Raphaël Fejtö

Comme pour l’album “Je suis le soleil”, notre petite goutte d’eau est découpé dans toutes les pages et même la couverture. Sur la première double page, le lieu est donné et illustré par une image qui rappelle la réalité. La deuxième double page est la suite de la phrase et une illustration surprenante de l’eau faisant une activité. La fin comporte une chute assez sympathique.

Les illustrations sont très contrastées. Les couleurs vives sont entourées d’un trait noir. Les jeunes lecteurs apprécient et reconnaissent ainsi mieux les différents objets.

Très original et fortement apprécié des tout petits enfants.

Un album cartonné pour tout-petits, qui permet d'aborder le cycle de l'eau. De belles couleurs vives et une goutte de pluie dont le découpage attire l'œil et les petits doigts :)

Ce livre cartonné passionnera les petits lecteurs. Le soleil est visible par une découpe dans tout l’ouvrage. Plus on tourne les pages, plus le lecteur se rapproche de lui. Le soleil raconte tout ce qu’il fait dans différents endroits de la planète. Il a une journée bien remplie.

Une phrase courte se découpe sur deux pages. Sur la première le soleil est tel qu’on peut l’observer dans le ciel, sur l’autre, il prend l’apparence d’un bonhomme à tête de soleil.

Les illustrations sont faites d’aplats entouré d’épaisses lignes noires. L’ensemble est très coloré. Cela plaît aux petits.

Petite histoire mignonne sur un départ en vacances en caravane entre deux souris (papa et Fifi), qui vont rencontrer différents obstacles et se faire de nouveaux amis. Plaisants pour les enfants, coloré, pas mal donc.

On prend la route...
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Un petit livre très sympa dont ma fille C. (24 mois) ne se lasse pas. Un voyage, plein d’amis, et un éléphant en maillot de bain.

La Caravane de Papa de Raphaël Fejtö, dans la collection Loulou et Cie de L’École des loisirs célèbre les vacances en caravane et met en scène un souriceau et son papa et leurs amis animaux.



Un périple semé d’embûches dont les personnages triomphent grâce à la collaboration et la solidarité des animaux rencontrés en chemin : un oiseau tire la voiture et la caravane pour aider à gravir une montagne, un crocodile remplace le pont cassé et l’équipage roule sur son dos pour traverser la rivière, un éléphant déplace le gros tronc d’arbre qui barre la route…

Naturellement, tout ce beau monde est invité à participer au voyage vers la mer et prend place dans la caravane.

On taille la route, on bivouaque en chemin et on arrive enfin à la plage.



Les dessins sont très colorés, assez minimalistes et assortis d’un texte très factuel et répétitif.

Personnellement, je n’ai pas bien ressenti l’irrespect des proportions et le manque de crédibilité des péripéties. Sur la première image, Papa est aussi grand que la caravane ! Puis le crocodile est aussi long que la rivière est large, ce qui ne l’empêcher pas, ensuite, de rentrer dans la caravane en compagnie de l’éléphant ; ce dernier a d’ailleurs rétréci au point d’avoir la même corpulence que les souris… Quand tous les animaux sont couchés, ils font plus ou moins la même taille, surtout l’oiseau et le crocodile qui dorment dans la même couchette superposée.

À cela s’ajoute l’absence de personnages féminins…

En outre, ma petite fille de 13 mois n’a pas tellement aimé non plus, tournant les pages à toute vitesse sans vraiment les regarder…



Est-ce mon regard d’adulte qui motive mon avis mitigé ? Pas seulement…


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C'est un roman sans prétention que La Caverne, écrit par une auteure qui a découvert qu'elle aimait écrire pour la jeunesse.



Christine, ses deux frères Michaël et William, et leurs parents vivent dans une ferme sur un lopin de terre dans les collines du Dakota du sud. La terre serait bien située, au pied des collines, dans la vallée où coule le Cheyenne, rivière locale, si ce n'est que depuis trois ans sévit une terrible sécheresse. La situation devient critique : Christine, âgée de 13 ans, et son frère Michaël qui est asthmatique, ont dû arrêter l'école depuis longtemps. C'est un regret pour Christine, qui aimait sa maîtresse et les livres de l'école ; désormais elle aide ses parents, et quand elle peut s'échapper, elle explore les collines.



Ainsi découvre-t-elle par hasard une grotte, baignée par un ruisseau souterrain, et même un étang où nagent de curieux poissons aveugles et blancs. Elle reste discrète sur sa découverte, et n'y amène que Michaël, à qui l'air plus humide permet de mieux respirer et peu à peu de se fortifier. Christine est convaincue qu'il faut garder l'endroit secret, car ses bienfaits et ses beautés ne sont pas destinés à être utilisés, voire pillés. Elle est réellement tiraillée par rapport à ses parents, et, ne parvenant pas à se décider, elle fait jurer le secret à son frère.



Le père de Christine est décidé à partir en Californie, quitte à ne plus être son maître et à travailler dans les grands vergers. Il faut échapper à la pauvreté et retrouver des conditions de vie décentes. Pourtant, ni son épouse, ni les deux grands, n'ont envie de quitter la maison et leurs collines. Ils voudraient au contraire planter un jardin, et faire pousser des légumes. Nous sommes en 1930, historiquement juste au moment de la crise et de la Grande Dépression.



Alors que les événements se précipitent, qu'ils sont en butte à la violence des éléments, comment Christine parviendra-t-elle à concilier son secret et la nécessité d'aider sa famille, alors que son père se fait plus pressant ? Saura-t-elle trouver et garder son autonomie, et persuader ses parents d'attendre encore un peu, avant la pluie ?



J'ai apprécié ce roman facile à lire, avec une réserve : quelque chose sonne faux dans le contrat de lecture. On s'attend à un roman fantastique, il est pourtant très ancré dans la vie quotidienne de cette famille ; l'aspect historique est prégnant, pourtant le récit reste assez général, hormis quelques notations géographiques. Des temps forts ponctuent le roman, pourtant l'action semble un peu à la traîne, je n'ai jamais été vraiment entraînée par ce qui se déroulait. Même les personnages restent un peu flous et indécis, dans un flottement comme une brume de chaleur sur la plaine, alors qu'on guette la pluie, en se demandant si on ne va pas faire une sieste.

Ce conte initiatique, situé dans une Angleterre médiévale et rurale empreinte de merveilles et de superstitions, débute par une rude nuit d'hiver. Une petite vagabonde d'une douzaine d'années, sans toit, ni famille, ni nom depuis sa plus tendre enfance, trouve refuge aux abords d'un village dans la chaleur d'un tas de fumier. Elle en tirée par la sage-femme du canton qui, contre le gîte et le couvert, accepte de la prendre à son service. Femme revêche et rapace mais respectée de tous pour son savoir, Jane la pointue ne traite pas sa nouvelle servante beaucoup mieux que les autres habitants du bourg, habitués à tourmenter et chasser les mendiants. L'apprentissage s'annonce difficile, mais la fillette, d'abord cantonnée aux tâches subalternes, s'ouvre peu à peu à la connaissance. Elle tâtonne, observe les faits et gestes de sa maîtresse, ose se confronter aux villageois plutôt que les subir et les fuir en petit animal apeuré. Elle réussit même au fil des mois à se lier d'amitié à quelques alliés sûrs et se baptise du nom d'Alice. Tout en apprenant à accoucher les femmes de leur progéniture, cette enfant auparavant dépourvue d'identité et d'avenir accouche d'elle-même en tant que personne libre d'avoir sa place dans le monde et de choisir son destin de sage-femme. La vie d'Alice nous est contée sur un ton à la fois émouvant et plein d'humour, le récit abonde en détails et personnages hauts en couleurs, mêlant le trivial au sublime. Il en résulte un excellent petit roman historique que je conseille dès le collège à tous les publics.
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C'était léger, le personnage d'Alice est vraiment trop choupi, elle m'a beaucoup touchée ! C'est une histoire qui tourne autour des sages femmes, un peu de sorcellerie aussi car à l'époque c'était en quelque sorte ça ! Alice au départ n'a pas de prénom, elle va de village en village dans l'espoir de trouver de la nourriture et un endroit chaud pour dormir. C'est là qu'elle tombe sur cette femme qui va lui proposer de devenir son apprentie contre un bout de pain et un toit sur la tête. C'est comme ça que commence la folle histoire de notre petite Alice ! À la fin, il y a une morale à cette histoire, comme les Fables de La Fontaine ! Ça m'a replongée en enfance et j'ai adorée ça.

J'ai également beaucoup apprécié l'évolution des personnages, c'était fluide et super agréable à lire ! En revanche, j'aurais aimé connaître un peu plus le personnage de la sage femme, son passé entre autres, mais sinon RAS c'était une bonne lecture. En bref, si vous aimez les livres courts et qui ont du rythme, où l'on parle de femmes et de sa place dans la société, ce livre est fait pour vous !

Merci aux éditions de La Martinière et à Babelio pour ce roman que j'ai reçu dans le cadre de l'opération Masse critique.

Ce livre est structuré de façon étrange, segmenté en plusieurs petits textes qui ont chacun leur propre titre. Ces petites textes sont regroupés en chapitres qui correspondent aux voyages ou au lieu de résidence du couple que l'on suit.

Notre héros, Abel, est un trentenaire parisien qui réalise des films. Il est en couple avec Sophie qui, elle, ne sait pas trop quoi faire de sa vie et se verrait aussi bien grande cuisinière que détective. C'est leur quotidien que l'on découvre dans ce livre. On suit effectivement leurs embrouilles de couple, leurs petites anecdotes de la vie de tous les jours (peinture à refaire, sorties nocturnes, discussions sur le sens de la vie...). On fait la connaissance des parents de Sophie qu'Abel trouve profondément agaçants avec leur vie géniale (film trop bien, boucher génial...) mais qui n'arrêtent pas de se disputer. Et on suit également en parallèle la vie des amis d'Abel et Sophie.

Le tout n'est pas très cohérent. On a du mal à se situer dans l'échelle temporelle et on se demande à quoi sert de lire tout ça. C'est comme si l'on s'immisçait dans la vie d'un couple, dans une attitude un peu voyeuriste.

Je regrette que certains passages du livre soient vulgaires.

Autant j'ai trouvé la lecture des premières pages sympathique et rafraîchissante, autant je me suis profondément ennuyée à la lecture de la deuxième moitié du livre, trouvant ce format finalement lassant et n'arrivant pas à m'attacher aux personnages et à leur évolution. L'alternance des points de vue n'arrange pas les choses. Le livre semble être le fruit de la réflexion de notre héros Abel qui commente son entourage. Et parfois, sans prévenir, c'est sa vie à lui d'un point de vue externe que l'on commente. Étrange !

Bref, une lecture sans grand intérêt selon moi.

Ma vie a deux ou presque ces ces petites choses de la vie qui la rendent pétillante!

Atypique ou non vous y retrouverais vos amis, votre famille ou encore ce drôle de voisin, ce passant au regard lourd et cette charmante rencontre au détour d'une promenade ...



Bref ce livre c'est un concentré de vie en ébullition avec ces notes a la fois drôles, touchantes, émouvantes, qui vous prennent aux trippes et vous font tourbillonner!

Excellent livre contemporain. Drôle, touchant, original dans sa forme, rempli de détails de la vie qui sont toujours très bien vus. Je le conseille à tous ceux qui aiment les oeuvres qui sortent des sentiers battus.

J'adore les jeux de l'école des loisirs, ils sont le prolongement des histoires et surtout, ils sont adaptés aux petits joueurs.



Nous avons joué en famille et nous avons tous aimé participer. Pour ma part, il m'a fait penser au pictionnary. Nous avons passés un très bon moment en famille, plein de convivialité et de bonne humeur.



Le jeu est assez simple, il faut mettre en action un dinosaure avec un objet pour faire découvrir ce dernier aux joueurs. Celui qui trouve gagne un œuf de dino et celui qui dessine le nombre inscrit sur la carte-objet. C'est un jeu drôle où nous avons dû dessiner un dinosaure dans une voiture ou sur des toilettes.



Le jeu ne s'arrête pas là. Pendant qu'un jour dessine les autres prennent connaissance de la carte signalétique du dinosaure. Elle est très ludique et reprend les informations importantes.: nom, description, son régime alimentaire, taille et poids. En quelques phrases et pictogrammes les joueurs en savent déjà plus.



Cette boite a tout pour plaire des couleurs très apprécié et des illustrations amusantes. Chez nous, elle a eu très grand succès.



Les petites informations en vrac: ce jeu est à partir de 4 ans, mais Alexis âgé de 3 ans et 10 mois a fait équipe avec son grand frère Mathis. Le dessin n'étant pas son point fort. Une partie dure environ 10 minutes parfais pour les petits et se joue de 2 à 4 joueurs.



En bref: Un jeu ludique où parents et enfants passeront un moment convivial et amusant. Les fans des dinosaures et/ou de dico-dino seront comblés.
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Pas franchement convaincue par les Pacpacs. Ce ne sont pas leurs gentilles petites frimousses de bonbons colorés sur pattes mais plutôt le catalogue de leurs actions sans queue ni tête qui m'ont géné. Je m'attendais à des choses plus drôles tout simplement et à une vraie chute...
Lien : http://boumabib.fr

J’ai adoré ce livre (et je ne suis pas la seule) !! C’est sous forme de devinettes que l’on (re)découvre le célèbre conte de Charles Perrault. Des devinettes qui permettent à l’enfant de comprendre et s’approprier autrement le texte original et s’amuser à savoir s’il connaît bien l’histoire.

On lit le livre comme on lirait le conte mais avec quasiment à chaque page une question ou un petit jeu. ET, en prime, un bonus ultra en fin d’ouvrage, dont je ne vous en dis pas plus….............................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..

L’avantage du “Petit Chaperon Rouge”, c’est que c’est sans doute l’un des contes qui a été le plus adapté pour la jeunesse et ce, dès les albums premier âge. En tout cas, c’est celui que je trouve le plus souvent quand je vais fouiner à la médiathèque! Et en plus, il y a un loup, alors Choubi adore et ne se lasse pas! En même temps, avec toutes les versions modernes et revisitées qui coexistent avec les versions classiques, difficile de se lasser, il y en a pour tous les goûts!



Ici, Raphaël Fejtö nous en offre un parfait exemple avec ce petit Chaperon Rouge qui se déplace en skate-board pour porter à sa grand-mère malade sa galette et son petit pot de beurre. Le conte est très interactif et invite l’enfant à participer à l’histoire s’il veut qu’elle avance, lui permettant ainsi d’enrichir son vocabulaire en l’interrogeant sur les mots au travers de devinettes. C’est ludique, pertinent et intelligent et ça permet de travailler à la fois sur la mémoire de l’enfant ainsi que sur sa compréhension du texte. Un tout carton idéal dès 2 ans!

Livre jeu unique en son genre... Reste à espérer qu'il nous arrive d'autres perles du même genre...

Un petit format cartonné dont je trouve le concept intéressant puisque chaque page propose un jeu autour de l’histoire du Petit Chaperon rouge. Différences entre deux images, devinettes ou observations font de cette lecture un moment ludique.



Je mettrais un petit bémol cependant. Je trouve le graphisme adapté à la collection Loulou&Cie qui s’adresse aux tout-petits mais je pense que cette cible aura du mal à répondre à toutes les questions car il faut déjà connaître l’histoire pour pouvoir avoir l’ensemble des solutions. Cela n’empêche pas la lecture mais cela peut frustrer certains enfants.