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4.16/5 (sur 16 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Melbourne, Australie , le 20/04/1919
Mort(e) le : 08/01/1943
Biographie :

Richard Hope Hillary est envoyé en Angleterre à l'âge de 3 ans. Suivant ses études à Oxford, où il se montre très actif, il y apprend aussi à voler.

Appelé sous les drapeaux en 1939, il effectue son entrainement et entre à la 1 School and Army Co-Opération en juin 1940. Avec la Bataille d'Angleterre et l'accroissement des besoins en pilotes, il obtient son transfert dans la chasse et rejoint l'OTU 5 avant d'être affecté au Squadron 603.

En l'espace de seulement quelques jours, il devient un As et le 3 septembre, après avoir remporté sa 5eme victoire, il est touché. Il parvient à mettre son avion sur le dos et tombe dans le vide.

Sautant en parachute de son Spitifre en feu (X4277) avec de très graves brulures au visage. Il atterrit en mer et après plusieurs heures passées à attendre, il est secouru.

Pendant sa convalescence, il écrira le célèbre ouvrage "The Last ennemi" (Le dernier ennemi) publié en 1942 et qui deviendra l'un des grands classiques du livre de guerre.

Soucieux de reprendre les vols, il repousse lui-même sans cesse les limites. Il passe par l'OTU 54 pour effectuer sa conversion mais alors qu'il se trouve aux commandes d'un Blenheim dans des conditions météo mauvaises, il s'écrase le 8 janvier 1943.

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Source : cieldegloire.com
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Bibliographie de Richard Hillary   (1)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Richard Hillary à brûlé trois fois,on le ramena,on le rapiéça et on lui refit le visage.En vain,car la deuxième fois,il fut carbonisé.Mais pour être sur que la ligne de son destin serait achevée,il avait exprimé le désir d être incinéré;on le brûla donc une troisième fois,le 12 janvier 1943,à Golders Green;et le charbon devint cendre et les cendres furent dispersées à la mer;C est là que finit l homme et que commence le mythe.

Extrait de la préface d Arthur Kiœstler
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Puis un beau jour, je découvris que je voyais à nouveau .Ma garde était penché au-dessus de moi,en train de me panser,et elle m apparut très belle.Elle l’était.Je la contemplai pendant un long moment,heureux que mon premier regard sur le monde dût s’adresser à quelque chose de si parfait.Pour finir,je dis :
Sue ,vous ne m’aviez jamais dit que vos yeux étaient si bleus.
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Je me pouvais pas décevoir mes amis ou repousser leur pitié mal placée sans que cela parut de la fausse modestie ou une extravagance blessante .Donc,je reste un imposteur.Ils disent :J espère que quelqu’un aura le cochon qui vous a eu,ce que vous pouvez détester ces salauds ! et je réponds faiblement Oh je ne sais pas,et c est tout.Impossible d expliquer que je n avais pas été blessé dans leur guerre,que ce n est pas la pensée de notre Forteresse Angleterre où le désir de sauver la démocratie qui m enflamme quand je monte au combat.Je ne peux expliquer que ce que j ai enduré,je ne le regrette en aucune manière ; que j ai accepté la souffrance et que, maintenant que c est fini,j éprouve en quelque sorte un sentiment de reconnaissance et la certitude que tout cela sera utile plus tard à mon développement personnel.
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Parler d un ami mort,c est parler contre le temps,c est courir après une image qui s enfuit ;c est la saisir,l arrêter,avant que le mythe ne la change en pierre .

Première phrase de la préface d’Arthur Koestler .
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J ai ressenti d abord de la satisfaction-satisfaction d un travail bien fait,conclusion logique de mois d entraînement spécialisé.Puis j éprouvai le sentiment de la justice absolue de tout cela.Il était mort et moi ,j était vivant.Cela aurait pu être le contraire,et cela aussi,à un certain point de vue,eût été juste.Je compris à ce moment quel homme enviable est un pilote de chasse.
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IQuoique sans patrie et sans roi
et très brave ne l'étant guère,
j'ai voulu mourir à la guerre;
la mort n'a pas voulu de moi.
Paul Verlaine


grièvement brulé dans un 1er accident il écrit ce livre bouleversant. Il avait 19 ans quand il partit en escadrille et 22 à sa mort!

le sentiment d'être tout et l'évidence de n'être rien. C'était moi.
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Le sentiment que j'étais tout et l'évidence que je n'étais rien
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Copyright 1953
Avant-propos de l'Amiral Jubelin
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