tourne les pages sans mal, on a envie de continuer à lire, l'ambiance est plutôt rendue, mais en ce qui concerne le background policier, on y est clairement pas.

L'auteur a fait le choix audacieux de proposer un enquêteur novice qui bosse dans une petite ville ( village?) de campagne, n'a aucune expérience en matière d'enquête criminelle et n'a pas, mais alors pas du tout confiance en lui. Et de fait, il commet bourdes sur bourdes, certaines sont même trop grosses, même pour un novice : Le manque de vraisemblance est le gros point noir de ce roman et je ne parle même pas de la confusion durant tout le roman entre policier et gendarme !

Je ne suis pas hyper exigeante en matière de réalisme et vraisemblance. Les romans qui donnent trop de détails et se perdent dans les vrais procédures complexes de notre police et de notre justice m'ennuient, ils perdent le charme de la fiction, mais là la méconnaissance des éléments de base est flagrante et je trouve ça d'autant plus dommage qu'il y a des tas de ressorts scénaristiques qui auraient pu permettre ces libertés: l'enquête aurait pu être menée par une personne autre qu'un enquêteur officiel, la ville aurait pu être isolée par une tempête. Celle choisie par l'auteur n'en est clairement pas unie car un gendarme ou un policier a toujours plusieurs niveaux de hiérachie et pour une ville qui a déjà frappé l'inconscient collectif comme celle du roman, le procureur n'aurait jamais laissé un mec sans expérience sur l'affaire, surtout si comme l'auteur nous le dit souvent, il harcèle le capitaine pour avoir des résultats rapides.

En bref, l'auteur a du potentiel, on ne peut pas le nier, son histoire, malgré quelques incohérences est bien ficelée, mais il va falloir qu'il fasse un minimum de recherches sur le domaine qui l'intéresse s'il veut devenir un grand nom du polar.
Commenter  J’apprécie          40
La voix des disparus

Livre lu pour le prix des auteurs inconnus



Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce livre aux chroniques dithyrambiques. Je craignais un peu, mais suis tout de suite tombé sur un récit à la plume intéressante malgré ses quelques faiblesses.



Parce qu’en effet, c’est surtout la plume (et les légendes insérées dans le récit) qui donne sa saveur au roman. Bien que facile en terme de structure à quelques endroits, elle est très émotionnelle. Nous ne sommes pas dans un récit dans lequel l’enquêteur enquête et où quelques personnages sont intéressants et font l’histoire et que le meurtrier semble inatteignable. Le choix de l’auteur est de nous plonger dans la vie des personnages, dans leur passé, et dans tout ce qui fait d’eux ce qu’ils sont et leurs relations. Alors oui, Eneko est un peu lâche, Lionel un peu colérique et Amaya légèrement passive, mais à chaque personnage son explication, ses émotions.



Et j’avoue que je ne m’attendais pas à dévorer le récit si vite. La preuve que si : en à peine une journée, j’avais lu la moitié. J’ai beaucoup aimé ce type d’écriture émotionnelle, touchante, qui certes peux à des endroits paraître répétitive (notamment avec Lionel et son Soleil qui perdait de sa saveur en terme de phrase), voir nous rendre confus sur la temporalité, mais qui offre toute la diversité de personnages qui souffrent, évoluent, doivent faire avec une disparition mystérieuse et enquêter sur une sorcière mystérieuse.



À y réfléchir, il y a bien sûr quelques défauts de cohérence de récit, particulièrement sur la disparition de Loria, et quelques facilités. Mais et alors ? C’est ce que je me suis dit quand j’ai terminé ma lecture. On nous promet une histoire sombre, avec une légende de sorcière basque en fond, et des personnages tordus et tourneboulés. Et moi, j’ai sauté à pieds joints dedans. Il faut dire que l’auteur sait nous maintenir en haleine : chaque chapitre que je finissais, j’avais envie de lire le suivant, parce que le cliffhanger ou le twist se tenait devant moi et que je ne savais pas résister. Et vu qu’ils étaient courts, il était facile de me dire “allez, encore un”.



L’enquête était intéressante, un peu tarabiscotée à quelques égards, et tout tournait autour d’un seul personnage peu agréable, mais j’ai aimé la justesse des personnages décrits. De leurs erreurs, de ce qu’ils apprennent.



J’ai aimé ce que je lisais, j’ai trouvé que ça avançait bien, et si je déplore donc quelques répétitions, moi ça m’allait.



Et je tiens à dire que s’il y a une forme de fantastique dans l’histoire, j’ai apprécié celle-ci et cela nous laisse le doute.



Il y a tout de même quelque chose que je reprocherais d’un peu plus dommageable à mon goût, mais en même temps, je ne peux pas le dire vu tout ce que ça spoilerais, et heureusement, ça ne gâche pas le récit ni le twist final.



Mais en tout cas, si vous aimez les écritures pleines d’émotions plutôt que les enquêtes froides, je pense que ce livre pourrait vous intéresser.
Lien : https://koalavolantchronicle..
Commenter  J’apprécie          20
La voix des disparus

L’auteur vous propose un polar avec une touche de sorcellerie.

*****

Je vous ai déjà parlé de Pierre Vergeat avec son précédent livre « l'homme de la cave » que j'avais beaucoup aimé. Il nous emmène cette fois à Cherchebruit, une ville dans laquelle tous les membres se connaissent et dont l’atmosphère semble oppressée par le mensonge et les secrets.

Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est l'ambiance qui règne dans cette ville de Cherchebruit. On s’y sent un peu isolés, à l'écart du monde. La forêt alentour et les légendes de sorcellerie ne vont pas davantage nous aider à nous y sentir en sécurité.

C'est pourtant là qu’a grandi Eneko l'un des personnages principaux. J'ai beaucoup aimé ce qui émane de cet homme, fragilisé par la disparition de son frère. Ce anti-héros va monter en puissance tout au long de l'intrigue.

Chacun des personnages est bien travaillé puisqu'ils ont tous une part de mystère, de blessure, de mensonge qui vont servir à l'intrigue. Cette dernière, très travaillée même si elle m’a semblé parfois un peu complexe, vous réserve son lot de surprises et de rebondissements. Certaines m’ont même donné le tournis tant j'ai ressenti l'horreur absolue.

Pierre Vergeat a su insuffler beaucoup de rythme à son histoire avec notamment l'alternance de la narration par différents personnages mais également grâce à de nombreuses révélations.

Malgré toutes les informations données, j'ai été bien incapable de deviner ce qui nous attendait dans les toutes dernières pages.

Au final, c'est encore un bon moment de lecture avec cet auteur à suivre.
Commenter  J’apprécie          80
La voix des disparus

cela se passe au Pays Basque, entre sorcellerie et modernité. Une fois le décor planté, je n’ai pu m’empêcher de penser à la trilogie de l’auteure espagnole Dolorès Redondo… (bien sûr, les deux récits n’ont rien à voir, si ce n’est la sorcellerie) mais instinctivement j’ai fait le rapprochement…. Une atmosphère pesante, de non-dits en dissimulations, des enfants qui sont devenus des adultes marqués à vie… Qui hante les forêts avoisinantes ? dix-sept ans après les premiers enlèvements la Sorginak est-elle de retour pour sévir à nouveau ?

Eneko, (dont le frère a été enlevé en 2004 et jamais retrouvé), devenu policier au sein de cette brigade sur le point d’être démantelée, est chargé de l’enquête ; lui qu’un lourd passé de brimades paternelles traumatise depuis son enfance.

Coûte que coûte, il doit arriver à démêler cet imbroglio macabre et lorsque la vérité éclate, c’est la stupéfaction… L’atmosphère, tout au long du récit, est pesante… aucune étincelle de joie ou de bonheur… mais ce livre est addictif et tient le lecteur en haleine jusqu’au dénouement. J’ai beaucoup aimé !

Je retiens le nom de cet auteur qui a écrit deux autres romans.

Commenter  J’apprécie          50
La voix des disparus

Bonjour à tous,

aujourd’hui je vous partage une autre de mes lectures du mois de juin dans le cadre du @prixdesauteursinconnus 2023, dans la catégorie Littérature Noire .



il s'agit de

La voix des disparus de Pierre Vergeat

274 pages, en version numérique



La couverture est tentante... , la 4e de couverture aussi.



Une écriture très agréable, une histoire racontée sous forme de roman chorale.

L'histoire est prenante, j'ai avancé rapidement dans ma lecture, une bonne intrigue, des rebondissements.



Cependant il y a quelques incohérences, Eneko est annoncé comme être dans la police mais il est gendarme, les parents trop impliqués participent à l'enquête... bon pourquoi pas... mais..

Selon moi avec un peu de travail, on peut corriger cela et en faire un très bon polar.





J'ai lu ce livre dans le cadre du prix des Auteurs Inconnus (PAI)

https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/

https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/

https://twitter.com/prixdesai
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre Vergeat (62)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz diététique (indices inclus) ... 🥴 😂

Robert Sabatier / Menthe. Indice, Annie.

c'est sucré
c'est gras

8 questions
39 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , gras , sucré , associations d'idées , baba yagaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}