S. K. Tremayne

Ca fait un bout de temps que j'entends parler de ce livre. J'ai profité de ma rencontre avec l'auteur à St Maur en Poche pour lui acheter ce livre.

Je suis très attirée par les histoires psychologiques qui mettent en scène des jumeaux. J'en ai lu beaucoup des très bons et des moins bons.



Voici donc ici l'histoire de jumelles. Kirstie et Lydia. La dernière est décédée suite à un accident chez ses grands-parents il y a plus d'un an. Ses parents, Sarah et Angus, décident de quitter Londres à la suite d'un héritage et de partir vivre en Ecosse sur une île. Ils veulent se reconstruire après le drame qui les a touché.



Ils sont tous les deux confiants et ont hâte de recommencer leur vie. Mais Kirstie commence à avoir un comportement étrange et prétend qu'elle est Lydia, que ses parents se sont trompés le jour de l'accident. En fait, Lydia et Kirstie sont de vraies jumelles que rien ne peut différencier. A part peut-être leur comportement. Sarah commence sérieusement à douter et essaye de se rappeler de ce fameux jour. Angus de son côté cache quelque chose à sa femme. Mais quoi? nous le serons tardivement dans notre lecture. Chacun à ses secrets et on a qu'une seule envie savoir ce qu'il s'est réellement passé le jour de l'accident.



L'ambiance de ce livre fait vraiment froid dans le dos. Ce livre est angoissant, glaçant au possible. L'atmosphère de l'île y joue beaucoup. Comme si elle était hantée par des esprits malveillants qui souhaitent rendre dingue les habitants.



Nous nous sentons nous aussi isolé de cette île et de ses secrets. La tension est palpable du début à la fin. L'auteur ne nous laisse aucun répit.

Un thriller psychologique que l'on ne peut pas poser tant on souhaite connaître le dénouement.
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Wahou quel livre ! Bougrement efficace ce thriller !

Lu en une journée, je n'ai pas pu faire autre chose que de le terminer tant l'intrigue est prenante.

Enfin un thriller sans tortures, sans meutres atroces, sans viols et sans sang.

Comme si pour être un bon livre, il fallait absolument détailler et se rouler dans la fange de l'ultra violence chère à Mr Obertone et j'en passe. Même Maxime Chattham n'est plus lisible depuis qu'il s'est mis à cette violence gratuite.

La vie est déjà si violente, pas la peine d'en lire en plus.

Très bon livre donc, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi palpitant. Bon évidemment, la qualité littéraire laisse beaucoup à désirer, mais nous sommes indulgents, ce n'est pas ce que l'on recherche sans ce genre de littérature.

J'ai bien aimé à la fin, le doute (c'est le cas de le dire...), quand à l'existence d'un fantôme....

A lire donc, vous ne le regretterez pas.

Dans un coin paumé au froid une famille au bord de l'implosion, tout est la pour passer un superbe moment de lecture sous tension.

Au fil de'la lecture les questions s accumulent jusqu au final glaçant.

Pour son premier roman l auteur s en sort haut la'mains avec un suspens hitchcockien haut en couleur.

Une belle surprise au final.

Un pitch alléchant, un joli succès auprès des lecteurs de polars ; allez, je me lance ! Férue de thrillers psychologiques, ce livre semble être parfait pour moi.

Et bien... Non.

Déjà, je n'ai pas trop apprécié le style d'écriture, même si faire parler les parents pour avoir une idée de ce qu'il se passe, de ce qu'il s'est passé est intéressant. de plus, le père et la mère se font écho, mais seuls les lecteurs le savent. Mais que c'est lent ! De plus, il ne se passe quasiment rien : Lydia ou Kirstie ? Et c'est à peu près tout. pas de secrets (allez, deux petits), bref un livre vite lu, encore plus vite oublié et revendu.

Avec tout cela je m'attendais à un final ébouriffant ; à la place, j'ai refermé le livre en me disant "mais quelle fin absurde !".
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Ne connaissant pas le romancier S. K. Tremayne - nom de plume du britannique Sean Thomas - et, la curiosité aidant, j'ai lu (je dirais même mieux), j'ai littéralement dévoré de polar trainant dans ma P.A.L. depuis un petit moment déjà.



Il en ressort un roman haletant, et, surtout angoissant. Il faut avouer que l'auteur jour avec les nerfs de ses lecteurs en situant l'action de son intrigue dans un décor sombre, mystérieux, en plein coeur de l'hiver (pour ne pas arranger les choses) : une "vieille bicoque" venteuse au fin fond de l'Ecosse.



La fragilité psychologique des deux protagonistes principaux se juxtapose à cet environnement hostile, et, fait que des questions, des insinuations s'installent afin que chacun des personnages vienne à douter de l'autre tout en donnant l'impression de plonger dans la "folie", la dépression (du moins pour l'un des personnages).



Il est vrai que S. K. Tremayne distille avec délectation, avec parcimonie, les indices, les soupçons, et, autres questions afin de mieux embrouiller, perturber ses lecteurs.



Que se passe t'-il au fil des pages ? Le mieux est de lire cet excellent polar.

S'il y a bien un roman qui porte bien son nom, c'est sans conteste ce thriller psychologique...S.K Treymane (pseudo d'un auteur britannique à succès) n'a de cesse de brouiller les pistes, de perdre son lecteur dans diverses conjonctures et le tout dans un décor abrupte où la nature devient un personnage à part entière. Le mystère entoure chacun des protagonistes du livre, le secret est enfoui sous les apparences...Bien malin celui qui saurait deviner où se cache la vérité...Et c'est justement ce qui m'a plu dans ce livre...Jusqu'au bout, j'ai douté, adhéré à toutes les hypothèses proposées...Je me suis laissée embarquée sur cette petite île écossaise,j'ai côtoyé sa nature hostile et magnifique, dans tout son contraste. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèle avec les personnages de ce roman, envahis par leur part d'ombres, secoués par leurs tourments et tellement touchants dans leur volonté de continuer à vivre , à poursuivre leur chemin pourtant déjà semé d'embûches...Une belle réussite qui flirte de temps à autre avec le surnaturel, à moins que ce dernier aspect ne soit uniquement traité pour semer le doute...

J’ai la chance de recevoir en avant première, à l’occasion d’une masse critique spéciale, « Le doute » livre de S.K.Tremayne, pseudonyme d’un auteur britannique à succès. J’en remercie Babelio et les Editions Presses De La Cité.

Une accroche en première place nous signale que ce livre serait le prochain « Les apparences » de Gillian Flynn. Tant pis, je ne l’ai pas encore lu et tant mieux je ne ferai pas de comparaison.

En quatrième de couverture, il nous est présenté comme un thriller psychologique.

Avec de telles indications, il est difficile de ne pas s’en faire une idée préconçue...



Angus et Sarah Moorcroft sont les parents de Kirstie et de Lydia, jumelles monozygotes, nées du même œuf et parfaitement identiques. L’une d’entre elles décède par accident. La famille, écrasée de chagrin, perd ses repères et essaie de se reconstruire financièrement et émotionnellement sur une île des Hébrides Intérieures, archipel britannique situé dans l’ouest de l’Ecosse : Eilean Torran, île privée, déserte, dotée de paysages magnifiques, d’animaux sauvages et d’un sentiment d’isolement intense.



Le doute, c’est ce qui assaille le couple : laquelle des deux jumelles est morte ?

Le récit est à deux voix, celle du père et celle de la mère, passant de l’une à l’autre, chacun énumérant ses doutes, ses récriminations, ses regrets, son chagrin.

Les informations que donne l’auteur vont dans tous les sens, difficile de faire un tri.

Un peu de paranormal avec des sensations d’irréalité, de fantômes, de froid glacial qui envahi des pièces de la maison, de comportements déviants du chien.

Des accusations de maltraitance, de relations extraconjugales, de consommation d’alcool, de médicaments.

Ajouter le comportement étrange de l’enfant, ses obsessions, sa folie, sa manipulation et son automutilation.

Et sans compter l’atmosphère générale de l’île, isolée, balayée par les vents, la maison délabrée, la pluie, le manque de lumière de l’hiver

C’est flippant, dérangeant et énervant sans compter la fin que je n’ai pas du tout appréciée et qui est dans la lignée du récit.



La lecture de ce thriller psychologique me laisse donc avec un sentiment mitigé : je n’en n’ai pas vraiment compris la logique.

Kath n'a pas eu un accident de voiture, elle a voulu volontairement en terminer. Exit mari et fille, leur vie sur une lande austère. La question est bien entendu : pourquoi ?



On est dans le domaine du thriller psychologique avec "Juste avant de mourir" (tout un programme...), avec une ambiance générale un peu à l'image du Dartmoor, la Région d'Angleterre où se situe l'intrigue. Une contrée montagneuse, rude, grise. Et l'atmosphère dans la cellule familiale de Kath n'est d'ailleurs pas meilleure, après sa tentative de suicide inexplicable...



Vous aurez donc compris que la morosité domine dans ce récit. Ce n'est pas désagréable à lire ceci dit, malgré cette ambiance et quelques longueurs. Ce qui m'a surtout gêné en fait, c'est la conclusion sortie un peu de nulle part, pas trop crédible.

Jo, journaliste londonienne freelance, est hébergée chez une très riche amie dans un appartement hyper-connecté. Comme les loyers sont hors de prix, c'est une grande chance pour elle... jusqu'à ce que les assistants prennent le contrôle : lumières, ordinateur, téléphone, serrures... Jo est à la merci de cette intelligence artificielle mais personne ne la croit. Devient-elle folle comme son père ? ou alors qui a pris le contrôle des assistants et veut sa mort ?

Brrr j'en ai encore des frissons ! Car, sans être parano, on peut aisément se dire que ce scénario est plausible...

Le thriller psychologique est le genre de lecture dont je suis plutôt friande. Mais j’ai presque regretté d’avoir choisi celui-ci qui est très oppressant.



Les Moorcroft décident de fuir Londres après la mort tragique d’une de leurs filles. Refaire leur vie ailleurs, sur une île, pour tenter d’oublier et redonner le goût de vivre à Kirstie qui est seule désormais sans sa sœur jumelle, Lydia.



L’auteur a atteint parfaitement son objectif, celui de créer une atmosphère lugubre et étouffante : un cottage isolé, délabré et habité par des rats ; une famille en état de choc, la méfiance et le mensonge au sein du couple, une situation dans son ensemble qui frôle la paranoïa.

Les parents qui n’arrivaient pas à différencier Kirstie et Lydia à la naissance et qui se demandent laquelle est morte ? Peut-on se tromper à ce point ?



Une lecture trop anxiogène pour moi.

L'an dernier j'ai lu et j'ai beaucoup aimé : le Doute, le précédent roman de S.K Tremayne.

Je me souviens avoir particulièrement apprécier la fin du livre qui m'avais complètement coupée le souffle. C'est sans hésitation que j'ai entamé ce nouveau livre.

Une fois de plus, l'auteur nous plonge dans l'atmosphère d'un huit-clos glaçant, hostile et angoissant. Page après page, l'ambiance reste la même : sombre. On est vite emporté par l'histoire, avec sa famille, ses zones d'ombres.

Tout est donc parfait dans ce roman bien ficelé. Même sa structure apporte un petit plus à ce jeu morbide car chaque chapitre est un décompte des jours avant Noël où l'héroïne est supposée mourir. La Menace se lit d'une traite.

Mais, il y un “mais” : la fin. Dans son précédent livre, S.K Tremayne m'avait bouche bée par sa chute, la fin était mémorable selon moi. Seulement, ici, avec La Menace, je reste sur ma fin. Comme si l'auteur, face au potentiel abominable de son oeuvre n'avait pas assumé.

C'est donc une petite déception, pour ce thriller qui s'annonçait palpitant.

Je lis très peu de roman à suspense, en règle générale, je trouve cela très convenu, mais cette histoire-ci m'a passionnée.

Tout commence par une nouvelle vie dans une ile après le décès d'une des enfants du couple, une jumelle porte le poids de sa sœur morte: mais laquelle des deux est en fait la survivante? Kirstie ou Lydia? Qui est à l'origine du drame? Des non-dits, des oublis, de la culpabilité, une vengeance surgissent tour à tour... A mi-chemin entre le rationnel et le surnaturel, les héros naviguent dans le flou...

Une histoire passionnante qui tient en haleine jusqu'au bout. On ne devine rien du dénouement jusqu'au dernier chapitre.

Les personnages sont bien travaillés, au bord de la folie ou de la souffrance... Très bon...

Imaginez, vous avez deux jumelles... Elles sont le parfait reflet l'une de l'autre... aucun signe extérieur ne les distingue...

Puis un jour, un accident se produit. L'une des deux meurt. Comment être sure laquelle est vraiment décédée? Lorsque l'enfant survivante vous dit que vous vous êtes trompé, comment savoir si elle dit la vérité ou s'il s'agit d'un trouble de la personnalité lié à la perte de sa soeur jumelle?



C'est à toutes ces interrogations que devra surmonter Sarah, maman endeuillée qui souhaite le meilleur pour sa fille. Sarah qui n'a personne à qui confier ses inquiétudes, ses craintes. Elle refuse même d'en parler à Angus, son mari. D'ailleurs quel rôle a-t-il dans toute cette tragédie?



Un thriller psychologique magnifiquement orchestré frôlant la folie. Sarah ne finira t-elle pas par sombrer?



Merci à Chloé, ma fille ainée qui m'a permis de découvrir ce livre que j'ai beaucoup aimé du début à la fin!
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Sarah a eu le cœur brisé lors de la mort d'une de ses jumelles, quatorze mois plus tôt. Elle tente tant bien que mal de remonter la pente avec Angus, son mari. Leur mariage est tendu, Angus ayant perdu son travail et étant constamment en colère. Pour éviter de finir ruinés et pour essayer de tirer un trait sur tout ça, ils décident de déménager sur une petite île écossaise perdue au milieu de nulle part dont Angus vient d'hériter.



Juste avant de partir, quelque chose d'étrange se passe: Kirstie, la jumelle survivante, se met à prétendre à sa mère qu'elle est Lydia, celle qui a tragiquement disparu. Sur une île glaciale et loin de tous, Sarah va tenter de découvrir la vérité sur la mort de son enfant..





J'avais super envie de lire ce roman au résumé vraiment prometteur. Je n'ai pas pu m'empêcher de le sortir rapidement de ma pal, c'était beaucoup trop tentant.. et je ne le regrette pas un seul instant car j'ai adoré Le doute!



J'ai rarement lu un livre aussi intense et aussi glaçant voir franchement terrifiant. Rien que le premier chapitre se clôt d'une manière vraiment intense, à un tel point que j'en ai eu des frissons.. et ça a été comme ça jusqu'à la fin. Plus on avance, plus on s'enfonce dans la colère, les ressentiments, les soupçons, le tout dans une ambiance horriblement effrayante, j'avais vraiment l'impression de regarder un film d'horreur par moment, j'avais presque peur de lire certains chapitres tellement je me sentais mal à l'aise et tellement j'avais peur de ce qui allait se passer. L'île de Torran où se passe l'action ne fait pas peur en elle-même, ce sont les sentiments de nos personnages ajoutés à leurs conditions de vie qui rend le tout haletant. Ils vivent dans un cottage à moitié délabré, le mari est constamment sur la corde raide, débordant de haine, leur fille donne l'impression d'être devenue complètement folle, notre héroïne principale est totalement désemparée.. On ne peut que se demander encore et encore comment est-ce qu'ils en sont arrivés là. L'auteur noue envoie constamment sur de fausses pistes, essayant de nous faire croire telle ou telle chose. On a parfois droit au point de vue d'Angus, son mari, et le changement est vraiment brutal, le narrateur utilise le passé simple pour parler et c'est d'une telle noirceur, chaque mot est tranchant comme une lame, comme s'il était sur le point de craquer. Ces chapitres et ces changements étaient très impressionnants, je ne peux que saluer le talent de S.K. Tremayne pour nous plonger dans des esprits tellement différents de façon tellement prenante!



Enfin, c'est toute l'histoire qui l'est, jusqu'à la fin. Je sais que nombreux sont ceux qui ne l'ont pas trouvée à la hauteur mais moi j'ai été bluffée, vraiment. Je me suis en fait laissée avoir par certains faux indices et le dénouement était juste ébahissant, je ne m'y attendais pas une seconde! Le moment où la vérité éclate m'a vraiment prise aux tripes, la tension était à son comble et j'étais vraiment suspendues aux lèvres des personnages. Alors d'accord, ce n'était pas LA grosse explication tordue et impressionnante mais tout de même, la manière dont c"est amené, pensé et présenté, tout ça est juste.. bluffant, vraiment.



Vous l'aurez compris, ce roman m'a totalement séduite. Rarement un thriller m'aura fait sentir aussi mal, rarement j'ai tremblé en tournant les pages et là.. brr, j'en ai encore des frissons.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..

Un thriller avec un résumé alléchant, une couverture glaçante et un rapprochement avec le livre Les apparences fait par la maison d'édition. Voilà ce qui m'a donné envie de découvrir ce livre...



Le roman débute alors qu'une des deux jumelles est décédée depuis quelques mois déjà. On entre directement dans le quotidien de Sarah et Angus Moorcroft qui décident de partir s'installer en Écosse. Les chapitres s'alternent avec les points de vue des deux parents mais c'est bien la mère qui nous raconte son histoire et son quotidien. Une mère de plus en plus inquiète pour sa fille rescapée qui adopte un comportement de plus en plus étrange. De son côté, son mari boit son chagrin dans l'alcool et tous les deux ne communiquent quasiment plus. Peu à peu quelques éléments voient le jour et on comprend bien que quelque chose cloche. Quoi ? On ne sait pas le dire de suite et des rebondissements se succèdent mais de façon assez lente. Un livre tout de même assez rythmé mais pas assez à mon goût... Je m'attendais sans doute à plus d'action ou de rebondissement fracassant.



Mais, l'auteur m'a embarquée de suite dans ce roman. Je ne saurais vraiment dire à quoi cela tient. Peut-être le style de narration avec lequel j'ai accroché ou l’intrigue en elle-même. En tout les cas, j'ai de suite été dedans. Un côté très mystérieux qu'on a envie de percer à jour. Tout le long du livre l'auteur m'a permis de m'interroger sur les ou le coupable éventuel: une des jumelles, les deux ? les parents, un des parents? La frontière avec l'innocence des enfants n'existe pas dans ce livre. Au contraire, l'auteur s'amuse avec et nous fait tourner en bourrique! La question de l'identité de la petite fille survivante n'a cessé de me hanter au fil des pages. De plus, le père semble avoir des éléments que la mère n'a pas et il nourrit une rancœur à l'égard de sa femme que l'on ne comprend pas de suite. Une ambiance familiale bien particulière en somme.



Cependant, le dénouement du livre m'a déçue. Je m'attendais à bien plus et de nombreuses questions sont restées sans réponses... J'ai donc été globalement séduite par le thème de la gémellité et du traumatisme psychologique dû à la perte de sa sœur jumelle mais la fin est en dessous. Quelques pages supplémentaires n'auraient pas été de trop avec des explications supplémentaires.



Je tiens à remercier Babelio et les éditions Presses de la cité pour cette lecture et ce partenariat.
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Ce livre est un véritable et puissant coup de coeur pour moi, et une révélation sur cet auteur que je découvre... mais dont j'ai déjà prévu de me ruer sur ses autres romans !



Sincèrement, ce roman contient absolument tous les ingrédients qui font, à mes yeux, un excellent livre : un thème fascinant (la gemellité), des personnages fouillés et bien construits, une intrigue en apparence (et en apparence seulement !) simple et bien ficelée, un suspens haletant sans être capillotracté, des rebondissements crédibles jouant délicieusement avec nos nerfs... et un twist final surprenant ! Cerise sur le gâteau (mais pas la moindre des cerises !), c'est bien écrit. Et ça, ça devient rare de nos jours.



J'ai été littéralement captivée par ce livre du début à la fin, et je rechignais chaque soir au moment d'aller me coucher tant je voulais poursuivre ma lecture. En tant que lectrice, je vis pour croiser la route de romans qui me feront cet effet : y a-t-il plus grand plaisir, aussi délicieux que masochiste, de ne pas pouvoir résister à dévorer un roman chaque fois un peu plus, et de se sentir frustré(e) quand il faut le reposer ?



"Le doute" (au passage, le titre en français est excessivement bien choisi : c'est le sentiment qui habite les protagonistes ET le lecteur tout au long du récit) fait partie des romans qui emportent immédiatement mon adhésion ; et pourtant, avec le temps et mes nombreuses lectures (surtout en roman policier, psychologique et/ou de suspens), je deviens difficile à satisfaire.

Bien sûr, tout au long de ma lecture, j'ai élaboré 1001 scénarios, et effleuré la "vérité" de très près plusieurs fois. Mais comme dans un bon Agatha Christie (où on a beau soupçonner tout le monde, le coupable est toujours celui qu'on avait justement oublié de soupçonner), la fin m'a surprise... et c'est tant mieux ! C'est ce que j'attends de mes lectures.



Au-delà même de la fin du roman, l'atmosphère et les décors (sublimes et inquiétants, qui m'ont faite voyager avec bonheur), sans parler des personnages, sont tous si bien construits, si finement mis en place, que je ne pouvais qu'être conquise.



C'est donc, sans conteste, un véritable coup de coeur !



J'adresse un immense merci à Babelio et surtout à l'éditeur pour avoir eu le privilège de découvrir en avant-première ce superbe roman et l'auteur ! Par ailleurs, avoir entre les mains une maquette provisoire de l'ouvrage à venir était inédit et très sympathique comme expérience. Et même si dans ce cas je ne suis pas censée émettre un avis sur l'objet-livre lui-même, puisqu'il n'en est pas encore à sa version définitive, je me permets de donner un petit conseil à l'éditeur (qui n'engage que moi, bien entendu) : inutile de mettre sur le bandeau qu'il "se murmure qu'il s'agirait du prochain "Les apparences"." J'ai lu et plutôt bien aimé "Les apparences". Mais "Le doute" est mille fois mieux, et ne saurait souffrir de la comparaison. Je lui souhaite de connaître bien plus de succès que "Les apparences", car "Le doute" le mérite incontestablement.

Sans aucun doute, pour le coup ; )

Angus et Sarah, jeune couple londonien, viennent de vivre la plus cruelle des tragédies, la mort accidentelle de l'une de leurs petites jumelles âgées de 6 ans. Plongés dans l'affliction, ils décident de tenter de reconstruire une nouvelle vie en compagnie de Kristie, leur désormais fille unique, et Beany, leur springer anglais, à Eilean Torran, l'île du tonnerre en gaélique, Torran Island, petit caillou désertique sur le Sound of Sleat, paumé dans l'archipel des Hébrides intérieures dont Angus vient fort opportunément d'hériter. Uniquement accessible pedibus à marée basse, par bateau à marée haute, Torran Island est l'archétype de l'île qui fait peur : météo extrême, dangereuses vasières, végétation rachitique, phare mal entretenu et unique cottage délabré. Voilà le lieu de vie choisi par ces jeunes parents pour soigner leur chagrin, avec un projet colossal : « transformer cette horreur en jolie maison. Ramener la vie dans ce qui est mort ».





Un tel décor planté, il ne reste plus à Kristie qu'à développer des troubles psychiques de plus en plus fréquents et graves après la perte irréparable de son double monozygote. Il faut ajouter à ce sombre tableau, Sarah, en proie à la dépression, et Angus qui noie son chagrin dans le whisky écossais of course, les deux époux ayant en outre des secrets qu'ils s'avouent à tour de rôle.





Le doute m'a déçue mais sans doute en attendais-je trop en raison du battage médiatique et du mystère entourant l'identité de l'auteur. Je n'ai réussi à m'attacher à aucun des membres de cette famille durement éprouvée, aux caractères brouillonnement esquissés. Tous les personnages gesticulent d'une manière désordonnée, incohérente, sans fil conducteur solide. L'auteur surjoue le suspense à coup de portes claquantes, planchers grinçants, ombres entrevues, présences suspectées, vents mugissants et autres pannes de réseau téléphonique.





Je n'insiste pas sur l'épilogue, qui règle les graves problèmes évoqués en 5 pages bâclées. Tout ça pour ça ? Le meilleur rôle est interprété par Beany, springer anglais.

Ayant lu Le doute il y a peu, j’ai souhaité découvrir un autre titre du même auteur. Car, même si je n’avais été que modérément convaincue par l’intrigue du premier, j’avais tout de même été séduite par le style d’écriture ainsi que par le talent de l’auteur pour créer une ambiance hyper anxiogène.



Kath, Adam et leur fille Lyla âgée de 9 ans, mènent une vie calme, loin de l’agitation de la ville. Leur fille, malgré l'absence de diagnostique, présente tous les symptômes du syndrome d’Asperger. La routine rassurante du quotidien et la quiétude des lieux contribuent à diminuer l’intensité de ses troubles. Vivant dans une ferme au cœur des hautes terres dans une réserve naturelle, à plus de 3 km du premier hameau, la famille jouit d’un environnement sauvage, brut et isolé.



Cette sérénité vole subitement en éclat suite à un accident de voiture qui a conduit Kath à l’hôpital. Black-out total : la jeune femme a perdu la mémoire et ignore tout de la semaine qui précédé le drame. Face à son mari devenu subitement distant et à sa fille anormalement perturbée, Kath découvre que l’accident était en réalité une tentative de suicide. C’est le choc.



Face à cette hypothèse grotesque, Kath se met à douter. Refusant de se laisser abattre, elle veut découvrir la vérité, quoi qu’il en coûte. Aussi, décide t-elle de mener l’enquête pour reconstituer à rebours les évènements qui ont précédé cette nuit de cauchemar.



Cette quête va la mener aux portes de la folie et de la paranoïa. La jeune femme ne discerne plus le vrai du faux, elle ne sait plus à qui faire confiance et finit par suspecter tout le monde de lui mentir. Le lecteur assiste à cette lutte infernale pour découvrir la vérité, traquer le mensonge et mettre à jour les faux semblants.





Je salue le talent de l’auteur qui parvient parfaitement à faire monter la pression et à installer une tension presque fébrile. Il use pour cela de différents ingrédients qui ont déjà fait leurs preuves dans Le Doute : vie recluse dans un lieu isolé (impression que le monde extérieur n’existe plus) ; landes sauvages avec ses marécages, ses puits de mine, ses tourbières et ses carrières englouties (beauté de la nature parfois presque menaçante) ; légendes et coutumes locales; palette monochrome qui rythme le récit (brouillard/absence de luminosité/forêts séculaires lugubres/humidité/nuit qui tombe tôt/…) ; isolement social et extrême solitude de Kath.



Toutefois, je me suis un peu perdue (et ennuyée parfois, je l’avoue à regret) dans les méandres des interrogations de la jeune femme au sujet de l’homme mystérieux, responsable du drame. Trop de répétitions m’ont lassée et m’ont donné la désagréable sensation de tourner en rond. J'ai trouvé, de plus, que la thématique de la sorcellerie et de tout le folklore qui y est associé aurait pu être intéressant mais elle n'a pas été assez exploitée pour réellement faire vibrer l'intrigue.



Quand à la révélation finale, elle m’est apparue complètement tirée par les cheveux. D’autant plus surprenante que Kath saisit subitement la vérité. Les pièces du puzzle semblent s’assembler comme par magie. Or, la vérité est tellement folle, sinistre et malsaine qu’il faudrait à une personne normalement constituée des années de thérapie pour appréhender l’ampleur de la situation !!!

Je n’en dirai pas plus et je vous laisse découvrir ce twist final, pour le moins surprenant !

Angoissant et efficace, Je connais ton secret, vous dissuadera de vous équiper en domotique ! S.K. Treymane signe un thriller psychologique oppressant, mettant à mal les avancées technologiques qui investissent progressivement nos foyers.



Fraîchement divorcée, Jo Fergusson, journaliste free-lance, en proie à d’importants problèmes financiers, vit dans un appartement résidentiel de Camden, gracieusement prêté par Tabitha, sa meilleure amie. Le luxueux appartement est à la pointe en matière de domotique : des enceintes connectées présentes dans chaque pièce, régulent le chauffage, l’électricité, l’ouverture des portes, diffuse de la musique, répond aux questions… Jo se prend au jeu de la compagnie de ces « assistants », qui pourraient même combler sa profonde solitude. Jusqu’au jour où l’une des enceintes connectées, nommée Electra, profère des accusations horribles à son encontre et menace de révéler un terrible secret…



Jo raconte à la première personne ses tourments, autant vous dire que l’on est exposé tout comme à elle à la torture qu’elle va subir. L’appartement qui devait être un refuge pour se reconstruire après son divorce et repartir sur de bonnes bases professionnelles, devient un lieu de cauchemars, de sévices. Car il s’agit bien de sévices psychologiques que va vivre notre héroïne. Jo a un secret: elle a vécut alors qu’elle était jeune adulte une expérience traumatisante au cours de laquelle une personne est morte, elle éprouve un fort sentiment de culpabilité et s’est juré de ne jamais révéler cet épisode de sa vie. Or voilà qu’une enceinte connectée, un petit robot sans âme, se met à déblatérer tout ce qu’elle a voulu garder secret, et la menace de tout révéler à la police!!



Le thème évoqué est angoissant: une technologie en pleine évolution, qui va vite, très vite, et dont on ne se méfie pas suffisamment, peut-elle prendre le pouvoir dans notre maison, jusqu’à bouleverser notre vie, nos relations, nos convictions ? La tension grandit au fil des pages jusqu’à atteindre une intensité telle que le doute permanent que l’on ressent ne se relâche pas avant le dénouement. Le lecteur se pose mille questions et hésite constamment entre deux tournures : Jo est t-elle schizophrène? Soufre t-elle d’hallucinations comme son propre père, dont l’auteur nous précise très rapidement qu’il s’est suicidé alors qu’elle n’était qu’adolescente ? Où est-elle victime d’une cruelle manipulation par l’intermédiaire des assistants connectés, excellent moyen de se venger, mais de quoi ?



L’écriture de S.K Treymane est vive, incisive, ce qui la rend parfaitement convaincante pour que le lecteur entre dans la peau de Jo. Peu d’action, mais un suspense très bien mené jusqu’au dénouement inattendu et réussi (et pourtant, j’en ai fait des suppositions durant ma lecture!). Je referme donc cet excellent thriller psychologique, ravie de cette découverte! Encore un auteur dont j’ajoute bien volontiers les autres romans dans ma PAL! Je remercie chaleureusement Net Galley et les Editions Presses de La cité pour ce partage.
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Mini chronique pour un thriller. J'ai acheté d'un coup une dizaine de ces livres pour me détendre. D'aucuns auraient choisi de la littérature "feel good". Mais moi je déteste ça, ces romans qui "font du bien"; avant ça s'appelait tout simplement des romans "à l'eau de rose". Happy ends à foison. Ou alors les livres de développement personnel. J'en ai lu, il y a des décennies. Et Bridget Jones l'a prouvé : ça ne sert à rien. Donc détente pour moi = Chick-litt haut de gamme ( Sophie Kinsella), ou thrillers.



J'avais lu la 4e de couverture, il y a l'écosse et une histoire horrible, cool, donc.



Résumé éditeur : " À Londres, un an après le décès accidentel de Lydia, l'une de leurs filles jumelles, Angus et Sarah Moorcroft décident de tout recommencer en changeant d'environnement. Ils rejoignent alors une petite île écossaise qu'ils ont héritée de la grand-mère d'Angus. Mais l'emménagement ne se passe pas aussi bien que prévu ; Kirstie, leur fille survivante, se met à affirmer qu'elle est en réalité Lydia. Alors qu'un brouillard glacial enveloppe l'île, l'angoisse va grandissant…"



Mon gros souci c'est que dès le début, l'auteur montre déjà des indices sur des possibilités de "trompage" entre les jumelles, on voit gros comme une maison qu'on parle déjà du dénouement. Ensuite, les personnages. La mère, le père, on sait ce que la mère pense mais on n'a aucune description, on ne s'installe pas, on ne s'attache pas aux personnages du tout. Surtout que le noeud du problème, c'est que les parents ont un doute quant à la jumelle qui est morte ! Hé oui, depuis le début, les deux parents ne savent pas distinguer leurs filles. Depuis la naissance jusqu'à leurs sept ans, ils ne peuvent les reconnaitre que par la couleur de leurs vêtements ! ALLO quoi, l'auteur ne va pas bien ! Même des étrangers trouvent des points de différences physiques au bout de quelques heures. De plus, la mère "préférait" Lydia, celle qui est morte. Les parents ne sont pas du tout affectueux, et c'est glaçant. Le pire c'est que l'auteur ne le fait visiblement pas exprès. Le bouquin est bourré d'invraisemblances.



Ceci dit, il y a des rebondissements, on veut aller au bout pour savoir le fin mot de l'histoire. Niveau suspense, c'est donc bon, le style également, c'est fluide, on a beau penser à chaque "secret" dévoilé "tout ça pour ça !" , mais le suspense tient le coup. Donc ma note : 3 parce que le suspense tient, et deux points de moins pour les invraisemblances et les grosses ficelles trop visibles. C'est cousu de fil blanc.



Le doute - S. K. Tremayne - Presses de la ciré 2015, Pocket 2016, 382 pages.



(le nom de l'auteur est un des pseudonymes d'un écrivain "connu" parait-il)




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