Citations de R.J. Ellory (1781)
Il comprenait que le temps n'était pas-et n'avait jamais été- le grand guérisseur.
Le plus grand guérisseur, c'était l'espoir.
Je ne prétends pas comprendre ce qui pousse un être humain à s'imposer ça, mais je comprends à quel point il est difficile d'assister à ce gâchis sans pouvoir rien y faire. La chose que tu dois voir mais que tu ne vois pas, c'est qu'être aussi impitoyable envers soi-même, c'est être Impitoyable avec les autres. Plus ils sont proches, plus tu les repoussses. Plus tu compte pour eux plus ils ressentent la souffrance que tu t'inflige.
Ce qui m'a poussé à me jeter dans une guerre avec un appareil photo et un carnet était totalement différent.C'etait lié à qui j'étais, a pourquoi j'étais là, à ma volonté de laisser une trace dans le monde.
Tous les mécanismes qu'il était parvenu à mettre en place pour se protéger de la vérité s'effondrèrent et ne laissèrent que de la poussière et des ombres.
Les enfants qui grandissent avec un parent en moins auront toujours en eux des choses qu'ils ne comprendront pas.
Ils devaient encore terminer leurs études, décider de la carrière qu'ils embrasseraient, se dégoter un emploi, mais pour ce qui était de trouver la personne avec qui chacun souhaitait passer le restant de ses jours, c'était fait.
Aussi moche que soit la situation, elle peut toujours empirer.
Quatre fois j’ai été trahi – deux fois par des femmes, une fois par le meilleur ami qu’un homme puisse désirer, et finalement par une nation. Et peut-être, à vrai dire, me suis-je trahi moi-même. Alors ça fait cinq.
Mais malgré tout, malgré tout ce qui s’est passé à l’époque, et tout ce qui se passe maintenant, ça a tout de même été magique.
Absolument magique.
Je m’en souviens avec une clarté et une simplicité qui même moi me surprennent. Les noms, les visages, les sons, les odeurs.
Tout. » p 7 (Incipit)
Ils ont beaucoup parlé, mais pour pas dire grand chose
Le bruit de la rue s’enflait hardiment pour se mesurer au vent telle une oriflamme aux couleurs vives, et, des bouches d’aération, la fumée et la vapeur émergeaient depuis les entrailles du métro en volutes fantomatiques et paresseuses. Il était encore tôt, peu après huit heures, et les gens sortaient de tout côté, des boulevards, des carrefours, des coins de rue, des portes des magasins, pour se porter à la rencontre du monde qui sortait de son sommeil. » p 7 (Incipit)
- Vous cherchez quelque chose en particulier ? demanda Annie.
- Quelque chose à lire, dit-il en souriant.
- Bien… Quelque chose à lire. Pas de problème, on a ça en magasin. »
Puis elle attendit qu’il ajoute quelque chose, mais il restait là, silencieux, continuant à parcourir des yeux le chaos plus moins organisé qui l’entourait.
- Alors, qu’est-ce que vous aimez lire ? l’encouragea-t-elle. Et par pitié, ne me dites pas : « Des livres. »
L’homme rit, un rire chargé de signification. Celui d’n homme qui avait appris à rire parce qu’il fallait, parce qu’il avait compris la valeur thérapeutique de l’exercice. » p 61 a 9
Bizarre, songea-t-elle, cette façon qu’ont les gens d’avoir un certain air quand on les rencontre pour la première fois et d’en changer par la suite à mesure qu’on les connaît mieux. Peut-être qu’alors ce qu’ils sont vraiment finit par affleurer… qu’on commence à voir leur vraie nature, ce qui se cache derrière la façade qu’ils présente au monde. » p 250 a 6
Le monde n'était qu'angles aigus et bords rugueux, et il arrivait qu'on se cogne, que la douleur vous coupe le souffle, vous empêche de tenir debout, il n’y a rien qu’on puisse dire, rien que personne puisse dire, susceptible d’atténuer la souffrance. Belle, mais sans valeur, lui soufflait une voix. Il a dit que tu étais belle, mais il a fait de toi une marchandise de pacotille. » p 336 a 15
En milieu d'après-midi, la couleur du monde avait changé, comme si une main invisible était descendue appuyer sur un continent quelque part, ralentissant la rotation de la Terre, la faisant tourner sur son axe d'un millième de degré. Le soleil fut englouti dans une masse de gros nuages d’orage, puis la pluie s’abattit – violente, submergeant Manhattan, comme pour débarrasser la ville une bonne fois pour toutes de ses souillures. » p 351 a – 9
Une fois rentrée, elle n’aspira qu’à dormir. Et le sommeil vint, en catimini, comme un voleur, lui dérobant conscience et souvenir de tout ce qui aurait dû être. Mais n’était pas. Et ne serait jamais. » p 409 a -8
Ils roulaient dans l’Oldsmobile de Frank Jacobs, et elle portait bien son nom - vieille, mais mobile.
La rumeur avait beaucoup de choses à dire, mais elle était incapable de deviner la vérité.
Je suppose qu’au fond, je veux les mêmes choses que tout le monde. Assez de jugeote pour ne pas avoir d’ennuis, assez d’argent pour m’acheter ce que je veux, assez de temps pour en profiter.
tu as besoin de sortir de toi même, de t'ouvrir aux autres...C'est sur que les bords sont parfois rugueux et les angles aiguës, mais le monde est comme ça, et bordel, si tu prends pas de risques, tu vas finir plus amère et plus tordue que si tu avais reçue quelques coups sur la tête.
je suppose qu'au fond je veux les memes choses que tout le monde : assez de jugeote pour ne pas avoir d'ennuis, assez d'argent pour m'acheter ce que je veux.
il n'y a que deux attitudes possibles : mettre le bazar et demander le pardon. Je ne tolérerai pas la première, je n'accorderai pas la seconde