Citations de Robert Crais (155)
La grande différence entre les hommes et les phalènes, c'est que pour nous l'aube n'existe pas. Nous ne cessons jamais de nous cogner contre des parois invisibles.
Elle soupira de plus belle.
— Les autres craquent pour un médecin ou un ingénieur. Moi, je me suis entichée de Batman.
— C'est la cape, fit Pike. Les femmes en raffolent.
Quand Teri en eut fini avec les carottes, je sortis un plat à rôtir.
Nous y plaçâmes la cuisse de dinde et l'entourâmes de pommes de terre. Teri disposât les carottes, et nous y ajoutâmes les raisins, la sauce soja et deux œufs battus, ainsi qu'un bocal de pommes de terres nouvelles déjà épluchées. Je saupoudrai le tout de paprika, mis le plat au four à deux cents degrés et réglai la minuterie sur une heure.
(Heu...comment dire ? Un lecteur de Babelio veut-il se lancer dans cette recette ? )
Comment écrit-on «couillon» déjà ?
Il cligna des paupières et, avec une gracieuse contorsion, entreprit de se pourlécher l'anus. La vie des chats est simple !
Le monde avait changé. Il change souvent, je m'en suis rendu compte, mais ses changements continuent à me surprendre — et, trop souvent, à m'effrayer. La seule chose à faire est de s'adapter.
Un évènement n'est jamais autres chose que ce qu'on en fait.
"Ne sois pas aussi dur avec lui, Cole. Ce n'est qu'un gosse." Ben tiens ! Les anciens disaient sûrement la même chose quand Attila était en culottes courtes.
Cette Meryl Lawrence n'était pas ma Meryl Lawrence.
Cette Meryl Lawrence était plus âgée, avait des cheveux gris relevés et pesait treize kilos de plus que ma Meryl Lawrence. Cette Meryl Lawrence était la véritable Meryl Lawrence et ma Meryl Lawrence ne l'était pas. (P270)
Les roses de jardin ont un parfum. Les roses standard comme celles-ci-durent infiniment plus longtemps mais elles ne sentent rien. Une rose sans parfum, c'est comme un amour non partagé, vous ne croyez pas? (P.134)
« - Vous êtes bizarre, Cole. Pas aussi bizarre que Pike, mais bizarre quand même ».
Scott monta dans sa voiture et démarra. Je me tournai vers Pike.
« - On est bizarres ? »
Pike se dirigea vers sa Jeep sans répondre (…).
« Prenez cet argent et retrouvez mon amie, s’il vous plaît. Voilà l’histoire, mais ne posez pas de questions, n’en parlez à personne. Personne ne doit savoir. Promettez-moi que vous n’en parlerez à personne. Promettez-le-moi. »
Elle se traîna vers lui, mue par ses instincts enfouis au plus profond d’elle et de sa race, transmis depuis une centaine de milliers de générations. Monter la garde. Réconforter. Soigner. Protéger.
L’inspectrice 3 e échelon Joyce Cowly était petite mais robuste. Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules. Cowly possédait trois tailleurs-pantalons, un gris foncé, un noir et un bleu marine, et ne les portait qu’au travail. Aujourd’hui, c’était le gris. Elle surnommait ses tailleurs ses « tenues de crime ».
[...] Le lion des savanes africaines ne tue qu’une ou deux fois toutes les dix chasses. Les léopards affichent un meilleur rendement, capturant leur proie dans vingt-cinq pour cent des cas. Ce sont les guépards les plus efficaces parmi les grands félins, avec un ratio de capture qui avoisine les cinquante pour cent. Le quadrupède africain le plus létal n’est pas un grand félin. Il ne se laisse jamais semer ni distancer. Il n’abandonne jamais la poursuite et capture sa proie près de neuf fois sur dix. Le prédateur le plus dangereux en Afrique est le chien sauvage.
[...] Scott parlait à son chien. Cela l’inquiétait au début, jusqu’à ce qu’il apprenne que tous les autres maîtres-chiens en faisaient autant. « Tant que Maggie ne te répond pas, tout va bien », lui avait dit Leland.
[...] J’ai besoin de ton aide sur un truc.
— Bien sûr. Sur quoi ?
— Des choses qui font boum.
— Nous ne fabriquons pas d’armes.
— Vous fabriquez ce qui est à l’intérieur. Vous fabriquez le boum.
[...] — Jurez-moi. Jurez-moi que vous ne parlerez de cette enquête à personne.
— Je vous en fais la promesse.
Quatre jours plus tôt, Amy Breslyn avait pris des vacances, du jour au lendemain et sans donner la moindre explication.
Les tours du Century Plaza forment un ensemble assorti d'immeubles triangulaires comptant chacun trente-cinq étages d'agents, d'avocats, de comptables, d'avocats, de directeurs commerciaux, d'avocats, de cadres de compagnie de disques, d'avocats, et de propriétaire de Porsche, la plupart avocats. ce sont les immeubles les plus hauts de Century City. C'est indispensable pour y fourrer autant d'ego.