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Citations de Sandro Veronesi (156)


P 344 : Ubi nihil vales, ibi nihil velis : là où tu ne peux rien, garde-toi de vouloir. (Maxime du Philosophe flamand Arnold GEULINCX [1624-1669] tirée de l’œuvre Éthique).
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Soudain tout était clair, la douleur éprouvée au fil des années se muait en basalte sur lequel se fondait le monde nouveau, les souvenirs devenaient destin, le passé avenir.
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Les mots que tu me murmurais il y a encore quelques mois sont la plus belle chose qui me soit arrivée : laisse-les moi. Souviens-toi que tu es bonne, Luisa. Arrête-toi avant de devenir méchante.
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Mais il est vrai que si une histoire d'amour ne trouve pas sa fin ou,dans leur cas, son début, elle continuera à harceler les intéressés tout au long de leur vie, avec son neant de paroles non dites, d'actes non accomplis, de baisers non donnes ; c'est toujours vrai,mais c'est le fut encore plus dans leur histoire parce que, après cet après-midi d'innocente conversation et de promenade rue d'Assas, Marco et Luisa recommencèrent à se fréquenter, ce qui dans leur cas signifia recommencer à s'écrire souvent, passionnément, comme au 19e siècle, comme ils l'avaient fait jusqu'à 10 ans en arrière.
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Rina chérie, aujourd'hui est un jour faste.
Il y a un héroïsme barbare et un autre devant lequel l'âme se met à pleurer : le soldat qui gagne n'est jamais aussi grand que lorsqu'il s'incline devant le soldat vaincu.
Aujourd'hui nos ennemis et nous avons été sauvés, ensemble ...
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si une histoire d'amour ne trouve pas sa fin ou (dans leur cas) son début, elle continuera à harceler les intéressés tout au long de leur vie, avec son néant de paroles non dites, d'actes non accomplis, de baisers non donnés (...)
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Le loisir est un cadeau empoisonné pour les gens instables.
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« Nous sommes des marins, des marins italiens, nous avons 2 000 ans de civilisation derrière nous et nous agissons en conséquence »
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D’un côté, je suis heureux qu’il y ait dans le monde un endroit où tu recevras cette lettre, de l’autre je suis malheureux parce que cet endroit n’est pas ici, où je me suis réveillée, ou je t’écris, ou chaque jour je vis et vivrais. (P.126)
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Je crois que tu es la meilleure part de ma vie, celle qui ne connaît pas le mensonge, la trahison ou les brouilles (…), la part dont on peut rêver même la nuit parce que je rêve toujours de toi. (P.38)
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Tu es un colibri parce que, comme le colibri, tu mets toute ton énergie à rester immobile.
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Elle lui avait toujours menti, c'est vrai, et c'est mal, très mal, parce que le mensonge est un cancer qui se propage, s'enracine et se confond avec la substance même qu'il corrompt- mais lui, il avait fait pire. Il l'avait crue.
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(p. 334)
La liberté désormais aura été transformée en un concept hostile, à faire grincer des dents, et criminellement pluriel – les libertés, les libertés infinies entre lesquelles ce mot aura été dépecé comme le zèbre par un troupeau de hyènes qui le dévore, liberté de choisir toujours ce qu’on préfère, liberté de récuser toute autorité qui s’y oppose, liberté de ne pas se soumettre aux lois qui vous déplaisent, de ne pas respecter les valeurs fondatrices, la tradition, le pacte social, les accords établis (……….)
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Nous avons désobéi à chaque fois aux ordres de la voix féminine - froide, péremptoire et fort antipathique - qui nous indiquait le chemin le plus court : "Tournez à droite MAINTENANT", disait la voix, mais je lui répondais "Malheureusement, je n'en ai pas envie", et je continuais tout droit ; le GPS s'embrouillait, recalculait le trajet et Claudia riait.
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Elle lui avait toujours menti, c'est vrai, et c'est mal, très mal, parce que le mensonge est un cancer qui se propage, s'enracine et se confond avec la substance même qu'il corrompt – mais lui, il avait fait pire. Il l'avait crue.
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Tu es un colibri parce que, comme le colibri, tu mets toute ton énergie à rester immobile. Tu réussis à t'arrêter dans le monde et dans le temps, tu réussis à arrêter le monde et le temps autour de toi, et même parfois tu réussis à le remonter, à retrouver le temps perdu, tout comme le colibri est capable de voler à reculons. Et c'est pour cette raison qu'il fait si bon vivre près de toi.
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Cette propriété, qui devait symboliser le bonheur familial, est pourtant le lieu où va se jouer le drame dont aucun membre de la famille Carrera ne se relèvera tout à fait.
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« Je suis ce que je vois », a dit Alexandre Hollan : en tant que peintre, il est naturel qu’il oriente cette identité dans la direction où se porte son regard ; mais, de la même façon, Kate Moss pourrait atteindre son identité en inversant le sens de circulation et affirmer : « Je suis ce que les autres voient de moi. » L’instrument dans lequel l’être s’affirme reste le même – le regard. En revanche le regard électronique des dispositifs automatiques – innocents par définition – est devenu le réceptacle parfait des plus lourdes responsabilités. Le bombardier de l’aviation américaine Thomas Ferebee, à bord de l’Enola Gay, demanda à ses yeux de lui dire le bon moment pour larguer la bombe atomique sur Hiroshima ; ce sont ses yeux toujours qui virent quelques instants après l’horrible champignon soulevé par l’explosion. Cela signifie qu’il s’immisça. Aujourd’hui les Américains utilisent des bombardiers sans équipage, appelés drones, qui lâchent leurs bombes au commandement de l’algorithme qui les guide. Sans regard direct, personne n’est là pour s’immiscer et ce n’est la faute de personne.
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d’un côté, je suis heureux qu’il y ait dans le monde un endroit où tu recevras cette lettre, de l’autre je suis malheureux parce que cet endroit n’est pas ici, où je me suis réveillé, où je t’écris, où chaque jour je vis et vivrai
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On le savait, on l’avait su au début dans un éclair de lucidité, mais ensuite, pendant le reste de notre vie, on a perdu ce savoir. Comme quand on se lève la nuit et qu’on tâtonne dans l’obscurité de la chambre pour aller aux toilettes : on se sent perdu, on allume une fraction de seconde, on éteint aussitôt et ce flash nous montre le chemin, mais seulement le temps nécessaire pour aller faire pipi et revenir nous coucher. La fois suivante, on sera à nouveau perdu.
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