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3.81/5 (sur 254 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Samuel Gailey est un écrivain.

Producteur et scénariste réputé, il a conçu des séries télévisées, entre autres pour la Fox et le Showtime, avant d’entamer sa carrière de romancier. Son expérience dans le cinéma se retrouve dans la force implacable de son récit, et dans son habileté à tenir en haleine ses lecteurs.

Il a grandi à Wyalusing au nord-est de la Pennsylvanie (population 379). Cette petite ville rurale sert de décor à son premier roman, "Deep Winter" (2014).

"Une question de temps" (The Guilt We Carry), son second roman, a paru en 2018.

Il vit dans le Nord-Ouest Pacifique avec sa fille et sa femme, Ayn Carrilo-Gailey, également écrivain.

son site : https://www.samuelwgailey.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/SamuelWGailey/
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Source : Gallmeister
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Une question de temps, de Samuel W Gailey


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La chaudière était réglée sur seize degrés, les chiens dormaient à l'étage, seuls les craquements occasionnels de la maison brisaient le silence. Quand tous les enfants avaient quitté le foyer, elle s'était plaint à Johnny du silence. Plus de disputes. Plus de chamailleries. Plus de refus geignards pour faire les devoirs ou les tâches ménagères. Tous ces cris qu'elle n'aurait jamais imaginé pouvoir regretter, avant qu'ils ne disparaissent.
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- Écoute, Danny, je sais que je n'ai jamais rien fait pour toi, et j'étais comme tout le monde au lycée, je me foutais de ta gueule, je me moquais de ta façon de parler, de marcher et toutes ces conneries. Je me suis jamais demandé ce que tu pouvais ressentir, mais j'étais qu'un môme, tu comprends ? [...] En fait, je pensais qu'on n'était pas très différents, toi et moi. [...] Dans chaque classe, il doit y avoir un gamin à tourmenter, à qui casser les couilles. Je voulais pas que ça soit moi, alors je me suis mis du côté des autres mômes et je t'ai pris pour cible de toutes les blagues.
(p. 142-143)
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Il pleura d’être lent et idiot et différent des autres. Il ne voulait plus être là. Pas seulement à Wyalusing, mais sur terre, là où il se passait tant de choses horribles. Il aurait aimé être à nouveau avec ses parents. Au paradis, où on était censé être en sécurité et heureux, avec tous les autres anges.
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Taggart gardait toujours un livre à portée de main. Il aimait mieux lire que discuter avec les atrophiés du cerveau qui lui faisaient office de collègues.
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Il se demanda s'il avait atteint tous les objectifs qu'il s'était fixés, étant jeunes. Il en était certain, oui. Il n'avait jamais éprouvé l'envie de quitter la ville qui l'avait naître et grandir. Il aurait voulu des enfants, bien sûr, mais ce n'était pas dans les cartes de son jeu. Et ça lui convenait ainsi. Il avait pêché, chassé, il avait regardé des matchs de base-ball et de foot. Il avait joué aux cartes environ une fois par mois. Tout cela l'avait rendu heureux. Il connaissait tant d'hommes qui voulaient davantage dans la vie. Qui voulaient plus d'argent, une maison plus grande, une femme plus jeune, un boulot qui n'en était pas vraiment un. Plus d'engins garés dans leur allée. Ces hommes-là s'en rendaient fous. À faire les cent pas, à marmonner, à détester tout ce qu'ils n'étaient pas.
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Il connaissait tant d'hommes qui voulaient davantage, dans la vie. Qui voulaient plus d'argent, une maison plus grande, une femme plus jeune, un boulot qui n'en était pas vraiment un. Plus d'engins garés dans leur allée. Ces hommes-là s'en rendaient fous. A faire les cent pas, à marmonner, à détester tout ce qu'ils n'étaient pas. (p. 285)
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[Carl] détestait [Sokowski], ce fils de pute. Il savait que Sokowski le trouvait débile. Il l'avait toujours traité comme un crétin, depuis le lycée. Et pourtant, quoi que Sokowski exigeât de lui au fil des ans, il finissait toujours par le faire. Carl ne savait pas pourquoi, exactement. Peut-être parce qu'il en avait marre d'être un dégonflé. Ou parce qu'il était petit et gros, qu'il n'avait sa place nulle part et que Sokowski lui avait ouvert son cercle d'amis. C'était tout ce dont il avait envie, pensait-il. Avoir une place quelque part, qu'importaient le coût et l'humiliation.
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Certaines personnes sont idiotes. D'autres sont intelligentes. Certaines sont gentilles, et d'autres sont méchantes. On est comme on est.
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La bouteille, c'est une saloperie. J'ai connu beaucoup d'hommes qui ont roulé à cause d'elle. Elle te chope à la gorge, et elle serre de toutes ses forces sans jamais relâcher. C'est dur d'arrêter, mais c'est faisable, fiston.
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- Il porte toujours une arme à feu ?
- Fiston, par ici, tout le monde porte toujours une arme à feu. On en a une dans la voiture et une demi-douzaine à la maison. Question de culture.
(p. 163)
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