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Critiques de Salomon de Izarra (41)
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Demain, le jour

Magistrale! Je découvre cet auteur, et quel plaisir de lecture! On suit dans les années 30 les témoignages/journaux/pensées de 3 personnages (puis d'un quatrième introduit un peu plus tard), après le terrible déraillement de leur train ces 3 seuls survivants trouvent refuge dans un village perdu dans les Vosges, à partir de là commence alors pour eux l'horreur, rencontrant un pauvre maire dépassé, tentant de survivre dans son village devenu sinistre duquel nul ne peut s'échapper et ravagé par 2 bien étranges créatures, et s'y retrouvent bien malgré eux pris au piège...

La force de ce livre réside dans ses personnages qui sont profonds particulièrement bien travaillés et écrits chacun étant « brisé » à sa manière avec leurs histoires propres bien construites (mention spéciale pour Paul Rudier le meilleur personnage à mon goût), on s'attache aussi bien au salaud, qu'au sentimental éconduit ou à cette innocente journaliste en cherchant constamment un point commun entre eux.

Ce livre est un véritable plaisir de lecture tant par sa richesse narrative, par son ambiance et le développement de ses personnages j'ai passé un super moment de lecture! J'ai pas tout dit pour ne pas gâcher le plaisir...

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Transfusion

Quand vous recevez un livre dont vous ne savez rien, imaginez un instant ma surprise en découvrant cette couverture. J’étais à deux doigts de le balancer à l’autre bout de la pièce tant j’avais l’impression d’être confronté à une vision d’horreur insupportable. Un homme, ou du moins ce qu’il en reste, est relié à plusieurs poches de sang sur lesquelles figurent le nom de sept personnes différentes. Je suis resté paralysé devant cette scène au point de retarder cette lecture d’une bonne semaine. Un tel réalisme, moi l’habitué des histoires, films et livres d’horreur, ne m’avait plus autant frappé qu’à l’époque de Shining. Enfin un bouquin qui nous fait frissonner dès le départ !!!



Le prologue nous met immédiatement dans l’ambiance de ce recueil de nouvelles, toutes écrites par l’un des noms de la couverture + Davy Artero, point central de cet ouvrage. Six personnages, ne se connaissant pas forcément, se retrouvent coincé dans une sorte de prison, du sang étant ponctionné régulièrement de leur organisme. Un seul moyen d’échapper à une mort certaine, écrire une nouvelle qui fait peur !!!



Les six nouvelles écrites à quatre mains, ce qui permet, grâce à Davy Artero, de proposer un ouvrage cohérent où il ne s’agit pas d’un banal recueil où l’on réunit des histoires d’un même genre. Malgré une indépendance totale, les courtes histoires se recoupent afin de nous proposer un final auquel aucun lecteur ne pourra se venter d’en avoir deviné le dénouement.



Côté émotions, elles sont nombreuses et très différentes de l’une à l’autre nouvelle. Il existe une infinité de moyen d’être effrayé. Un escalier qui grince, une armoire que l’on retrouve fermée, une porte d’entrée ouverte, une ombre qui nous suit, une rue sombre, le courant qui saute, … Et pourtant, vous êtes loin de les avoir toutes rencontrées. Transfusion vous procurera de grandes frayeurs, tant pendant votre lecteur, mais surtout après, quand la nuit arrive, et que toutes les images traversent votre esprit, … Soyez prudents en allant vous coucher ce soir.



Allez-vous encore oser accepter le rendez-vous donné par une parfaite inconnue sur le Web ?



Peur, angoisse, jubilation, dégoût, horreur, sang, morts violentes, destins tragiques, rencontres funestes, …
Lien : https://leparfumdesmots.blog..
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Camisole

Edgar Griffith, jeune comptable dont la vie semble peu satisfaisante, se retrouve dans le cadre de son travail au sein d'un établissement psychiatrique, où il va connaitre et subir la poursuite impitoyable des patients devenus incontrôlables durant un violent orage...

Mais où gronde réellement cet orage ?...



Le lecteur plonge ainsi dans la folie mais le tourbillon que constitue ce récit, au style incisif, rend l'histoire très floue et énigmatique dans une atmosphère cauchemardesque... On the road to Hell...

Un livre étrange, glaçant, inclassable.
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Nous sommes tous morts

Un roman fantastique, brodant sur le thème du célèbre "Vaisseau fantôme", ce bateau sans équipage à bord, errant sur les mers nordiques, qui inspira Richard Wagner et tant d'autres. Ici, il s'agit du journal de bord d'un jeune marin, parti de Norvège un beau jour de 1927 sur un navire baleinier, le "Providence". La providence ne va guère être au rendez-vous, des forces maléfiques venant déjouer le destin de ce bateau et de son équipage. L'angoisse est savamment distillée, sans effets inutiles, le lecteur lui-même, son imagination aidant, se laissant doucement embarquer dans ce voyage aux confins de l'horreur. Une réussite du genre, pour un premier roman qui dénote un réel talent d'écriture.
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Transfusion

Coucou les Lieblings 🖤



👓 Lecture 52.

📖 Transfusion.

🖋 Davy Arturo et 6 auteurs associés.



👄 Une histoire de départ qui pique la curiosité et amène à la lecture de six nouvelles aux atmosphères différentes, intrigantes et horrifiques.

Chacun sa spécialité et son univers et au final une belle chute comme je les apprécie.

La couverture est explicite, faites-vous peur...

J'ai passé un bon moment de lecture.



⭐⭐⭐⭐/5
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Nous sommes tous morts

L'intérêt de cette histoire ne réside pas tant dans les scènes d'horreur que dans le huis clos vécu par les marins du Providence. Face à l'angoisse de se trouver dans un univers hostile et mystérieux, l'équipage se fracasse en autant d'individualités devant faire face à des évènements extraordinaires.
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Nous sommes tous morts

Une bien décevante impression de déjà lu et de ressassé pour cette noire fable polaire.



Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/06/22/note-de-lecture-nous-sommes-tous-morts-salomon-de-izarra/

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Demain, le jour

Je ressors de ma lecture finalement satisfaite, mais je dois avouer que les débuts ont été compliqués ! Aux premiers abords, on se demande où nous emmène cet ouvrage, qui se présente comme la somme des confessions de 3 personnages (que l'on peine, dans un premier temps, à relier les uns aux autres). Dans un premier temps, pas vraiment de fil rouge, et surtout, des narrateurs qui digressent terriblement, et dont la prose devient rapidement lassante et lourde. Difficile de faire la différence entre chacun d'eux, tant ils sont tous aussi verbeux. J'ai vraiment failli abandonner le livre : il me tombait des mains.

Et puis, enfin, lorsque les trois personnages se rencontrent, on commence à saisir quel sera l'intrigue. Le fantastique fait assez brutalement irruption dans le récit, et nous plonge dans une ambiance horrifiante, qui pourrait rappeler un Lovecraft ou un Poe (ou un Wilde ?!). Aux abominations auxquels font face nos trois narrateurs, on suit la confession d'un quatrième personnage, qui densifie encore l'intrigue, et nous mènera malgré nous à la révélation finale.

Je ne peux pas dire que je me suis attachée aux personnages, néanmoins j'ai apprécié leur humanité (ou inhumanité, au choix), et j’ai suivi leurs pérégrinations avec anxiété.

Bref, au final, j’ai été soufflée par Demain le jour – dommage que les cent premières pages soient si difficiles à passer. Je ne regrette toutefois pas d’avoir persévéré ! Cette histoire m’habitera un bon bout de temps…

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Demain, le jour

C’est la première chose que nous avons remarquée au cours de notre lecture, et la première sur laquelle nous reviendrons donc dans cet article : on ne croit pas à l’aspect roman choral de ce roman. Tous les personnages s'expriment de manière similaire et paraissent par conséquent très désincarnés.



De cette façon d’écrire résultent des personnages peu attachants car peu incarnés tout simplement. Si d’aucuns sont volontairement antipathiques, comme c’est le cas de Paul, d’autres nous ont tout simplement laissés indifférents comme c’est le cas de Suzanne et Armand.



Enfin, nous avons été déçues du peu d’intérêt que présentent les éléments surnaturels dans cet ouvrage, simples moyen de résolution utilisé artificiellement pour maintenir l’intérêt du lecteur au gré des mentions des personnages aux « créatures qui se trouvent dehors ». Ce roman se présente plus comme un roman historique portant sur l’entre-deux-guerres, le tout saupoudré d’une légère pointe de surnaturel, que comme un roman de littérature de l’imaginaire. Pas que ce soit quelque chose de mal, mais disons que cela ne correspond pas à ce que nous nous attendions. Ce n’est simplement pas ce que le résumé de la quatrième de couverture nous proposait …



Entre 4e de couverture trompeuse, personnage pas assez incarnés, procédés artificiels qui alourdissent la narration et longueurs, on doit bien reconnaitre qu’on n’a pas réussi à trouver de qualité à ce roman que nous n’avons vraiment pas du tout apprécié. Une grosse déception pour un roman qu’on avait pourtant très hâte de lire depuis sa sortie.
Lien : https://albertebly.wordpress..
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Demain, le jour

"Demain, le jour" m'a été envoyé par les éditions mu que je remercie énormément.



Salomon De Izarra a écrit là un conte fantastico-horrifique long de moins de 300 pages (mais des pages bien remplies). En résumé : un train qui déraille, 3 personnages survivants, l'horreur au bout du chemin.



J'ai été très surpris ! Le récit est porté par une plume évocatrice assez poétique, qui a des moments de fulgurance bien sympathique (et ça rime). Le livre est extrêmement bien rythmé grâce à l'alternance des points de vue, car chaque personnages nous conte une partie de l'histoire, et surtout leurs passés respectifs.

Ce sont leurs récits personnels qui m'ont captivé ; j'ai trouvé passionnant cet état des lieux de la noirceur humaine (mais aussi cette réflexion sur l'art et la critique) qui lie toutes les intrigues secondaires à la principale.



Intrigue principale qui est resté prenante jusqu'à la fin, bien que l'on reste finalement sur une histoire d'horreur/fantastique un peu classique. Oui, mais il y a la façon de la conter cette histoire, et de ce côté-la l'auteur m'a bluffé : je n'avais pas à un seul moment envie de reposer le livre.



Il me semble que c'est Halloween bientôt non ?.... 😈😈😈
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Demain, le jour

"Demain le jour", c'est une histoire et trois histoires, un roman qu'on se plaît à lire d'abord pour suivre nos trois héros.



L'histoire se déroule en 1936 dans les Vosges, un contexte historique assez particulier où les trois héros, survivants d'un accident de train n'arriveront jamais à destination. Assez loin des romans classiques de guerre, celle- ci est utilisée à bon escient et sert l'histoire assez habilement.



Les points forts de ce roman sont son ambiance particulière et ses trois survivants très bien écrits. A chaque chapitre, on se plaît à suivre l'histoire vue par les trois survivants et cela apporte une réelle immersion dans le récit. Concernant l'ambiance particulière, elle a ce quelque chose d'unique, ce côté horrifique parfois mais aussi finalement assez proche de la réalité.



Le dénouement est également magistral et à lui seul vaut la lecture du roman. Cela laisse alors cette impression d'avoir lu quelque chose de plaisant et d'unique.



Bref, si vous aimez les romans bien écrits, si vous aimez les personnages bien détaillés et si vous aimez les dénouements magistraux, "Demain le jour" est fait pour vous.





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Demain, le jour

France, 1936. Seules rescapées d’une catastrophe ferroviaire, les trois voix qui se partagent à tour de rôle la narration du roman se retrouvent, après une errance nocturne en forêt, dans un petit village des Vosges dont la population semble s’être totalement volatilisée. C’est quand une nouvelle nuit commence et qu’étrangement le manège vide de la place se met à tourner au rythme lugubre de sa musique de foire que les trois narrateurs se retrouvent confrontés à la présence de deux créatures terrifiantes qui paraissent déambuler dans les rues du village à la recherche de proies humaines.

Plonger dans l’atmosphère étrange imaginée par Salomon de Izarra, c’est la promesse de ne pouvoir lâcher une intrigue à la construction intelligente et efficace, servie par une plume à la fois violente et poétique. Les formes de journal / correspondance / enregistrements phonographiques se révèlent propices à une immersion dans l’intime des personnages. Les remembrances font apparaître les ambitions et les vanités. Le présent, lui, est une descente aux enfers qui semble inexorable. Fatale ?

Et puis, s’ajoute une quatrième voix pour épaissir un peu plus le mystère, renforcer la menace, et, finalement, éclairer un dénouement à la hauteur de l’œuvre : fantastique, dans tous les sens du terme.

« Demain, le jour », qui sortira le 26 août, est merveilleusement sombre, délicieusement flippant, et brillamment écrit par un auteur qui a su créer des personnages aussi aimables dans leurs faiblesses, leurs blessures et leurs doutes, que détestables dans leur fatuité ou leur lâcheté, pour les immerger dans une intrigue ténébreuse et les confronter à l’horreur d’un destin funeste.
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Nous sommes tous morts

Dans le livre nous sommes tous morts je trouve que le talent de l’écrivain aussi est mort.Pour moi c’est une déception :( .J’ai eu beaucoup de mal à finir le livre, je ne vous conseille pas ce livre de mon point de vue.La médiocrité est le thème principal de ce livre. Je respecte quand même l’écrivain ce sont ces premiers livres et je pense qu’il il faut continuer a avancer pour cet écrivain
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Transfusion

Aujourd'hui, je vous parle de "Transfusion" , un recueil de nouvelles fantastiques teintées d'horreur paru chez Les Éditions des Tourments.

Plusieurs auteurs, d'univers plus ou moins différents ont collaboré avec Davy Artero pour vous faire frémir : Davy Mourier, Manon Guenot, Salomon de Izarra, Alexandre Ratel, Gary Laski et Jean-Christophe Malevil.

Je m'attends donc à trembler au vu de cette magnifique couverture illustrée par Yann Sougey-fils.



Le prologue de ce recueil vous met dans le bain direct avec une scénarisation qui n'est pas sans me rappeler un certain film à succès : "Saw".

Je me rends compte petit à petit de la teneur de cette excellente mise en bouche qui donne le ton et je m'attends à passer un très bon moment de lecture.



On rentre dans le vif du sujet avec "Idem", une nouvelle qui montre que l'amour est plus fort que tout, plus fort que la mort et les protagonistes ne sont pas du genre à se laisser intimider par la grande faucheuse !

Avec "Un grand cru", je reconnais que je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ces personnes qui acceptent , à leurs risques et périls, des rendez-vous avec des inconnus. Cette histoire nous prouve que cela peut, parfois, s'avérer dangereux.

La nouvelle "le passager" est particulièrement stressante et angoissante. Une sorte de huit-clos anxiogène dont la tension est très bien maitrisée. A lire la lumière allumée. Je vous aurais prévenu !

Je retrouve Alexandre Ratel avec "Douce Julia" , un auteur qui vous parle des zombies comme nul autre. Il a la faculté de les rendre monstrueusement humains et de vous donner l'envie de détester l'humanité toute entière, à l'instar d'Egdar qui m'a conquise mais

également dupée.

La nouvelle "Bon marché" ne vous permettra pas de vous remettre de vos émotions. A une époque où les temps sont durs, il n'y a pas de petites économies et Marc l'a très bien compris lorsqu'il a trouvé le Saint-Graal.

"Murderage Town", une destination au nom qui ne dit rien qui vaille. Jean-Christophe Malevil (un des auteurs) est un fan de Lovecraft et cela se ressent dans cette histoire. Il clôture ce recueil avec une nouvelle qui ne vous laissera envisager aucun avenir radieux. Attendez - vous à frissonner !

J'attend également avec impatience de voir s'il y a un épilogue et s'il sera digne du prologue. Et bien oui. C'est le cas. C'est une fin à la hauteur de mes attentes qui me fait dire que la boucle est bouclée !



Ce recueil est un peu construit comme un menu festif : vous enchainez la mise en bouche et l'apéro , puis les différents plats et enfin le dessert ! Tout cela, savamment orchestré dans des nuances de rouge ! A la fin vous en sortez repu par tant de noirceur, d'horreur.

Des nouvelles plus ou moins longues, plus ou moins violentes mais toutes aussi sanglantes !

Elles auront toutes eu le mérite de ne pas me laisser indifférente !
Lien : https://www.facebook.com/les..
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Nous sommes tous morts

Il est question dans ce récit inquiétant, d'enfermement dans un lieu ou un espace-temps indéterminé, de folie et de cannibalisme ; on ne saura jamais si le narrateur est fou et si son récit relève d'un état mental vacillant ou si ces naufragés sont victimes d'une force surnaturelle objective et indéterminée (bien que la toute fin fournisse un début d'explication).

Tout y est pour faire un bon récit fantastique et d'horreur : pas - ou très peu - d'explication(s) rationnelle(s) sur l'origine des phénomènes décrits, violence psychologique, séquences horrifiques très "premier degré".

L'unité de lieu fait bien sûr penser au roman "Moby Dick" de Melville et au film "The thing" de John Carpenter, le twist final fait clairement un clin d'oeil aux conclusion de certaines nouvelles de Richard Matheson ou encore des épisodes de la "Twilight zone" des années '50-'60.

Le style quant à lui, fait furieusement référence à celui de Lovecraft (le bateau s'appelle d'ailleurs "Providence", ville de naissance de Lovecraft), la situation d'enfermement génère son lot d'angoisse et incite le lecteur à tourner les pages pour connaître le sort des personnages.



Malgré tout, je reste mitigé sur ce roman fantastique. Il s'agit certes d'une tentative louable de fantastique français (qui plus est, très contemporain car publié en 2014), par un très jeune auteur, mais j'ai ressenti comme "flottante" la gestion de l'espace physique (le bateau) dans lequel se déroule toute l'action.



Pour ceux qui souhaiteraient plonger dans ce récit, sachez que la lecture est loin d'être chronophage : le livre compte à peine 200 pages et - après une courte introduction où les personnages sont rapidement esquissés - le lecteur est plongé dans le feu de l'action. On ne s'y ennuie pas, et le récit est suffisamment dépaysant pour ne pas avoir une impression de déjà-vu (surtout si on n'a jamais lu d'histoires de Lovecraft). Mais il y manque un "je-ne-sais-quoi" qui a fait que je ne relirai pas ce roman une seconde fois et que d'ici quelques mois, il ne m'en restera plus grand-chose en mémoire.
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Demain, le jour

L’isolement, la solitude, l’individualisme… Autant de déclinaisons d’un même sentiment d’être seul face au monde, ou seul loin du monde, seul en dehors du monde, hors de portée d’une main tendue ou d’une aide charitable. Ces personnages se retrouvent dans ce village isolé comme dans leur vie : perdus et loin de tout. Ce roman au souffle indéniable écorche avec une poésie sombre le mur que l’on construit tous entre nous et le monde. Bouleversant et magnifique.



critique complète sur sodomeetgomorrhe.com
Lien : https://www.sodomeetgomorrhe..
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Demain, le jour

J'ai toujours apprécié l'écriture fantastique (pour moi il s'agit plus de ça que de science fiction dans Demain le jour) , j'aime qu'on malmène mes certitudes et que l'on joue avec les "si"

En soi c'est ce que je retiendrai de ce livre plus que le côté horreur que j'ai un peu moins apprécié

Ce que je retiendrai aussi c'est une écriture sans de demi teinte car tout est assumé : l'absurde la noirceur la folie le mystère.

Je le recommande donc à toutes les personnes qui attendent d'un livre qu'il soit sincère, différent, qu'il les habite quelques temps ou vice versa Car la force du texte est là on se retrouve dans ce village fantôme où rodent des monstres, c'est un lieu que tout le mond reconnaît un peu : il est la métaphore de cet part de l'être, la part sombre qui le constitue autant que le reste

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Camisole

Edgar Griffith se rend à l’asile Cliffton pour vérifier les registres comptables. Une tempête surgit, les fous se révoltent en une fois et tuent tout le personnel. Griffith grimpe un à un les étages et découvre à chaque fois une nouvelle horreur. Le livre est dans la folie permanente, c’est étrange et inclassable.

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Transfusion

Titre :  TRANSFUSION



Auteur : voir ci-dessous



Editions : Editions des Tourments



Genre : Nouvelles noires



Nombre de pages : 138



Date : 2019 (Janvier)



Prix : 15 €











Présentation physique du livre :



Un livre de format moyen comportant environ 140 pages.



La couverture représente un zombie relié à des poches de sang (chaque poche de sang comporte le nom d'un des auteurs).







Résumé : 



Davy Mourier, Manon GUENOT, Salomon de IZARRA, Alexandre RATEL, Gary LASKI et Jean-Christophe MALEVIL se sont associés à Davy ARTERO pour raconter de petites hstoires fantastiques teintées d'horreur. Six récits étonnants et effrayants qui ne vous laisseront pas indifférents...







Sur l'auteur et son univers :



David Mourier 



Davy est un artiste presque complet, presque…, parce qu’il ne danse pas et ne chante pas ! Mais sinon, il est scénariste, réalisateur, comédien et animateur TV.Il est bien connu des habitués de Studio 4 /France TV et est l’auteur du dessin animé aux millions de vues : La Petite Mort.





Manon Guenot



Même si Manon est plus habile à créer des histoires avec des images, du mouvement et de la lumière, il lui arrive aussi d’en créer avec des mots, des virgules et des points. Même si elle est de nature joyeuse, solaire et positive, il lui arrive parfois de faire des cauchemars noirs, sanglants et troublants.







Salomon de Izarra



Docteur, auteur et guitariste dans le groupe Ordeathral, Salomon aime à se définir comme un médiocre désireux de bouffer le monde. C’est pour trouver un sens caché dans les mots qu’il les accumule et les enchevêtre avec passion.







Alexandre Ratel



Nécromancien de la première heure, Alexandre a pour spécialité la résurrection des cadavres. Une passion qu'il cultive depuis longtemps et qu'il se plaît à mettre en œuvre dans quasiment tous ses textes. Le zombie, il n'y a que ça de vrai dans la vie. Et dans la mort aussi finalement.





Gary Laski

Écrivain et philosophe, Gary nourrit une passion sans borne pour la fantasy, qu’il pratique depuis sa prime jeunesse. Il est également féru d’art baroque, de design, et – nul ne sait vraiment pourquoi – de Spinoza et de Hegel, qu’il croit être des prophètes. Il passe donc son temps libre à écrire, et quelques fois quand même, à manger au resto. A Paris, vous le croiserez peut-être dans la rue, à siffloter un blues. 



Jean-Christophe Malevil 

Fan de Lovecraft, Huysmans, Leblanc, Ray, D'Aurevilly, Jean-Christophe Malevil aime les atmosphères et les âmes torturées, l'horreur, le fantastique ainsi que les errances intestines mélancoliques et dramatiques...





Davy Artero

Ses principaux récits se classent dans la littérature d’horreur. Aimant se renouveler sans cesse, il réalise tour à tour roman, trilogie, recueil de nouvelles et collaboration avec différents artistes. Sa spécialité ? Donner des sueurs froides à ses lecteurs.





Sur les éditions : 



http://www.editionsdestourments.fr/











AVIS

Un grand merci aux éditions des Tourments pour m'avoir fait parvenir ce livre en cadeau.







Le prologue



Nous débutons le livre par un prologue qui plonge l'ensemble des auteurs des nouvelles dans un scénarios et amène de manière très originale chacune des nouvelles qui vont suivre.







Première nouvelle : Idem



Ecrite par Davy Mourier et Davy Artero :



Dans cette nouvelle, nous sommes en présence de 4 personnages : deux couples dont l'un va voir sa vie basculer à la suite d'une possible réincarnation.







Deuxième nouvelle : Un grand cru



Ecrite par Manon Guenot et Davy Artero



Ce récit va nous surprendre avec une mangeuse d'hommes assez incroyable. La fin est vraiment parfaite...... et ne peut que lasser le lecteur imaginer la suite.....







Troisième nouvelle : Un passager



Ecrite par Salomon de Izarra et Davy Artero



La "faim" est proche et se fait sentir quand on est passager d'un train et qu'on passe sous un tunnel assis à côté d'une gentille vieille dame.



La "faim" n'évite en aucun cas le danger !!!







Quatrième nouvelle : Douce Julia



Ecrite par Alexandre Ratel et Davy Artero



Dans la boutique extraordinaire d'Edgar, Delphine et sa fille vont faire leurs emplettes. Delphine, qui a perdu l'une de ses filles en début d'année, n'a plus qu'une idée  : agrandir la famille.







Cinquième nouvelle : Bon marché



Ecrite par Gary Laski et Davy Artero





Le mari n'est pas toujours naïf. Comme Edouard, qui travaille sur les marchés, va en faire les frais et découvrir jusqu'où peut aller l'humain par vengeance.







Sixième nouvelle : Murderage Town



Ecrite par Jean-Christophe Malevil et Davy Artero



Les parents qui sacrifient leur petite fille pour survivre n'ont aucune idée des conséquences de ce geste. 







Epilogue



Les auteurs de retrouvent et vont donner leur avis à Davy Artero et surtout leurs impressions quant à cette collaboration...... Un délice assez vicelard !!!!







Alors nous sommes en présence de six récits glaçants, perturbants mais tellement bien écrits, bien tournés et surtout dosés comme il faut.



Du sang, beaucoup de sang et encore du sang ponctue chaque histoire, des litres et des litres, d'où la couverture très révélatrice de l'état d'esprit des auteurs. 



L'auteur Davy Artero a su s'entourer de personnes et d'une part je pense les forcer à puiser au fond d'eux pour retranscrire le côté noir de leur idée et aussi donner le goût aux lecteurs à ce côté sombre de chaque récit. Cela est d'ailleurs le sujet de l'épilogue, car je pense qu'on ne peut pas ressortir indemne de ce projet osé, sanguinaire mais néanmoins magnifique.



A la fin du livre chaque auteur est présenté avec notamment une photo et un petit bout de leur vie en dehors de cette collaboration avec Davy Artero. Je trouve cela appréciable de pouvoir mettre un visage sur un auteur.







Sur la forme de l'histoire :

Le livre est divisé en sept nouvelles toutes plus noires les unes que les autres. 



Chaque texte est très aéré et les plumes très fluides; ce qui en fait une lecture agréable.



Ce livre est à la portée de tous les amateurs de nouvelles noires.







Conclusion :



Encore un recueil de nouvelles que j'ai vraiment apprécié notamment de par son côté morbide . Les histoires sont toutes plus originales les unes que les autres. Et le prologue annonce déjà la couleur.



Bonne lecture !!!
Lien : https://www.livrement-ka.com
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Nous sommes tous morts

« Nous sommes tous morts » est le premier roman de Salomon de Izarra, très court, sans grande originalité, ni surprise. Peut-être, pouvons-nous lui accorder le bénéfice du temps pour la réflexion du suivant…



Salutations d’Exquimots !
Lien : http://www.exquimots.fr
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