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Invitée : Salomé Berlioux - Co-auteure d'un rapport sur l'infertilité & Fondatrice et directrice générale de l'association Chemins d'avenirs
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Encourager la mobilité géographique et sociale, donner aux jeunes des clés pour s'orienter, c'est défendre la liberté des individus, c'est permettre à chacun d'avoir la liberté de construire son destin.
La mobilité est un puissant levier pour combattre les inégalités.
Lorsque les moyens du foyer sont réduits, l'accès à l'éducation et à l'orientation n'est pas le même. L'accès à la culture, aux loisirs et aux vacances non plus. Les perspectives d'avenir, elles aussi, sont différentes.
Depuis des mois, je croyais que c'était la procréation médicalement assistée qui était difficile. Renoncer à l'arrivée naturelle d'un bébé. Accepter les étapes médicales. Mettre mon corps à l'épreuve. Le voir changer. Adapter notre couple aux difficultés. Connaître des échecs. Se jouer des pressions sociales. Nous plier à un calendrier plus long, plus douloureux que prévu. Un an. Deux ans. Trois. Autant de dimensions de la PMA découverts pas à pas et que nous nous sommes appropriés, Aurélien et moi. Chaque défi avait ses contours, ses pistes de solutions. Je m'aperçois à présent que la difficulté n'est pas la PMA elle-même. La PMA agit comme un leurre. La vraie douleur, c'est l'absence, sans cesse renouvelée, d'enfant. Et quand on découvre que cette absence pourrait durer toute la vie. Le problème n'est pas la procréation médicalement assistée, mais ses échecs. Jusqu'au dernier.
Un candidat qui n'est pas seulement allé en cours mais a aussi développé des compétences à travers le sport, l'art ou la vie associative rassure. Sa capacité à mener plusieurs activités de front est un gage de curiosité, d'adaptabilité et d'énergie.
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La jeunesse de la France périphérique est tentée de ne plus croire en son avenir, de ne plus croire en ses élites, ses partis. Demain, elle pourrait ne plus croire en son pays. Le danger est renforcé par les tensions qui existent autour du sujet de l’immigration. Tensions elles-mêmes intensifiées par le sentiment d’abandon ou de relégation des jeunes et de leurs familles. Il est si facile d’opposer des populations entre elles. Si commode de dénoncer les efforts budgétaires en faveur des banlieues pour mieux souligner l’absence de moyens spécifiques dévolus aux jeunes de la France périphérique. Si aisé de diviser pour mieux gagner une élection.
Je me dis que si on demandait à cent personnes d'indiquer la partie du corps où elles aimeraient le moins être piquées par cette seringue qu'est en train de remplir le professeur Lange, je suis prête à parier que 98 % d'entre elles indiqueraient : l'intérieur de leur sexe. Les deux derniers pour cent étant sans doute ceux et celles qui n'auraient même pas envisagé cette option.
L'autocensure, l'isolement géographique, le manque de mobilité, la fracture numérique, le manque de réseau ou encore les difficultés d'accès à l'information appellent des réponses spécifiques et des solutions durables. Le cumul des obstacles à lever impose des solutions plurielles et coordonnées.
L'éloignement des ressources pédagogiques et culturelles, des lieux de pratiques sportives, artistiques ou d'apprentissage des langues accentue les différences entre jeunes des grandes métropoles et ceux de la France périphérique.
Les informations doivent tout d'abord intervenir à temps. Les inégalités se construisent tout au long du parcours scolaire. Il importe d'être présent aux côtés des jeunes au moment où les premiers choix d'orientation sont faits.