Rowan Coleman

C'est avec énormément d'émotions que j'ai découvert ce livre. L'auteur dévoile la maladie d'Alzheimer depuis l'intérieur.

Claire est une femme amoureuse, une maman attentive, une collègue de travail reconnue pour son intelligence et ses qualifications. A un tout petit peu plus de 40 ans, quand sa mémoire semble lui jouer des tours, ce sont des pans entiers de sa vie qu'elle va vouloir consigner dans ce carnet qui sera celui du souvenir, des moments inoubliables qui vont pourtant lui échapper.

Alors que la souffrance se répand dans son entourage familial, lorsque espoirs et impuissances s'invitent au quotidien, Rowan Coleman offre au lecteur une belle histoire d'amour et un roman tragiquement magnifique.
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Un sujet poignant, une couverture magnifique il ne m'en n'a pas fallu plus pour avoir envie de découvrir cette histoire.



Claire, 40 ans, mariée, deux filles est atteinte d'un alzheimer précoce, elle se voit diminuer de jour en jour, elle perd ses mots, va quelque part et ne sait pas comment revenir, elle perd aussi la notion du temps... Son mari Greg va avoir la bonne idée d'acheter un carnet dans lequel toute la famille pourra écrire ce qu'elle veut. Claire par exemple va se servir de ce carnet pour parler à ses filles afin de leurs transmettre des souvenirs avant de les oublier afin que ses filles sachent qui elle a été, et ce qu'elle a fait dans sa vie.





Un des passages qui m'a le plus marqué est le moment où Claire doit cesser son activité professionnelle de professeur, elle se pose des questions et se dit pourtant qu'elle serait capable de continuer on sent vraiment un malaise profond. C'est vraiment un personnage attachant malgré certains comportements et acharnement notamment contre sa mère qui voit sa fille malade, alors qu'elle a vu partir son mari de la même maladie, elle fait ce qu'elle peut pour aider sa famille tandis que Claire en a marre d'être en quelque sorte considérée comme une petite fille.



N'ayant pas beaucoup de notion sur cette maladie, c'est une lecture qui a été très enrichissante. En effet l'auteure ne tergiverse pas et va droit au but, aucune longueur pour commencer, nous rentrons directement dans la vie De Claire au coeur de ses pertes de mémoires et de ses comportements parfois irrationnels qui ne sont que les conséquences de la maladie d'alzheimer, maladie qui malheureusement éloigne progressivement de la réalité et de la vie en général.



L'auteure a vraiment mené d'une main de maître ce récit rempli d'émotions, on sent qu'elle sait de quoi elle parle, ce qui aide le lecteur à entrer complètement dans l'histoire sans difficulté. Je recommande vivement "Avant de t'oublier" qui est un livre à haut potentiel.
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3,75/5

Je viens de finir ce livre à l'instant. Et j'ai plutôt appréciée ma lecture, c'est un livre plutôt bien écrit avec une histoire assez touchante. Ou plutôt dirais je des histoires..



Les points positif: la plume est fluide, les histoires sont douce et se mêlent l'une entre elles avec légèreté.



Point négatif : j'ai trouvé le livre un peu long a commencer, j'ai même du passer certains passages car je commencée à m'ennuyer. Ensuite, j'ai eu un peu du mal avec le fais qu'il y ai 3 histoires différentes dans un même livres. J'avais du mal à me mettre à fond.



D'où ma notes .. j'ai aimée cette lecture malgres tout mais ce n'étais pas un coup de cœur.

Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis plusieurs années, je n’étais pas trop lecture. Il y a quelques jours, j’ai décidé d’essayer de le lire, finalement; et je l’ai beaucoup apprécié ! J’étais dans l’histoire.



On suit un groupe de 4 adolescents qui ont trouvé raison dans un groupe de musique « Mirror Mirror », jusqu’au jour où l’une d’entre eux est portée disparue, le suspens est bien tenu et la fin est sympa.



Certains des thèmes abordés : Relations familiales, relations amicales, orientations sexuelle (personnage.s LGBTQ+), soirées nocturnes, enquêtes, trahison…



Je me suis surprise à aimer lire ! J’ai acheté quelques autres livres sur Vinted pour continuer l’engouement que j’ai ressenti à ma plus grande surprise pou la lecture.

Pour être honnête j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire, mais une fois dedans, j’ai eu du mal à poser le livre.



Le trio de sœur est très attachant, avec chacune leur petit caractère. Une préférence pour le côté libre et fière d’Emily. J’aime leurs interactions, leurs esprits qui se compètent et surtout j’aime leur côté femmes fortes en dehors de ce que la société attend d’une femme.



L’enquête bien qu’un peu lente à réussir à me tenir en haleine et je n’ai pas du tout réussir à deviner le dénouement.



Le vrai plus pour moi c’est l’ambiance. J’aime ces aspects : petite noblesse, bienséance, villages de campagne, la lande, le Yorkshire, la météo bien anglaise, ...

Cette seconde enquête est bien au-dessus de la précédente. Elle est plus sombre, plus prenante.

L'ambiance, malédiction, pacte avec le diable, sorcellerie, revenant, est addictive ! Le tout dans le cadre de la lande anglaise en plein hiver glacial ...

Un dénouement inattendu et haletant. J'ai réellement passé un agréable moment de lecture.



Un cosy mystery pas si cosy que ça finalement !



Ps : bonus pour les couvertures de cette saga qui sont sublimes.

Je ne connaissais pas du tout cette autrice anglaise mais le titre et la couverture m'ont grandement attiré.



Rowan Coleman nous offre ici une merveilleuse ode à la vie. Profondément émouvante, cette histoire d'amour et de résilience pleine d'humanité va laisser son empreinte en moi bien après la dernière page.



La construction du roman m'a énormément plu. Cette alternance entre les trois personnages principaux au fil des chapitres, le fait que certains apparaissent dans les chapitres des autres, offrant un autre regard sur eux, nous montrant comment ils sont perçus, tout en nous donnant accès à leurs pensées grâce à l'écriture à la première personne.

Et ces lettres que Stella écrit pour ses patients en fin de vie. Elles sont tour à tour touchantes, drôles ou tristes. Aucune ne te laissera de marbre.



Ce roman est pour moi un petit bijou qui mêle si bien déchirement et bonheur. La vie n'est pas toujours rose, mais il faut la vivre. Et c'est exactement ce qu'on nous livre ici. Certains passages sont si bouleversants qu'ils te laissent le cœur serré. J'ai été émue à de nombreuses reprises, tant les personnages sont touchants et leurs émotions saisissantes.



Une lecture pleine d'espoir, qui fait du bien, qui serre le cœur aussi et qui fait sourire. Une lecture que je te conseille.

Alors n'hésite plus. Laisse Stella, Hope et Hugh t'ouvrir leur cœur et part avec eux dans le tourbillon de la vie.
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Les sœurs BRONTË me charment toujours autant : Charlotte, Anne, Emily sont audacieuses. Elles sont égales à elles-mêmes, faisant sens avec leurs œuvres conservant leur personnalité et leur tempérament. Elles font évoluer le récit chacune avec leur caractère et leur regard sur le monde. S’ajoute la meilleure amie de Charlotte, Ellen, et des personnages rencontrés plus tôt dans la série. En parcourant ce tome, j’ai l’impression de revenir dans un monde où j’y ai quelques connaissances et quelques points d’appui solides comme le paysage typique british, un contexte rural bien dépeint et des figures plus ou moins appréciées mais enrichissantes du point de vue humain et de la compréhension du monde.



Cette série mêle la fiction policière à la biographie de la famille Brontë. L’intrigue tourne cette fois autour d’empoisonnements (mais pas ceux que je suspectais), de vraies affaires d’hygiène et sanitaires. En parallèle, j’assiste à la déchéance du frère, à l’impuissance de sa famille à le faire revenir à la raison et à la vie. Ce versant émotionnel a donné beaucoup de réalisme au récit. A la fin de l’histoire, Bella ELLIS nous informe que de nombreux faits réels sont relatés dans cette série ce qui me fait l’apprécier davantage.



Cette histoire d’empoisonnement est aussi passionnante sinon plus intrigante encore que les deux premières enquêtes. J’ai sauté un tome (le tome 3) pour tomber pile dans le thème du challenge. Je ne manquerai pas un petit retour en arrière pour découvrir Le monarque rouge.

J’ai été passionnée par le cadeau empoisonné et tous les éléments psychologiques et psychiques qui y sont décrits. Cette série est de bonne qualité et je suis très heureuse de l’avoir découverte et lue. 
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Quel plaisir de retrouver les sœurs Brontë dans une nouvelle enquête palpitante ! J'ai autant aimé ce quatrième tome que les trois précédents et je dois dire que la lecture du Cadeau Empoisonné a une fois de plus montré tout le talent de Bella Ellis pour transcrire des événements réels dans un récit fictif, avec une grande maîtrise et cet art tout particulier de mêler l'humour, le suspense, les faits historiques, le tout ponctué de touches de féminisme avant-gardiste et de sororité comme je l'aime.

Inspiré de faits réels, cette histoire débute avec une sombre histoire de meurtre : Abner Lowood aurait tué sa femme, Barbara, et corrompu la jeune Rosalyn pour la mettre dans son lit. Un homme bien mystérieux et dangereux, qui vient demander de l'aide à Anne, Emily et Charlotte, après avoir entendu parler de leurs talents de détectrices. Ce qu'il attend des sœurs Brontë n'est pas si évident : découvrir qui a tenté de l'empoisonner, et faire le jour sur cette histoire d'assassinat dont il clame son innocence depuis le début. Car malgré le non lieu lors de son procès, les gens le croient toujours coupable. Pour éviter que leur père ne découvre leurs affaires de détectrices, les trois sœurs acceptent à contrecœur de lui venir en aide. Elles vont être entraînée dans une bien sordide histoire, accompagnées de leur chère amie Ellen Nussey, qui se découvre elle aussi un talent pour la détection et sera d'une précieuse aide pour la fratrie.

Ce que j'aime beaucoup dans les récits de Bella Ellis, c'est la forte sororité dont font preuve Anne, Emily et Charlotte envers les autres femmes et la façon dont elles se soutiennent les unes les autres. Elles sont courageuses, intrépides, intelligentes, empathiques et peuvent compter sur le soutien indéfectible de leur précieuse amie Ellen, qu'elles considèrent comme leur sœur. Comme j'aimerais être une Brontë moi aussi ! En me plongeant dans la lecture, j'ai toujours l'impression d'être à leurs côtés, d'être moi aussi une détectrice et de faire partie intégrante de l'histoire. Je me sens inclue dans leurs aventures, je réfléchis et je cogite à leurs côtés, c'est comme si je vivais également à Haworth et que nous étions voisines. Ce sentiment est peut-être dû au fait que j'apprécie énormément les romans des sœurs Brontë, dont il est souvent fait mention dans le récit pour nous rappeler qu'elles sont avant tout des écrivaines de talent. Les Hauts de Hurle-Vent, Agnès Grey, Jayne Eyre... Si vous ne les avez pas lus, je vous recommande fortement de vous y mettre dès maintenant !

Il faut souligner également le fait que Bella Ellis manie habilement le verbe et sait parfaitement se mettre dans la peau de ses héroïnes pour imaginer au mieux la façon dont les vraies sœurs auraient réagi face à ces sinistres événements. Et en tant que lectrice, il est d'autant plus simple de se plonger dans le récit lorsque celui-ci est si adroitement construit.

Pour conclure mon avis (qui n'en finit plus de s'étendre), ce roman mérite amplement la note de 5 étoiles pour toutes les raisons que j'ai citées précédemment, mais aussi pour le simple fait de faire vivre à nouveau les trois plus grandes romancières anglaises de leur siècle et les faire découvrir à un public qui, sans cela, ne les aurait peut-être jamais connues.

Même si c était plaisant de retrouver les soeurs (et notre pauvre Branwell ...!) , l'ambiance, etc , je reconnais que cette intrigue m'a moins happée que celle des précédents tomes.



Cependant si (... finalement) un tome 5 voit le jour (on ne sait jamais, on peut espérer :-) , je me lancerai une fois de plus avec plaisir dans l aventure.

Charlotte, Anne et Emily sont trois filles de pasteur issues d'un milieu modeste du Yorkshire. Elles apprennent un jour la mystérieuse disparition d'une jeune femme dans un village voisin. Disparition d'autant plus inquiétante que la jeune femme laisse 2 enfants en bas âge et un mari alcoolique et violent.

Il n'en faut pas plus pour que les 3 sœurs décident de mener l'enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. Charlotte, Emily et Anne ne manquent ni d'esprit ni d'énergie ; pourquoi ne pas s'improviser détectives ?



Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce tome m'a réconcilié avec les cosy mystery !



J'ai beaucoup aimé suivre ce premier tome des aventures des sœurs Brontë. Il est vraiment très bien écrit, j'avais vraiment envie de revenir à ma lecture et de connaître le dénouement final ! Dénouement qui m'a bien surprise d'ailleurs ;)

Les trois sœurs ont chacune une personnalité propre à chacune et sont très attachantes. Ma petite préférence vient tout de même à Emily pour son petit côté irrévérencieux ;)



Autre point positif : en toile de fond, l'autrice aborde la condition de la femme dans l'Angleterre du 19ème siècle. Trois femmes célibataires qui arpentent les contrées pour mener leur enquête, ça attire forcément l'attention ! Surtout dans un pays où beaucoup considèrent que la place de la femme est à la maison sous l'autorité de son mari.

L'autrice évoque également la volonté des trois sœurs d'écrire et de vivre de leurs plumes, ce qui correspond bien au côté féministe et avant-gardiste qui caractérise les trois autrices.



Bref j'ai hâte de lire le tome 2 !

Red, Rose, Léo et Naomi sont les meilleurs amis du monde depuis qu’ils ont fondé Mirror Mirror, leur groupe de musique et qu’ils déchirent tout. Mais Naomi va disparaitre, et les relations se déliter, les événements empirer, et la vie va leur en foutre plein la figure.



L’histoire nous est conté par Red, Red qui s’en prend plein la tronche pour pas un rond tout le long du roman, et pourtant Red qui reste tellement adorable et que j’ai donc adoré. Oh Red a aussi des mots durs. Il y a des moments où le personnage merde comme tous les autres, n’empêche que ça a été mon préféré jusqu’au bout. J’ai bien aimé Léo également, Léo qui se fait trainer par le bas par son frère parce qu’il pense que « la famille avant tout même quand elle est merdique ». Et puis Rose, Rose qui change, qui cache quelque chose, Rose qui a un passé horrible et qui depuis fait la forte. Rose que j’ai beaucoup moins aimé que les autres, je l’ai trouvé souvent peau de vache gratuitement, surtout avec Red. Du peu qu’on en parle, j’ai aussi beaucoup aimé Naomi et aussi Ash sa grande sœur.



Red a des parents de merde, mais une sœur adorable. Avec Léo et Rose, ils vont tenter de savoir ce qu’il s’est passé pour Naomi. Monsieur Smith, leur prof de musique, leur propose de jouer un concert pour Naomi et ils vont se lier pour ça. Mais tout part en live dans ce livre et les personnages vont vivre des moments tellement difficiles, surtout Red.



Une histoire assez poignante et difficile, qui m’a quand même pas mal retourné. J’ai aimé l’écriture assez incisive. C’était vraiment dur par moment mais aussi très beau, et la fin m’a fait pleuré (surtout d’émotion). J’avais deviné des révélations, mais ça ne m’a pas dérangé, parce que j’avais surtout envie de voir comment les personnages allaient se battre et s’en sortir malgré tout.



En bref, une très bonne lecture, pas forcément facile, mais que je suis contente d’avoir fait.
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Bella Ellis réussit avec brio à donner vie aux soeurs Brontë, chacune a sa personnalité, chacune à son importance dans l'intrigue et on enquête avec plaisir à leurs côtés. Il y a moins de clins d'œil à leurs romans que dans La Mariée disparue, mais quand même deux petites allusions au début et Les Os du Diable m'a surtout rappelé Les Hauts de Hurlevent : Clifton Bradshaw et son côté bourru et sulfureux est incontestablement inspiré d'Heathcliffe et son fils Liston de Linton (d'ailleurs les noms sont quasiment identiques). Il y a d'autres points communs mais ceux-là sont les plus flagrants.



L'intrigue tire cette fois-ci beaucoup plus sur le registre du gothique, voire de l'horreur car l'enquête prend vite une tournure de lutte contre le Mal, avec ses superstitions ancrées dans le Yorkshire, ses soupçons de satanisme et de sorcellerie : j'ai vraiment adoré cette ambiance, cela donne à cette série de romans une note particulière et surtout cela colle bien à l'esprit Brontë.

Nous sommes les étoiles



Ici on va suivre une infirmière en soins palliatifs qui va écrire des lettres pour les proches des personnes mourantes et d'un autre coté Hope jeune femme atteinte de mucoviscidose.



Poignant, triste, émouvant, c'est une lecture vraie, réaliste, j'ai adoré suivre Stella, et Hope. J'ai eu un crush sur Ben qui est hyper bienveillant et qui a une belle personnalité optimiste.



Etant moi même infirmière je me suis retrouvée en Stella, je trouve que c'est une très belle personne qui va se battre pour ce qu'elle veut ; j'ai adoré ma lecture, de la bienveillance même pour parler de thèmes graves comme la maladie, le choc post traumatique et la mort.



Une très belle découverte j'ai été attiré par le chat sur la couverture car elle est magnifique,



Une lecture que je recommande absolument si vous aimez aborder ces thèmes. Un coup de cœur.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre car l’atmosphère est envoûtant ce qui rend le livre passionnant. Il est également impossible de deviner qui est le meurtrier.

Les protagonistes, sont attachantes car elles ont un caractère bien trempé. Elles font preuve de courage, de témérité et elles sont vives d’esprit. Malgré les difficultés qu’elles rencontrent car elles sont des femmes, elles ne baissent pas les bras … Chaque chapitre est écrit selon le point de vue d’une des trois sœurs.
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Avant de t’oublier est un roman de 480 pages publié par Milady en février 2016. Il s’agit d’une romance, mais pas que. On y rencontre des femmes fortes et touchantes, les Armstrong sur trois générations.

Je ne suis pas vraiment une accro de du genre romance… j’ai lu deux Marc Lévy, il y a dix ans maintenant, et je n’ai jamais réussi à ouvrir un Guillaume Musso. Mais ce livre semblait avoir quelque chose en plus, mon instinct ne m’a pas trompée puisque c’est un véritable coup de cœur pour moi.



avant de touviler



Claire est une femme à qui la vie sourit : son métier d’enseignante la comble, elle a deux filles magnifiques et brillantes et un mari aimant. Elle n’a que quarante ans, quand une forme précoce de la maladie d’Alzheimer se déclenche. Son esprit la lâche. D’abord, ce ne sont que pendant de brefs instants, puis de plus en plus, jusqu’à n’avoir plus que de très courtes phases de clairvoyance. Les mots lui échappent, les noms, les visages, et finalement c’est même l’amour pour son mari qui se fane.



Le roman est composé notamment d’extraits du journal que Claire et sa famille rédige pour entretenir les souvenirs de Claire : la rencontre de Claire et son mari, la naissance de ses filles, … autant de moments clés que l’on se doit de ne pas oublier. En plus d’aider Claire et sa famille au quotidien, c’est un véritable atout narratif pour reconstruire le passé et le présent des personnages.



Les souvenirs de Claire sont matérialisés par des petits objets qu’elle colle dans son journal : une photo, un bouton de robe…qui sont ses points d’ancrage dans la réalité.



Ce roman nous amène comprendre les liens qui unissent une famille. Ces liens sont soumis aux épreuves du temps, de la vie mais aussi de la mort. La maladie remet en jeu tout ce qui avait pu être construit. Il y a une véritable réflexion sur le lien familial et l’identité. Mais par-dessus tout c’est un roman qui parle d’Amour : Amour familial, amour maternel, amour tout court, et c’est magnifiquement bien écrit.



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Les liens mère/fille sont altérés. Claire redevient une petite fille qu’il faut protéger aux yeux de sa mère alors qu’elle doit pourtant continuer à remplir son rôle de mère auprès de ses propres filles : Esther, 3ans, qui a besoin que l’on s’occupe d’elle et qu’on lui raconte des histoire et Caytlin, une jeune femme à la dérive.



« Je vois son expression changer, et je suppose qu’elle est effrayée par un phénomène qui me semble pourtant complétement rationnel. C’est l’essence même de cette maladie et de ce qu’elle inflige aux gens : le gouffre grandissant entre ma réalité et celle des personnes de ma vie. J’essaye, chaque jour, de le franchir mais arrive le moment où je n’y parviens plus et eux non plus. D’ailleurs ils n’essaient même pas car mon monde est le mauvais. »



L’amour entre Claire et son mari est mis à l’épreuve. L’histoire entre Claire et Greg (son mari) était digne d’un conte de fées jusqu’à ce que la maladie ne se déclare. Les souvenirs se dérobent dans la tête de Claire et elle ne parvient même plus à se souvenir des sentiments qu’elle éprouvait pour son mari. On assiste à un véritable déchirement où les deux sont complétement impuissants face à la maladie. D’autant qu’un étranger fait irruption dans la vie de Claire dans les moments où la maladie prend le dessus : il la fait sentir vivante, libre et heureuse.



« Il est gentil et me parle comme à une personne. Non, ce n’est pas ça : je suis une personne. Je suis encore une personne. Ce que je voulais dire, c’est qu’il me parle comme si j’étais moi, et j’aime bien. Ca me réchauffe toute entière et je me sens étrangement bien.

Ca me manque, de me sentir heureuse, simplement heureuse, sans cette sensation que chaque instant de joie que je traverse désormais doit obligatoirement être teinté de tristesse »



Outre le journal, le recours à plusieurs personnages pour remplir le rôle de narrateur permet d’aborder le récit et les différents aspects de la maladie sous une multitude de facettes. Cela permet aussi au lecteur d’avoir accès à la réalité de l’histoire car, même si les chapitres racontés par Claire sont cruciaux, la maladie l’empêche de raconter avec précision voire clairvoyance les événements.



L’empathie prend le pas sur notre lecture et nous sommes amenés à nous demander ce que nous ferions dans une telle situation. Epoustouflant et touchant.



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Les derniers chapitres ont été pour moi les plus bouleversants (le maquillage qui coule sur les joues en étant la preuve….). J’ai vraiment trouvé la fin parfaite. Un moment de bonheur suspendu dans le temps, un petit retournement de situation. On se sent soulagé et en même temps, on sait que tout ceci est éphémère car la maladie est toujours là et elle n’a pas encore fini son travail.



On finit par appréhender la maladie comme un démon qui vole la vie d’une femme et de sa famille. Mais ces femmes et ces hommes luttent contre elle pour grapiller, comme ils peuvent, quelques précieuses minutes de bonheur ensemble.



Ce roman est un véritable hymne à la vie et au bonheur, (le bon vieux Carpe Diem) et cette citation illustre parfaitement mon propos :



« …Ne gâche pas une seconde de plus à te soucier de ce qui aurait pu se passer ou de ce qui risque de se passer. Fais confiance à ton coeur, ton esprit, eux, ils resteront fidèles à ce que tu es. C’est ce qui te définit. Et quand elle sera suffisamment grande pour le comprendre, explique-le à Esther aussi. Dis lui que ce qui restera de nous tous, c’est l’amour que nous aurons donné et reçu. »



Bref, on ne ressort pas indemne, il y a un avant et un après. C’est un livre qui donne profondément envie d’aimer ses proches et d’aimer tout court.

Décembre 1845. Charlotte, Emily, Anne et Branwell Brontë vivent chez leur père dans les landes du Yorkshire. Les sœurs sont sur le point de publier leur premier recueil tout en cherchant l’inspiration pour leurs romans, tandis que leur frère sombre dans la déchéance physique et morale. C’est alors qu’une affaire sordide attire leur attention : les os d’un enfant sont retrouvés dans la cheminée de Top Withens Hall, dont le sinistre propriétaire aurait fait un pacte avec le Diable. Les sœurs Brontë, horrifiées par le destin funeste de l’enfant, se lancent dans l’enquête pour découvrir son identité et celle du meurtrier.

Promenades sur la lande enneigée, mystères surnaturels, vieille demeure menaçante, rituels païens, réunions dans la petite cuisine des Brontë… l’ambiance à la fois sombre, onirique et chaleureuse m’a conquise. L’autrice rend hommage à l’atmosphère gothique des Hauts de Hurlevent et mêle avec habileté éléments biographiques et fiction. Elle dépeint une campagne anglaise où la religion chrétienne se mêle à des superstitions et coutumes plus anciennes, tandis que l’ère industrielle transforme peu à peu leur environnement. L’illustration des inégalités croissantes, des terribles conditions dans les orphelinats et de la maltraitance des enfants au nom du profit n’est pas sans rappeler Dickens.

L’attachement d’Emily pour la lande entourant leur maison est touchante. Elle puise dans l’enquête l’inspiration pour « un roman d’une telle barbarie et d’une telle infamie que le lecteur tremblera en tournant ses pages »… Ce chef d’œuvre démesuré que deviendra Les Hauts de Hurlevent.

Une belle illustration du XIXe siècle et un bel hommage qui fait revivre ces autrices talentueuses et hors du commun !

Un joli roman où l'on suit plusieurs personnages au fil des chapitres, personnages tous très attachants par l'histoire qu'ils traversent. C'est tendre à lire, ça nous fait sourire et ça nous touche aussi plus d'une fois. C'est une bien jolie découverte que je vous conseille.

Pourquoi c’est le livre PAR-FAIT pour moi ? ⭐



LES PERSONNAGES

Premièrement, grâce aux personnages. Chacun a sa personnalité, son histoire de vie, ses ressentis. Le tout est très cohérent et bien décrit. Ils sont attachants et j’ai pu entrer en empathie avec chacun, ce qui est plutôt rare pour moi. Ce sont eux, les étoiles qui brillent dans le ciel et qui éclairent notre nuit sans fin. Leur histoire, parfois aussi sombre que le firmament, nous montre qu’il ne faut jamais totalement baisser les bras.



LES SUJETS ABORDES

Ensuite, pour les sujets traités. Ce sont des thématiques que j’apprécie particulièrement dans les livres et dont je suis à chaque fois curieuse de savoir comment un auteur va les mettre en scène dans son intrigue. Alors, de les voir réunis et abordés de manière très cohérente et réaliste, je dis un immense OUI ! On a le traumatisme de guerre et la résilience qui en découle avec Vincent, l’époux de Stella, qui cache bien des secrets. On assiste à son processus de reconstruction et à l’évolution de ses pensées à travers le vécu de l’infirmière qui, elle aussi, doit composer avec cet homme nouveau et abîmé. Elle ne sait pas comment faire et se perd elle aussi peu à peu, jusqu’à ce que la vérité éclate.



Ce qui nous emmène à la seconde thématique centrale du livre : la relation de couple. Que ce soit avec Stella et Vincent ou (gros spoil qui n’en est pas vraiment un puisque l’on s’en doute depuis les premières lignes ! 😅) entre Hope et Ben, l’auteure nous montre les multiples formes d’un amour naissant. Elle soulève beaucoup de questionnements et pousse le lecteur à l’introspection. On s’interroge sur le devenir de chacun avec des paroles fortes et des dialogues poignants.



Par ailleurs, la maladie est aussi abordée avec le quotidien de cette unité particulière que sont les soins palliatifs. Conforme au réel et sans sombrer dans le pathos, l’auteure nous montre le vécu de l’infirmière et le quotidien d’un tel service, sans fards, mais avec des mots justes et respectant la pudeur de chaque patient. Stella a une particularité que je n’ai pas encore évoquée : elle écrit des lettres pour les proches des patients pour les leur envoyer lorsqu’ils sont passés de vie à trépas. On a là quelques lettres disséminées comme une bulle d’air pur entre les chapitres. Certaines sont anecdotiques, d’autres directement liées aux protagonistes principaux. J’ai trouvé cela très original et très touchant.



La maladie est aussi abordée par le vécu de malade et de patiente de Hope qui nous ouvre les portes de son intimité avec cette maladie encore peu connue. De ses relations avec ses proches, sa vision de l’avenir et son expérience de vie nous montre une réalité sans masque et très juste. Pour une fois que tout n’est pas tout beau-tout rose pour un personnage sensé être malade, comme je le vois tant dans certains livres et qui me hérisse les poils !



Pour terminer cette section, les liens familiaux sont aussi très bien mis en scène avec l’histoire de Hugh que l’on découvre peu à peu. Au début, je me demandais quel lien il avait avec tout le reste et puis, petit à petit, des liens se créent. Difficile d’en dire plus pour ne pas gâcher le suspens, mais son histoire nous montre l’impact du vécu de l’enfance avec ses parents sur l’adulte qu’il est devenu, avec quelques difficultés d’attachement.



LES EMOTIONS

Enfin, les émotions. Basique, allez-vous me dire. Mais ici, l’auteure réussit avec brio à nous faire ressentir les choses telles qu’elles sont. Malgré les sujets abordés qui peuvent parfois sembler morbides, je n’ai ressenti aucune émotion négative lors de ma lecture, bien au contraire ! C’est le cœur serré et les larmes aux yeux que je referme ce livre, mais ce sont des larmes de joie, de baume au cœur, pour les messages qu’il renferme et qu’il a déposés en moi.



LA PLUME DE L'AUTEURE

La plume de Rowan Coleman est fluide et agréable à lire, adaptée à son récit. Elle manie l’alternance entre les dialogues, la narration et les lettres avec aisance pour nous offrir un roman original et pétillant.



POUR CONCLURE

En résumé, gros coup de cœur pour « Nous sommes les étoiles », un livre atypique et brillant qui restera longtemps dans ma mémoire et que je ne me lasserai pas de lire et relire. Par les thématiques abordées, les émotions qui s’en dégagent et les personnages à la psychologie approfondie et réaliste, ce roman est LE roman, le livre PAR-FAIT pour moi ! Cela va donc de soi que je vous le recommande vivement ! ⭐
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