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Citations de Sandrine Destombes (198)


— Tu crois que c’est une coïncidence ?
— Quoi donc ?
— Le fait qu’on trouve ces pieds pile-poil en face du 36 ?
Martin posa le regard sur l’autre rive et constata seulement à cet instant que le bâtiment de l’ancien siège de la police se dressait face à eux.
— Ne me dis pas que tu n’avais pas remarqué ! s’amusa Lucas en voyant l’air hébété de Martin.
— Je te rappelle que le quai des Orfèvres pour moi, c’est juste une évocation dans les films ou les bouquins. Je suis de la génération Bastion.
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« – Vous m’avez apporté des pieds sans corps, s’amusa le légiste qui venait de s’ajouter au groupe, vous m’offrez maintenant des corps sans pieds. Capitaine Vaas, laissez-moi deviner : petit, vous aviez besoin de finir vos puzzles, je me trompe ? »
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La possibilité que plusieurs meurtriers soient à l'origine d'un même rituel était certainement le pire cauchemar de tout enquêteur. Les indices n'étaient plus recevables d'un crime à l'autre, les alibis d'un jour dédouanaient le coupable de la veille. Aucune procédure ne pouvait résister à tant de contradictions.
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Il était la lumière. La couleur. Un regard de sa part et vous vous sentiez en vie.
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- C'est bon, détends-toi ! Pas de bagatelle entre nous, et pas d'humour non plus.
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- Dupont de Ligonnès a disparus en laissant derrière lui le corps de sa femme et de ses quatre enfants, Huguet s'est contenté de laisser celui de son épouse, de sa belle-mère et du chien.
- Du chien ? répéta bêtement Benoit. Pourquoi tuer son chien ?
- J'en déduis que vous ne voyez pas d'inconvénient à ce qu'on puisse tuer sa belle-mère ! répondit le chef de brigade le plus sérieusement du monde.
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OK ! dit-il en relevant la loupe sur la tête. Je ne sais pas qui vous avez mis en colère, mais il vous en veut vraiment. Je crois mon enfant qu'il est temps de jouer dans la cour des grands !
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- Il n'y a rien de plus dur que de convaincre une femme, quel que soit son âge, que l'homme qu'elle aime est en train de la détruire.
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Un silence s’installa entre eux. Pas de ces silences qui vous mettent mal à l’aise mais de ceux qu’on voudrait préserver le plus longtemps possible. Un silence de miel.
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Elle n'était pas assez préparée pour cette rencontre.
Elle allait affronter un ténor de la duplicité pour obtenir des réponses qu'elle n'était pas sûre de vouloir entendre. Serait elle seulement capable de déceler la vérité ?
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Il fallut attendre presque quatre heures avant de pouvoir pénétrer dans la pièce sinistrée. Seul un pal de mur s'était affaissé, ce qui indiquait que la charge explosive était moins violente que le bruit l'avait laissé supposer, mais un incendie s'était propagé dans les couloirs, ralentissant fortement la progression des pompiers. Le corps de l'infirmière était entièrement morcelé. Sa tête avait été propulsée dans un recoin de la pièce tandis que le buste gisait, sans les jambes, à l'endroit même où se tenait la ravisseuse avant de se faire exploser.
Trois poutrelles d'acier s'étaient écroulées et bloquaient l'accès au lit de Léa. Tout le monde attendait fébrilement que les pompiers manoeuvrent. Personne n'osait parler. Quand le talkie-walkie se mit à grésiller, Benoit ferma les yeux.
- Le lit est vide, cracha le boîtier noir. Je répète, le lit est vide. Il n'y a que des oreillers éventrés.
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Nous connaissons tous des fantômes, capitaine. Je suis même persuadée que vous en côtoyez plus que moi. Le tout est de savoir sous quelle forme ils s'adressent à nous.
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L'orgueil et la vanité sont les échasses du sot, mais elles ne le grandissent que pour le faire tomber de plus haut.
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"J'espère que vous avez un peu de temps car vous n'avez pas choisi le concept analytique le plus simple à expliquer.

- Alors c'est qu'il est à la hauteur de mon enquête!" maugréa Fabregas in petto.
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- Avant de comprendre, il faut savoir entendre, capitaine ! Et la personne qui a rédigé ce texte a beaucoup de choses à nous dire.
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Victor s’était battu toutes ces années comme un diable. Pour que justice soit faite, pour qu’on ne l’oublie pas, lui et ses enfants. Même le suicide de sa femme n’avait pas réussi à étancher sa soif de vérité. Victor Lessage avait passé tout son temps libre à chercher la faille qui lui permettrait de déclencher un séisme. Il lisait toutes les revues scientifiques à l’affût d’une nouvelle technologie que les enquêteurs pourraient appliquer à son affaire. C’est ainsi qu’il avait eu l’idée du test ADN alors que la gendarmerie tâtonnait encore en la matière.
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Les quelques mètres qu’elle franchit pour se retrouver face à son interlocuteur lui permirent de se faire une idée de la personne qui s’apprêtait à l’interroger. L’homme était petit et sec, les cheveux en brosse et l’allure militaire. Il portait une cravate dont le nœud était si serré que Max croyait distinguer le flux sanguin de son aorte. « Je sens qu’on va bien se marrer, toi et moi… se dit-elle pour se détendre. T’as pas l’air le dernier pour la déconne !  
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Tu dois leur faire comprendre dès les premiers instants que c’est à eux d’avoir peur sans chercher à en rajouter.
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— Qu’est-ce qu’on a, Witek ? lui demanda Martin en l’éloignant du joggeur.
— Des pieds, capitaine.
Martin s’attendait à une suite mais le gardien de la paix n’ajouta rien. Il pensait sûrement recevoir ses instructions à la suite de cette révélation.
Martin se mordit l’intérieur des joues. Il était beaucoup trop tôt pour exprimer le fond de sa pensée.
— Des pieds… Très bien. Vous pouvez m’en dire plus ?
— Les plongeurs en ont sorti sept pour l’instant. Ils les stockent à bord en attendant la Scientifique.
— Mais quand vous dites des pieds…
— Ben des pieds, capitaine. Dans des baskets.
— Dans des baskets. C’est bien, on avance. Et c’est ce joggeur qui les a vus en premier ?
— Il en a vu quatre seulement mais ça l’a bien secoué. Il a appelé le commissariat et on vous a fait prévenir aussitôt. C’est le brigadier-chef Morgon qui nous a dit de faire venir la Fluviale. Les gars sont dans l’eau depuis vingt minutes.
— Et ils ont donc trouvé trois autres pieds.
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Comment prouver que quelque chose n'existe pas quand on le ressent soi-même? Ce paradoxe l'avait peut-être fait vaciller.
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