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Critiques de Rebecca Solnit (66)
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Une lecture très intéressante. Sorte d'historique de la place de la femme dans la société.

Quelques longueurs et répétitions qui m'ont fait mettre ce livre sur pause plusieurs fois. Mais malgré tout, l'analyse faite sur la situation des femmes y est très fine. Une lecture à mon sens indispensable si l'on veut comprendre le féminisme et ouvrir les yeux ce monde patriarcal.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

"Les révolutions sont avant tout des idées."

Rafraîchissant, engagé et subtil, ce livre est un rappel à l'ordre, une sonnette d'alarme. C'est un message, une provocation aux changements. Un indispensable à une meilleure compréhension du monde.

Il est clair, simple, court et efficace. Abordable par tous et fluide, il constate de façon éclatante des comportements, des systèmes de pensée dérangeants et d'actualité, qui nous concernent tous.

Ce livre propose de théoriser les origines de la violence pour tenter de les contrer, se souvenir que « La violence est avant tout autoritaire, elle commence avec ce postulat : j'ai le droit de te contrôler ». C'est autant valable des hommes vers les femmes que des adultes vers les enfants.

Ce récit est une mine de réflexion poussant à lire, relire, partager. C'est édifiant, intelligent, subtil.

Il insiste sur le fait que la crédibilité est le pouvoir fondamental dans tous les domaines.

Ce n'est pas aux femmes de faire attention, c'est aux hommes de ne pas violer. Ce n'est pas aux femmes de changer mais cela ne les empêche pas d'amorcer des changements de vision en militant et en continuant de contrer la pensée dominante et patriarcale.

Ouvrons les yeux et agissons !


Lien : https://unmotpourtouspourunm..
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Recueil d'articles écrits entre 2008 et 2014 sur la vie des femmes dans une société machiste. Des avancées sans doute depuis l'avènement du féminisme mais les mentalités et les habitudes culturelles ne changent pas si facilement . La parole des femmes se libère mais est-elle entendue ?

Très bon article sur Virginia Woolf.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Lors d'une conversation anodine Rebecca Solnit parle d'un projet d'écriture qui lui trotte dans la tête depuis quelques temps. Les réactions enthousiastes de ses interlocutrices l'amènent à rédiger un premier article sur le thème dès le lendemain. Dès la publication en ligne ce texte est abondamment partagé sur les réseaux sociaux, tant nombre de femmes s'y reconnaissent. Dans cet ouvrage l'autrice formalise et développe son analyse, mais il s'agit avant tout d'un recueil avec des éléments parfois disparates, ce qui peut laisser sur sa faim car le sujet n'est pas traité en profondeur.



Pour autant le concept est pertinent, puisqu'il s'attaque à la posture de certains hommes, qui ne peuvent envisager qu'une femme en sache autant voire plus qu'eux sur certains sujets. le mâle qui fait son "tout fort" avec les personnes du sexe opposé, en compétition permanente avec ses "homologues" et dont la condescendance est insupportable à vivre. Voici pour la définition de notre "Brice Willus" de pacotille, auteur de la majorité des violences faites aux femmes, des agressions de rue ou domestiques, la source trop souvent encore des persécutions dans les espaces publics.



Si la violence n'a pas de sexe elle est avant tout autoritaire, comme l'illustrent les récentes remises en cause du droit à l'avortement au niveau mondial. Il s'agit donc de réfléchir à la manière dont elle se transmet encore, de manière insidieuse ou assumée, chez les jeunes enfants, en particulier ceux de sexe masculin. La preuve en est que désormais beaucoup d'hommes sont pleinement conscients de ces comportement archaïques, les identifient et n'hésitent plus eux aussi à les dénoncer. Malgré son côté disparate cette étude reste pertinente et, malheureusement, d'actualité
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Cendrillon libératrice

ça paraît désuet, voire carrément compliqué comme message à transmettre à des enfants qu’on espère sortir des constructions genrées, hétéronormées et classistes. Et donc ? Voilà Cendrillon libératrice , où Solnit imagine une version gentiment dépoussiérée du mythe.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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L'art de marcher

En cette journée pluvieuse et morose d'avril, j'ai terminé cet essai dense et foisonnant qui retrace l'origine de l'activité de la marche, le portrait de ses premiers adeptes, les diverses fonctions données au fil des siècles à cette activité ( pèlerinage, défi sportif, manifestation, flânerie oisive ou artistique ).

🔹

Rebecca Solnit livre ici un ouvrage érudit mais accessible où elle expose par-ci par-là ses ressentis personnels et son vécu.

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Certains passages m'ont plus passionnés que d'autres, notamment tous ceux traitant de personnages et personnalités littéraires comme les personnages de Jane Austen ou Virginia Woolf.

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Je ressors de cette lecture avec l'envie de marcher encore et toujours, marcher pour ma santé, pour admirer la beauté des paysages, mais surtout pour rester connectée au vivant et sauvegarder la liberté d'errer.

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Je vous encourage chaleureusement à découvrir ce livre et cette grande auteure engagée à la bibliographie des plus intéressante 😍
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Cendrillon libératrice

Oulala je suis en retard pour faire ma chronique >
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Souvenirs de mon inexistence

C’est un pronom. Répété, scandé, martelé. Déclamé. Une rythmique sourde pour faire taire le silence assassin. La ponctuation puissante d’une poétique affirmant la présence à un monde qui efface.

La scansion d’une ode à la femme par le pronom personnel d’un singulier bâillonné par les autres; celui qui s’est réfugié dans le réconfortant lieu fondateur d’une vie consacrée à briser le silence, dans l’âme fondatrice d’un combat pour la dignité, la parole et l’écoute.

Pour l’existence d’un pluriel féminin dans lequel elle se dissout pour en puiser sa force ; par la disparition volontaire en réponse à l’effacement collectif auquel il est condamné. Dans le sanctuaire de l’écriture, refuge hors du temps qui officialise sa part d’humanité aux yeux d’un monde qui la nie. Dans le temple d’une littérature qui engloutit symboliquement pour mieux ouvrir à ce monde des autres qui la refuse. Qui est la clé de compréhension de l’âme humaine et d’un monde qui efface les femmes, les minorités, depuis l’origine.

Pour faire de l’inexistence à laquelle son sexe la condamne, un art d’exister.



C’est un pronom qu’elle scande, martèle. Déclame. Pour l’expression de soi, pour la légitimation d’un vécu, pour l’affirmation du genre féminin.

Un pronom qu’elle répète, parfois trop, conférant à son propos une dimension par trop autocentrée, noyant les brillantes réflexions sur le genre et la littérature dans une multitude de détails et d’exemples, qui, s’ils sont autant de preuves de l’effacement condamnable dans elle a été victime enferment l’autrice dans une posture narcissique, prisonnière d’un ton pontifiant et parfois moralisateur : ce pronom personnel au singulier auteur d’une réflexion profonde devient tout et partie du « nous » général du genre féminin en opposition au masculin, général et global , dans la rhétorique d’un paradoxal effacement du singulier par ses multiples manifestations. Ayant pour conséquence la dissolution d’une réflexion profonde, d’une colère légitime et d’un propos juste dans un texte parfois trop manichéen. Qui les condamnerait à l’inexistence.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Cendrillon libératrice

Merci à Babelio et aux éditions Les Arènes Jeunesse pour cet envoi.

Ce livre me laisse un goût d'inachevé... La partie moderne étant très courte par rapport à la partie relatant l'histoire originelle avec quelques changements néanmoins. Pas d'impératif de temps, pas d'obligation de trouver un mari... Mais une fin de l'histoire vite expédiée et une impression de sauter du coq à l'âne comme s'il manquait des pages...

Les enfants d'une collègue seront certainement contents d'avoir cet ouvrage dans leur bibliothèque car il est très beau !
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L'art de marcher

Un essai qui ne peut être qu’incomplet (il reflète par exemple un point de vue essentiellement nord-américain et européen), mais absolument captivant sur la marche dans tous ses états, que l’on découvre au fil des pensées et des pas : un peu d’histoire, de philosophie, de religion, d’anecdotes,… j’ai particulièrement aimé l’analyse offerte par l’autrice sur notre société libérale et productiviste.
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La mère de toutes les questions

On apprécie toujours la plume incisive et les réflexions pertinentes de Rebecca Solnit sur la condition des femmes.




Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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L'art de marcher

Livre passionnant recommandé à tous ceux qui aiment marcher ainsi qu'à ceux qui n'aiment pas ça.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

D'abord, on ne peut jamais savoir à l'avance ce qu'une femme sait ou ne sait pas. Donc, il faut arrêter de vous vexer pour peu de choses.



Je n'ai pas aimé ce livre , où l'auteure prône la lutte des sexes.



Personnellement je préfère la compréhension des différences. Les Hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus est un nettement meilleur livre
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Souvenirs de mon inexistence

Un livre nécessaire pour faire entendre les voix de toutes les femmes qui ont été vivantes mais inexistantes et violentées dans notre société patriarcale. Rebecca Solnit m'a donné de la force avec ses mots et son parcours de vie de combattante. Merci
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Ma lecture de ce texte est en demi-teinte. Je ne m'attendais pas à lire plusieurs minis essais autour du féminisme et non pas seulement sur le "mainsplaining". Malgré ça, j'ai appris plusieurs choses sur des articles précis (celui sur D. Strauss-Kahn ou sur la fin des relations patriarcales au sein des couples LGBTQIA+). Néanmoins, j'ai tiqué sur plusieurs choses, je ne suis pas d'accord avec toutes les idées partageaient dans ce texte et c'est pour ça que ma note est si basse.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

lors que mon mari voulait m’offrir le livre Les femmes travaillent les hommes triomphent la libraire lui a conseillé celui-ci en attendant que l’autre soit disponible.

Au travers de ce recueil d’articles et d’essais, réédité par les éditions Points dans une collection dédiée au féminisme, la journaliste et autrice Rebecca Solnit nous rappelle que la voix des femmes est souvent reléguée au second plan et nous donne quelques clés pour nous aider à mieux lutter contre par exemple ce fléau qu’est le mansplaining (en bon français la mecsplication).

« On commence par vous interrompre lors d’un diner ou d’une conférence, on vous dit de vous taire, on vous menace si vous ouvrez la bouche, on vous frappe parce que vous l’avez ouverte, on vous tue pour vous réduire à jamais au silence. »

Mais ce n’est qu’un point de départ, elle poursuit en nous parlant des violences faites aux femmes, de la culture du viol, des féminicides. Réduire les femmes au silence, c’est les soumettre nous explique l’autrice dans son chapitre « Cassandre chez les pervers », chapitre sur le mythe de Cassandre. Mythe que je connaissais mais que je n’avais jamais compris sous cet angle. Elle nous parle de ces femmes qui dénoncent des violences, des viols et qu’on ne croit pas. Comme l’histoire d’Anita Hill, 1ère femme afro-américaine à avoir porté plainte en 1991 contre un juge pour harcèlement sexuel : « Personne n’en avait vraiment parlé avant. On lui a alors dit qu’elle avait tout imaginé ou qu’elle avait en réalité envie des choses qu'elle dénonçait. On a dit d’elle qu’elle devait être “un peu coquine et un peu salope”. »

Surnommée par la presse anglo-saxonne « la femme qui avait prédit #MeToo », pour Rebecca Solnit le féminisme est un droit civique.

Un essai court nécessaire qui vient enrichir mon rayon d’ouvrages sur le féminisme. A mettre entre toutes les mains.

Si l’envie vous tente d’écouter un podcast sur cet essai : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-idees-de-la-matinale/rebecca-solnit-je-ne-m-inquiete-pas-trop-pour-les-hommes-5704129
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Une porte ouverte vers ses autres ouvrages

Je ressors mitigée de cette lecture : l'article d'ouverture file une anecdote très intéressante et qui fait rire jaune, tandis que l'article La boîte de Pandore qui clôt l'ouvrage ne manque pas de profondeur. J'ai également apprécié le passage sur Virginia Woolf. En revanche, la lecture de tous les articles apporte certaines redondances et lourdeurs lassantes. De plus, bien qu'une certaine évolution de la pensée de l'auteure soit visible entre les articles de 2008 et de 2014, une sorte de volonté du conventionnel et de la bienséance pollue les écrits et je me serais passée des paragraphes "notallmen" récurrents.

Les références à ses autres travaux m'ont cependant beaucoup intriguée et j'aimerais me faire un avis plus complet en en lisant quelques uns.
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Ces hommes qui m'expliquent la vie

Un recueil où l'auteure dissèque différents mécanismes de la domination masculine, entre autres la confiscation de la parole des femmes qui m'a beaucoup intéressée.

Rebecca Solnit analyse comment cette parole refusée, interrompue, soupçonnée, contestée, rectifiée, mise en doute, conduit à réfuter la légitimité des témoignages féminins et à leur nier toute crédibilité… avec les conséquences dramatiques que l'on connait.

L'ensemble forme un ouvrage un peu américain, un peu décousu, mais j'ai apprécié l'humour (Ah cette anecdote décoiffante relatée dans le premier article !!), et le ton concret et efficace.

Juste un bémol : cette idée réjouissante selon laquelle le mariage homosexuel, en dissociant le rôle du genre, a remis en jeu l'équilibre des places au sein des couples hétéros méritait d'être développée!

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Cendrillon libératrice

Voilà une relecture moderne d’une fable éternelle ! Et si cendrillon … Il y a bien entendu ici toute une série d’idées bien de notre temps qui déboulonnent ce récit classique d’adolescente qui se rend au bal et qui rencontre le Prince charmant. En quelques décennies, les verrous ont explosé et les filles n’attendent plus forcément le garçon qui les sauvera de la solitude pour leur permettre d’avoir des enfants aussi beaux que le couple qu’elles forment avec leur chéri. Pourtant, au début de la présente adaptation de Rebecca Solnit, rien ou peu de choses basculent par rapport au conte archiconnu. L’héroïne entre en contact avec sa marraine, se prépare pour le bal et se lie d’amitié avec le futur souverain, mais décide de garder son indépendance, de ne pas l’épouser et de se confronter à l’existence en suivant ses principes.
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L'art de marcher

Rebecca Solnit confère à l’acte de la marche le statut d’un art à part entière. Comme si le geste primitif du bipède contenait secrètement en lui-même une force, politique et poétique, qui excède le simple fait de faire un pas l’un après l'autre.
Lien : https://www.lesinrocks.com/l..
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