Ruben Pellejero

Les fleurs de tombeau,
qu’on nomme amourettes,
foisonneront plein,
ton rire terreux,
et les myosotis,
ces fleurs d’oubliettes

L'évolution inculque en tout être vivant le désir de monter toujours plus haut, une aspiration bien plus forte que les nécéssités les plus basiques.

On peut se perdre, même dans la lumière.

Faut se rendre à l'évidence: demander ne sert à rien. Les gens y comprennent que la force.

Vous êtes juif?
Seulement le samedi, et vous?

Certaines illusions meurent trop tôt.

Il ne sait rien de moi. Comment le pourrait-il ? Toi non plus, tu ne sais pas. En fait, rares sont les enfants qui connaissent leurs parents.

Parfois la vie ressemble à mauvais scénario. Espérons au moins que l'histoire finisse bien.

Pour survivre, il faut ruser. Simuler une maladie pour se retrouver quelques jours à l'infirmerie .

Oui... Ruser... Toujours ruser... Et finalement ruser avec soi-même...

Violer un tabou donne du pouvoir.

Hippie Punk's Hourra !

La vraie barbarie, c'est Dachau la vraie civilisation, c'est d'abord la part de l'homme que les camps ont voulu détruire.

Ce n'est que de la fumée et pas de rôti.

C'est une groupie. Elle a accompagné différents groupes comme les Pretty things, Free, Pentangle.

A côté de Malá Strana, à cinq minutes à peine de la place Maltaise, se trouve l’île Kampa.
C’est une île artificielle traversée de canaux. L’un d’eux est appelé « canal du diable », un lieu surnaturel, où la légende dit qu’on peut retrouver les êtres qui nous sont chers après leur mort.
Mais je ne suis pas tout à fait sûr que le sortilège fonctionne encore. Les temps sont durs pour la magie.
De manière générale, les temps sont durs.

Les personnes sans mémoire sont des coquilles vides.
Et une société sans mémoire, c'est une bombe à retardement.

(p. 3)

- Maintenant dites moi ce que vient faire à Berlin un certain Corto Maltese...
- Ce n'est pas facile de savoir ce qu'il a en tête, commissaire. Peu de gens le connaissent assez pour savoir ce qu'il pense...

La Sibérie est un pays carnivore.

Ce qu'il y avait de bien avec la poésie, c'est qu'elle était moins censurée que la prose, car les censeurs n'y entendaient rien.