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Critiques de Q Hayashida (75)
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Dai Dark, tome 2

Notre quatuor préféré et improbable dérive dans l'espace, en quête d'un endroit pour faire des emplettes.



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Toujours autant de délire dans cette suite.

C'est frais et drôle. Plein d'imagination et d'idées grandioses. Je ne pourrai pas toutes les lister, mais rien que le magasin dérivant et son côté Ikea/Amazon (gestion du personnel, tout ça), le petit spectrum et son hypnotique tugudu, Death et ses... contradictions (je vous ai vus venir, petits cochons), les flashback , Tocard... c'est tellement génial :')



L'intrigue se développe et la suite est indispensable !!!!

D'autant qu'on nous promet un nouveau petit protagoniste trop mims ("exterminator" de son petit nom
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Dai Dark, tome 1

Mais "ouates-oeufs phoque" ?!

Un ovni dans ma bibli.

C'est drôle, c'est barré et intelligent, accrocheur et sans temps morts, ça ne se prend pas au sérieux et pourtant la qualité est au rendez-vous. J'ai été conquis dès la première de couverture et sa jaquette transparente qui dévoile, derrière le masque glauque et les ossements noircis, la bonne bouille joviale et gloutonne du héros.



--- détails ---



Je ne connais pas Q-Hayashida, je ne connais pas Dorohedoro, c'était donc une plongée vers l'inconnu que cette lecture. Intrigué par le descriptif nous vantant une science-fiction sombre et déjantée, j'avais peur, à tort, que ce ne soit que du gore et de la violence sans intérêt.



Dès le bandeau on peut deviner que derrière la Dark-SF on est en présence d'un tome d'une grande intelligence, voyez-un peu :

"Une fois de plus, c'est dans le cosmos que va régner le plus grand des chaos !"

Luc Ferry et sa logorrhée sur l'opposition Cosmos / Chaos peuvent aller se rhabiller (oui, je suis encore sous le coup de ma lecture précédente ^^).



Dès les première pages et les premiers dessins on se rend compte que la lecture ne va pas aller sans gloussements, sourires en coin et autres signes expressifs de contentement. Les naufrageurs de l'espace ressemblent davantage au nain de Naheulbeuk qu'à des Space Marines, les vaisseaux spatiaux davantage à des patchwork de ferraille qu'à des X-wings, et le héros davantage à un ado schizophrène qu'à Thomas Pesquet (encore que^^).



Dès la phase de mise en place terminée on sent que le duo que forment Sanko Zaha et Avakian va nous retenir, tant par ses tribulations que par ses saillies culinaires et loufoques.



Nous suivrons donc les aventures de ce fameux Sanko Zaha, un jeune homme victime de son succès, ou plutôt de celui de ses os, comme ces pauvres rhinocéros et autres tigres ou requins que l'on traque pour une partie de leur corps prétendument magique. Sanko Zaha est traqué de toutes parts par des individus avides mais il suit pourtant son bonhomme de chemin, accompagné d'Avakian son "sakadoh" plein de surprises.



Les péripéties vont se succéder, les souvenirs vont nous éclairer, et de nouveaux "amis" vont nous intriguer (ah, Death Delamort et ses encas éthérés
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Dai Dark, tome 5

Si vous cherchez un titre hors du commun, vous êtes au bon endroit !



💀🪓☠️🪓💀

Dans ce titre, on suit Sanko Zaha un garçon avec des pouvoirs exceptionnels. Il est toujours accompagné de Avakian, son Sakadoh des Ténèbres qui lui aussi possède d’énormes pouvoirs.



On ne sait pas comment ils se sont rencontrés, toujours est-il qu’ils voyagent partout dans le cosmos. Je dis voyage, mais j’aurais plutôt dû dire FUIR, puisqu’à chaque fois que quelqu’un connaît l’identité de notre héros, il essaye de le tuer pour s’emparer de ses os qui sont censés exaucer tous les souhaits. On ne sait pas si c’est vrai, mais en tout cas il semblerait qu’il n’existe pas une seule personne vivante qui n’y croit pas… C’est donc un quotidien très mouvementé que ce jeune homme subit depuis toujours. Heureusement qu’il est bien balèse et qu’il peut compter sur divers accessoires pour lui sauver la mise.



Leur route va croiser celle d’autres spécimens hors du commun, comme Death Delamort, une jeune femme intuable qui passe son temps à dévorer les âmes des morts. Si elle reste au côté de Sanko c’est parce qu’il sème sur son passage un bon nombre de cadavres (principalement ceux des personnes qui veulent sa peau, ou plutôt dans ce cas précis, leurs os 🦴).

Par la suite, on va aussi rencontrer Spectrum (un petit robot très marrant) et Tocard Primus (un autre énergumène bien cheaté), et c’est les aventures de tout ce petit monde que l’on va suivre autant vos dire qu’il y a : des os, du sang mais aussi pas mal de blagues et de la bouffe 🍝



Je découvre l’univers de cet auteur avec ce titre et je dois dire que j’hésitais à cause des dessins qui ont une patte graphique bien particulière.

Maintenant que je me suis enchaîné les 5 premiers tomes, je comprends tout à fait l’engouement qu’il y a autour de ce titre et son univers particulier. Force est de constater que les dessins collent parfaitement à l’ambiance avec un côté sombre et lugubre mais si on y regarde de plus près, ils sont en plus hyper détaillés et hyper précis. C’est hyper bien foutu.

Côté histoire, c’est vraiment pas mal aussi et surtout très original, j’avais jamais rien lu de la sorte. Vous pensez que je devrais tenter Dorohedoro ?



💀🪓☠️🪓💀


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Dai Dark, tome 1

"Dai Dark" est une nouvelle série qui joue autant sur les genres que sur les apparences. Quand nous ouvrons notre tome, nous pourrions être effrayés, avoir envie de fuir avec tous ces squelettes, cette drôle d'ambiance, pourtant il y a largement plus flippant dans le domaine. Et quand les masques tombent ce n'est plus la même chose, pas uniquement sur Sanko Zaha.

Elle demande un certain investissement pour rentrer dedans, mais son univers est indéniablement riche et intéressant. Il faudra voir où on nous emmène sur la durée.

Il y a même une belle touche d'humour, et tant de choses à découvrir sur l'univers.

"Dai Dark" est une série de HAYASHIDA Q, qui a également fait "Dorohedoro" sur lequel il y a un anime mais uniquement avec une saison de 12 épisodes, du moins pour le moment, et un manga de 23 tomes, terminé, également présent sur Izneo.

"Dai Dark", de son côté, est toujours en cours avec 4 tomes au Japon.

Etes-vous prêt à découvrir la noirceur de l'espace infini ? Nous avons le droit à quelques pages couleurs au début et un peu pendant la lecture, pas à chaque chapitre non plus.

Nous commençons au cœur de l'action en très mauvaise posture. Sanko Zaha a l'air au bout de sa vie, voire mort. Il a été sauvé in extremis par des pirates de l'espace, mais le capitaine

soupçonne que ce serait Sanko Zaha, celui dont les os pourraient réaliser tous les vœux. Autant dire qu'il se retrouve de nombreuses fois dans bien des situations avec des gens aux trousses de ses os, qui veulent lui faire la peau, mais attention à ce que cela ne soit pas eux qui se fassent désosser.

Nous ne savons pas comment il est devenu ainsi, ce qui est certain c'est que son allure est effrayante, glauque, avec son costume, sa peau de ténèbres, son sakadoh, qui a l'allure d'un sac à dos mais avec un design particulier. Sauf que s'il sort de tout cela, c'est un gamin, avec un côté attachant, qui adore les spaghettis, autant dire que c'est un choc cosmique entre les apparences selon la situation.

Peu de gens connaissent d'ailleurs sa véritable apparence, heureusement pour lui, ainsi il s'est caché dans un endroit particulier quand il était encore plus jeune.

Nous voguons dans l'espace, dans l'univers, et par moment dans des périodes de sa vie. Il a la chance d'être accompagné d'Avakian, un autre personnage malgré son apparence, que nous apprécions vite.

Et devinez voir d'où il sort ? C'est épique ! Bref, cela permet à Sanko Zaha de n'être jamais vraiment seul. Bien qu'on pourrait aussi croire d'autres choses.

Chaque chapitre s'intitule "Bone" plus le numéro, totalement de circonstance vu que bone est le mot anglais pour os. Et ça clairement vous allez en voir.

Tiens mais au fait c'est bien sympa les os de Sanko Zaha sont censés réaliser des voeux, mais au final comment ?

Un graphisme et une ambiance particulière, pourtant elle est se trouve facilement allégée. Un univers d'une grande richesse, tout au long de notre tome, nous découvrons des personnages, des lieux, le fonctionnement, c'est fascinant, intéressant, déconcertant, finalement nous sommes de plus en plus pris dedans, sans vraiment savoir où nous avons mis les pieds.

Un mélange des genres explosif, sans oublier une touche comique qui fonctionne. Qui est prêt à tenter le voyage ?
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Dai Dark, tome 1

Encore une sortie de ce début d’année qui a attisé ma curiosité! Alors déjà j’adore la jaquette transparente comme ça, je trouve ça génial! Ce titre m’a vraiment beaucoup intrigué, son côté horreur m’a vraiment donner envie de me plonger dans cet univers. Mais c’est bien le résumé qui a fini par me convaincre! Malgré son côté très sombre, j’avais l’impression que c’était une histoire pleine d’humour finalement. Et je ne me suis pas trompée! Ce premier tome est tout bonnement excellent! Le mélange ambiance sombre et un peu horrible mélangé à de l’humour c’est vraiment excellent! J’ai adoré ce premier tome et je sens que je vais adoré les suivants également!



On va suivre le personnage de Sanko, ce jeune garçon fan de spaghettis boulettes voyage dans les ténèbres de l’espace infini. La légende raconte que ses os permettraient d’exaucer n’importe quel voeu! C’est donc pourquoi les pire malfrats de l’univers veulent lui faire la peau! Heureusement Sanko est toujours accompagné d’Avakian, son fidèle sakadoh, et n’hésitera pas à désosser gaiement ses ennemis!



Alors déjà j’ai énormément aimé le personnage de Sanko, je l’ai trouvé mais tellement drôle! Au début, je pensais qu’on serait vraiment plongé dans un monde de ténèbres, avec beaucoup d’horreurs et j’en passe. Je m’attendais vraiment à n’avoir que ce côté ténèbres de l’histoire. Alors qu’en fait pas du tout, malgré l’univers sombre, c’est vraiment bourré d’énormément d’humour et le jeune Sanko n’a rien d’effrayant du tout malgré sa tenue qui fait froid dans le dos. J’ai adoré également le personnage d’Avakian! Heureusement pour Sanko qu’il est là d’ailleurs parce que sans lui, il ne serait plus là depuis longtemps. Sanko est un jeune homme plein d’insouciance et parfois il n’a que faire de sa sécurité et c’est dans ces moments là que Avakian arrive à sa rescousse. J’adore la dynamique de ce duo, il fonctionne parfaitement bien et est surtout vraiment très drôle à suivre.



Ce premier tome se lit vraiment très rapidement. On prend plaisir à découvrir cet univers sombre, ténébreux. L’intrigue est vraiment bourré d’humour mais typiquement le genre d’humour que j’aime, celui qui est limite absurde. Avec moi ça marche parfaitement bien! Je me suis déjà beaucoup attaché à notre duo atypique et je suis hyper impatiente de découvrir la suite. Sanko a beau être un adolescent assez naïf il n’en reste pas moins extrêmement badass! Et ne parlons pas de son sakadoh (on apprécie le petit jeu de mot), Avakian que j’ai énormément aimé également. Ce premier tome est une grande réussite pour moi et surtout un très grand oui! L’univers fourmille de détails, les dessins sont sublimes à lire. Non vraiment ce premier tome a été plus qu’excellent!
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Dai Dark, tome 1

Quel bonheur de retrouver le talent de Q-Hayashida !



Pour celles et ceux qui avaient aimé Dorohedoro, soyez rassurés, vous retrouverez dans Dai Dark les ingrédients typiques de la mangaka : l'univers sombre, l'humour noir voire absurde, les personnages décalés, le protagoniste un brin naïf mais badass à l'identité mystérieuse, les personnages secondaires cool à souhait, sa patte graphique si particulière (que j'aime tant) et enfin... La nourriture.



J'ai sûrement oublié des éléments de son œuvre, mais vous pouvez foncer sur ce premier tome les yeux fermés. Certes, le personnage principal est un adolescent, d'où le classement shonen au Japon, mais pour l'instant l'aspect shonen s'arrête là.

Nul doute que l'aventure de Sanko et son sakadoh se révélera tout aussi incroyable que celle de Caiman. Vivement la suite !
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Dai Dark, tome 5

C’est reparti pour aller dans cet univers de folie, de mort, qui pourtant nous fait bien rire par moment aussi, surtout par des décalages de situations très savoureux et permis par les spécificités des personnages du groupe. Comme toujours pour notre plus grand plaisir quelques pages couleurs peuplent le tome et nous ferons un petit tour dans l’enfance de Sanko.

Le comble de l’ironie c’est Lighthead prônant la lumière d’un côté et pourtant ne reculant devant rien. Notre groupe est plus fair-play.

Nous débutons à Obscura où la gravité est bien différente et ils ont besoin des services de Box.

Tocard est en mauvaise position et ils cherchent à tout prix ou du moins un des personnages à en savoir plus sur lui, et si possible la vérité.

Nous continuons à nous régaler en découvrant cet univers insolite qui l’air de rien captive notre attention. Puis nous continuons à l’explorer de toute part. Des choses triviales de la vie mais parfois bien différents chez eux, voire des maladresses, malentendus et incompréhensions à des choses très importantes.

Prêts à suivre notre groupe insolite à travers le cosmos ?
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Dai Dark, tome 3

Le manga est à nouveau plein de surprises, d'obscurité, de lumière, de moments drôles, de partages. Des passages en couleur pour notre plus grand plaisir, ainsi que certains dans l'enfance de Sanko Zaha. Et l'air de rien, il a retenu des choses de ses cours de primaire.

C'est assez dingue et fascinant de voir à quel point nous ne savons jamais vraiment à quelle sauce nous allons être mangés, et de mélanger ainsi les émotions ressenties.

Ce tome va aussi nous permettre de faire plus connaissance avec Tocard (oui quel nom !). Est-ce dans le présent, dans son passé, qu'apprend-on sur lui ? Ce sera à vous de le découvrir dans ce nouveau tome qui se lit toujours aussi fluidement.

Sanko Zaha est plutôt mal barré et en mauvais point. Il manque de protection, souffre, a tout d'un simple humain, plus de peau de ténèbres pour le protéger. Ils sont sur un astéroïde artificiel de lightforce, au temple de la Lighthead, ce qui va leur permettre d'en découvrir plus sur ce culte, sur ces gens, mais également entendre un étrange langage, etc.

Death et Avakian sont eux encore libre de leurs gestes. Malheureusement Spectrum est injoignable.

Les os de Sanko Zaha et leurs promesses font toujours autant d'envieux. Vous pensez que vous les verrez ? En tout cas au moins un personnage va s'acharner dessus.

Death est toujours aussi rusé. D'ailleurs pensez-vous comme Death qu'alors que tout est blanc, qu'il y a des bâtons de lumière ... Il y aura bien un endroit obscur ?

L'histoire sait toujours autant nous prendre dans ses filets et intéressés, elle sait également nous prendre à revers, nous surprendre plus d'une fois. Puis nous avons tant de choses à apprendre et découvrir de ce monde. Quelque part nous pourrions faire comme les looney tunes en voyant certaines scènes, avec les yeux exorbités qui sortent du visage, même avec des choses simples comme quand plus petit Sanko a dû faire ses vaccins.

J'ai hâte de voir ce que nous réserve la suite de cette aventure pas comme les autres.
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Dai Dark, tome 6

Quelle joie de retrouver mon équipe de presque bras cassés préférés !!!



J'aime tout dans cette série : les personnages, l'univers, le ton décalé, l'intrigue sous-jacente sans l'air de l'être, la construction de tout ça...

Et puis graphiquement, nous sommes gâtés avec de superbes pages couleurs à deux reprises qui nous en mettent plein les yeux !



Seul regret : que le tome passe trop vite encore une fois.
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Dai Dark, tome 1

Tellement contente de retrouver un nouvel univers de cette mangaka.

On repart sur du total WTF, avec du gore, du sang et des personnages atypiques ! Sanko Zaha, voyage depuis tout petit dans un l’univers et on raconte que ses os exauceront n’importe quel vœux … du coup , chaque personne qu’il rencontre essaye de le tuer. Plutôt sympas comme vis non ? Il ne sort jamais sans son sakadoh ( comme Dora l’exploratrice XP ) et sa «  double peau » et il peut donc mettre sa pâté à tous ses mécréants ( je m’emballe un peu désolé mais ce manga est oufissime ! ). J’ai eu un peu de mal à me faire aux dessins au début car il dégage un coup de crayon qui est propre au mangaka mais après quelques pages, Benco ! J’étais immergé dans l’histoire … même que je n’en ai pas eu assez ! L’ambiance est très particulière et m’a beaucoup fait penser à Dorohadoro. Si tu veux te donner un aperçu regarde l'anime Dorohadoro qui est sur Netflix, tu m’en diras des nouvelles !
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Dai Dark, tome 1

Q-Hayashida est une mangaka qui s'est fait remarquer quelques années auparavant pour son titre Dorohedoro , un titre un peu boudé par le public français mais qui n'a pas manqué de s'imposer malgré tout chez certains critiques comme un titre fort, gore, jubilatoire pourvu d'un imaginaire iconoclaste dans lequel l'horreur côtoie allégrement le second degrés.



En aparté, on ne peut qu'espérer que Dai Dark, la nouvelle création de Q-Hayashida relance un peu Dorohedoro car, après lecture, on n'a qu'une envie : se plonger ou se replonger ou se rereplonger dans les univers concoctés par Mademoiselle Q.



Avec ce premier volume de Dai Dark, le coup de cœur serait tout de même un peu précipité. C'est simple, sans harnais de sécurité, la mangaka nous pousse brutalement dans cet univers de sf cauchemardesque (mais aussi délirant) qui n'a rien à envier à celui concocté par un duo tel Gimenez/Jodorowsky. On s'y perd un peu face à l'absence de règles et de morale ambiante qui régit cet étrange space opera. En effet, ce premier tome ne pose pas les fondations d'un scénario solide mais on louera cependant la libre imagination avec laquelle la mangaka développe son univers sans règles mais avec une délicieuse touche de folie. Cela fait quand même du bien de tomber parfois sur un titre moins conventionnel !



Ce premier tome nous présente un duo de personnages extravagants avec d'un côté Sanko Zaha, un jeune homme dont les os ont la capacité de réaliser n'importe quel souhait et qui, à cause de cela, devient facilement la proie de bandits en tout genre et de l'autre côté, Aviakan, son garde du corps et ami squelettique qui fait aussi bien office de sac à dos que de compagnon de voyage protecteur et bourré de ressources.



Pour l'heure, ce premier volume enchaîne les galères et les confrontations auxquelles sont soumis nos deux comparses avec un premier chapitre dans lequel notre héros Sanko Zaha se retrouve prisonnier par un redoutable bandit à trois têtes avant qu'un petit renversement de situation préparé par le vaillant Aviakan ne dévoile les capacités de notre héros aux os à souhaits.



La première chose qui saute aux yeux , c'est l'ambiance volontiers frappadingue qui règne sur le manga. Q. Hayashida est férue de films d'horreurs et cela se voie. L'ambiance est poisseuse, sanglante remplie d'os et de chair... Un visuel cru mais qui est aussi allégé par l'humour grand guignol de ce début de volume, notamment grâce au duo bon camarade formé par Zana et Aviakan.



L'horreur est frontal mais aussi décalé et espiègle. La mangaka ne s'embarrasse d'aucune frontières morales pour ce chaos qu'est Dai Dark , les combats sont bourrins et décalés face à des ennemis uniquement attirés par l'appât du gain. Les lecteurs, fan de Dorohedoro, ne seront pas surpris et retrouveront, sans doute, avec plaisir l'insolence de la dessinatrice.



Mais l'horreur est également stylisé avec un chara-design mortel puisant allégrement dans un cyber gothisme déluré et accrocheur. On retiendra notamment le look de l'un des quatre fléaux Death Delamort qui respire le charisme. De même, Q. Hayashida fait preuve d'une inventivité bien baroque et inattendue jusque dans le visuel des vaisseaux, un visuel aux antipodes de ce que nous pouvons attendre dans une trame de science-fiction. Dai Dark ressemble à de la dark fantasy perdu dans l'espace, une atmosphère ténébreuse qui est forcément relevé par l'exploitation des trous noirs. Ces phénomènes astrophysiques dissimulent en réalité Obscura, le monde des ténèbres, un environnement chaotique dans lequel nos deux héros prennent un peu de repos.



Avec ce premier volume, on ne peut qu'être impatient les autres bonnes idées de Q.Hayashida qui fait de ce manga un vaste terrain de jeu aussi inquiétant que drôle, fourmillant de bonnes petites idées noires.





Ce premier tome de Dai Dark, la nouvelle série de Q. Hayashida , donne l'impression d'être en roue libre tellement l'imaginaire de la mangaka est plutôt unique dans le genre tandis que le scénario imprévisible se fait doucement découvrir sans aucunes pistes formelles. Pour qui aime les mangas cru dotés d'une bonne inventivité, Dai Dark s'avère très prometteur dans le genre à condition de vouloir, bien évidemment, s'enfoncer dans ces ténèbres sans combinaison spatiale...

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Dai Dark, tome 6

L'histoire avance bien. On se retrouve en pleine bataille entre la lumière et les ténèbres. Cette série est décidément complément loufoque mais c'est ce qui fait son charme et personnellement, elle me plaît beaucoup ! J'ai très hâte de voir la suite au vu de ce qui arrive à la fin de ce tome.
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Dai Dark, tome 5

Quel régal de retrouver notre groupe de "héros" pour un nouveau tome d'aventures !



L'intrigue avance toujours bien et j'ai toujours autant de plaisir à suivre les échanges truculents entre les différents protagonistes. L'autrice a réussi à rendre ses personnages principaux très attachants, en plus d'être drôles.



Vivement la suite !
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Dai Dark, tome 6

C'est un peu dommage mais j'ai tendance à trouver ce passage avec Lighthead un peu trop fou et foutraque, bref il lui manque quelque chose. Par contre, les pages couleurs au cours du tome c'est toujours appréciable, ainsi que ce petit tour dans le passé de Sanko Zaha. C'est toujours des moments intéressants que cette école où il a été dans l'arbre-roche, et là nous avons de nouveaux éléments intéressants de fin d'étude.

Nous avons également le droit à un récapitulatif des personnages et de l'histoire au début.

En tout cas, ils finissent un peu tous par se retrouver sur Pohynthu, le temple principal de Lighthead. Et dès que les gens sont au courant pour les os de Sanko Zaha, ils souhaitent mettre la main dessus. La série ne fait dans la dentelle comme toujours tout en étant déjantée, surprenant et drôle par moment.

Notre groupe des quatre fléaux, c'est aussi assez drôle qu'on les appelle ainsi, se sépare, Sanko Zaha et Death Delamort se retrouvent isoler et vont devoir inventer quelque chose de nouveau. Chacun a un peu sa façon de voir et de vivre cette situation. Finalement sont-ils capturés par l'ennemi ou un danger au cœur des ennemis ? La fin du tome intrigue et donne envie d'en savoir plus.
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Dai Dark, tome 5

Cette série est toujours super agréable à lire. L'univers continue à me surprendre par son côté loufoque. J'ai l'impression que ce tome sert plus de transition entre ce qui s'est déjà passé et ce qu'il va se passer dans les prochains numéro. J'ai très hâte de savoir la suite. Malheureusement, nous avons bientôt rattrapé la publication japonaise et l'attend te risque d'être longue entre chaque tome.
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Dai Dark, tome 3

Encore un tome loufoque rempli d'ombre et de lumière. Un nouveau protagoniste rejoint nos héros. L'histoire avance et nos héros cessent de naviguer sans réel but et ont désormais un but. L'humour présent dans cette série et l'univers complètement dingue me plaît beaucoup.
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Dai Dark, tome 2

Et bien la suite est toute aussi bonne que le premier tome. L'univers dans lequel nous progressons est à la fois original et hilarant (le magasin de meubles...). Les chapitres sont finalement de courtes histoires où nos héros se retrouve dans une situation particulière, tout en suivant un fil rouge autour des 4 fléaux.

J'aime vraiment beaucoup !
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Dai Dark, tome 1

Ce manga est un ovni par rapport à tout ce que j'ai lu. C'est complètement barré, ça part dans tous les sens, ça ne se prend pas au sérieux. C'est à la fois très rafraîchissant et très sympa de lire ça sans aucune prise de tête. Le dessin est aussi assez particulier mais il est loin de me déplaire. Un véritable ovni donc, qui arrivera à séduire un public de niche je pense.
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Dorohedoro, tome 1

Après avoir découvert Dorohedoro via l'anime produit par MAPPA en 2020, l'attente me paraissait bien trop longue pour espérer voir un jour la conclusion de l'histoire des aventures de Caïman et Nikaido, et ce malgré la qualité impeccable du rendu (Cf ma critique sur l'anime)



Ni une ni deux, je décidais de plonger dans l'univers du manga, sorti de l'esprit bouillonnant de Q.Hayashida !



Durant 23 volumes, on y suit les mésaventures d'un homme à tête de lézard, Caïman, ayant perdu la mémoire et ne sachant plus ni qui il est, ni pourquoi il se retrouve affublé d'une tête pareille. Dans sa quête d'identité et de vengeance, il sera épaulé par Nikaido, jeune femme tenant une boutique de gyozas. La seule solution pour trouver réponse à ses questions ? Mettre chaque mage qu'il trouvera dans sa gueule pour que l'entité se trouvant à l'intérieur lui dise si il est celui qu'il cherche.



Ce "trio" improbable n'est cependant pas la pierre angulaire du récit. En effet, Dorohedoro est ce qu'on peut appeler une œuvre "choral" dans la même trempe que Durarara !! ou Baccano, où de nombreux personnages se croisent et s'éloignent en permanence, avec leur propre récit et aventures. Pour autant, si l'ensemble peut paraître lourd et indigeste, dû à la multiplication des questions au fur et à mesure de l'histoire, tout trouvera réponse, à un moment ou à un autre. C'est d'ailleurs cette sensation, celle d'être complètement perdu et dépassé par les événements, que recherche l'autrice. Ainsi, on se retrouve au plus près de l'état de Caïman, et l'on partage ainsi mieux sa peine.



Ce bordel organisé évolue sur plusieurs mondes : Celui des Mages, Hole (La cité décharge ou vivent les humains) et l'enfer, lieu des diables. Tout ce beau monde va donc vivre de nombreuses aventures autant improbables que dangereuses, évoluant dans un univers régit par la magie et la violence. Mais ici, cette violence est édulcorée et normalisée par l'auteur, qui mélange tout ça avec un humour noir et cynique à souhait.



L'un des grands point fort de Dorohedoro est d'avoir des sources d'inspirations venant de partout et nulle part et de mélanger différents genres avec brio.



On y voit une sorte de magie dont le fonctionnement est extrêmement organique, lié à la chair même des mages, et dont le produit brut est une sorte de fumée épaisse et dense. Organique, c'est bien le terme qui désigne au mieux ce manga, tant cet aspect est omniprésent tout du long, jusque dans les personnages : Dénudés, découpés, éviscerés, on les découvre sous absolument tout les angles et situations possibles, sans pudeur aucune. C'est cette proximité somme toute particulière qui permet une alchimie entre nous, lecteur, et cette brochette d'allumés !



Si une ambiance presque steampunk se dégage par instant quand on voit quel genre de technologie utilise les habitants, c'est aussi et surtout une ambiance post apocalyptique qui règne sur la ville de Hole.



Chaque ruelles, chaque bâtiments suintent la fumée et la crasse, dite crasse dans laquelle patauge l'espèce humaine en permanence, tenant de survivre à la sournoiserie des mages. C'est dans ce tourbillon de violence graphique et organique, dans ce dépotoir crasseux et étouffant, que tente de survivre nos héros. Oui, car dans Dorohedoro il n'y a pas de place pour un quelconque manichéisme : au fur et à mesure que nous voyons évoluer les personnages, on leur trouve tous rapidement un côté attachant et une certaine justification censée dans leurs objectifs respectifs.



Dorohedoro, c'est donc une lecture incroyable et unique en son genre. C'est une lettre d'amour aux gyozas. C'est une œuvre à la fois étrange et agréable, sur laquelle on finit par revenir. Un jour où l'autre.
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Dorohedoro, tome 2

Un très bon tome 2 dans la lignée du précédent. L'histoire avance petit à petit et distille quelques informations supplémentaires sur le monde, ses règles, et ses habitants. On découvre quelques pouvoirs, on en apprend un peu plus sur le passé de certains, et l'ambiance est toujours aussi violente et déjantée.



Petite remarque, j'ai l'impression que la qualité d'impression de ces 2 premiers tomes est moins bonne que pour les suivants : le dessin semble parfois un peu flou/pixelisé, mais cela n'entache pas le plaisir de lecture pour autant ; c'est juste qu'en comparaison des tomes parus ensuite, on note un changement :)
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