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Citations de Sarai Walker (63)


Notre professeur d'art habituel, M. Richardson, nous avait expliqué que les hommes avaient tendance à créer des œuvres tandis que les femmes les inspiraient. Je m'étais dit que ça expliquait pourquoi tant de femmes dans les tableaux que nous etudiions étaient nues : les nymphes aquatiques au milieu des feuilles de nénuphar de Waterhouse ; les nus voluptueux de Renoir ; et l'étrange tableau de Manet avec deux hommes entièrement vêtus et une femme qui devait avoir perdu sa robe (...)
Mais dans cette exposition, les femmes étaient peintres(...), pas les modèles. Ce qu'elles avaient peint n'était pas ce à quoi je me serais attendue de la part de femmes - pas de jardins fleuris, pas de mamans avec des bébés, pas de scènes domestiques intimes. Les œuvres exposées ne montraient rien de reconnaissable, mais plutôt tout un ensemble de couleurs dans une infinité de formes. Je me souviens de ce que Nello avait expliqué : les tableaux représentaient l'inconscient.
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Je savais ce que ma mère pensait : bientôt, les mains qui avaient largué ces bombes caresseraient le corps nu de sa fille.
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Emily Dickinson a écrit qu'il n'y a pas que les maisons qui sont hantées, mais que le "cerveau regorge de corridors". C'est vrai. Et les miens débordent.
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Dans mon dessin, j'espérais rendre l'infini de la mer, sa façon d'aller et venir; si seulement je pouvais nager, songeai-je, et sentir les coutures qui comprimaient ma vie se dissoudre dans l'eau salée. (P.451)
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Notre demeure, dans la partie ouest de Bellflower Village, était un exemple parfait de ce qu'on appelle communément le style architectural " gâteau de mariage".
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Je n'ai jamais laissé beaucoup de place aux hommes dans ma vie, mais il est utile d'en avoir dans les parages lorsqu'il faut porter les objets lourds.
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Les mots, les lettres, n'étaient pas suffiasnts à de tels moments.
- Toutes mes condoléances, finit-il par dire.
Je lui fis signe de poursuivre. Des années d'études de médecine et il s'exprimait comme une carte coincée dans un bouquet de fleuriste.
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Nous jouâmes à des jeux - aux petits chevaux, au Cluedo et à la Vieille fille. Mes soeurs et moi avions toujours adoré jouer à la Vieille fille et notre jeu de cartes était abîmé.
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Notre professeur d'art habituel, M. Richardson, nous avait expliqué que les hommes avaient tendance à créer des oeuvres tandis que les femmes les inspiraient. Je m'étais dit que ça expliquait pourquoi tant de femmes dans les tableaux que nous étudiions étaient nues : les nymphes auquatiques au milieu des nénuphars de Waterhouse ; les nus voluptueux de Renoir ; et l'étrange tableau de Manet avec deux hommes entièrement vêtus et une femme qui devait avoir perdu sa robe - ça ne ressemblaient en rien aux pique-niques auxquels j'avais assisté.
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La fin mars fut clémente cette année-là, pointant la tête comme le plus doux des agneaux et nous amenant vers l'époque la plus enivrante de l'année, quand les jours rallongent et les fleurs pâles recouvrent les arbres, quand les tourments des mois d'hiver fondent telle la Méchante sorcière de l'ouest. Survivre à un hiver en Nouvelle-Angleterre était toujours un exploit.
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Pour des femmes de notre rang, apprendre à gérer une maison signifiait apprendre à diriger les femmes qui accomplissaient le travail.
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Mais il faut que j'apprenne à le nourrir.
- Bonté divine, c'est pas un berger allemand, s'exclama Rosalind. Ecoute, il a réussi à rester en vie , quoi ? Trente ans ? Il a fait des raids aériens au-dessus de Tokyo, bon sang. Il peut survivre à un rôti cramé, à un poulet cramé ou à tout ce que tu feras brûler à l'avenir.
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Nos vacances d'été étaient notre bol d'air annuel, le moment où le dôme au-dessus de nos têtes se levait et que nous - à choisir parmi de nombreuses métaphores - détalions telles des fourmis, voletions dans la brise tels des papillons, nous dispersions dans le vent tels des pétales.
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Jennifer est la conséquence d'une certaine forme de terrorisme. Dès l'enfance, les petites filles sont éduquées dans la crainte de l'homme néfaste. Nous sommes terrifiées à l'idée que ce monstre nous harcèle, nous viole, ou pire, nous assassine. Incapables de différencier les bons des mauvais, nous en arrivons à nous méfier de tous les hommes. De fait, on déconseille aux femmes de sortir seules la nuit, on leur impose des tenues vestimentaires appropriées, on leur interdit de parler aux inconnus, on leur reproche d'être trop séduisantes, etc. Sans oublier les cours d'autodéfense, les pailles anti-GHB, les bombes lacrymogènes et les sifflets antiviol. Nous vivons dans la peur constante d'être attaquée par les hommes. Ne s'agit-il pas d'une forme de terrorisme?
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I'm very worried that you're cutting yourself. Many girls do this
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La plupart des enfants n’imaginent pas que leur mère a eu une vie avant eux, mais, pour mes sœurs et moi, c’était l’inverse. Le mariage était toujours la fin de l’histoire. Nous étions l’épilogue.
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Quelle horrible chose, être un fantôme alors qu'on est encore en vie.
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Devenu vieux, il avait décidé de se ranger et d'épouser une fille assez jeune pour être sa petite-fille, produisant une série d'enfants fabriqués avec du vieux sperme gris ayant depuis longtemps dépassé la date limite de consommation. C'est ce qu'on considère être à la page, de nos jours.
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Se marier et mourir, comme la triste condition des femmes au siècle dernier, et triste semble un euphémisme dans la grande bourgeoisie bostonienne. « Henry Chapel était un homme ennuyeux qui parlait peu, mais il l'éloignait de sa chambre pour l’emmener à des concerts ou des dîners au restaurant. Lors de leur troisième rendez-vous, il lui expliqua qu'il s'était toujours consacré au travail, mais que ses parents le pressaient de se marier et d'avoir un fils qui pourrait un jour lui succéder à la tête de l'entreprise. Elle ne comprit que plus tard qu'il lui faisait une demande en mariage de façon détournée, qu'il devait se marier, mais n'avait pas envie de se tracasser à chercher une femme. Elle était devant lui, était la sœur de son ami, venait d'une famille respectable et il se disait que c'était suffisant. Il semblait ne rien savoir de son passé et ne prit pat pas la peine de poser des questions.
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Emily Dickinson a écrit qu'il n'y a pas que les maisons qui sont hantées, mais que "le cerveau regorge de corridors". C'est vrai. Et les miens débordent. L'abîme de mon esprit - tous ces corridors hantés, selon la façon dont vous voulez le décrire - contient des éclats de verre brisé éparpillés sur tout le sol.
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