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Citations de Raphaële Frier (84)


" Ici, dans les années 1920, quand on est Noir, on tait sa colère."
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Et moi qui lui trouvais un visage d'ange. J'ai tellement honte d'avoir tracé cette brute, d'avoir fantasmé sur lui, d'avoir envoyé des "je t'aime" toutes les cinq minutes à cette pourriture de messagerie. D'ailleurs, je les efface, tous ces sms de conne, et je supprime aussi tous ceux qu'il m'a envoyés lui. Nettoyage, dans mon portable et dans le sien.
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Jeremiah Reeves avait seize ans quand la police l'a arrêté [en 1952]. Selon ses défenseurs, il entretenait une relation amoureuse avec une jeune fille blanche, ce qui n'était pas toléré en Alabama. Un voisin avait surpris le couple et dénoncé Jeremiah et sa compagne. Cette dernière, qui risquait gros pour ce délit, a préféré accuser le jeune homme de viol. Jeremiah fut condamné à mort et exécuté sur la chaise électrique, cinq ans plus tard. (p. 47)
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Lundi

Blaise avait passé une bonne nuit.
Pourtant en enfilant sa première pantoufle,
Il compris qu’une chose bizarre
Venait de lui arriver.
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En colo, jusqu'à présent, quand il fallait s'inscrire pour une activité, on avait le choix entre kayak, tir à l'arc, VTT ou accrobranche. C'est la première fois qu'on me demande si je préfère œuvrer pour le trou des toilettes, la vaisselle ou la cuisine...
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- Laisse-moi t'expliquer. Donc, ta chambre c'est une tente, ta bouffe, tu la cueilles, tu la pêches et tu la cuisines toi-même, tes occupations, ce sont celle de nos ancêtres, si tu vois ce que je veux dire : tu fabriques des flèches et des arcs, tu fais du feu... Enfin tu vois le genre. Ils appellent ça un camp "Ados-sapiens", c'est tellement ringard !
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Et voilà comment je me retrouve le jour de mon anniversaire avec un chaton qui s'appelle Python. J'aurais préféré un python qui s'appelle Chaton !
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Au creux de la vallée du Swat, au Pakistan, s'étale la grande Mingora. C'est dans cette ville très animée que vit Ziauddin Yousafrai, avec Tor Pekai, sa femme. Ils habitent dans une modeste maison en face de l'école Kushal, que Ziauddin a créée.
C'est là qu'en 1997, au cœur d'une nuit d'été, une petite fille vient au monde, le premier bébé de Ziauddin et de Tor Pekai.
- Mes amis! crie le père. Lancez des fruits secs, des bonbons et des pièces de monnaie dans son berceau, comme vous l'auriez fait pour un garçon. Elle s'appelle Malala!
Ziauddin aime beaucoup son peuple pachtoune, mais pas toutes ses traditions.
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Pourquoi moi ? Qu'est-ce qui a déconné pour que ça m'arrive ?
Pour que j'aime les garçons, et pas les filles. Les filles, je peux les adorer, les embrasser et les caresser même, mais - je le sais parce que j'ai essayé - le bout de mes doigts reste froid sur leur peau, mon sang ne coule pas plus vite quand je respire leurs cheveux, et mon sexe, il répond pas. Chaque jour, je le tais en espérant que mes pensées prendront le "bon chemin". En priant pour que mes "mauvaises idées" finissent pas me lâcher. Avant que je m'écroule, asphyxié dans le couloir. Y a qu'à voir comme je vacille chaque fois que je passe devant la photo de mariage de mes parents accrochée au mur de l'entrée. Comme je me méprise en silence, comme j'espère un jour ou l'autre redevenir digne d'eux. Digne, c'est le mot qui me vient à l'esprit.
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« C'est vrai, ça change quoi que je suis avec un mec ? Pas de trousse de maquillage, pas de petit panier rempli de barrettes ou de bijoux, on s'en fout non ? Y a quand même deux brosses à dents dans le même verre, y a deux oreillers sur le lit, deux pointures de chaussures, pourquoi on n'appellerait pas ça un couple aussi? »
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« Mon père aussi il m'emmerde, avec sa manie de s'adresser à moi « entre hommes ». Ça me fout mal à l'aise. Chaque fois je vire au rouge, jamais dedans, toujours à côté, forcément décalé. L'autre jour par exemple, il m'a tapé dans le dos – geste paternel – avant de m'entraîner vers le tableau électrique de l'appartement en me disant : « Je vais t'apprendre ce que tu devras savoir faire quand t'auras ta maison. Parce que tu comprends, ce genre de travail, c'est masculin ! Les femmes, elles sont plus à l'aise que nous avec les casseroles, mais elle bitent rien à l'électricité. » Et puis il s'est marré. »
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Je n'ai jamais pensé que mes parents s'engueulaient à cause de moi, j'ai toujours su qu'ils ne m'avaient pas attendu pour commencer.
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 Vous allez l'adorer, c'est sûr... avec ses grandes oreilles, son nez immense, ses dents qui rebiquent, son teint gris, ses pieds plats et son énorme derrière.
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Un jour, Ziauddin surprend sa fille. Il sourit et la prend sur ses genoux:
- Ecoute ce poème pachtoune, Malala. Ta mère l'aime tant.

Ne tue pas de colombes
dans le jardin.
Si tu en tues une,
les autres ne viendront plus ...
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J'imagine le carnage si je leur racontais que la femme de ma vie a une petite barbe au menton, une voix plus grave que la mienne, pas de seins, pas de rouge à lèvres et pas d'utérus surtout !
Papa, Maman, j'ai un scoop, la femme de ma vie s'appelle Cédric...
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Mais voilà qu’une hirondelle est entrée ce matin par mégarde dans le grand hangar.
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Ce soir plus qu'hier, je voudrais être un autre. Pas cette erreur de la nature, cette foutue boulette dans une famille qui n'attend plus que moi pour s'effondrer, quand elle saura qui je suis en réalité. Parce que c'est sûr, ce n'est pas avec moi qu'ils iront mieux, mes vieux. Et je vis avec cette angoisse, qui m'écrase pendant la nuit et pendant le jour aussi. Pourquoi moi ? Qu'est-ce qui a déconné pour que ça m'arrive ?
Pour que j'aime les garçons, et pas les filles.
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Malala grandit dans les odeurs de cahiers. Et un petit frère ne tarde pas à débarquer; il s'appelle Kushal, tout comme l'école près de laquelle il a vu le jour!
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Rosa et Martin ont gagné un premier combat. Mais il reste encore beaucoup à faire pour l'égalité des Noirs et des Blancs sur le sol américain.
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Enfin, moi je m'en fiche.
Sa barbe, je l'aime bien.
Je m'y frotte la joue pendant les câlins.
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