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4.41/5 (sur 211 notes)

Nationalité : Espagne
Né(e) à : Valence , 1967
Biographie :

Santiago Posteguillo Gómez est un philologue, linguiste et écrivain espagnol.

Docteur à l'Université de Valence, il a étudié la création littéraire à l'Université Denison à Granville aux États-Unis et la linguistique dans différentes universités au Royaume-Uni.

Il est professeur titulaire de langue anglaise et linguistique à l'Université Jacques-Ier de Castellón.

Il se passionne dès l'enfance pour la Rome antique et écrit ses premiers romans à partir de 2006 ("Africanus : El Hijo del Consul").

Considéré en Espagne comme le plus grand écrivain de romans historiques, il a été couronné par de nombreux prix littéraires dont le plus prestigieux : le prix Planeta (équivalent de notre Goncourt), reçu en 2018 pour "Moi, Julia" ("Yo, Julia", 2018).

son site : https://www.santiagoposteguillo.es/
page Facebook : https://www.facebook.com/SantiagoPosteguillo

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Source : Wikipedia
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Cette semaine, la librairie Point Virgule vous présente trois nouveautés particulièrement marquantes issues du rayon littérature étrangère : - Ce qui vient après, JoAnne Tompkins, éditions Gallmeister, 26,30€ - Moi, Julia - Un empire, une destinée, Santiago Posteguillo, éditions du Cherche midi, 23,90€ - Le syndrome du canal carpien, John Boyne, éditions JC Lattès, 22,90€


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Au IIᵉ siècle après J.-C, la tradition voulait que, dans la famille impériale de Rome, l'empereur reçoive le titre d'auguste. De façon occasionnelle seulement, la dignité d'auguste pouvait s'étendre à un membre de la famille de l'empereur, par exemple son épouse ou l'une de ses sœurs.
Le titre de césar s'employait (...) à cette époque pour faire référence spécifiquement à l'héritier en titre, c'est-à-dire, au successeur de l'empereur.
(...)
L'usage voulait qu'un empereur unique détienne le rang d'auguste, et un successeur unique, le titre de césar. Cependant, en de rares occasions, l'histoire impériale de Rome démentit cet usage. 
(...)
À l'intérieur de ce système, si une femme pouvait se prévaloir du rang d'auguste, parce que l'empereur le lui avait concédé, ce n'était jamais qu'un titre honorifique. L'épouse d'un empereur n'avait jamais de réel pouvoir, ni sur les légions, ni sur les grandes décisions de gouvernement. C'est du moins ce que les Romains pensaient et ce qui est écrit dans de nombreux manuels d'histoire. 

(Note préalable)
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(...) depuis les dernières conquêtes de Trajan, l'Empire ne s'étendait plus et les esclaves ramenés de pays vaincus se faisaient rares. La plupart des nouveaux n'étaient autres que les fils de ceux nés en captivité, comme lui. (...) une bonne partie de ceux vendus sur les marchés de Rome provenaient de chasses à l'homme illégales, menées par des trafiquants sans scrupule qui traversaient les frontières de l'Empire afin de capturer de nouveaux esclaves. Sans se soucier qu'il y ait ou non des traités de paix signés avec ces régions limitrophes. Et tant pis si cela ravivait la haine de ces peuples envers Rome et donnait lieu à de nouvelles guerres de frontière. On disait même qu'à l'occasion ces trafiquants allaient jusqu'à capturer des hommes et femmes libres; des colons romains établis dans de lointaines contrées de l'Empire et qui, sans la proximité d'une garnison militaire (...), finissaient aux mains de ces malfrats qui les vendaient comme s'ils  étaient esclaves depuis toujours.
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Le premier jour, il tua cent ours à lui seul, à coup de flèches, du haut du pourtour de l'amphithéâtre ; tout l'amphithéâtre, en effet, était divisé par des cloisons diamétrales surmontées d'un chemin circulaire et se coupant deux à deux, afin que les bêtes, partagées en quatre compartiments peu distants, puissent être percées plus aisément. 
(...) 
Ce spectacle, en somme,  dura quatorze jours ; quand l'empereur combattait,  nous autres sénateurs,  nous nous rendions chaque fois à l'amphithéâtre (...). Beaucoup parmi le peuple ne vinrent même pas (...) ; quelques-uns, après y avoir jeté un coup d'œil, s'en retournèrent tant par honte de ce qui se passait que par crainte, à cause d'un bruit qui avait couru que Commode avait dessein de tirer sur les spectateurs comme Hercule avait tiré sur les oiseaux du Stymphale.

(Venatio à l'amphithéâtre Flavium)

Dion Cassius, Histoire romaine,  livre 72, 18 et 20.
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- Nous avancerons sur Rome, nous déposerons l'usurpateur Julien, nous l'exécuterons, nous en finirons avec la garde prétorienne, nous rendrons au Sénat sa liberté et nous restaurerons le nom de Pertinax! Mort à l'usurpateur! Nous vaincrons, par Jupiter, mort à Didio Juliano!
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Impératrice et pouvoir. C'est cela finalement qui m'a donné la clé pour aborder mon récit et articuler mon discours de façon cohérente : s'il est difficile d'identifier les véritables amis de quelqu'un de puissant, il est beaucoup plus simple, et je dirai même, plus objectif, d'établir quels furent ses ennemis. Et de fait, on ne peut nier que l'impératrice Julia Domna ait eu de redoutables opposants, des ennemis mortels. Savoir qui ils étaient peut nous aider à comprendre qui était, en réalité celle à qui ils voulaient tant de mal.
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Il est des situations où l’inaction d’un politique peut être une faute aussi impardonnable que s’il outrepassait la loi en toute connaissance de cause.
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C'est ainsi qu'en dix ans à peine, cette adolescente inconnue venue d'un coin perdu de l'Empire est devenue l'impératrice unique et toute-puissante proclamée auguste de Rome. [...] Mais même si je suis encore solide, je ne pense pas que mon âge avancé me permettra de voir les rêves de Julia atteindre leur limite. Si tant est que le mot "limite" fasse partie de son vocabulaire.
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Les vengeances les plus cruelles se forgent lentement et, à Babylone, le temps s'écoulait avec la lenteur des siècles d'histoire retenus dans ses fontaines et jardins millénaires.
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Il était conscient que Julia le forçait à choisir entre elle et Plautien. Les rapports entre son épouse et son ami d’enfance avaient toujours été tendus. Plautien l’avait acceptée au début parce qu’il n’avait vu en elle qu’une jeune femme belle et ingénue, mais depuis que les enfants étaient nés, il semblait éprouver de l’aversion pour Julia et de son côté, celle-ci ne manquait pas une occasion de critiquer ses décisions.
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Ces jours-là, auguste Julia, seront les plus beaux de toute ma mort.
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