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Citations de Sandrine Destombes (198)


L'affaire des jumeaux de Piolenc avait été "son" affaire, ou plutôt son désastre, sa malédiction. A peine promu, il s'était retrouvé à trente cinq ans à la tête d'une cellule de crise très vite dépassé. Il est dit que les premières quarante huit heures sont les plus cruciales après la disparition d'un enfant. Jean avait compris trop tard la justesse de ces statistiques.
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La prochaine fois que tu envoies du lourd, attends que je n'ai plus un tomahawk planté dans le crâne !
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_On met le feu à une maison que vous venez de nettoyer, on enlève votre mentor, un homme meurt dans votre salon avec une note de votre part et un portable dont la carte SIM vous incrimine. Je ne sais pas comment on appelle ça de nos jours mais pour moi ça ressemble fortement à un contrat!
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Ce n’est qu’après avoir allumé une des lampes du salon qu’elle vit la croix qui ornait l’enveloppe.
Max ouvrit le faire-part de décès d’une main fébrile et pesta de devoir laisser le temps à ses yeux de faire le point. L’alcool n’était pas le seul responsable. La presbytie qu’elle tentait d’ignorer savait se rappeler à elle dans les moments importants. Le bristol à bout de bras, elle finit par déchiffrer les lettres d’imprimerie. Une messe serait célébrée dans trois jours en l’hommage de Christian Mallard à l’église Saint-Louis de Grenoble.
Max se dirigea vers le salon, l’esprit accaparé. Elle était certainement trop saoule ou trop fatiguée, mais elle n’avait aucune idée de qui pouvait bien être ce Christian Mallard.
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Elle leva les yeux au ciel en constatant qu’elle avait les mains moites avant même la première sonnerie. Cet homme l’avait toujours impressionnée. Bien sûr, Antoine Brémont était bel homme. Grand, brun, les yeux noirs et le nez aquilin, il se dégageait de lui une certaine prestance. Mais ce n’était pas cela qu’elle retenait. Il y avait sa profession, son statut, mais aussi son charisme. Max avait compris en travaillant à ses côtés que profileur n’était pas un métier à proprement parler. C’était avant tout un état d’esprit. Une capacité à s’abstraire des normes de la pensée. Le capitaine Antoine Brémont était en mesure, le temps d’une enquête, d’oublier les remparts de la société, ses codes de conduite et sa morale. Il éludait toute notion de bien ou de mal pour se substituer aux âmes déviantes qu’il devait appréhender. L’empathie du capitaine allait bien au-delà de ce que le commun des mortels pouvait endurer. Max y voyait une force qu’elle était loin de maîtriser.
C’est pourquoi elle avait été surprise qu’il l’intègre aussi facilement dans son monde lorsqu’ils avaient mené une enquête conjointement, plusieurs mois auparavant. Brémont l’avait traitée comme son égal, lui dispensant parfois quelques conseils sans jamais être condescendant. Il se fiait à son instinct et Max espérait qu’il en serait de même aujourd’hui.
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Premier livre d’une PAL de Thrillers, je ne connaissais pas du tout la plume de l’auteure. C’était une découverte assez intéressante. Je ne suis pas mécontente de ma lecture. J’ai eu beaucoup de mal avec la première moitié du livre, je n’arrivais pas à comprendre où l’auteure voulait nous emmener. J’ai trouvé que les choses étaient mises de manières assez brouillonnes.
Je ne me suis attachée à aucun des personnages, ils me sont tous parus antipathiques. Ils n’avaient pas d’émotions, ils manquaient de finitions pour ma part.

L’intrigue m’a par contre tenue en haleine, je voulais absolument savoir ce qui allait se passer, si nous allions découvrir qui était le ravisseur des jumeaux dans le passé et celui dans le présent. Il ne faut pas avoir peur de lire des livres malsains, clairement c’était dérangeant à certain moment mais c’est certainement ce qui m’a absorbé dans l’histoire. Il manquait aussi de crédibilité, la police ne recevra pas la palme d’or de l’intelligence… Ce n’est pas un coup de coeur mais j’ai bien aimé ce livre, je me lancerais dans le second livre de l’auteure avec moins d’appréhensions.
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Il ne souriait pas mais son visage n'affichait aucune contrariété. Elle savait qu'il avait tiré quelques bouffées de son joint avant de s'atteler à la tâche. Elle-même avait avalé deux cachets. A chacun son remède.
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- (...) Même si tes copains n'ont jamais été des flèches, faut pas chercher bien loin. Je suis le premier à qui profite le crime. A leur place, même moi je me serais arrêté.
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Vincent avait demandé que le corps ne soit transféré qu'après son arrivée. Il ressentait toujours le besoin de visualiser une victime là où elle avait été trouvée. Cela lui permettait de personnaliser ses enquêtes. D'ici quelques jours, on ne parlerait plus que d'indices, de rapports. Ce corps ne serait plus qu'un numéro. Vincent ne voulait pas perdre de vue que cette victime était avant tout un homme ou une femme. Une personne qui avait eu une vie avant de se retrouver dans une housse mortuaire.
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- Dupont de Ligonnes a disparu en laissant derrière lui le corps de sa femme et de ses quatre enfants. Huguet s'est contenté de laisser celui de son épouse, de sa belle mère et du chien.
- Du chien ? répéta bêtement Benoit. Pourquoi tuer son chien ?
- J'en déduis que vous ne voyez pas d’inconvénient à ce qu'on puisse tuer sa belle-mère ! répondit le chef de brigade le plus sérieusement du monde.


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Cette facilité qu'avaient les usagers à se coller les uns aux autres sans aucune pudeur la mettait mal à l'aise. Sans souffrir d'agoraphobie à proprement parler, Max avait besoin qu'on respecte son espace vital.
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« Toute action entraîne une conséquence », lui répétait souvent
Adrian, avant d’ajouter : « Tu ne seras une adulte que lorsque tu
assumeras tes choix. »
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Depuis quelques semaines, Blanche se débattait avec de
nouveaux démons à peine les paupières fermées. Ce n’était pas ceux
de son enfance, celui d’un croque-mitaine caché sous son lit ou
même celui de sa mère gisant dans son cercueil. Non, désormais, ce
qui faisait trembler Blanche, c’était le futur. Cet avenir incertain
qu’elle redoutait chaque jour un peu plus. Tant qu’elle était capable
de contrôler ses pensées, Blanche se projetait dans un monde serein
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-Tu sais que tu es crédible en Pierre Bellemare !.
Blanche ne trouva rien à rétorquer. Elle n’avait aucun sens de la répartie et se maudissait toujours de trouver le bon mot bien des heures après
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Dans l’imaginaire collectif, un nettoyeur était forcément muni d’un arsenal digne des plus grands gangsters et maîtrisait les arts martiaux ou d’autres techniques de combat éprouvées par les services secrets. Dans la réalité, les armes de Blanche se résumaient à ses produits ménagers et ses sacs-poubelle aux couleurs variées. Pas de quoi repousser un ennemi à moins de viser les yeux avec l’un de ses sprays.
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Faire disparaître un corps était autrement plus compliqué que de faire disparaître une tache de sang. La corpulence du sujet, le lieu où il se trouvait ou le timing imposé étaient autant de paramètres que Blanche devait assimiler avant d’exécuter sa mission. On ne pouvait pas dissoudre un corps avec de la soude caustique dans n’importe quelle baignoire, tout comme on ne transportait pas un homme de cent vingt kilos sans être équipé d’un chariot adapté. Toutes ses connaissances, Blanche les devait à Adrian, son beau-père. Il l’avait entraînée des mois durant sur des cadavres sortis tout droit de la morgue.
Quand elle lui avait demandé où il se fournissait, il avait évoqué une dette sans plus s’étaler. Blanche avait compris alors que les indices qu’elle gardait pouvaient avoir d’autres fins que celles d’une assurance-vie.
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J’aime mon indépendance, Capitaine, mais elle a un prix. Je sais que le jour de ma mort, ce sera la femme de ménage qui découvrira mon corps.
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Je ne donne pas de conseils à mes patients, lieutenant. Je les écoute, les guide face aux obstacles qui les empêchent d'avancer pour être présente quand ils se sentent prêts à les affronter. Tout le monde sait, au fond de lui-même, ce qui lui fait du mal. Je dirais même que tout le monde connaît la solution pour éviter ce mal
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La sororité n'était pour lui, jusqu'ici, qu'un mot, un concept tout au plus. Voir toutes ces femmes solidaires, excluant le sexe opposé de leur système de fonctionnement, le mettait particulièrement mal à l'aise. Il avait cherché du regard un jardinier, ou encore un homme à tout faire qui lui aurait prouvé qu'il était difficile de se passer d'un homme, mais mêmes les tâches les plus lourdes étaient réalisées par les membres de l'association
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Le capitaine Marchal avait joué de toute son autorité pour récupérer les plans du cadastre. Déplacer l'archiviste un samedi de long week-end, en fin de journée, lui avait paru plus éreintant que le parcours du combattant qu'il imposait à ses hommes, deux fois par semaine
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