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Critiques de Seishu Hase (23)
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Le chien qui voulait voir le Sud, un chien salvateur !



Voilà un joli roman comme savent nous offrir les auteurs et autrices japonais.e.s, un roman tendre, pétri de bons sentiments. Un livre qui se déguste d'une traite tel un petit bonbon tout doux avec à peine l'once de quelques paillettes acides en saupoudrant la surface rose. Pour moi c'est un peu trop sucré au point d'en devenir légèrement écoeurant, même si cela apporte réconfort et lumière, chaleur et légèreté.



C'est l'histoire d'un chien qui, d'après son collier, s'appelle Tamon. Un chien errant, sale et efflanqué mais qui, dès l'instant qu'il rencontre une personne sait lui montrer un regard plein de confiance, d'amour et de fierté, au point de se faire adopter aussitôt. Apparu d'abord dans la région d'Iwate après le tsunami, semblant avoir perdu son maître ou sa maitresse lors de la catastrophe, Tamon va entamer un périple qui le mènera loin dans le sud du Japon où son regard inlassablement s'oriente, aux aguets, guidé par un instinct incroyable. Il mettra cinq ans pour y arriver et durant ces cinq années, de ville en ville, il se fera adopter par différentes personnes, adoptions provisoires. Un vieillard, un malfaiteur, un jeune homme en plein questionnement, une prostituée, un passionné de course en montagne, toutes et tous touchés par la chaleur qui émane de l'animal, son empathie, son absence de jugement, son humanité pourrions-nous dire, au point de devenir pour eux leur « mamorigami », leur porte-bonheur, leur ange gardien. Un chien qui sait consoler, orienter les comportements en pénétrant dans les consciences, en sachant lire au fond des pensées et des âmes, quelle que soit la situation de la personne dans la société, bonne ou mauvaise. Un chien véritablement salvateur.



« Il posa la main sur son dos, doucement, pour ne pas le réveiller. La chaleur de l'animal passa dans sa paume. Puis gagna progressivement sa poitrine ».



Pourquoi ce chien veut-il se rendre dans le Sud ? Son maitre est-il là-bas ? Recherche-t-il sa famille, sa meute ? Dans tous les cas son destin semble inextricablement lié vers cette destination.

Chaque personne rencontrée sur son chemin constitue un chapitre avec pour fil conducteur ce rôle d'ange gardien et cette attraction mystérieuse pour le Sud. le style est simple, la poésie se joue au niveau de la communication entre le chien et les personnes qui, grâce à lui, prennent de la distance par rapport à leurs actions et leur rôle dans la société, semble se purifier. C'est l'occasion également pour chaque personnage d'évoquer des souvenirs de liens avec un chien de leur passé.



L'idée est originale, le procédé par chapitre de facture classique en revanche. Et surtout, mais cela reste mon humble avis, et je suis un peu à contre-courant par rapport aux retours enthousiastes, c'est trop pétri de bons sentiments avec ce chien incroyable qui ne juge jamais l'âme humaine, sait repérer le véritable fond de chaque personne jusqu'au sacrifice de soi. Tout au long de ma lecture, je voyais ce livre en livre graphique pour enfant. Je ressors de cette lecture le coeur léger mais sans véritable enthousiasme. Je me rends compte que la littérature japonaise me fait souvent cet effet : c'est soit un véritable coup de coeur tant je trouve le récit subtilement onirique, soit une lecture belle mais sans enthousiasme car trop sucrée. Il y a comme une ligne de démarcation en moi que j'ai du mal à expliquer. Avec ce livre, cette ligne a été franchie même si je reconnais là une lecture agréable et optimiste.





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Le Chien qui voulait voir le Sud

Après « son odeur après la pluie », voilà un autre récit qui a du chien et qui nous vient du Japon. J’ai aimé le titre qui laisse deviner une longue aventure et c’est bien ce qui arrive à Tamon, ce chien perdu qui erre aux alentours d’Iwate, région dévastée par le tsunami. Le chien est bien dressé, il semble comprendre ce qu’on attend de lui et c’est évident qu’il a eu un maitre mais qu’a-t-il pu lui arriver ?

« Il l’observa. Cela semblait être un corniaud de chien japonais et de berger allemand. Il avait le tronc plus allongé qu’un chien japonais, le bassin plus bas. Et sa queue était plus longue. »

Tamon a la faculté de se faire aimer dès le premier regard et d’être adopté par des personnes marginales où en souffrance. Mais ce n’est pas un maitre que ce chien cherche, c’est plutôt le moyen de filer vers le sud qui l’attire comme la piste d’un gibier. Il semble même qu’il porte bonheur à ses éphémères maitres.

Tamon suit sa destinée qui se trouve au sud du Japon et rien ne le fera changer d’avis.

On ne saura que dans les derniers chapitres la raison qui l’a poussé à faire ce long et périlleux voyage.

Ce chien qui sait réconforter, qui semble comprendre l’âme humaine est une vraie thérapie sur patte. Il est capable de sentir le danger et il est doté d’un courage exceptionnel. En bref, le chien idéal, l’animal de compagnie rêvé. Accessoirement, il peut vous servir de bouillotte si vous êtres frileux. Pas étonnant que tous s’attachent à ce brave toutou.

Oui, moi itou, je l’ai bien aimé, ce chien-chien pas du tout à sa mémère, mais la toutou-thérapie a fini par me lasser.

De rencontre en rencontre, ça devient répétitif et les bons sentiments à chaque page, c’est vite ennuyeux. On en vient à souhaiter que le voyage prenne fin. Fin qui ne m’a pas convaincue.

Quant au style, il a autant de saveur qu’un bol de croquettes lyophilisées.

Ce livre est apprécié au Japon puisqu’il a été récompensé, mais cette lecture n’est pas pour moi.

Et mon chat, qui l’a lu lui aussi, m’a dit en baillant : « ça casse pas trois pattes à un canard » et, sans vouloir offenser les canards, je partage son avis.





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Le Chien qui voulait voir le Sud

Quand Nakagaki Kazumasa rencontre Tamon, il se demande si ce chien maigre et affamé n’aurait pas perdu son maître pendant le tremblement de terre suivi du tsunami d’il y a six mois. L’animal est gentil, affectueux, obéissant, et il comprend tout ce qu’on lui dit, bref un chien assez séduisant pour que l’homme le garde avec lui malgré la mauvais passe qu’il traverse. En circulant en ville ou ailleurs, à pied ou en voiture, l’homme se rend compte que le chien regarde toujours vers le sud. Veut-il y aller ? Quelqu’un l’attend-il là-bas ?

***

Ce brave Tamon (son nom était sur son collier) va passer ainsi de main en main, en 6 chapitres, rencontrant tour à tour différents personnages qui se laisseront séduire par Le chien qui voulait voir le sud, et le garderont un moment avec eux. Tamon sera recueilli successivement par un homme de bonne volonté qui tente de se sortir d’une vie de galère, un voleur, un couple en crise, une prostituée, un vieillard puis un enfant. Pour chacun d’eux, le chien va représenter un tournant dans leur vie, l’ouverture, fantasmée ou non, vers de nouveaux horizons. Il joue le rôle d’un ange gardien, d’un esprit tutélaire.



Je n’ai pas été séduite par ce roman, même si j’ai trouvé ce chien bien sympathique, et bien curieuse la tournure que prend la fin de ses rencontres avec les humains. Ce qui m’a touchée, quand l’auteur s’y attarde, ce sont les allusions à l’aide morale (et physique) que peut apporter le contact avec un animal. Et puis, trop de bons sentiments pour moi à la fin… Je fais le même reproche aux rares romans japonais que j’ai lus (5 ou 6 seulement), sauf à Renvoyer les morts de Okuribi qui m’avait beaucoup plu. Je ne crois pas que je garderai un fort souvenir de Tamon.

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Le Chien qui voulait voir le Sud

chien- porte bonheur- Japon.

L'histoire d'un chien errant suite à la catastrophe de Tohoku (séisme et tsunami). 6 chapitres, 6 rencontres avec des humains. Tamon, le chien arrive au bon moment pour aider chaque humain puis une autre aventure arrive. Le dernier chapitre est plus marqué et fait la liaison entre chaque , c'est pourquoi il m'a plus touché.

J'ai eu du mal à m'investir dans l'histoire, ces scènes de vie se ressemblent trop: chien intelligent, des écorchés de la vie, leur porte- bonheur.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Un roman qui m'a fait lâcher ma petite larme.

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Dans ce roman, nous suivons différents personnages qui vont tous à un moment de leur vie rencontrer un chien errant. Chaque chapitre est consacré à l'un des personnages et à sa rencontre avec cet animal mystérieux. D'où vient-il ? Pourquoi regarde-t-il et se dirige-t-il toujours vers le sud ? Est-il à la recherche de son maître ? A-t-il perdu quelque chose ou quelqu'un ?

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Ce que j'ai vraiment apprécié dans ce roman, c'est la diversité en termes de personnages, ils viennent tous d'horizon différents, certains trempent dans des affaires criminelles, d'autres essaient de fuir quelque chose, certains vivent avec des regrets, ils sont tous arrivés à un stade de leur vie où tout leur semble terne, inaccessible, où le désespoir et la tristesse s'emparent d'eux. Tous ces personnages naviguent entre ombre et lumière, et l'apparition de ce chien change leur vie à tout jamais.

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Ce roman nous entraîne dans un road trip à travers un Japon traumatisé par les événements de 2011, où nous côtoyons des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Et quelle fin….

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Le Chien qui voulait voir le Sud

Tamon n'est pas un chien ordinaire, c'est un mamori-gami, un ange gardien, investi d'une mission: rejoindre le sud du pays. Sur son chemin, il rencontre des êtres à la marge de la société et, malgré sa mission, il prend le temps de veiller sur ces êtres qui croisent sa route.



Les rencontres dans la région post-apocalyptique de Fukushima (pour cause de tsunami) pourraient figurer dans un polar - mais ce livre n'est pas un polar. Les rencontres plus au sud, dans des zones plus rurales, font davantage penser à Miyazaki.



Il est étonnant que ce livre ait dû attendre plus de trois semaines après sa sortie avant de recevoir sa première critique sur Babelio... ??? Il y a des ouvrages sur ce site qui disposent d'une critique alors que le livre n'est même pas encore disponible en librairie!! C'est un très beau livre qui mérite une plus grande visibilité.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Voici un petit roman touchant, empli de douceur et fleurtant certes avec un côté gentilé mais au final à découvrir sans réelle hésitation.



Le personnage principal s’appelle Tamon, un chien errant, affectueux, obéissant, d’une intelligence et finesse rares.

Mais d’où vient ce chien ? Pourquoi semble-t-il toujours se diriger vers le sud ? Bien que pucé, pourquoi personne n’est-il venu le réclamer ?



Tamon va au fur et à mesure de son voyage croiser la route de différentes personnes, exerçant toujours auprès d’elles un rôle d’ange gardien.

Qu’il s’agisse d’un voleur, d’un couple en crise, d’une prostituée, d’un vieillard en fin de vie ou d’un enfant traumatisé par un tsunami, Tamon sera synonyme de tournant de vie et d’apaisement.



L’auteur nous offre un road trip japonais sur fond de traumatisme de tout un peuple : Fukushima. Il aborde de façon lente et non dramatique des questions telles que l’abandon, la mort, la solitude, l’amitié.



Primé au Japon, ce roman a obtenu le prix des libraires, Naoki.

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Le Chien qui voulait voir le Sud

Tamon est un chien errant qui fait des rencontres peu banales, tantôt un bandit, un couple en crise ou un vieil homme mourant, le destin de ce chien s’entremêle à celui des personnages.

Mais quel est son but?

Celui-ci recherche t’il sa famille?

Après le tsunami qui a ravagé l’île, les habitants tentent de se reconstruire, Tamon aussi.



C’est avec plaisir que je reste dans la littérature asiatique, et surtout chez les @editionspicquier.

Outre le fait que l’histoire paraît simple et abordable, le style littéraire est poétique et peu contemplatif, les histoires séparées par des chapitres s’enchainent avec pour fil conducteur la vie et ses questions où Tamon va jouer le rôle de gardien du bien et du mal.

Au Japon, la vie n’est jamais noire ou blanche, les nuances de gris vont bon train et surtout rien n’est jamais sans retour, que l’on soit bon ou mauvais.

Une morale qu’on ne comprendra qu’à la fin du livre, mais qui nous questionne tout au long des pages, des introspections où l’on se retrouve, ou la vie est toujours la question primordiale, vaut telle d’être vécue et pourquoi?



Pour ceux qui ne connaissent pas la littérature asiatique, c’est l’un des premiers livres qui me paraît absolument parfait pour commencer, pour ceux qui connaissent beaucoup il paraîtra un peu différent mais il nous reste ancré dans la tête bien longtemps après avoir fermé ses dernières pages.

Voici ce que j’aime de la littérature, plus qu’un souvenir, un enseignement.



Offrez le, prêtez le, achetez le il satisfera toutes les personnes se questionnant sur les choix que l’ont fait dans la vie.

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Le Chien qui voulait voir le Sud

L’humanité du chien, ça vous parle ? Ou au contraire, vous trouvez cette question ridicule ?

Pourtant, cette belle fable de Seishû Hase le démontre admirablement.



L’histoire de Tamon (le chien), de son périple d’Iwate, marqué par le tsunami, au nord, vers le sud du Japon, soit un peu plus de mille km. Où il croisera les vies d’un petit délinquant, d’un braqueur, d’un passionné de course en montagne, d’une prostituée ou d’un vieux chasseur gravement malade.

Ceux qui partagent un bout de vie avec Tamon jouissent d’un moment de paix, d’affection et de consolation. Dans des vies souvent difficiles, voire brisées.

Il représente un « mamorigami », un ange gardien, un chien douceur et protection.

Que cherche Tamon ou plutôt qui cherche t’il à rejoindre au sud ?



Un chien qui fait du bien à tous ceux qu’il rencontre, même dans des situations extrêmes comme celle du vieillard malade, Yaichi.

« Yaichi était persuadé que c’était parce que le chien avait flairé l’odeur de la solitude et de la mort. Etait-il possible qu’il ait interrompu sa quête des siens pour rester auprès de lui, soulager sa solitude et attendre près de lui, le moment de sa mort inéluctable ? »



Ce roman met particulièrement en valeur la nature de notre ami à quatre pattes : l’affection sincère et désintéressée, l’empathie, l’absence de jugements et la fidélité.

Ce n’est pas mièvre mais au contraire, bien observé, juste et sensible.



L’analyse psychologique des humains est plutôt fine. L’autrice a choisi de façon très classique des situations très différentes afin de bien monter le côté résilient et salvateur de Tamon pour chaque personnage rencontré. Qu’il s’agisse du braqueur, de la prostituée, de Taiki et Sae (une simple vie de couple qui dérape lentement mais sûrement). Un homme gentil, mais sans réflexion, qui charge sa femme de travail : Ce n’est pas un mauvais cheval, mais une femme ne peut pas être heureuse avec lui. (…) Il est devenu adulte en gardant la mentalité d’un gosse. »



Si vous aimez les animaux, vous passerez un très bon moment de lecture. En revanche, prévoyez peut-être quelques mouchoirs en papier.

Bien sûr, c’est une fable, donc les traits sont accentués. Je n’ai surtout pas dit caricaturés. En ce qui me concerne : récit concernant des animaux + littérature japonaise, je suis tout de suite partante, et la plupart du temps, séduite.



Merci à Hélène D de m’avoir conseillé ce livre.




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Le Chien qui voulait voir le Sud

Ce chien amaigri recueilli par des familles arrive toujours à se perdre à nouveau pour clôturer son histoire. Quand il se perd, il rebondit et réussit à se faire adopter, pour vivre une nouvelle aventure. Cela commence dans la région d’IWATE au nord du Japon, après le tsunami. Et Tamon (nom trouvé sur son collier) divague durant cinq ans, toujours en direction du sud. A travers ces portraits de gens très attachés à Tamon, on découvre une peinture de la société : misère sociale, solitude, manque de ressources financières, familles éclatées. A chaque rencontre, le chien apporte réconfort et apaisement. C’est facile pour lui, car on calme sa faim et il est gentil. On le surnomme « mamorigami » qui signifie « porte-bonheur ». C’est donc logique que le chien se sente bien auprès de gens en souffrance. Parfois les aventures sont banales, mais les bienfaits sur ses maîtres donnent une touche d’optimisme. Même dans les situations dramatiques. Et les vétérinaires, souvent consultés, en sont conscients eux-mêmes. L’écriture de ce roman est fluide et les mots simples. Les gens se réparent en mettant leur conscience en relation avec les actions concrètes du chien Tamon. Ce livre est une bonne surprise et une bouffée d’oxygène.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Six chapitres et six morceaux de vie dans lesquels le courageux Tamon va faire son apparition et toujours de façon relativement marquante.

J’ai trouvé l’idée originale, légèrement répétitive sur la fin et j’étais curieuse de connaître la fin de toute cette épopée.

Une fin cohérente mais dans l’ensemble je n’ai pas réellement accroché à la manière d’écrire de l’auteur, je n’ai pas réussi à faire 1 avec ce livre.

Chaque chapitre était comme un résumé rapide de chaque tranche de vie, je suis très mitigée mais ne ressors pas de cette lecture très enthousiaste.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Road movie sympathique, facile à lire. Un livre dont la construction est originale (déjà utilisée j'imagine), où le personnage central est un chien qui nous fait rencontrer des humains avec leurs histoires qui leur sont propres. Je m'attendais à une fin un peu différente, un peu moins 'fleur bleue'. Parce qu'en définitive, on se demande vraiment 'mais où veut-il aller à la fin ce cabot enfin ??' Que cherche t-il ? On se laisse prendre à cette fièvre d'aller vers le sud coute que coute. Malgré cette fin, j'ai passé un très bon moment et j'invite les amoureux des chiens et les autres à le découvrir.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

C'est un roman un peu inhabituel. Il est découpé en courts chapitres, à chaque fois que Tamon, le chien errant héros de l'histoire rencontre un nouveau maître (ses maîtres vivent dangereusement et Tamon se retrouve souvent seul et affamé).



Chacun de ces maîtres provisoires va comprendre que Tamon n'est que de passage et qu'il cherche à rejoindre celui ou celle qui s'est occupé de lui en premier. L'auteur nous fait ainsi rencontrer un bel éventail de personnages très différents, aux vies compliquées, qui sont de suite saisi d'affection pour Tamon.



Cela dit, c'est vite lu, vite oublié.



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Le Chien qui voulait voir le Sud

Un très beau manga sur l'amour des chiens. Très sombre également, puisque le chien traverse le Japon et la vie de quelques personnages dont les destins semblent plus tristes les uns que les autres.

Le dessin n'est pas des plus beaux, mais il est très expressif et compréhensible.

Cette histoire m'a tiré quelques larmes à la fin...
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Le Chien qui voulait voir le Sud

(lu l'adaptation manga)

Court mais puissant.



Il y a quelque chose de magique avec ce manga.

Car bien que je n’ai pas été sensible aux dessins, une émotion folle se dégage des planches.



Des esquisses brouillonnes, un peu grossières, qui manquent de détails à mon goût et pourtant… Le mangaka a réussi à faire vivre le récit. Au fil des pages, on suit le parcours du chien Tamon en 5 actes. Un chapitre correspondant à une personne avec laquelle il tisse un lien pendant un temps. Entre mystère et parenthèse, chaque passage qu’il opère dans la vie des protagonistes humains démontre une résilience incroyable, un loyauté féroce, une tendresse infinie.



C’est une mélancolie douce-amère qui saisit en suivant son parcours.

Tout du long, on ne cesse de se questionner sur la personne qu’il tente à tout prix de rejoindre au Sud : est-ce un homme, une femme? Un vieillard ou une jeune personne? Abandon ou perdition? On est sur la corde raide : Tamon est un chien qui, bien que dépourvu de parole, apporte réconfort à chaque âme qu’il côtoie vers sa destination salutaire.



Au finir de cette lecture, j’ai fini panda, dévastée mais sereine. La planche finale est d’une grande sagesse, pleine d’espoir. 🩵

Bien que je connaisse désormais l’intrigue, je souhaite lire le roman qui a inspiré cette adaptation graphique (pourquoi souffrir qu’une fois quand on peut le faire une seconde ?)



Le plus beau mais éprouvant des voyages pour l’Amour le plus pur.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Ce titre est le premier que je découvre de ce mangaka. Takashi Murakami est connu pour utiliser souvent le même schéma narratif : plusieurs histoires avec différents personnages unis par un fil rouge. Et c’est exactement ça dans « Le chien qui voulait voir le sud », le chien étant ici ce fameux fil rouge.



Ce manga est composé de 5 histoires et pourtant je n’ai pas du tout été emportée de la même façon. Même si j’ai apprécié l’oeuvre dans sa globalité, j’ai trouvé les récits malheureusement inégaux.



La première aventure était plutôt agréable, relativement touchante car elle commence par notre cher fidèle ami au milieu des décombres du tsunami. Et si on a un tant soit peu d’humanité, on sait quelle épreuve ce fut pour les habitants de la zone impactée On le suit ensuite au grès de ses rencontres, apportant à chaque personne croisée un peu de douceur et d’espoir. Ce n’est pas inintéressant mais je n’ai pas ressenti d’intensité, ni même les émotions monter crescendo.



Cependant, la dernière histoire a réussi à m’arracher quelques larmes. Sincèrement, je pense que les 4 autres chapitres n’existent que pour mettre en place ce moment.



Vous l’aurez compris, ce one-shot fut donc une lecture agréable mais pas un indispensable. Il vous permettra néanmoins de découvrir l’auteur sans investir dans un grand format plus onéreux! Et c’est ça, c’est plutôt cool 😎
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Le Chien qui voulait voir le Sud

"Le chien qui voulait voir le sud" est à l'image du "chien gardien d'étoiles" une chronique sociale dramatique qui se relie au fil des pages, vu qu'il y a un lien qui se fait. le chien, Tamon, est adorable, attachant, intelligent. Il désire aller dans le Sud pour une mystérieuse raison, sa truffe pointe toujours vers là-bas, qui s'éclaircira. Il est aussi impossible de ne pas fondre sur un passage de la fin, voire lâcher quelques larmes. Ils se sauvent mutuellement, Tamon fait différentes rencontres humaines, et c'est ainsi que nous pouvons définir ces relations. L'humain en procurant de la nourriture et étant touché par Tamon, et Tamon par sa présence et son intelligence qui soulage. Il faut juste rester conscient que c'est du drame à l'état pur et à très haut niveau.

Pika a récemment réédité "le chien gardien d'étoiles" (disponible sur Izneo) dans sa collection Pika Graphic, tandis qu'Akata a édité cet one-shot là. Tamon ne vous attire-t-il pas dès la couverture ?

Takashi MURAKAMI s'est occupé du graphisme de ce manga. Mais cette fois-ci, le scénario d'origine est tiré d'un roman de Seishu Hase, qui est également disponible dans nos contrées chez les éditions Picquier.

Tamon, le chien de la couverture, va apporter réconfort et une présence à chacune de ses rencontres humaines, sans jugement, et en gardant son objectif en tête. L'histoire se place après une catastrophe naturelle qui elle aussi entraîne des drames, séisme et tsunami, de 2011. Il erre et n'a plus que la peau sur les os par moment, avant d'être pris en charge par quelqu'un. Parfois, certains changent son

nom, il sait y réagir, il sait s'adapter de manière générale. Ce sont des chroniques sociales, des drames, de tous les genres : catastrophe naturelle, mauvaise rencontre, enfance difficile, maladie ...

Toutes à un niveau très puissant, les gens se révèlent à nous au fur et à mesure, nous les rencontrons à un pont charnier de leur vie, en se disant qu'en prenant en charge et en affection un chien inconnu, ils ne peuvent pas être si mauvais.
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Le Chien qui voulait voir le Sud

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Le Chien qui voulait voir le Sud

Un petit bijou que ce livre. Une vraie pépite. On suit Tramon, un chien abandonné, suite à Fukushima. Il va être recueilli par différents maitres qui tous ont subi le traumatisme du tsunami, leurs différentes histoires. On le suit dans son périple. Je ne vous dévoile pas la fin. C'est loin d'être mièvre, j'ai découvert l'après-tsunami. Le chômage, les réfugiés...Le style est super, les personnages déroutants. Un gros coup de coeur
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Le Chien qui voulait voir le Sud

Avec son ton mélancolique et doux, son dessin expressif, ce one-shot ne manquera pas d'émouvoir.
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