Priya Sharma

L’écriture et l'atmosphère élégante de l’auteur nous plongent dans un destin réaliste et austère d’un jeune garçon, héritier d’une terre peuplée de légendes. L’apparition tardive de la “fantasy” clôt magistralement ce récit marquant. Une nouvelle pépite dans cette collection que j'aime beaucoup

Ormeshadow est une belle histoire portée par une plume poétique qui brouille la frontière entre la réalité et l'imaginaire. Les aspects onirique et de chronique sociale m'ont plu. J'ai en revanche moyennement accroché aux personnages auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher.

[Retrouvez le billet complet sur mon blog, lien à la fin de l'avis]



Novella de fantasy de Priya Sharma, traduite par

Anne-Sylvie Homassel (anglais) chez Le Belial' dans la collection Une Heure lumière (2021), 170 pages. Ormeshadow est un récit à l'atmosphère écossaise, cruel et emprunt de légende.



Ce fut une bonne lecture, dont j'ai bien aimée l'ambiance. L'autrice pose très rapidement son récit et nous embarque dans la vie et le destin de Gideon.



Priya Sharma partage avec sa plume efficace un récit de vie puissant et subtilement violent. Mais j'aurais beaucoup aimé en savoir un peu plus sur ce qu'il se déroule à la fin, assister à la rencontre !
Lien : http://reve-general.fr/?p=7800

Une famille désargentée quitte la ville pour aller vivre à la campagne. Le petit Gideon découvre à quel point la vie à la ferme à cette époque est dure et éloignée du confort des bibliothèques urbaines qu'il appréciait tant. Face au comportement autoritaire de son oncle, il se raccroche aux mythes et légendes locales que lui raconte son père.

Cette histoire d'enfance déracinée, emprunte de nostalgie et de mélancolie, est très bien traitée par l'autrice, avec ce qu'il faut d'émotions et une pointe de fantastique pour relever le tout.

L'auteure a brossé un tableau saisissant où les répercussions d'une famille dysfonctionnelle ont conduit au déclin du monde.
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Une autre fresque historique et familiale qui évoque davantage les classes sociales que le racisme. Nous sommes à l’ère Victorienne. L’Angleterre coloniale rayonne dans le monde entier par sa puissance. Mais cette fortune ne touche pas tout le monde. John Belman perd son travail dans la ville de Bath et se trouve contraint de retourner vivre à la ferme d’Ormesleep dont il a hérité avec son frère, accompagné de sa femme Claire et de son fils, Gideon. Studieux et passionné de lecture, ce dernier se voit obligé d’aider à la ferme et apprend la rudesse du labeur. Son oncle, figure patriarcale stricte par excellence, malmène la maisonnée et arbore des sentiments de rancœur envers son frère et son neveu. Les seuls moments paisibles dans la vie de Gideon, il les passe avec son père qui lui raconte la légende de l’Orme, la dragonne qui se serait endormie sous leurs pieds, sous le village d’Ormesleep qui tire son nom de ce mythe.



Le drame familial qui se déroule n’est malheureusement que trop prévisible. A peine avais-je commencé la nouvelle que j’en connaissais déjà le déroulement, du moins sur cet aspect de l’histoire. On se croirait dans un roman de Zola ou de Hugo pour être honnête. Gideon est une sorte de Cosette au masculin et l’aspect fantastique du texte est trop en retrait, ce qui est dommage. En revanche, Ormeshadow est très bien écrit. J’ai été tout de suite investie dans l’histoire et le destin tragique de Gideon. Malgré certaines évidences, la fin m’a prise au dépourvu. Dans l’ensemble, c’était une bonne lecture !
Lien : https://www.paracosme.com

On pourrait se demander ce que ce livre fait dans cette collection : ce n’est pas de la SF, à peine de la Fantasy si ce n’est l’ombre d’une histoire de dragons et le dernier chapitre de conclusion. C’est une histoire qui se passe dans la campagne anglaise à l’ère victorienne où un garçon grandi dans une famille avec plein de non-dits, de secrets familiaux qu’il découvre au fil des ans. On dirait du Dickens ou un conte normand de Maupassant.

Ceci dit, c’est très bien écrit et on peut difficilement arrêter sa lecture.

Nous suivons ici Gideon à travers la rudesse de l'Angleterre sous l'ère victorienne.

A travers les yeux et les sensations de Gideon nous découvrons le choc de celui-ci qui quitte Bath à un jeune age et découvre la campagne.

Nous allons ainsi découvrir les terres natales de son père ainsi que son adaptation à la vie en campagne, à la rudesse de celle-ci et à la vie familiale avec son oncle et ses cousins.

Cela est sans compter sans le mythe de l'Orme, un dragon millénaire endormie qui sommeil en attendant son retour prochain, conté par son père qui nous emmène dans cet univers si bienveillant.



Une histoire agréable et triste mais qui nous montre le coté dur de la vie dans les campagnes anglaises durant cette époque.

Voici une auteur britannique que je ne connaissais pas, qui nous présente une novella de belle qualité. Dans l'univers mythologico-fantastique léger de la campagne anglaise, a l ère victorienne, nous suivons la vie d’un enfant balloté par ses parents et les evenements de cette vie dure et âpre...

Une écriture simple et agréable, un beau travail sur les personnages meme si celui de l'oncle frise parfois la caricature. Beaucoup de douceur, de féminité et d'empathie dans ce récit. Cet univers qui n'est pas sans me rappeler celui de Joe Walton, m'a plu même si je n'aurais sans doute pas pu continuer dans la longueur d'un roman.

Tout le charme de la collection qui nous fait aller parfois dans des domaines qu'on connaît moins.

Par sa peinture tristement juste des travers de la nature humaine plus que par son vernis fantasy, "Ormeshadow" est une histoire qui reste en tête, un cri de douleur et de chagrin retenu trop longtemps dans une gorge nouée, qui se libère enfin du carcan d’une existence que l’on croyait toute tracée.
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