La famille de Ninon vient d'emménager à Belfort. Difficile pour elle de se faire des amis, alors, après le collège, elle se réfugie souvent dans la vieille citadelle de la ville. Mais cet endroit est aussi un repère de voleurs...
Un petit roman policier avec une héroïne peu banale : curieuse et solitaire par la force des choses, elle apprivoise un rat qui devient son confident, sympathise avec un SDF et veut découvrir qui est l'homme qui semble menaçant.
Cependant, je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire qui m'a semblé trop tiré par les cheveux... Dommage !
Commenter  J’apprécie         220
J'ai trouvé que ce livre sonnait faux.
L'auteur est malheureusement tombée dans les stéréotypes. Selon moi, il faut avoir vécu les troubles alimentaires pour pouvoir écrire quelque chose de vraisemblable sur ce sujet. Car il est très difficile à aborder, et encore plus si l'on y est étranger! Personne ne peut comprendre ce que ces filles (ou garçons?) ressentent sans être passé par là. On croit saisir ce que l'autre éprouve. Mais on imagine même pas à quel point c'est dur, physiquement et psychologiquement!
Dans ce livre, tout à l'air si simple : Une jeune fille ronde et complexée qui entame un régime. Celui-ci tourne mal. Séjour à l'hôpital. Ensuite de quoi elle remange progressivement.
Si c'était si simple! C'est plus profond que ça...
Ce que je reproche à ce livre, c'est surtout son côté superficiel.
Commenter  J’apprécie         130
Un bon livre au sujet du naufrage du pétrolier Erika survenu en 1999 et dont le fioul a souillé les côtes de Bretagne et de Loire-Atlantique.
L’histoire se concentre essentiellement sur une famille de Belle-Île en Mer, les conséquences des marées noires sur la côte, les oiseaux, le tourisme et sur les vies des habitants de l’île.
Ce livre jeunesse nous donne l’impression de voyager en Bretagne et est, historiquement, très intéressant. C’est une bonne façon de se rendre compte des effets nocifs des naufrages des pétroliers.
Commenter  J’apprécie         110
Pour la première fois de son existence, Jeanne, une petite paysanne de treize ans, quitte son village natal et ses parents, pour aller vivre à La Villette, chez son oncle, Martin le forgeron ; car Justine, la femme de Martin, est bien malade et a besoin d’aide pour tenir sa maisonnée. À La Villette, un bourg d’artisans situé dans l’enceinte du château de Crussol, Jeanne travaille dur, du matin au soir. Et, en travaillant, elle chante, merveilleusement bien… Un jour, dame Bérangère, la châtelaine de Crussol, entend la voix cristalline de Jeanne, et, charmée, décide de prendre la jeune fille à son service, au château…
L'avis de Lucie, 11 ans : Avec une intrigue, un peu simple, on découvre à travers cette histoire les coutumes du Moyen Âge. J'aurais cependant aimé que certains passages soient plus développés.
L'avis de la rédaction : Ce court roman historique nous plonge dans la vie du Moyen Âge, au début du XIIIe siècle, et nous fait découvrir les chants et la musique de cette époque.
Commenter  J’apprécie         90
Mélie est la fille de Lo Brunoy, romancière. Cette dernière n'arrive pas finir son dernier roman que lui réclame son éditeur. Elle va se rendre dans le refuge de montagne son ami Pétrus avec sa fille.
Mélie s'acclimate très vite à la vie du refuge et devient saisonnière pour aider Pétrus et ses collègues.
Au détour d'une conversation entre sa mère et Pétrus, elle comprend que son prénom à une forte signification pour eux deux mais elle, elle est dans l'ignorance.
Elle va alors les questionner pour comprendre et découvrir tout un pan de l'histoire de sa mère.
Un très beau roman qui nous immerge dans la vie d'un refuge de montagne où les personnages côtoient la nature, les bouquetins, les aléas climatiques, ... L'intrigue se passe sur une bonne semaine mais on a tellement l'impression d'y être émergé que l'on y passe plusieurs mois. Il y a certains moments très poétique.
Une belle découverte et une lecture très plaisante.
Commenter  J’apprécie         80
L'histoire d'une jeune fille qui devient anorexique suite aux quolibets de ses compagnons de classe. J'ai trouvé le livre intéressant sans plus. Le debut du livre est assez plausible et j'ai eu l'impression de lire un fait vécus. Par contre en avançant dans le livre j'ai commencé à débarquer, le sujet de l'anorexie y étant traité avec trop de légèreté.
Commenter  J’apprécie         80
Je déconseille vivement de faire lire ce livre à un enfant. Certes l'histoire est gentillette (même si je la trouve franchement niaise) mais la fin est inconcevable. Ce n'est pas une fin. Soit elle s'arrêtait le chapitre d'avant sur le départ de Guy en laissant Jeanne en plein espoir. Soit elle allait au bout. mais là... on tourne et et retourne la page dix fois pour être sur qu'il n'y a pas deux pages collées tellement ça ne va pas.
Commenter  J’apprécie         81
L'histoire nous entraîne avec le médecin à la recherche d'un enfant malade dans la ville de Dijon. Cela se lit facilement.
A la fin, c'est un livre éducatif qui permet de rappeler que 250 000 accidents ménagers arrivent à des enfants de moins de 14 ans et donnent des conseils aux parents
- que faire en cas d'urgence
- une vocation secouriste
- des spécialités dijonnaises
Commenter  J’apprécie         70
Max est déjà triste d'avoir dû déménager et quitter ses copains et sa montagne adorée mais il redoute la rentrée dans un nouveau collège où on le prend pour un 6è à cause de sa petite taille alors qu'il est en 4è. Même s'il se fait des amis, il est pris en grippe par une bande d'élèves de sa classe qui l'humilient, le rackettent et le frappent au collège et dans le bus.
Un roman qui a le mérite de montrer ce que subissent les enfants différents d'une manière ou d'une autre en milieu scolaire mais je trouve malin d'avoir su trouver le moyen de donner des preuves du harcèlement toujours si insidieux.
Commenter  J’apprécie         60
J'ai passé un bon moment avec ce roman policier prévu pour les jeunes lecteurs ( à partir de 10 ans ).On suit l'histoire de la disparition de Léo avec le point de vue des différents personnages , ses amis , sa mère morte d'angoisse et Gilles le gendarme qui mène l'enquête.
Le récit est rythmé et agréable à lire .
Commenter  J’apprécie         60
« Un kilomètre à pied, ça use, ça use, un kilomètre à pied, ça use les souliers ! »
Bon, considérant déjà qu'il y a 1600 kilomètres jusqu'à Compostelle et qu'avec un peu de chance, Caro abandonnera son projet fou sans expérience de marche à pied.
Caro, c'est Caroline, la mère de Robin ! Mais Robin et ses frères et sœurs Margaux et Olivier, l'appelle volontiers affectivement Caro.
La maison résonnait autrefois de la légende de Caro et Steph- oui, Steph, Stéphane, le père!-, la bonne époque de l'amour toujours, indestructible et éternel, jusqu'à ce que les enfants aient des enfants.
C'était sans compter sur la professeur d'anglais, pas Caro, Magali !
Ah oui, Robin pourrait ajouter pour la parfaite compréhension de la situation que Caro est professeur d'anglais également et la pauvre enfant avait eu le sentiment d'avoir fait entrer le loup dans la bergerie.
Bref. L'histoire, c'est qu'un jour d'anniversaire, il y a trois ans, Steph a laissé Caro pour Magali, comme ça.
Pour ces vacances d'été-ci, Robin fut le sacrifié pour suivre Caro sur les chemins de Compostelle au lieu d'aller comme à chaque fois en Bretagne, avec ces cousins.
Il a fallu la convaincre la mère que marcher des jours, des heures avec sa mère, c'était beaucoup plus « fun ».
Caro n'est pas croyante mais un élément nouveau l'avait motivé à adopter le bâton et les chaussures de marche.
Mère et fils sur les chemins de Compostelle, attrapant ou rattrapant l'un et l'autre l'amour et des ampoules.
Et bien, oui, Steph est loin devant et il a besoin de faire une pause sur sa récente séparation avec Magali. Une aubaine pour Caro.
Et concernant Robin, les aventures de parcours ne le préparait pas à sa rencontre avec Fanette.
Belle comme le jour, à faire des kilomètres et des kilomètres à pied...
: « Buen Camino » est un roman au sujet plutôt rare, sur le plaisir de la marche, seul, à deux ou en famille.
Nous découvrons ce loisir très endurant de l'ordre du tourisme sportif, rendez-vous bucolique qui se programme aussi simplement qu'un voyage au bord de mer avec petits et grands.
Des paysages défilent, des odeurs se portent, les pauses aux gîtes sont l'occasion de rencontrer des voyageurs pétris du même plaisir du grand espace à pied et même parfois c'est les embrassades de se retrouver à deux ou trois étapes plus loin comme de vieux camarades autour d'un bon repas ou d'une piscine de club. La vie devient belle pour Robin, 14 ans, qui sacrifie ses vacances à soutenir sa mère dans son entreprise de la reconquête de son couple et finalement trouve une amoureuse sur le chemin. C'en est touchant et amusant, les frères et sœurs se tenant régulièrement au courant par téléphone des avancées du projet afin de connaître le point d'arrêt du père un peu « perdu », amoureusement parlant, vers Saint-Jacques. Caro n'est toutefois pas dupe, une maman sait tout et rapidement elle se trouve dans la confidence et quoi de meilleurs alliés que ces enfants.
Un récit sur le ton du carnet de bord, Robin rapportant toutes ses étapes, décrivant les paysages, les personnes croisées, les différents repas insolites ou les épisodes tendinites ou ampoules douloureuses.
Pas à pas, Saint-Jacques de Compostelle et les ados mettent les bouchées doubles pour le happy end , quitte à se que Margaux et « Olive » s'en mêlent les examens les sollicitant moins.
Simple, frais, très accessible, cela plairait beaucoup aux jeunes amateurs de randonnées, à ceux qui auront eu déjà l'expérience de ce pèlerinage ou aux autres pour la double intrigue amoureuse.
Comme le diraient les Vetetistes, « Buen Camino » jeunes lecteurs au fil de cette aventure.
Commenter  J’apprécie         60
Lo Brunoy est écrivaine, mais elle n'arrive pas à terminer son roman. Elle a besoin de calme. Son mari lui propose d'aller retrouver Pétrus, le gardien du refuge du Lac Blanc au-dessus de Chamonix. Lo, décide d'emmener sa fille Mélie avec elle, pour une semaine.
A leur arrivée, Mélie est surprise de l'attitude de Pétrus lorsqu'il découvre qu'elle s'appelle Mélie, elle surprend même une conversation entre sa mère et lui dans laquelle il s'étonne qu'elle ait appelé sa fille Mélie. Cette dernière va donc chercher à percer le secret, le silence qui gravite autour de son prénom.
Entourée des fabuleux paysages montagneux, Mélie déroule le fil de la jeunesse de sa mère. C'est simple à lire, très convenu : on comprends déjà la fin avant même d'avoir commencé à lire ( et je me doute que de jeunes lecteurs sauront eux aussi). De plus, je trouve le personnage de Mélie ( elle a 12 ans) très mature, un peu trop à mon goût. le langage qu'elle utilise, les réflexions qu'elle se fait, les échanges qu'elle a avec les adultes ne sont pas ceux d'une enfant de 12 ans.
C'est gentillet et facile à lire, plaira sûrement ...à voir
Commenter  J’apprécie         50
Ce roman porte un joli regard sur le mythique Chemin de Saint-Jacques. Le projet de Robin et sa maman Caro est beau, les rencontres lumineuses, l'accueil dans les gites fort sympa, l'envie de marcher toujours plus grande... Ce livre pour ados m'a bien plu et m'a apporté un rayon de soleil souriant en cet après-midi pluvieux.
Commenter  J’apprécie         50
Un jeune garçon décide de suivre sa mère qui elle-même suit et essaye de rattraper son père sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Un petit livre bien sympa qui est écrit pour des ados mais qui se laisse également lire par des personnes plus âgées.
Commenter  J’apprécie         50
Ce livre est très facile à lire, mais malgré tout je trouve que l'auteur n'insiste pas assez sur les causes de l'anorexie et sur ce que ressent Elise. C'est assez dommage car ce livre aurait pu être encore plus émouvant.
Commenter  J’apprécie         50
Cette histoire traite avec sensibilité et intelligence des thèmes de l'enfance et de la différence. Des sujets qui touchent les adolescents et auxquels il est nécessaire de les sensibiliser. L'écriture fluide et simple permet d'aborder une réflexion facile pour les lecteurs qui découvrent le genre du roman.
Commenter  J’apprécie         50