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Critiques de Rana Ahmad (64)
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Immersion dans le quotidienne d"une jeune femme saoudienne:où l'on découvre l'ampleur de la contrainte des hommes sur les femmes. Comment vivre dans un pays où le sexe hérité à la naissance conditionne le fait de vivre ou de survivre. Rana décide , seule, de fuir ce pays qui la muselle. Elle renonce à sa patrie, sa famille pour la liberté d'être. Bel hommage aux réseaux sociaux, fenêtre ouverte sur le monde et acteurs de liberté, si on sait s'en servir!
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Ici, les femmes ne rêvent pas

L'auteure, Rana Ahmad, nous raconte dans cet ouvrage autobiographique le parcours qui l'a amenée à fuir l'oppression de son pays natal, l'Arabie Saoudite, il y a quelques années.

Le récit débute quand Rana n'est encore qu'une fillette jouissant d'une enfance insouciante. C'est alors qu'elle s'apprête à passer le cap de l'adolescence qu'elle voit ses libertés s'envoler du jour au lendemain.

Son vélo lui est confisqué par son grand-père. S'en suit une longue série de nouvelles règles à respecter, synonymes d'obligations ou d'interdictions. Elle ne peut par exemple plus sortir seule de la maison sans un homme à ses côtés.

Commence alors une vie faite de contraintes et de privations sous l'oppression de la gente masculine.

Rana va rejeter en bloc cette vie lorsqu'elle va remettre en cause sa foi musulmane. Elle devient alors athée et n'a plus qu'une idée en tête : organiser sa fuite vers un pays offrant aux femmes la place qu'elles méritent.

Ce témoignage m'a permis de découvrir les conditions de vie épouvantables des femmes en Arabie Saoudite. le récit souffre néanmoins d'une certaine lourdeur dans l'écriture ainsi que d'un manque de profondeur.

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Ici, les femmes ne rêvent pas

Le témoignage n'est pas un genre que j'affectionne plus que cela. Il me manque souvent des éléments, la partialité du point de vue me gène.

C'est le cas avec ce livre. J'y ai trouvé des choses vraiment intéressantes sur la condition des femmes en Arabie Saoudite, sur le poids de l'Islam sunnite au quotidien, sur l'impossibilité d'être athée. Mais une fois passés le sentiment d'aberration et d'injustice, il y a comme un goût d'inachevé. Des situations très médiatisées sont juste évoquées (le nouvel an à Cologne, les attentats du 13 novembre...) et le point de vue de Rana Ahmad est tellement succinct qu'on se demande en quoi il sert le récit. Et à l'inverse, il y a des redondances qui ne font qu'alourdir le texte. Il y a de nombreux passages sur le port du niqab, et je ne veux pas minimiser la souffrance ressentie par cette femme, mais j'ai eu l'impression que c'était trop fortement appuyé.

Il y a d'ailleurs pas mal de lourdeurs dans l'écriture, ce qui n'est pas rare dans le genre du témoignage. Il m'a manqué le souffle littéraire d'un grand reporter et la multiplicité des points de vue qu'aurait pu apporter quelqu'un qui n'est pas autant impliqué.

Et notamment que pense les hommes de tout ça ? La féministe que je suis ne considère pas que l'avis d'un homme est toujours essentiel, mais là, il m'aurait intéressé, puisqu'ils sont à l'origine du problème et que la solution devra forcément passer par eux.

Une lecture qui m'a apporté des informations que je n'avais pas, mais j'aurais aimé qu'un pas de côté soit fait dans le récit pour ne pas rester focalisé sur Rana. Mais dans ce cas, ce n'est plus un témoignage...
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Ici, les femmes ne rêvent pas

La narratrice, Rama Ahmad, raconte à la première personne sa vie de petite fille en Arabie Saoudite, la prise de conscience de l’oppression des femmes, ses doutes envers sa religion et son évasion de ce monde oppressant, comme l’annonce le sous-titre. Le récit se compose d’un prologue, de 13 chapitres ; d’un épilogue et des remerciements. Il est dédié à son père et à ceux qui veulent changer de vie.



Le prologue dévoile que l’évasion de Rana a réussi et que les ponts avec son père n’ont pas été coupés puisqu’elle le joint au téléphone. Reste à savoir comment elle est arrivée en Allemagne, à Cologne, et ce qui l’a amenée si loin de Riyad…



Enfant, Rana vit en Arabie saoudite pendant l’année et passe les grandes vacances à Damas, en Syrie, où vivent ses grands-parents. Sa vie est celle d’une petite fille de la classe moyenne, curieuse et douée, pour laquelle les cinq prières quotidiennes entrecoupent la lecture de mangas, le jeu avec des poupées Barbie et autres distractions qu’on pourrait qualifier d’occidentales. Elle adore son père dont elle attend le retour du travail avec une grande impatience. On lui imposera pourtant le voile à 10 ans !



Rien ne lui sera épargné : la confiscation de son jouet préféré quand elle est enfant, plus tard les attouchements de certains de ses proches, un mariage arrangé, la cohabitation avec sa belle-famille, etc. On la suivra dans son évolution, on partagera ses doutes et sa révolte, on prendra parti pour elle, et on l’accompagnera dans son périple, tout en sachant déjà qu’elle va s’en sortir grâce à son courage et à sa détermination.



Que dire qui n’ait pas déjà été dit sur ce genre d’ouvrages ? Oui, la condition des femmes dans les pays islamiques est épouvantable, sans doute plus encore en Arabie Saoudite qu’ailleurs. Oui, leur état d’éternelles mineures est révoltant. Oui, le courage qu’il a fallu à cette jeune femme est admirable et ses capacités de résilience dépassent l’entendement. Oui, j’ai appris certaines choses que je ne savais pas et qui m’ont hérissée, révoltée, enragée. Oui, le réseau d’entraide auquel Rana a eu recours l’a magnifiquement appuyée. Oui, les réseaux sociaux sont capables du pire et du meilleur. Oui, les témoignages comme celui-ci laissent un goût amer et provoquent un profond découragement devant la bêtise humaine... Mais ils abondent, et il faudra un vrai talent littéraire (ou autre) pour que l’un d’entre eux sorte de nouveau du lot, comme le Persépolis de Marjane Satrapi.



Merci au Grand Prix des Lectrices de Elle et aux éditions Globe
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Un témoignage qui fait prendre conscience



J'ai attendu plusieurs jours pour réfléchir à la façon dont je pourrai parler de cet ouvrage, tant il est dur de mettre des mots dessus.

C'est un témoignage poignant, et puissant, de par la simplicité qui transparaît dedans : j'entends par là qu'il n'y a aucune volonté de la part de l'autrice de rajouter, d'amplifier, elle ne fait ""que"" raconter ses souvenirs, et ce à travers le prisme de l'enfant qu'elle était, puis de l'adolescente, et enfin de la femme qu'elle est devenue.



Ce sont des fragments de souvenirs, des prises de conscience, des questionnements, des remises en question, c'est aussi l'appropriation d'une femme vis-à-vis de son propre corps, c'est des rêves d'émancipation, et d'ailleurs, mais également beaucoup de tristesse, de frustration, d'incompréhension, de colère, de dégoût.



C'est un ouvrage qui, à bien des reprises, m'as fait réaliser combien j'avais de la chance d'être née dans un pays beaucoup plus doux avec les femmes.



Je conseille vraiment cette lecture, je n'ai pas su m'en détacher et l'ai lu d'une seule traite, en quelques heures.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

J'ai trouvé dans ma bibliothèque municipale cette biographie parue en 2018. La société saoudienne vue de l'intérieur par une fillette aimée par sa famille, notamment son père, puis une femme ; la sujétion qui se met en place dès onze ans quand on lui arrache son vélo et qu'on l'empaquète dans trois couches de tissu noir ; où la moindre sortie doit être accordée, puis accompagnée par un homme de la famille, fût-il le frère cadet. Sujétion qui bien entendu, autorise tous les abus : père incestueux pour une de ses amies, oncle et beau-frère agresseurs sexuels pour la narratrice, leur honte et leur mutisme face aux agressions, puisque c'est sur elles que retomberait la faute. Sujétion allant jusqu'au droit de vie ou de mort par l'époux, aux coups par la mère et le frère, la réclusion forcée dans une chambre.

Puis viennent la prise de conscience, le rejet des mauvais traitements et du système de contrôle social qui les autorise, l'Islam ; avec le soutien des réseaux sociaux, Twitter notamment dans le cas Rama Ahmad, la fuite en 2015 avec les risques encourus, y compris la noyade en Méditerranée et le risque d'être reprise puis condamnée à mort par le frère et les oncles, son père lui restant indéfectiblement fidèle. J'ai bien aimé son emploi à plusieurs reprises du mot auto-détermination, sa revendication légitime à ne plus côtoyer les musulmans à la pratique religieuse rigoriste qui l'effraient à son arrivée en Allemagne, puisque c'est l'athéisme qu'elle a choisi et que cette religion ne permet pas l'apostasie, sous peine de mort. Rana apprend avec délices à être appelée par son prénom car en Arabie et dans tous les pays réglés par la charia et l'Islam, les femmes n'ont tellement pas d'existence propre qu'elles sont appelées "filles de" ou "sœur de", puis "femme de" car n'existant que par rapport aux hommes de la famille, jamais autonomes, appartenant aux hommes du clan. Belle biographie optimiste d'une libération et de la conquête d'une chambre à soi.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Beau récit autobiographique qui force l'admiration.

Cette Saoudienne a réussi à fuir un pays qui est tellement restrictif pour les femmes ! Son cheminement de vie et de pensée est fluide, et clair. Et même si je savais que ce n'était pas la joie la bas pour la condition des femmes, je n'avais pas idée à quel point ! Ce que j'ai aimé aussi c'est que c'est un récit actuel, et qui montre vraiment bien les paradoxes de la modernité et d'une vie d'un autre temps. Bref, contente que tout se finisse bien pour Rana ! Elle le mérite !
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Un livre qui interpelle, pas un roman mais un récit autobiographique, le témoignage vibrant et émouvant de Rana, qui a dû fuir son pays, l'Arabie Saoudite, pour enfin conquérir sa liberté et vivre suivant sa propre conviction. Ce n'est pas une fiction, mais hélas du vécu.



Issue d'une famille syrienne venue s'installer à Ryad, Rana est éduquée dans la tradition musulmane et vit une enfance heureuse et insouciante jusqu'à ses 10 ans. C'est à partir de l'adolescence que sa vie bascule, contrainte de porter le niqab, elle n'a désormais plus aucun droit. Toute son existence est régie par l'islam radical et par les hommes de la famille, voire par la police religieuse. Privation des droits élémentaires, mariage arrangé et raté, abus sexuels, dépression, la jeune femme va remettre en question ce système sociétal patriarcal. Elle va se familiariser avec les réseaux sociaux sur Internet, découvrir la philosophie et les sciences et au final devenir athée, ce qui en Arabie Saoudite est passible de la peine de mort par décapitation... La fuite au péril de sa vie sera l'unique solution.



Ce livre est traduit de l'allemand, son style est froid, simple et sec. Qu'importe ! Il constitue avant tout un témoignage puissant du quotidien des femmes saoudiennes privées de liberté et soumises à l'autoritarisme des hommes qui ont droit de vie et de mort sur elle. On n'appréciera jamais assez la chance de vivre dans un pays démocratique où les femmes, grâce aux mouvements féministes, ont pu conquérir des droits (même si rien n'est jamais acquis et qu'il faut continuer les luttes).

Cet ouvrage porte également un regard réaliste sur l'immigration et l'exil et il souligne l'importance de la solidarité et de l'entraide pour mener à bien ces évasions vitales.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Lire ce témoignage c'est toucher du doigt ce que vivent beaucoup de femmes de par le monde. Sous couvert de religion des hommes se sont arrogés un droit de domination absolu sur des femmes, leur mère, leur sœur, leur épouse. C'est intolérable et abject.



Rana nous raconte son enfance, son adolescence et sa vie de femme au sein d'une famille musulmane d'Arabie Saoudite et jusquà ses 10 ans elle y mène une vie de petite fille insouciante. Puis vient le jour où son grand-père décide qu'il est temps pour elle de se voiler. Ce jour là il donne la bicyclette de Rana à un de ses oncles plus âgé et s'en est fini pour elle la liberté.



Commence alors une lente descente aux enfers pour Rana qui doit vivre sous le joug des hommes de sa famille. Seul son père la protégera un peu et ne la reniera jamais.

Aprés des années de soumission Rana découvre grâce à internet qu'il existe un autre monde que le sien et que dans ce monde là les femmes sont libres et chacun est aussi libre de ne pas croire en Dieu.



Lorsque Rana n'a plus la foi elle décide de fuir son pays et tous ceux qu'elle connait. Quitter son père est un déchirement mais c'est le prix à payer pour sauver sa vie.



Le récit de Rana est terrible mais j'espère que ce courage qu'elle a eu de raconter sa vie, son cheminement difficile pour sortir de cette prison tant physique que mentale ne sera pas perdu et permettra à d'autres jeunes filles, femmes de savoir que ce qu'elles subissent n'est pas une fatalité. Chaque femme a droit au respect, au libre choix car chaque femme est un être humain au même titre que les hommes. Et qui penserait autrement serait indigne et sans honneur.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Traduit de l'allemand par Olivier Mannoni



"Les femmes saoudiennes n'iront pas en enfer, il y a longtemps qu'elles y vivent."

Hamza Kashgari, poète saoudien.



Ce n'est pas une fiction, ce n'est pas un roman, mais un témoignage.

Rana Ahmad raconte son enfance en Arabie saoudite et en Syrie. La Syrie où elle passait ses vacances chez ses grand-parents d'où sa famille maternelle et paternelle est originaire. Une enfance innocente où elle aimait par dessus tout s'évader à vélo sous l'écrasant soleil syrien, au prétexte de faire des courses pour sa grand-mère. Puis à 14 ans, tout change : on lui retire son vélo, on lui explique qu'elle doit se voiler de la tête aux pieds, et ne plus sortir autrement qu'accompagnée par un membre masculin de la famille. A partir de ce moment, Rana ne va plus disposer de son corps ni de sa vie. C'est les hommes qui décident pour les femmes, en Arabie saoudite, où elles n'ont aucun droit. A 19 ans, elle se marie avec un homme, sinon qu'elle aime, du moins qu'elle apprécie. Elle le connaît à peine. Tout se dégrade rapidement à partir du moment où elle vit avec la famille de son mari, comme le veut la tradition. Sa belle-mère est une marâtre jalouse, son beau-père a des gestes déplacés à son égard, les mêmes gestes qu'un de ses oncles, d'ailleurs. Rana fait une dépression, divorce rapidement et retourne vivre à Riyad dans sa famille. Sa mère lui dit qu'elle n'apporte que des ennuis, son frère devient de plus en plus violent à son égard jusqu'à vouloir la tuer ! Seul son père lui apporte discrètement son soutien et encourage sa fille à faire des études. Rana s'accroche : trouve des emplois successifs dans des hôpitaux saoudiens, pour se payer des cours d'anglais. Elle fait aussi les « 400 coups » avec ses amies, mais la police religieuse veille. Les condamnations à des peines de prison et flagellations publiques pleuvent pour toute femme surprise à enfeindre la loi religieuse, à savoir s'amuser, aller dîner avec des amis sans être accompagnée d'un homme de la famille : c'est "haram". :( Elle découvre les réseaux sociaux et des groupes d'ex-musulmans ayant renié leur foi et publiant sous pseudo. Elle comprend grâce à Google Translate, le sens du mot « athée», chose inconcevable dans un pays où renier l'Islam est passible de la peine capitale. Elle découvre L'origine des espèces de Darwin grâce à ses contacts virtuels, dont le livre est interdit en Arabie saoudite. Elle dévore toute une littérature qui l'amène à réfléchir sur la place de la religion. Sa conception du monde et de l'univers s'écroule. « Tout est fait pour qu'aucun doute ne s'élève à propos de la foi. (…) J'ai de plus en plus fortement l'impression qu'on m'a volontairement maintenue dans la bêtise pour que je ne m'insurge pas contre le cadre rigide de la foi. » Rana devient athée, en secret. Elle, qui n'est jamais sortie d'Arabie saoudite que pour se rendre en Syrie, prépare sa fuite avec la solidarité qui s'est organisée sur les réseaux sociaux. Mais c'est seule qu'elle prend l'avion grâce à son passeport syrien. le début d'une évasion où le retour en arrière est impossible, sous peine de mort : quand on est une femme en Arabie saoudite, on ne s'évade pas...



Rana vous immerge dans son quotidien. Un témoignage fort sur la condition des femmes dans certains pays du globe. On a beau le savoir, c'est une puissante piqûre de rappel qui vous fige d'horreur et donne envie de s'engager pour que les choses bougent, que la solidarité s'organise. Ne pas oublier que finalement, « Me too » concerne toutes les femmes d'Arabie saoudite, pour ne parler que de ce pays.



C'est aussi un appel à la bienveillance envers les migrants, thème tellement d'actualité. Un rappel que si des gens sont prêts à fuir leur pays au péril de leur vie, ce n'est pas par ennui, caprice ou ruse, mais bien parce qu'ils n'ont rien à perdre .



Un témoignage qui amène une réflexion sur la place de la religion dans les sociétés du monde – et pas seulement sur l'islam.



J'ai un peu été intriguée par le fait qu'elle ait pu écrire ce livre de 300 pages en allemand, langue qu'elle maîtrise depuis peu. Elle a l'honnêteté de révéler qu'elle a été aidée par une coauteure, Sarah Borufka. le style est direct, clair et fluide, sans fioritures. Je le répète, ce n'est pas un roman, donc il ne faut pas chercher des effets d'écriture, à mon sens. Cependant, ce témoignage se lit comme un roman d'horreur mais il apporte un immense espoir. Au nom du droit des femmes à disposer de leur corps et de leur vie, au nom de la liberté, c'est un livre à mettre entre toutes les mains. Même si on déjà lu des témoignages de ce genre, (car il en existe d'autres, bien sûr !), tout simplement parce qu'il n'y en aura jamais assez pour rappeler qu'il se passe des choses au-delà de l'inadmissible quand on est une femme, dans certains pays. Et que le prix de la liberté nécessite du courage et un lourd sacrifice, c'est le moins que l'on puisse dire. Rana Ahmad le décrit très bien.



Je suis admirative du courage de l'auteure. "J'ai échappé à cet enfer, et par mes propres moyens. J'aimerais faire quelque chose de cette vie que j'ai conquise au prix d'un si dur combat et que je considère aussi comme un cadeau - car ma fuite aurait aussi pu connaître une tout autre fin."



Ce livre est une belle revanche ! Bravo ! Ce livre est en lice pour le Grand Prix des Lectrices Elle !
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Ici, les femmes ne rêvent pas

« Vivre dans une société libre m’a ouvert les yeux sur ce qu’est avoir un comportement normal envers les autres et sur les frontières de la normalité. Il faudra que je sois arrivée en Allemagne pour retrouver une sensibilité et comprendre à quel point le quotidien de presque toutes les femmes est terrible dans mon pays. »

Rana Ahmad a fui son pays, l’Arabie Saoudite, elle est dans une cabine téléphonique et compose le numéro de téléphone de ce qui a été sa maison…La sonnerie résonne, elle raccroche. Dans la cabine la sonnerie se fait vibrante et son cœur s’arrête, à l’autre bout du monde elle reconnait la voix de son papa.

Elle raconte comment lorsqu’elle avait dix ans et rouler fièrement sur le vélo que son papa lui avait offert et qui avait fait le voyage avec eux jusqu’en Syrie pour les vacances chez ses grands-parents, son grand-père lui a arraché son vélo pour le donner à son oncle Bark 17 ans.

Là elle prend de plein fouet le mot « haram » l’interdiction, qui devra guider sa conduite tout au long de sa vie. On lui arrache son vélo et elle doit porter son premier voile et sa mère répond à son pourquoi « Dieu nous aime, voilà pourquoi nous devons nous couvrir. Les hommes ne doivent pas nous voir. »

A partir de là, Rana « loulou » pour son papa va découvrir le quotidien et la condition féminine dans son pays.

Ce n’est pas parce que Dieu les aime que les femmes doivent être voilées, non, juste parce que les hommes sont des rois, quelque soit leur statut, que tout leur est permis, et que leurs mères deviennent complices d’une non éducation qui fait qu’ils ne savent pas, pour la plupart, maîtriser leurs pulsions, et que s’ils croisaient dans la rue une femme plus belle que la leur, ils ne sauraient pas résister à la tentation.

Quatre ans plus tard, avec la scolarisation et l’adolescence elle découvre une prison de tissu, lourd psychologiquement et physiquement.

Elle grandit avec intelligence, elle exige de travailler, avec la complicité de son papa qui va l’accompagner du mieux possible.

Elle découvre le monde du travail, l’autonomie oui mais elle doit se marier.

A dix-neuf ans elle est fiancée avec Wisam, à vingt-ans elle est mariée et appartient à sa belle-famille. A vingt et un ans elle est divorcée grâce à son papa, qui a dû payer lourdement cette liberté.



Le poids de la société est tel, celui de la police religieuse étant omniprésent qu’il devient difficile pour son père face au monde de sauver sa fille.

Sans pathos avec les mots simples du quotidien, implacablement Rana raconte…

C’est édifiant de voir ces pays se vautrer dans l’obscurantisme lorsqu’il s’agit du droit des femmes et en même temps développer une économie qui continue à surfer sur les vagues du boom pétrolier.

La femme est élevée uniquement pour le « bien-être » de sa famille.

Dès lors, comment balayer des années d’éducation en ce sens pour prendre sa liberté ?

Rana montre le chemin et il est fascinant de constater que sur cette route qui peut apporter la mort il y a des mains tendues qui forment une chaîne humanitaire des plus salutaires.

Entre les lignes, une fois la liberté gagnée il y a l’amour pour certains des siens qui ne peut plus s’exprimer.

Aucun lecteur de ce document ne pourra oublier Rana et ce qu’elle représente.

En refermant le livre j’ai eu une pensée émue pour son papa qui a perdu sa « loulou » mais qui doit faire taire son cœur pour se réjouir qu’elle soit en vie dans un pays où elle peut être elle-même.

Deux ans de camps de transit, après le jour où elle est montée dans l’avion, et enfin une vraie chance de voir chaque jour apporter son lot de découvertes.

Une chose aussi simple que s’asseoir à une terrasse de café et laisser les rayons du soleil caresser son visage.

Il faut ne pas avoir perdu sa capacité de rêver et savoir que « le chemin qui vaut la peine qu’on l’emprunte est le plus difficile. »

©Chantal Lafon-Litteratum Amor 10 octobre 2018.

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Ici, les femmes ne rêvent pas

La couverture représente une petite fille à vélo, car le premier drame de la vie de Rana c'est lorsque son grand-père lui confisque le vélo offert 2 semaines plus tôt pour ses dix ans et l'offre à son cousin. Mais il faut déjà noter que l'action se passe en Syrie où elle passe les vacances en famille, car en Arabie Saoudite elle n'aurait même pas eu le droit d'en faire ! "À Riyad, les filles ne font pas de vélo, tu le sais bien".

Car Rana vit en Arabie Saoudite, et 10 ans est pour elle la fin de l'enfance. Elle va devoir se couvrir sous l'abaya, noire bien sûr, et plus aucun homme hors de la famille ne devra voir son visage. On imagine le confort de ce type de vêtement sous le climat saoudien, on imagine les sentiments de cette pauvre gamine qui disparait du monde du jour au lendemain. "Si tu es entièrement voilée, Dieu t’aimera encore plus" lui dit sa mère, pas certain que cette promesse la console complètement.

Les femmes doivent porter l'abaya pour lutter contre la concupiscence des hommes, c'est ce qui assure leur sécurité. Voilà pour la théorie, et en effet on imagine mal l'attrait qui se dégage d'un corps informe vêtu de noir, mais Rana subira tout de même des agressions sexuelles dans sa propre famille. Elle est en sécurité dans la rue, grand bien lui fasse, mais elle est en danger dans sa propre maison ... Et naturellement il n'est pas question de se plaindre, elle ne peut pas accuser son oncle sans s'attirer les foudres de sa famille qui lui reprochera de l'avoir provoqué.



Rana commence à avoir quelques doutes sur le "Dieu t’aimera encore plus". Des recherches sur Internet lui font rencontrer des personnes qui ont renoncé à l'islam. Comme c'est à peu près impossible dans un pays où tout est basé sur la religion, il lui faut fuir. Je ne dévoilerai pas le comment, mais Rana se retrouve en Allemagne après des mois d'errance et des séjours dans des camps de réfugiés.



Et encore, Rana n'est pas dans la pire situation : elle a un père qui l'aime, et qui ne la reniera pas lorsqu'elle abandonnera la religion. Pour beaucoup d'autres, son frère entre autres, renoncer à l'islam mérite la mort. Une de ses amies s'évadera elle aussi d'Arabie Saoudite, mais sera contrainte au retour et Rana n'aura plus jamais de nouvelles. Dans son récit Rana insiste aussi sur la chance qu'elle a eue de rencontrer des personnes sympathiques et désintéressées qui l'ont aidée tout au long de son parcours.



Toute la partie qui se passe en Arabie Saoudite et relate son quotidien et ses états d'âme est bien écrite, la partie allemande est moins passionnante. Mais le style n'est pas le plus important dans ce livre, et même si on croit connaitre les conditions de vie saoudiennes, le témoignage de Rana apporte un éclairage supplémentaire sur ce qu'endurent les femmes au quotidien dans ce pays.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Ici, les femmes ne rêvent pas " Récit d'une évasion" de Rana Ahmad ( Globe- 295 Pages)





Ce livre confirme mon opinion sur la mentalité des hommes de ces pays musulmans.



Le père de Rana heureusement aimait énormément sa fille.



Je n'arrive toujours pas à comprendre ces femmes qui acceptent en Europe de se voiler. Tant de femmes en Arabie Saoudite et ailleurs aimerait enlever leur voile et vivre libre.



Tant de femmes exceptionnelles se sont battues pour sortir du joug masculin.



Rana était une petite fille heureuse jusqu'au jour où son grand-père lui arrache des mains son vélo et sa liberté. Contrainte de porter le hijab à 9 ans et le niqab à 13 ans.



Une mère très pratiquante mais un père merveilleux peut-être trop faible, un frère et des oncles dangereux vont la surveiller.



Rana est intelligente et apprécie les études ( maths, physique, anglais etc....) (dans certains pays l'école est interdite aux filles ! )



Par un lavage de cerveau les petites filles rêvent d'un beau mariage, d'une belle robe..... mais c'est le début de l'enfer qui démarre. La prison, le fouet et la mort les guettent....Que pouvons nous faire pour les aider et faire comprendre aux autres qu'elles ont la chance d'être dans des pays libres. (Par la lecture, certainement et l'instruction c'est certain !



Rana se rebelle ........... et grâce à internet..........



Ce témoignage se lit facilement......



J'avais lu (Jamais sans ma fille ) qui m'avait marqué.



Mille soleils splendides (Khaled Hosseini) également.



des livres à lire .... Et je suis certaine qu'il y en a beaucoup d'autres.....





Des femmes pleurent leur enfant parti avec leur père retourné dans leur pays d'origine.........

Combien de gamines sont mariées encore aujourd'hui de force ??

Tristesse et Colère.

Mireine





























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Ici, les femmes ne rêvent pas

Ce document relate le témoignage d’une jeune femme saoudienne, Rana AHMAD, qui a fui son pays pour vivre sa liberté : celle d’être athée.



Emouvant et plein de courage, ce récit nous ouvre un horizon différent sur ce que peut être la vie dans un pays où la religion – poussée à l’extrême – tient une place forte.



Seul bémol pour moi cependant : ce récit a manqué de points de vue différents.

J’ai conscience qu’il s’agit ici d’un témoignage personnel et subjectif. Toutefois, j’aurais apprécié que celui-ci soit mis en parallèle avec le point de vue d’autres migrants (tel qu’Amir), mais aussi de personnes qui aident et appuient ces migrants dans l’intégration de leur nouveau pays d’adoption (tels que Helena, Claudia ou Stefan).

Cela aurait sûrement donné plus de poids au récit et lui aurait apporté une perspective différente, plus riche et plus profonde.

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Ici, les femmes ne rêvent pas

Mon côté psychorigide est mis à rude épreuve, car où caser ce livre? Récit, oui, là n'est pas le problème, mais de quel pays? En effet Rana Ahmad est née et a vécu jusqu'à ses trente ans en Arabie Saoudite, mis à part des vacances annuelles en Syrie, pays de ses familles paternelle et maternelle, et quelques mois d'un mariage raté. En 2015 elle réussit à s'évader - quel mot convient mieux?- d'Arabie Saoudite et atteindre l'Allemagne via la Turquie, suivant là le parcours de bien des migrants. Actuellement elle fignole sa maîtrise de la langue allemande et se prépare à des études de physique à l'université.



Cet apparent happy end ne doit pas cacher la réalité : elle a dû couper les ponts avec sa famille, sa mère l'a reniée, elle craint que son frère ne la retrouve; seul son père lui a gardé le même amour et la même compréhension.



Avant de pouvoir enfin sentir le vent librement dans ses cheveux, quelles années étouffantes sous les différents voiles (noirs) à porter. Chacun a sûrement une idée de la condition féminine à Riyad, mais là on a un témoignage de l'intérieur. Rana par ailleurs est devenue athée, ce qui est inacceptable dans son pays. Les hommes sont tout puissants, les frères chéris de leurs parents, les filles passent d'une autorité paternelle à celle d'un mari. Frères et maris peuvent vous battre, pères et beau-père (etc.) se comporter de façon déplacée (jusqu'au viol) même sur des fillettes. Rana cite aussi le cas de certaines amies.



Un témoignage vraiment intéressant, à découvrir.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Contrairement à beaucoup d’entre vous si j’en crois la notation moyenne ce livre vous a beaucoup plus; moi beaucoup moins d’une part le style narratif ne m’a pas emporté et surtout certainement car j’avais déjà lu des témoignages de femmes vivant dans ce pays ,enfin si le mot Vivre veut dire quelque chose pour elle

Il n’en reste pas moins que le témoignage est intéressant, comprendre son cheminement l’emmenant vers l’athéisme m’a beaucoup intéressé et je félicite cette femme qui a au péril de sa vie décide de fuir ;elle réside maintenant en Allemagne son nouveau pays
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Ce qui me frappe dans le récit de Rana, c'est l'horreur dans la banalité. Sa situation en Arabie Saoudite n'est sans aucun doute pas la pire que puisse vivre une femme dans ce pays. Un père aimant qui l'encourage à faire des études, un mariage avec un homme respectueux qui aurait pu fonctionner si il avait pu se vivre sans belle famille, ça semble être un bon départ. Mais quand on a soif de liberté, d'indépendance et de connaissance, lorsque notre foi vacille, tout devient compliqué dans un pays comme l'Arabie Saoudite. Encore plus comme femme. Comme le dit une journaliste qu'elle cite: "Les femme d'Arabie Saoudite n'iront pas en enfer, elles y vivent déjà".



J'ai entendu des homme de culture musulmane dire que la femme chez eux est protégée. C'est peut-être vrai dans un monde utopique où la femme grandit dans une famille bienveillante. Mais quand vos proches masculins grandissent dans un monde de frustration sexuelle, où les hommes ont l'impunité, où les femmes ne peuvent dénoncer des actes déplacés puisque l'honneur de la famille est plus important que les droits fondamentaux des individus, le cauchemar n'est jamais loin.



Cette histoire vécue de l'intérieur est riche en enseignement et m'a captivé de la première à la dernière page.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Hier grâce aux @editions_globe, j’ai eu la chance de rencontrer Rana Ahmad qui est venue nous parler de son histoire, son parcours, ses espérances. Une rencontre incroyablement riche et tout en émotion.

Je sais, je vous en parle, parle, et reparle de ce livre depuis sa sortie la semaine dernière (et encore ! vous ne m’avez pas en live pour vous bassiner avec 😜) mais il est absolument ESSENTIEL.

Le récit de Rana, sans jamais tomber dans l’apitoiement nous raconte une réalité qu’on ne saurait imaginer. Il y a des personnalités marquantes, par leur courage, leur charisme, leur volonté. Elle en fait incontestablement partie.

Du quotidien de femme dans un pays qui les oppriment, au récit de migrante qui fait écho à de nombreux sujets d’actualité, on est saisi par cette pensée : « C’est notre époque ».

Oui, à notre époque des femmes vont en prison parce qu’elles se sont faites violer.

Oui, à notre époque des femmes doivent demander la permission pour sortir dans la rue.

Oui, à notre époque des femmes ne connaissent pas la sensation du soleil sur leur peau ou du vent dans leur cheveux.

Et tout ça, Rana nous le raconte d’un regard rempli d’une humanité qu’on se demande où elle peut encore puiser.

Une réelle source d’inspiration. Un grand, un immense merci pour ce récit. 🙏🏽 🚲



Et avoir l’occasion de le partager avec vous c’est un réel honneur !

Je vous propose de remporter 5 exemplaires du livre « Ici, les femmes ne rêvent pas » ! 5 livres, et donc 5 gagnantes vous l’aurez compris ! 🚲

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Ici, les femmes ne rêvent pas

De l’importance de l’endroit où l’on voit le jour !

On présente quelque fois comme un immense progrès les choses que les femmes sont dorénavant autorisées à faire en Arabie Saoudite : conduire une voiture, présenter une émission de télé… Mais jamais je n’avais pris la mesure de ce qu’elles ne sont pas autorisées à faire librement, par elle-même, sans qu’un homme ne leur en donne la permission. On ne les appelle pas par leur prénom, elles sont la sœur, la femme, la fille d’untel, jamais elle-même. Et tout cela au nom de la religion ou plutôt d’une certaine pratique de la religion.

Le poète saoudien Hamza Kashgari, cité dans le livre, dit d’elles : « Les femmes saoudiennes n’iront pas en enfer, il y a longtemps qu’elles y vivent ».

Alors bien sûr quand Rana fait le choix à 28 ans de ne plus croire en Dieu, elle n’a pas d’autres options que celle de fuir. Elle écrit : « Tourner le dos à la foi est considéré comme un crime impardonnable et passible de mort ».

Mais l’exil aussi est une épreuve, une autre, celle de la séparation, de l’abandon total, une prise de risque qu’heureusement pour elle Rana ne mesure sans doute pas au moment où elle trouve le courage de s’enfuir.

Dans ce récit, Rana se raconte, de l’enfance jusqu’à son installation en Allemagne. Ce n’est pas de la grande littérature, peu de style dans son écriture mais elle témoigne et c’est cela qui compte.

J’ai beaucoup aimé notamment la façon dont elle explique son questionnement face à la religion, le cheminement qui petit à petit l’éloigne de Dieu pour la rapprocher de la science, de la connaissance.
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Ici, les femmes ne rêvent pas

Rana Ahmad se raconte dans ce récit. Enfant de dix ans, elle jouit de son insouciance, heureuse parmi les siens. Mais c’est sans compter que quinze jours plus tard on lui confisquera son vélo et s’en suivront des obligations, des contraintes… la fin d’une liberté. Ce monde que Rana idéalisait s’effondre. « Tout sera différent, je le sens. Ma vie me donnera la même impression que celle que j’éprouve en respirant à travers la couche de tissu noir devant mon nez : moins légère, moins libre. » En Arabie saoudite les femmes sont soumises, abusées et très peu osent s’opposer à cette doctrine. « La répression la plus puissante est celle qui naît dans notre propre tête. » Un jour, un déclic, elle décide de se battre pour sa liberté, quel qu’en soit le prix à payer.



Tout au long du récit, j’ai lu et relu des faits que je connaissais déjà (hélas !). Certes, la condition des femmes est horrifiante dans certains pays du Moyen-Orient. Celles-ci sont abusées sexuellement et violentées dès leur plus jeune âge, coupées du monde. Je ne dis pas cautionner ces faits bien au contraire c’est à vomir. Mais je m’attendais à une lecture plus agressive, plus imposante. Le style d’écriture est basique. L’auteure fait son job, balancer une réalité bien malheureuse sur papier pour sensibiliser encore et encore ! Je note tout de même cette force et ce courage assez impressionnants. Fuir son pays et se battre pour les droits des hommes et des femmes. En clair, une lecture en demi-teinte.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2018/10/08/36766382.html
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