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Citations de Rita Mestokosho (24)


UAPIKUN

L'amitié est une fleur si fragile
Lorsqu'on ne sait pas la tenir en son coeur.
Chaque pétale contient un mystère
Qu'il nous appartient de découvrir seul.
Durant tout ce cheminement de découverte en découverte
Tu apprendras à te connaître à travers cette fleur.
Mais lorsque le chemin de la découverte se fera plus ardu, tends
La fleur à l'autre et, à deux, vous trouverez le chemin
de la vérité.

Ta vie est un immense jardin
Et tu as devant toi beaucoup de fleurs
Et toutes sont plus belles les unes que les autres
Mais toi seul connais le temps pour prendre soin d'elles.

Si tu trouves la fleur magique
Alors garde-la précieusement
En n'oubliant pas de l'arroser de pluie d'amour
Et de lui donner du soleil rempli de paix et de sagesse
Car cette fleur embellira ta vie entière.
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TEMPETE D'AMOUR

Sur la surface de la mer en détresse
L'amour est un éternel recommencement
L'amour est l'intarissable jeunesse
Qui nourrit l'esprit des gens.

Toile tissée par la solitude
Voile formée par les pleurs en granite
D'une femme en quête de plénitude
Devant un soleil qui tourne en orbite.

Qu'en est-il de la douce chaleur ?
Jetée au fond de l'abîme
Attisant la flamme du coeur
Ranime-toi passion sublime.

Ô petite lumière si chère à mon coeur
Dans l'infinité du temps
Je découvre le prix du bonheur
À travers l'immensité des sentiments.
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LE CAPTEUR DE RÊVES

Autour du cercle de la vie
Se tissent des milliers de rêves
Avec la présence du Grand Esprit
La main du respect se dresse
Il y a nous dans l'univers
Il y a la pierre de la connaissance
Il y a le poème de l'innocent
Il y a notre mère la Terre
Lorsque tu tisses avec amour
Chacun de tes rêves
C'est que tu croies en la vie
Alors tu captes l'essentiel.
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Mon cœur est fait de branches de sapin…


Mon cœur est fait de branches de sapin
Entremêlées à toutes les saisons du monde
Je dors pour mieux tapisser tes rêves
Et celui du chasseur en quête d’une terre
Où il pourra alimenter son envie d’être libre
De marcher en admirant les courbes des rivières
De nourrir sa faim et d’assouvir sa soif
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MURMURE DE L'ÂME

Mon ami me murmure de tendres mots silencieux
Je l'entends à peine me dire qu'il est malheureux
Ce murmure qui vient d'ailleurs, qui vient de l'intérieur
Est comme le souffle, le respir qui alimente notre coeur.

Mon ami est à la dérive dans un monde amer
Comme un enfant n'ayant plus de mère
Amer d'avoir trop aimé, d'avoir trop donné
Où va-t-il trouver la force pour continuer ?

Mon ami vit dans un arc-en-ciel rempli d'idées
Au bout de cet arc-en-ciel vit sa destinée
C'est une petite lumière parmi toutes ces étoiles
Elle brille à travers ses yeux sans voile.
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Aide-nous, grand-père...


Aide-nous, grand-père
Nous sommes tes enfants
Aide-nous, grand-père
Nous sommes tes petits-enfants
Aide-nous, grand-père
Protège nos cœurs
Aide-nous, grand-père
Protège nos vies
Aide-nous, grand-père
Protège notre territoire
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Le passé n'est pas le passé
C'est le temps que nous mettons à grandir.

(in "Femme du matin rouge")
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Rita Mestokosho
Je crois bien
sur la route, sur la mer
sur mes pieds
je scrute mes pas
qui avancent et reculent
par l’eau salée
par les rivières dénudées
par le gravier du coin
par les sentiers de mon cœur
mais surtout
c’est mon âme
qui sourit depuis ce matin.

Je crois bien
que le poème est la survie
de nos âmes nomades.
Ce soir j’irai me baigner
dans la sueur des gens,
et je nettoierai mes plaies
à même la chaleur des pierres.
Je chanterai en silence
par la seule force de ma pensée.

Je crois
que la prière est source de paix
elle voyage comme une amie
car elle parle en silence
le langage du cœur.
Elle ne demande pas
elle partage la profondeur
de l’instant.
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Parler de toi, Nukum (grand-mère)

Parler de toi, Nukum
C'est honorer le vent qui t'a vue naître
C'est remercier toutes les saisons qui t'ont aimée
C'est rêver doucement aux petits fruits sauvages
Que tu as cueillis avec respect et sagesse
C'est sentir la mer salée qui a parfumé ton visage
C'est prier dans le silence des bois avec foi
C'est caresser le tapis de sapin de demain
C'est écouter mon coeur pour mieux te retrouver
C'est toucher tous les moments grands ou petits
Que nous avons partagés.

Tu sais, Nikaui (mère)
Même les rivières murmurent ton nom jusqu'à nous
Même les arbres s'habillent en cet hiver si doux
Même le soleil brille avec espoir dans le ciel
Même l'aigle royal s'envole vers ta beauté
Même le feu sacré s'illumine dans la toundra
Même les aurores boréales dansent pour toi
Même moi, je veux te dire que t'aime, Nikaui
Et je continuerai à marcher comme un vrai innu (indien)
Fier de ses origines et perpétuant la tradition

Pour nous, Nikaui
Tu as la force d'un vol d'outardes au printemps
Tu as la grâce d'u lever de soleil en été
Tu as la beauté d'un arc-en-ciel après la pluie
Tu es la fraîcheur du souffle d'un enfant
Tu es la lumière qui passe au travers des nuages
Tu as tout donné pour que nous soyons une famille.
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Beauté de la nature

Ne me dis pas que tu veux mourir
Quand la terre ta mère te nourrit
Ne me dis pas que tu veux partir
Quand autour de toi respire la vie.

N'entends-tu pas ta soeur la rivière qui t'appelle ?
Elle coule comme le sang dans tes veines
N'écoutes-tu pas ton frère le vent qui te parle ?
Il te dit : confie-moi un peu de ta peine.

Ne regardes-tu pas parfois dans le ciel
Ta grand-mère la lune qui éclaire la souffrance ?
Lève ton regard vers le Grand Esprit éternel
Il t'accueille avec un souffle d'espérance.

Permets à ton coeur de s'ouvrir
Tu verras que la lune t'aidera
Permets à tes rêves de s'épanouir
Tu verras que ta vie changera...
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Chaque être sensible devrait se coucher devant un soleil qui s’endort.
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Moi je vous parle du Nord à la manière des pas des ancêtres silencieux et respectueux des pas qui touchent les saisons des pas qui gravissent les montagnes des pas qui connaissent le silence car je connais le Nord pour l’avoir écouté dans de grands moments de froid
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Parfum de la terre

Viens marcher avec le printemps
Sens le vent sur tes joues
Sois libre de tes mouvements
Prends le temps de vivre
Car demain ne t'appartient pas.

N'oublie pas ta promesse
D'aller retrouver la paix
Dans une forêt
Dans une maison en bois
Retrouve le battement de ton cœur.

Nous partirons les yeux fermés
Le cœur enveloppé
Du parfum de la terre
L'automne Uashtessiu
Qui nous dira
Viens viens mon ami mon frère
Oui je t'attends
Depuis cet instant
Où ton souffle a touché mon âme
Oui je t'attends mon frère
Alors nous partirons tous deux.

J'ai vu la montagne dans sa splendeur
J'ai entendu la rivière dans son désir
Quel plaisir et quel bonheur
D'être dans les bras de la Terre.

Et lui ce grand mystère
Que je découvre dans son absence
Cherche la vérité au creux de ses mains
Je respire l'air qu'il habite.

Voir son regard s'évanouir dans le mien
Pendant qu'il ferme les yeux sur mon corps
Pour mieux goûter à l'instant
J’entends son cœur battre.

J'aime son silence
J'aime sa voix
J'aime son reflet
J'aime l'invisible que je ne peux toucher
Mais que je sens avec force en moi.

Les arbres sont témoins de mon amour
Les rochers entendent encore aujourd'hui
L'écho de ma grande tendresse
Sur le ciel qui nous enveloppe.

Mon cœur est fait de branches de sapin
Entremêlées à toutes les saisons du monde.

Je dors pour mieux tapisser tes rêves
Et celui du chasseur en quête d'une terre
Où il pourra alimenter son envie d'être libre
De marcher en admirant les courbes des rivières
De nourrir sa faim et d'assouvir sa soif.

Je crois aussi en la force du destin
Je crois aussi en la confiance de demain
La patience d'attendre en admirant l'eau des chutes
En priant pour mon prochain.

Je deviens l'hiver pour me reposer
Je deviens le printemps pour rêver
Je deviens l'été pour briller.

Et je suis une femme d'automne
Née dans un univers qui est aussi le tien
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À toi
qui ne connais pas le chant des saisons
reçois la brise
de son unique musique
à toi
qui ne connais pas le nom du vent
c'est sans doute celui du Nord
qui fait jaillir les tourments
et fait disparaître les remords
à toi
qui ne connais pas la montagne
tout en vivant si proche d'elle
sache qu'elle est sacrée pour nous les Innus
et les Anangus
mes frères d'Australie

Rita Mestokosho, Atik Utei, Le cœur du caribou, @editionsmemoiredencrier, p. 118.
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Parfum de la terre

Viens marcher avec le printemps
Sens le vent sur tes joues
Sois libre de tes mouvements
Prends le temps de vivre
Car demain ne t’appartient pas.

N'oublie pas ta promesse
D’aller trouver la paix
Dans une forêt
Dans une maison en bois
Retrouve le battement de ton cœur.

Nous partirons les yeux fermés
Le cœur enveloppé
Du parfum de la terre
L’automne Uashtessiu
Qui nous dira
Viens viens mon ami mon frère
Oui je t’attends
Depuis cet instant
Où ton souffle a touché mon âme
Oui je t’attends mon frère
Alors nous partirons tous deux.

J’ai vu la montagne dans sa splendeur
J’ai entendu la rivière dans son désir
Quel plaisir et quel bonheur
D’être dans les bras de la Terre.

Et lui ce grand mystère
Que je découvre dans son absence
Chercher la vérité au creux de ses mains
Je respire l’ai qu’il habite.

Voir son regard s’évanouir dans le mien
Pendant qu’il ferme les yeux sur mon corps
Pour mieux goûter à l’instant
J’entends son cœur battre.

J’aime son silence
J’aime sa voix
J’aime son reflet
J’aime l’invisible que je ne peux toucher
Mais que je sens avec force en moi.

Les arbres sont témoins de mon amour
Les rochers entendent encore aujourd’hui
L’écho de ma grande tendresse
Sur le ciel qui nous enveloppe.

Mon cœur est fait de branches de sapin
Entremêlées à toutes les saisons du monde.

Je dors pour mieux tapisser tes rêves
Et celui du chasseur en quête d’une terre
Où il pourra alimenter son envie d’être libre
De marcher en admirant les courbes des rivières
De nourrir sa faim et d’assouvir sa soif.

Je crois en la force du destin
Je crois aussi en la confiance de demain
La patience d’attendre en admirant l’eau des chutes
En priant pour mon prochain.

Je deviens l’hiver pour me reposer
Je deviens le printemps pour rêver
Je deviens l’été pour briller.

Et je suis une femme d’automne
Née dans un univers qui est aussi le tien.
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Tshishe-Manitu, Grand Esprit

Tshishe-Manitu, Grand Esprit
Veille sur mes pensées
Qu’elles soient légères et belles
J’aime à penser que tu es là
Tout près de moi
Pour me chuchoter les mots
Qui glisseront sur mes lèvres
Mon cœur de mère a besoin de s’endormir
Juste le temps de me reposer un peu
Toi qui vis dans les grandes lumières
Et qui sais me retrouver
Quand j’en ai vraiment besoin
Je traverserai la rivière quand elle sera là
Merci de veiller sur ma route
Et tous ses petits sentiers de rêves que j’aime visiter
Dans les soirs de grand silence
Merci pour l’amitié simple qui est présente
Merci pour l’amour en moi
Et qui m’aide à rester clairvoyante pour mon prochain
Merci pour le petit enfant qui me sourit
Merci pour toute la vie autour de moi
Merci merci merci et je t’aime…
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Femme d’un matin rouge

Je prendrai la mer sur un bateau rempli de rêves colorés
Je nagerai dans la rivière rouge des ancêtres
Je suis née femme d’un père chasseur
Et d’une mère qui souffle sur les nuages.

Mon voyage commence avec toi
Dans ma valise il y a mon cœur
Rempli d’espoir et juste l’essentiel.

Mon cœur révolutionne l’amour
Des quatre couleurs !
La paix des quatre vents.

J’ai recouvert le ciel d’un rouge
Flamboyant pour que tu voies
Tout l’amour qui m’habite.

Nous sommes nées
Cœur de femme rouge
Nos visages sont cuivrés par le soleil des ancêtres
Nos mains sont liées par le savoir
Nos regards perdus dans la montagne sacrée
Le passé n’est pas le passé
C’est le temps que nous mettons à grandir
Les yeux fermés
C’est l’amour que l’on donne à tous les jours
Ton enfant est le mien
Je ne me pose pas de questions quand je te vois
Tu es la mère qui navigues sur une rivière de grande tendresse
Tu es la sœur de mes frères
Quand tu touches encore le sapinage
C’est comme remuer le temps
Tu parfumes toute la maison du souvenir
La grande maison du nomade
Il est au nord il t’attend
J’étais là pour y respirer
Je suis là pour y respirer
Je serai là pour y respirer.

Il y a des matins
Où le silence captive toute la place de notre vie
Et là on a besoin d’entendre
Un son une musique le vent
On a besoin d’écouter l’autre
Soi-même…
L’hiver est un moment de réflexion
Où notre corps habite nos pensées.
Moi je garde le silence pour mieux entendre la vie.
---

Beauté de la nature

Ne me dis pas que tu veux mourir
Quand la terre ta mère te nourrit
Ne me dis pas que tu veux partir
Quand autour de toi respire la vie.

N'entends-tu pas ta sœur la rivière qui t’appelle ?
Elle coule comme le sang dans tes veines
N'écoutes-tu pas ton frère le vent qui te parle ?
Il te dit : Confie-moi un peu de ta peine.

Ne regardes-tu pas parfois le ciel
Ta grand-mère la lune qui éclaire ta souffrance ?
Lève ton regard vers le Grand Esprit éternel
Il t’accueille avec un souffle d’espérance.

Permets à ton cœur de s’ouvrir
Tu verras que la lune t’aidera
Permets à tes rêves de s’épanouir
Tu verras que ta vie changera…
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Sous un feu de rocher

J'ai appris à lire entre les arbres
A compter les cailloux dans le ruisseau
A donner un nom à tous les métaux
Tel que le quartz ou le marbre.

J'ai appris à nager avec le saumon
A le suivre dans les grandes rivières
A monter le courant de peine et de misère
Sans me plaindre et sans sermon.

J'ai appris à prendre le visage de chaque saison
A goûter la douceur du printemps sur mes joues
A savourer la chaleur d'un été sur mon cou
A grandir dans l'attente d'un automne coloré et long.

Mais c'est uniquement sous un feu de rocher
A l'abri d'un hiver froid et solitaire
Que j'ai entendu les battements de la terre
Et c'est là que j'ai appris à écouter.
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partir loin
connaître les nuages du ciel
savoir où ils vont
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fille d’un tapis de sapin
aujourd’hui
je savoure
l’essence de mon souffle
souvenir de mon peuple
————
ishkuess anite ut tshishtapakunit
anutshish
niminu-utinen
uetshipanit nineneum
e tshissitutukau nikanishat
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