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EAN : 9782755650280
Hugo Publishing (07/03/2019)
3.71/5   384 notes
Résumé :
"Madame, je vais vous demander de sortir du véhicule, s'il vous plait." Le sous-lieutenant Benoit se remémorera longtemps cette scène? Aurait-il agit différemment s'il avait su ce que déclencherait ce simple contrôle routier ?
Une enfant tourmentée.
Une conductrice dans le fossé.
Un cadavre aux yeux énucléés.
Telle une comptine macabre, son rapport sonne le glas des jours heureux pour Crest et la fin de la tranquillité pour les habitants ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (103) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 384 notes
Ravie de trouver cette autrice que j'avais découverte avec Les jumeaux de Piolenc.
De nouveau située dans notre chère campagne rurale française, cette histoire m'a rapidement emballée.

Un simple contrôle routier, une fuite et un accident de voiture, une femme décédée et une petite fille dans le coma dont on sait que la conductrice n'était pas la mère.

Un jeune gendarme ambitieux se retrouve à participer à cette enquête vertigineuse aux côtés d'une équipe de gendarmes spécialisés et experts dans leurs domaines.

J'ai plus accroché sur les personnages que sur l'histoire en elle-même.
Une intrigue qui fonctionne bien mais pour moi, un peu tirée par les cheveux. Mais des personnages auxquels on s'attache, les gendarmes autant que certains suspects ou témoins. Une équipe de fins limiers, chacun spécialiste, tous formant un groupe soudé, tout en intelligence. Des suspects, des femmes, qui n'ont fait que subir les violences, l'injustice (ou la justice de l'homme), qui se battent après avoir été battus, qui se relèvent pour frapper plus fort.

Un livre puissant sur les thèmes abordés et son enquête rythmée.

Connaissez-vous cette autrice ?
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Quelle bonne surprise que ce roman de Sandrine Destombes qui joue avec habileté de nos nerfs, multiplie les rebondissements et nous couve d'une ambiance pleinement imprégnée de mystère(s) autour d'une communauté exclusivement composée de femmes !
A la base, il n'y a pas de quoi fouetter un chat car l'histoire débute avec un banal contrôle routier opéré par le sous lieutenant Benoit qui se termine en délit de fuite et accident mortel pour sa conductrice mais pas pour l'enfant, Léa, qu'elle transportait et dont les dernières paroles à l'attention de l'officier sont sibyllines et le point de départ d'une enquête qui va le déboussoler à jamais, tant la quiétude du pays crestois va s'en trouver chamboulée.
On peut souligner le caractère fluide de la lecture que l'autrice nous propose, en revanche, le personnage central (Perceval Benoit) est un peu fade et relayé par les "experts" bien plus chevronnés et habitués aux techniques d'investigations que le gendarme débutant découvre et assimile.
En outre le féminisme vengeur mis en exergue dans ce roman est lui aussi assez cocasse et inquiétant en soi, mais malgré tout il donne un sens à l'intrigue et du rythme à cette dernière.
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De Sandrine Destombes, j'avais été bluffée par son roman "Le cheptel" mais là, je suis déçue, et pour plusieurs différentes raisons.
D'une, la lecture de ce roman fut laborieuse ; je n'ai pas accroché à l'histoire, les personnages sont vides d'intérêt et le suspense ne fut pas au rendez-vous.
De deux, caricaturer les féministes comme de méchantes sorcières voulant éradiquer les hommes est ridicule, obsolète, et encore plus choquant venant d'une femme.
Que quelqu'un lui explique que le féminisme vise à l'égalité femmes/hommes, rien de plus, rien de moins, et c'est déjà beaucoup de boulot.
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Un banal contrôle de gendarmerie vire au drame.
Pourquoi cette femme a-t-elle tenté de fuir ?
Et cette petite fille qui était dans la voiture avec elle, qu'a-t-elle voulut dire ?
Qui sont elles ?
Quand Léa disparaît de l'hôpital, branle-bas de combat chez les pandores. L'élite descend prêter main-forte à la brigade locale.
Perceval Benoît, le gendarme qui a opéré le contrôle, sera intégré à l'équipe chargée de l'enquête. Ce qu'il va vivre au cours des jours suivants va dépasser de très loin tout ce qu'il pouvait imaginer.
Sandrine Destombes a encore frappé.
Elle grave son nom dans la pierre sacrée du thriller.
On ne compte plus les cadavres, enfin, on pourrait les compter vu qu'elle leur donne des numéros (sourire).
Par contre, elle a vraisemblablement une dent contre nous... les hommes.
Faut voir ce qu'elle nous met.
On en prend plein la gueule (oui, ben faut dire les choses comme on les sent, on n'est pas là pour faire de la poésie).
Elle en fait pas, elle, d'ailleurs.
Elle trucide le mâle avec une aisance et un plaisir qui interroge...
Il faut dire que si ce Prieuré de Crest est le reflet de notre société, on va bientôt prier pour cette fin du monde qu'on redoutait encore avant de le lire.
Sandrine accuse.
Elle pointe du doigt l'homme dans ses pires travers.
Que dire de la femme ?
Amazone menant combat contre le mal (mâle), irrationnelle. Obsédée. Excessive jusqu'à l'aveuglement.
Oui, dans ce roman, Destombes va loin dans le noir de l'âme humaine.
On n'en ressort pas indemne.
Le but est atteint.
Du vrai, du pur thriller, avec une fin.... mais, chut ! Je ne vous dis rien, elle serait bien capable de m'occire à mon tour.


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Malheureusement quand on adore une auteure, ici Sandrine Destombes, on a tendance à comparer avec nos premières impressions. le prieure de Crest n'aura pas le coup de coeur comme ses romans précédents .
L'intrigue est fortement intéressante mais on doit se contenter des éléments recueillis par le sous lieutenant Benoit qui n'est pas le personnage le plus folichon qu'il existe.
Un délit de fuite qui se transforme en accident mortel. Une petite fille disparait dans un hôpital. Des cadavres qu'on découvre au fur et à mesure. Un lien entre tous ces crimes? Peut-être ou pas… Mais on comprend avec le titre que tout a un lien avec le prieuré de Crest. le prieuré s'avère être une association dirigée par une femme pour les femmes en perdition. Un prieuré qui les aide à se reconstruire et à refaire leur vie loin des hommes cruels.
Bon je l'avoue Sandrine Destombes nous réserve une surprise de taille. Une surprise qu'on ne voit pas venir. Quand elle nous expose ses tenants et aboutissants on en reste sur les fesses. Une surprise de taille qui peut avoir son effet sur le lecteur ou un effet kiss cool.
Moi j'en ressors très mitigée. Tout d'abord ce roman mérite une suite. Une fin trop abrupte pour moi. Deuxièmement je n'ai pas adhérer au personnage Benoit, très fade à mon gout. Puis sans trop spoiler, cette organisation criminelle avait beaucoup trop de protagonistes. J'ai eu du mal à me recentrer et à savoir qui est qui.
La trame reste surprenante et inattendue et d'un côté parfaitement logique. L'auteure fait une proposition intéressante dont je n'adhère pas à 100%. Mais il reste un thriller addictif.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
- (...) Ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais retrouvé confronté à des situations qui allaient à l'encontre de votre morale ! Combien de monstres avez-vous dû relâcher parce que la loi ne vous autorisait pas à les garder ? Combien de fois avez-vous estimé qu'une peine n'était pas à la hauteur du crime qui avait été commis ?
- Et vous pensez sincèrement que la vengeance est une meilleure solution ? Qu'il faudrait revenir à la loi du talion ? Pour être franc avec vous, je pense qu'il est impossible de réparer un tort, quel qu'il soit. Ce qui est fait est fait ! Une mère ne se remettra jamais de l'assassinat de son enfant, que son meurtrier soit enfermé à vie ou qu'il soit tué d'une balle dans le dos ! La justice ne pourra pas lui rendre sa raison de vivre, pas plus que la vengeance.
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Les lieutenants furent étonnés de trouver du monde dans la salle d'attente alors qu'il était à peine huit heures du matin. Deux femmes patientaient en silence, installées dans des coins opposés de la pièce. La première était plongée dans la lecture de son livre. La couverture, toute en nuances de gris, était devenue trop célèbre pour qu'on ne la reconnaisse pas et Benoît ne put s'empêcher de sourire. Attaquer de bon matin par de la romance érotique avant un petit rendez-vous chez le psy, il se demandait comment pouvait bien se dérouler le reste de sa journée.
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- Je pense qu'on a affaire à une femme très intelligente, dont l'autorité affective lui assure la confiance de celles qu'elle accueille. Je pencherais pour un profil narcissique. Elle aime avoir le rôle de la louve protectrice. Ça lui donne un ascendant matériel et psychologique sur ses pensionnaires, déjà émotionnellement fragilisées. Elle a conscience de l'aura bienveillante qu'elle dégage et dont elle tire avantage. Ses pensionnaires doivent certainement la percevoir comme une sorte de gourou. Si vous l'attaquez de front, elle se laissera emprisonner pour refus d'obtempérer. Pour elle, ce sera un moyen de faire briller un peu plus son auréole. Elle ne se positionnera pas en martyr mais en défenderesse de l'opprimé. S'en prendre aux femmes qu'elle protège serait encore pire. Elle ameuterait la presse pour crier à l'injustice et toutes les caméras seraient aussitôt braquées sur nous.
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Il fallut attendre presque quatre heures avant de pouvoir pénétrer dans la pièce sinistrée. Seul un pal de mur s'était affaissé, ce qui indiquait que la charge explosive était moins violente que le bruit l'avait laissé supposer, mais un incendie s'était propagé dans les couloirs, ralentissant fortement la progression des pompiers. Le corps de l'infirmière était entièrement morcelé. Sa tête avait été propulsée dans un recoin de la pièce tandis que le buste gisait, sans les jambes, à l'endroit même où se tenait la ravisseuse avant de se faire exploser.
Trois poutrelles d'acier s'étaient écroulées et bloquaient l'accès au lit de Léa. Tout le monde attendait fébrilement que les pompiers manoeuvrent. Personne n'osait parler. Quand le talkie-walkie se mit à grésiller, Benoit ferma les yeux.
- Le lit est vide, cracha le boîtier noir. Je répète, le lit est vide. Il n'y a que des oreillers éventrés.
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- Vous voulez dire que vous ne ne savez pas si Violette a été élevée
avec l'idée qu'elle était la meilleure ou si elle cache finalement un complexe d'infériorité qu'elle tente de surcompenser, c'est bien ça ?
- Je n'aurais pas dit mieux ! répondit-elle impressionnée. Je ne savais pas que vous étiez calé à ce point en psychanalyse.
- Quand on grandit avec quatre sœurs, on n'appelle pas ça de la psychanalyse mais de l'instinct de survie !
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