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Citations de Santiago Gamboa (123)


-Ce qu’on est reste en nous, c’est la somme de tout ce qu’on ne dit pas.C’est pour cela que les sages parlent peu.
Johann la regarda, intriguée,
-Mais si les sages n’enseignent pas ce qu’ils savent dit Johana, à quoi ils servent ?À quoi sert leur sagesse ?
Ma médium haussa les sourcils.
-C’est la question clé, petite,à quoi sert le savoir ? Je crois que c’est une des grandes questions de la vie. J’ai lu des traités de philosophie, je ne suis pas experte mais je vous assure que la chose n’est pas très claire, même pour les grands philosophes.
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Le problème est de n’avoir qu’une seule vie dont il faut simultanément écrire le brouillon et la copie sans ratures .
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En Chine, il le savait, tout était grand... tout, sauf les Chinois.
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Le bureau de Nancy était très décoré: sur le mur, des balcons de Boyacà en céramique de Raquirà , des photos des enfants et une affiche qui disait : »Mon Dieu, si tu ne peux pas réussir à me faire maigrir , fait que mes amies grossissent . »
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…un véritable écrivain a toujours été un crève-la-faim. C’est la place que cette société libre et démocratique lui a assignée: celle du fou , du vagabond ou du bouffon depuis le roi Lear. Et vous savez pourquoi ? Parce que la Littérature compte de moins en moins pour les gens qui ont le pouvoir de diriger les masses et c’est pourquoi , lorsque les masses voient un livre , elles s’éloignent en courant .
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Écrire révèle et cache en même temps….
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Una mujer se ha perdido
Conocer el delirio y el polvo
Se ha perdido esta bella locura
Su breve cintura debajo de mí
Se ha perdido mi forma de amar
Se ha perdido mi huella en su mar
Veo una luz que vacila
Y promete dejarnos a oscuras
Veo un perro ladrando a la luna
Con otra figura que recuerda a mí
Veo más, veo que no me halló
Veo más, veo que se perdió….



Si une femme est perdue
Connaît le délire et la poussière
Si a perdu cette belle folie
Sa petite taille sous moi
Si a perdu mon empreinte dans sa mer
Je vois une lumière vacillante
Et promet de nous laisser dans le noir
Je vois un chien aboyer à la lune
Autre signe qui me rappelle
Je vois plus, je vois qu'elle ne me trouve plus
Je vois plus, je vois qu’elle s’est perdue..

(Oléo di mujer con sombrero- Silvio Rodriguez)
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Le hasard, le hasard est l'encrier dans lequel Dieu trempe sa plume pour tracer les destins.
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Mais de quel ciel est tombé cet ange?
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Pour eux, il n'y pas de grande différence entre le jour et la nuit, un jour de la semaine et un autre. Ici, par comparaison, "Les Misérables" de Victor Hugo pourrait passer pour un portrait de la bourgeoisie française.
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L’oubli est aussi nécessaire que l’espoir, mec, seul celui qui oublie peut croire en quelque chose et aller de l’avant.
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Quand j'ai objecté que j'aimerais conserver ses journaux intimes, elle a refusé tout net et à eu une sorte de crise de nerfs.Elle m'a expliqué qu'un journal intime est strictement privé, un dialogue avec soi au fil du temps (...)
Mais elle avait le sens de la contradiction.
" Mon journal intime me répugne, mais pas ceux des autres me dit,-elle un jour. Car,en vérité, s'il y a quelque chose qui m'intéresse, c'est bien de lire celui des autres, de fourrer le nez dans leurs vies, connaitre leur intimité, tout en sachant que loin d 'être sincères,ils sont secrètement obsédés par l'envie d'être lus".
Parmi ses préférés, il y avait bien sûr les diaristes français : les frères Goncourt, Amiel, Rostand et surtout Jules Barbey d'Aurevilly.
Toute prohibition inspire le désir de la transgression, attire la main qui gratte et ouvre subrepticement ce qui devrait rester caché. (p.83)
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Et je la vis sortir – Louise, je veux dire -, sa jupe à la main et le chemisier ouvert. Une culotte violette se perdait dans les plis de chair noire et abondante.
- Viens, me dit-elle, nous allons voler ensemble vers le Gabon, sans escale et sans sortir de cette pièce.
Sans me laisser le temps de répondre, elle m’a poussé sur le lit, m’a déshabillé et brusquement une partie de moi a disparu entre ses lèvres. Ensuite elle s’est assise sur mes hanches en basculant vers l’avant une chevelure noire qui m’aveugla en me plongeant dans une quasi-obscurité et elle a entamé une litanie entrecoupée de cris en français et en diverses langues que moi, photographe international, je ne pouvais pas comprendre mais qui me paraissaient superbes, chargés de senteurs inconnues, de santal et d’aloès…
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- Ce qui me plait chez Lowry, me dit Cindy, c’est qu’il est inclus dans une tradition tragique qui me semble très anglo-saxonne, celle de l’alcool et de l’autodestruction. Le fait de voyager est aussi très anglais.
- Je n’y avais pas pensé.
- Évidemment. Personne n’irait imaginer qu’André Gide ou Sartre étaient alcooliques. C’est très anglo-saxon. Regarde : de tous les prix Nobel de littérature aux États-Unis, la seule à ne pas être alcoolique, c’est Toni Morrison…
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Je compris alors qu'être pauvre coûtait cher. On passe son temps à payer les intérêts et des pénalités, et a demander un prêt pour payer les intérêts, plus les intérêts d'un nouveau prêt pour acheter une voiture d'occasion qui tombait souvent en panne, et comme je n'avais pas d'assurance tous risques, la plus chère, les réparations étaient à mes frais. Être riche coûte réellement moins cher.
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Ainsi donc, ma bibliothèque est un refuge.
Ma vie s'est souvent déroulée dans des endroits silencieux, apparemment solitaires, bien que pour moi une bibliothèque soit un lieu de rencontre d'une foule animée, un fleuve de voix et de personnes, comme les gradins d'un théâtre grec ou le parvis d'un temple, l'agora où se retrouvent les âmes illustres et raffinées, et au milieu de cette foule étonnante, je me sens protégé et justifié. ( p.147)
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C'était sans importance, je voulais juste savoir quel style de vêtements j'allais devoir porter au congrès: décontracté? Elégant? Tenue de soirée? Détail secondaire mais qui est toujours source de complications. J'ai toujours envié certains collègues comme Paco Ignacio Taïbo II, le grand écrivain mexicain, qui parle au Pen Club de Londres en tee-shirt et jean râpé, et avertit en outre que si on ne le laisse pas fumer, il ne vient pas (...).
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Le caporal Estupiñán resta seul et alluma une cigarette. Sur ces entrefaites, il vit s’approcher, entre les barricades d’automobiles renversées et de tôles, un groupe de jeunes filles très maquillées, en minijupes très audacieuses. Elles se dirigeaient vers l’hôtel. Quand elles passèrent devant lui, Estupiñán ne put retenir un mouvement d’exaspération. C’étaient des ex-étudiantes qui racolaient des clients chez les journalistes et les militaires des Nations Unies. “C’est le pire de la guerre, se dit Estupiñán, la nécessité les oblige à baisser leur culotte pour pas grand-chose ; trente ou quarante dollars au maximum.” Presque tous les correspondants permanents se payaient des filles, et les interprètes arrondissaient leurs fins de mois en se glissant dans le lit des chefs. C’était ça, la guerre.
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- Ah, les Français! dit le ministre plénipotentiaire. Aucun autre peuple au monde ne peut les surpasser en matière de bureaucratie.
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Il se dit qu'il allait terminer son rhum et monter dans la chambre pour lire le roman de Gamboa.
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