Citations de Serge Bloch (51)
La tsédaka n'est pas qu'un simple principe de générosité. C'est non seulement un vrai projet messianique pour le monde, un bouleversement, mais également une règle à suivre quotidiennement, une discipline personnelle qui, comme toute chose dans notre tradition, est expliqué dans les moindres détails.
(extrait du mot de la fin, par Yeshaya Dalsace, Rabbin de la communauté Maayane Or, Nice)
E comme enfant... Pour créer, il faut rester dans l'état d'enfance. Les enfants sont des créateurs nés. Le dessin est un langage normal pour eux.
[La revue des livres pour enfants - juin 2014]
Pour les enfants l'humour est vraiment intéressant, j'ai même fait des dessins sur les " blagues de Toto ". Ce n'est pas très noble, mais c'est drôle et ça marche bien. Et puis, il y a un rôle social dans ces blagues de Toto : c'est un truc qu'on partage dans la cour de récré, comme des billes. Finalement, ce n'est pas grave si l'on n'est pas toujours sérieux ! Sans compter que l'humour, en plus, nous donne une forme de liberté : je ne crois pas que dans les pays totalitaires on rigole beaucoup !
[La revue des livres pour enfants - juin 2014]
Je dessine depuis trente ans, même un peu plus. Je le fais presque tous les jours avec le même plaisir, et peut-être un plaisir de plus en plus grand. [.......] Tous les jours le même rituel, le même geste, sans lassitude, et je me dis :
" Quelle chance tu as ! "
[La revue des livres pour enfants - juin 2014]
En fait, j'ai toujours eu l'impression, déjà quand j'étais étudiant, que mes petits personnages étaient vivants. Même chez mes camarades dessinateurs, je repère ceux qui sont vivants, ou pas. Il y en a dont le dessin reste dans le papier, d'autres chez qui ça décolle, je ne sais pas pourquoi. Vous savez que même en faisant trois traits une petite expression peut naître et l'expression c'est la vie des personnages. Ça peut faire rire et pleurer en même temps.
[La revue des livres pour enfants - juin 2014]
Paris, 25 juin 2006
Cher inconnu,
Cela va faire cinquante ans que je pense à vous en regrettant de n'avoir pu vous remercier pour ce geste bouleversant qui a illuminé mon enfance. Je vous dois beaucoup. Il est grand temps que je m'acquitte de ma dette.
(p. 12, début de l’histoire écrite par Élisabeth Brami et intitulée « Où vas-tu Basile ? »)
Et puis voilà qu'en 1940 mon père n'est plus ni français ni allemand, plus rien. Ah si, il est juif. Bienvenue dans le no man 's land. L'Alsace, une fois encore, vient de twister. Elle est intégrée au Reich exterminateur. (...) J'entretiens pour ainsi dire naturellement une certaine distance avec les hymnes, les drapeaux et les récits nationaux. Rien à faire, ça ne prend pas/ (p. 10-11)
Chaque auteur évoque avec pudeur, candeur, poésie, humour, des histoires qui traduisent la nécessité de prendre en compte la différence, de dépasser la peur de l'autre, de s'ouvrir aux attentes de l’ami ou de l'étranger.
Certains textes traduisent la richesse née d’une rencontre entre des personnages que rien ne prédispose à s'entendre. D'autres histoires abordent la valeur du don et la difficulté de recevoir. Dans tous ces récits, il est question de courage, de solidarité, d'humilité, de toutes ces valeurs que l'on tente de transmettre aux enfants, pour qu'il bâtissent un monde meilleur que celui dans lequel ils évoluent.
(p. 8)
extrait de la préface de Liliane Ftouki, Déléguée régionale du Fonds Social Juif Unifié Nice-Côte d’Azur-Corse
Je ne veux pas aller à la plage ! Ça me stresse qu'on me voit stressée.
La maitresse : - C'est TRÈS GRAVE ce que vous avez fait endurer à Lili ! Vous risquez d'être renvoyées !
Valentine : - Pour un jeu ?!
Sarah : - Moi, j'ai rien fait, c'est Valentine qui m'a entraînée...
Jennifer : - Moi aussi...
La maitresse : -Tous, vous avez vu et vous n'avez rien dit ! Or, ne pas parler, c'est être complice!
Les élèves : - On a été lâches...
- On a eu peur qu'elles s'attaquent aussi à nous...
- C'est pas bien de rapporter...!
Lili : - Même si c'est toi la prochaine victime ?!
A comme Amuseur.
Ce qui m'amuse, c'est d'amuser.
Je fais un boulot d'amuseur.
J'essaie de communiquer du plaisir.
Par un sourire plus que par le rire.
[La revue des livres pour enfants - juin 2014]
Romans : Pervertissent les masses.
Sont moins immoraux en feuilleton qu’en volume. Seuls les romans "historiques" peuvent être tolérés parce qu’ils enseignent l’histoire. Exemple : Les Trois Mousquetaires.
11 y a des romans écrits avec la pointe d’un scalpel — exemple : Madame Bovary —, d’autres qui roulent sur la pointe d’une aiguille.
On ne dit pas l'école à Léon mais l'école de Léon.
C'est Karine qui me l'a dit.
Karine est très belle avec ses cheveux longs, des cheveux de princesse.
D comme Désapprendre.
La vie m'a beaucoup désappris, et je lui en suis très reconnaissant...
Pour bien dessiner, il faut observer beaucoup, apprendre un peu
(trois ans, ça suffit pour faire les Arts Déco)
et après passer sa vie à désapprendre.
[La revue des livres pour enfants - juin 2014]
Papa, il faut que tu déstresses maman, que tu la fasses rire, que tu lui dises tous les jours que tu l'aimes, qu'il n'y a pas de meilleure maman, ni de meilleure femme !
Étalon : Pour les petites filles, cheval plus gros qu'un autre.
Bras:
Pour gouverner la France, il faut un bras de fer.
Catholicisme :
A eu une influence très favorable sur les arts.
Donner des témoignages à faux.
Dans mon école,
j'ai des amis.
Parfois je pleure,
parfois je ris.
Dans mon école,
je grandis !
Dans la très grande, très grande ville, Zouk la petite sorcière n'arrive pas à s'endormir. Demain c'est le grand jour. Elle a décoré toute la maison avec de magnifiques guirlandes en toile d'araignée et elle a accroché des boules chauves-souris... C'est très joli.
- Mais le Père noël va-t-il venir? se demande Zouk.
Il a peur des sorcières, c'est bien connu.
L'année dernière il est tombé dans le chaudron en descendant dans la cheminée...