AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Shane Stevens (205)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Au-delà du mal

Oufff je l'ai terminé. Ce soulagement vient essentiellement que l'esprit malsain de tueur est déroutant et que son obsession l'amène à commettre les pires folies.



La vision dérangée du meurtrier, traumatisé paranoïaque et intelligent, s'entremêle avec celle du journaliste qui le traque à la recherche de la gloire dans un monde pas toujours très honnête et avec celle d'un sénateur, peu moral, qui vante la peine de mort dans l'espoir d'un destin national.



Un livre noir, qui m'a tenu en haleine, dont la longueur ne s'est pas ressentie dans ma lecture.



Dur, sentiment d'être sali par ces esprits malsains mais un grand roman à lire avant de plonger dans un autre style pour se remettre l'esprit
Commenter  J’apprécie          70
Au-delà du mal

Plus de 880 pages pour un roman absent d'empathie et d'amour et où les personnages sont seuls (y compris les victimes) et fonctionnent avec ,comme seule ambition, la volonté de puissance. La froideur et le style simple (journalistique?) sont une des marques de ce roman.

Ce n'est pas la seule : il y a une intrigue forte liée à la psychologie des personnage qui tient le lecteur en haleine et qui nécessite un dénouement - je dirais une délivrance- arrivant en toutes dernières pages. C'est bien ce point-là qui fait l'intérêt et la singularité de ce livre.
Commenter  J’apprécie          70
Au-delà du mal

Quel titre ! Cela donne-t-il envie de lire un tel roman ? A priori non. Pourtant. après de légitimes hésitations, j'ai ouvert le livre et l'ai refermé 3 jours après. Presque 900 pages englouties et appréciées. Il s'agit d'un thriller sombre, très sombre. L'auteur présente d'abord le serial killer, sa sympathique famille, son rieur environnement. Puis nous faisons connaissance de ceux qui tâcheront de le stopper dans son escalade assassine. Pas un moment d'ennui, aucune page inutile. Le rythme et le suspens dopent l'intrigue. Les détails deviennent essentiels et des informations jugées anecdotiques donnent sens à l'histoire. Quelques invraisemblances paraissent tout à fait pardonnables. Jusqu'à la dernière ligne ce roman est une réussite.
Commenter  J’apprécie          70
Au-delà du mal

Avec « Au delà du mal » les jeunes Éditions Sonatine proposent un voyage dans le temps ainsi qu’une plongée dans la psyché d’un serial killer, Thomas Bishop. Publié aux Etats-Unis en 1979, ce livre, encensé par Stephen King et James Ellroy, est resté inédit chez nous.



Les critiques et les commentaires sont dithyrambiques, mais bof !!!



L’intrigue n’est pas captivante, il y beaucoup de longueurs, bref c'est loin d'être haletant ! Par contre, la satire sociologique de l’Amérique des années soixante-dix est intéressante, mais ça ne suffit pas… à en faire un livre culte.



Malgré certaines qualités de cet ouvrage, je suis restée sur ma faim. J’attendais, je l’avoue, les mêmes émotions que m’avaient suscitées « Le silence des agneaux » de Thomas Harris ou « Un tueur sur la Route » de James Ellroy (on se croit vraiment dans la peau du tueur, Plunkett).



Je m'attendais à un livre exceptionnel... c'est raté !





Commenter  J’apprécie          71
Au-delà du mal

Il faut être préparé psychologiquement pour attaquer ce pavé de 888 pages où l'on suit le très long et lourd périple d'un tueur en série dès sa naissance. C'est violent, glauque... j'ai adoré les passages sur la peine de mort, les questions politiques, la psychologie criminelle... une bonne brique qui donne à réfléchir !
Commenter  J’apprécie          60
Au-delà du mal

Écrit en 1979, Au delà du mal est un précurseur du genre. Devenu un véritable standard, c’est lui qui a posé les bases du thriller. Aujourd’hui, noyé parmi les centaines de thriller qui sortent chaque année, il a perdu un peu de sa superbe.



Je suis allée au bout de ce bouquin, qui, n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de court ! Recommandé par les Stephen King, Thomas Harris ou encore autre James Ellroy, je me suis quand même posée des questions... Mes débuts ont été plutôt laborieux, voire carrément difficiles, je n’arrivais pas à rentrer dedans. Trop d’informations, de digressions, j’avais l’impression de lire une succession de faits sans rapports évidents, beaucoup de personnages et d’histoires qui se mélangent. Bref, c’était pas clair tout ça.



Il m’a bien fallu les 150 premières pages pour commencer à rentrer dans l’histoire, soit à peu près au moment où l’on fait réellement connaissance avec le héros de l’histoire. Thomas Bishop. Enfance très difficile, horrible même, Père absent, maltraitance, isolement.. Autant d'éléments qui font que notre Thomas Bishop finit par être interné dans un asile psychiatrique pour criminels à l’âge de 10 ans. Un départ dans la vie pas franchement optimiste n’est ce pas ?



Comme on pouvait s’y attendre, à 25 ans il est complètement détraqué et surtout il en a marre d’être enfermé. Il va alors s’évader et se lancer dans la quête pour laquelle il est né : éliminer la gente féminine de la surface de la terre. Oui, notre Thomas Bishop va devenir le tueur en série le plus célèbre des États-Unis en l’espace de quelques mois. Il est très intelligent et se faufile à travers les mailles des filets qu’on lui tend partout où il passe, au grand damne des policiers, politiciens et autres journalistes. Il faut dire qu’il n’y vas pas de mains mortes avec ses victimes. Vous aurez droit à quelques scènes “trash” qui pourront peut-être faire frémir les âmes sensibles mais qui manquaient de détails pour moi. Non, non, non je ne suis pas une grosse sadique !



Au delà du mal, c’est un thriller mais c’est surtout la traque d’une bête. Une traque qui va être menée conjointement par des policiers et par un journaliste, Adam Kenton. Adam Kenton, c’est un peu l’homme de la situation et surtout celui qui se rapprochera dangereusement du serial killer.



Comme ça, le synopsis donne envie, enfin en tout cas, moi je trouvais que ça sonnait plutôt pas mal. Mais pourquoi autant de digressions et d’histoires autour d’autres personnages qui viennent empoisonner le récit ? Je n’ai toujours pas trouvé de réponse à cette question, un vrai mystère. Et puis ces histoires de politiques... moi ça me soûle. Certains vous diront que c’était important de poser l’histoire dans le contexte historique de l’époque... mouais. Pour moi à part ralentir le récit et me faire pousser de grands soupirs, ça n’apporte pas grand chose.



Je récapitule : après un début difficile, je suis entrée dans une sorte de phase d’intérêt qui correspond au moment où Bishop commence à tuer, puis il y a un espèce de ventre mou d’au moins 200-250 pages où tout ce qui ne touche pas à Bishop n’est pas très prenants ! Oui c’est beaucoup, il va falloir s’accrocher. Et puis, alors que tout espoir semble perdu, vous apercevez de la lumière au bout du tunnel, et vous vous laissez très facilement emporté par les 150 dernières pages qui sont à la hauteur des plus grands thrillers, un peu le grand frisson en somme ! Je suis presque (et j’insiste sur le presque) restée scotchée à mon livre, vraiment pas mal. Malheureusement ça ne suffira pas.



Malgré une fin très réussie, cette lecture a été un peu difficile pour moi et je me connais, je pense être plutôt du genre indulgente, raison pour laquelle ce n’est pas un livre que je recommanderai. Visiblement Stephen King, Thomas Harris, James Ellroy et moi avons des avis divergeants sur la question. Dommage.


Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
Commenter  J’apprécie          60
Au-delà du mal

Thomas Bishop. Derrière ce nom se cache un tueur en série diabolique, dont l’intelligence démoniaque déjoue tous les systèmes élaborés par les enquêteurs.

Lorsque l’on débute la lecture, Shane Stevens nous conte l’histoire de son héros depuis sa conception, apparemment issue d’un viol, jusqu’à son enfance difficile avec une mère qu’il finira par assassiner à l’âge de dix ans. Ce qu’il a subit oblige le lecteur à compatir avec ce petit bonhomme qui n’avait rien demandé. Et pourtant, dès le commencement, on sait qu’il sera à l’origine de meurtres terrifiants. Car, oui, si vous n’aimez pas les descriptions sanglantes, crues et carrément gores à certains moments, passez votre chemin. Les mises à mort sont d’autant plus horribles qu’on les suit de l’intérieur puisque l’auteur choisit une narration à la première personne du singulier lorsqu’on suit Thomas. Si bien que le lecteur est plongé au coeur de la psychologie de Bishop, pour comprendre ses choix, ses (rares) erreurs, ses obsessions.



Parallèlement au parcours du héros, nous suivons l’avancée de l’enquête, qui sera parsemée, jusqu’à la fin, par des chemins erronés. Erreurs qui sautent immédiatement à nos yeux puisqu’en tant que lecteur omniscient, nous savons exactement ce qu’il en est de Thomas Bishop tout au long de l’histoire : sa véritable identité, pourquoi il tue, où il se cache, la façon dont il manipule les autorités fédérales, etc. Si bien que, parfois, on a réellement envie de rentrer dans le récit pour tout expliquer aux enquêteurs !

Et autant vous dire que 889 pages, c’est très long. Je pense qu’avec beaucoup moins de pages, le livre aurait été tout aussi complet. Mais Shane Stevens tient à entrer dans la moindre faille, le moindre détail. Par exemple, les victimes et leur vie peuvent être très détaillées alors que Bishop ne va les croiser que quelques heures.



Enfin, ce qui fait de ce thriller un best-seller, c’est aussi l’incroyable machine politico-médiatique qui se forme et se sert de l’image de Thomas Bishop : le journaliste en mal de scoop et de reconnaissance, les pro et anti peine de mort, l’auteur qui souhaite vendre un maximum de tirages de son livre, etc.



En conclusion, une lecture longue, parfois fastidieuse, mais avec un serial killer haut en couleurs, dont l’intelligence et la folie meurtrière sont terrifiantes. Néanmoins, je ne le conseillerai pas aussi vivement qu’il en a été fait pour moi.
Commenter  J’apprécie          60
Au-delà du mal

Un bon gros pavé bien écrit, palpitant, très documenté ! Et dire que ce livre a été écrit en 1979 et n'a pas été traduit en France jusqu'à aujourd'hui. Je ne peux m'empêcher d'être très étonnée ! On se plonge avec délectation dans les Etats-Unis de la présidence Nixon, suivant Thomas Bishop, serial killer de son état dans sa folle course meurtrière ! Le style est très détaillé, un peu dans le genre Larsson. Le roman m'a paru très moderne, proche de certains polars actuels, un peu précurseur quelque part ! Seuls l'absence de l'élément internet et le contexte historique m'ont rappelé sa date de parution !

Je ne saurais trop vous recommander de découvrir sans tarder Shane Stevens !



Commenter  J’apprécie          60
Au-delà du mal

Si vous aimez les serial-killers, les histoires de politique, essayez donc cet auteur, bien peu connu mais qui vaut le détour. C’est une histoire ahurissante qui se passe aux Etats-Unis dans les années 60-70. D’un coté Thomas Bishop le psychopathe que l’on a construit, de l’autre tous les protagonistes qui ont un intérêt à ce qu’on l’arrête. Dès que vous aurez ouvert ce livre, vous ne le lâcherez plus.
Lien : http://black-novel.over-blog..
Commenter  J’apprécie          60
Au-delà du mal

« Un immense livre » a dit James Ellroy sur ce roman, je suis d’accord, c’est un énorme pavé mais je ne le qualifierais pas d’immense dans le sens génial. Déjà à cause des chapitres beaucoup trop long, pour moi, ça casse le rythme intense et lui donne au contraire une lenteur pas forcément la bienvenue pour un thriller. Bon, passé ce point le roman est quand même prenant, déjà par son écriture et ensuite par l’intrigue.

Le roman est bien écrit, il se passe toujours quelques choses, que ce soit pour approfondir un personnage ou pour faire avancer l’histoire. L’intrigue quant à elle, est absolument géniale, bien que l’idée de suivre un tueur en série ne m’est pas inédit, je préféré ce roman à Level 26 par exemple. On va donc suivre les péripéties d’un meurtrier, ainsi que celui des enquêteurs et d’un journaliste qui sert de lien entre les deux, ça me plaît, la construction est bonne, je me suis facilement attaché aux personnages. L’avantage d’un aussi gros pavé c’est que l’auteur a le temps et la possibilité d’approfondir son histoire en disséminant des indices, ce que je n’ai pas aimé en revanche c’est le côté un peu trop parfait de Bishop, le tueur en série. Thomas Bishop à des facilités dans l’intrigue qui lui permettent sans trop de contraintes d’étaler son mal partout à travers les Etats-Unis.

Seul le journaliste Adam Keaton a un rôle vraiment intéressant selon moi, à côté de ça le tueur tue et les enquêteurs enquêtent, mais lui, grâce à ce lien si particulier qu’il a avec Bishop, ça le place dans un entre-deux dangereux qui rend le tout intriguant et rajoute du suspens au roman.



Malgré un départ un peu difficile, j’ai quand même beaucoup apprécié ce livre, et je le recommande en plus de ça, car en dehors de quelques facilités, l’intrigue est bien ficelée, et au final je n’ai pas vu les pages se tourner.

Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Un des meilleurs thriller psychologique que j'ai lu malgré quelques longueurs sur la politique américaine des années 70 qui marquaient de mise en contexte.

On va suivre Thomas Bishop de sa naissance à son internement suite au meurtre de sa mère et jusqu'à sa cavale dans les États Unis où il a pour but d'erradiquer les femmes de la surface de la Terre, rien que ça.

J'ai aimé le style de l'auteur qui m'a permis de retrouver la plume des bons vieux romans noir américain, j'ai aimé la construction du récit en 3 parties. Enfin bref une de mes meilleures lectures de l'année.
Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Rencontré au hasard de mes lecture d'interviews de Stephen King et de James Ellroy, je le suis empressée d'acheter ce pionnier de la littérature de tueur en série ! Bien m'en a pris !

Récit de vie clinique, naturaliste, immersion froide dans la psyché hors norme d'un serial killer, ce roman marque un tournant dans la littérature noire. C'est dans le contexte socio-historique des années 70/80, en pleine découverte des Ted Bundy, et autre Charles Manson, à la naissance de la psychocriminologie qu'il faut lire cette oeuvre. Ancré dans le courant psychanalytique, ce roman parle de l'influence venimeuse de la mère, celle qui nourrit le monstre de son lait psychique délétère, il interroge l'hérédité paternelle, la mythologie familiale et le déterminisme.

Bishop, le héros, fils (réel ou fantasmé) de Caryl Chessman, joue ici une partie d'échecs avec la société (chess/échecs). Au-delà du mal nous parle de la norme, de la marge, de ces masques qu'on porte, d'un système qui broie ou qu'il faut broyer. Car ce fou meurtrier n'est pas le seul à jouer avec le mal : la politique, la presse, les médias, l'université, tous ces éléments de l'intelligentsia dévoilent ici leur monstruosité pétrie de pouvoir, d'argent, de gloire personnelle.

Mais si Stevens expose des circonstances cliniques, sociales, héréditaires qui pourraient passer pour atténuantes, il ne verse jamais ni dans le pathos ni dans l'empathie.

L'alternance des points de vue, créé le morcellement qui empêche tout affect de parasiter le lecteur.

Au-delà du biopic d'un' phénomène du crime, c'est un instantané de la société américaine que nous livre l'auteur, interpellant sur la peine de mort, l'influence de la télé, la manipulation par la presse, la corruption politique. Une société qui apparaît comme une fabrique de monstres.

En lisant ce roman, j'ai pensé à l'aphorisme de Nietzsche : quand on lutte contre les monstres, il faut prendre garde à ne pas devenir un monstre soi-même. Et si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en toi."

A lire (mais à ne pas mettre entre toutes les mains) autant pour le frisson que pour la réflexion !
Commenter  J’apprécie          51
Au-delà du mal

Thomas Bishop est interné depuis plus de 10 ans pour le meurtre de sa mère. Il est brillant, débrouillard et dangereux. Il met à profit son intelligence pour s'évader et accomplir ce qu'il croit être une mission divine amorcée par son véritable père, le célèbre violeur Caryl Chessman.

En parallèle, Adam Kenton, journaliste chevronné suit le parcours meurtrier de Thomas afin de le trouver avant la police.

Le récit est détaillé, les politiciens corrompus, les gens en général ne suscitent aucune sympathie de la part du lecteur (ils sont trop écœurants (tous ces gens sont un peu déviants et contribuent à la folie de Thomas) et même si Thomas est un criminel, on en vient presque à avoir de la compassion, à l'instar d'Adam Kenton.
Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Un pavé qui nous entraîne à la fois dans la tête d'un tueur en série particulièrement violent et dans sa traque.

Thomas Bishop a passé beaucoup de temps dans un centre psychiatrique. C'est là, à travers le comportement des autres et de la télévision qu'il va grandir et affûter son intelligence.

Mais ceux qui le traque, et ils sont nombreux, vont en chercher un autre qui demeure introuvable, invisible.

Une très bonne histoire, bien menée. Mais je regrette que l'auteur ait mis trop d'histoires annexes et personnages, politiciens, journalistes, professeurs, même si chacun a apporter une petite pierre, cela apporte aussi parfois de la confusion.

Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Au-delà du mal est un polar hors du commun, qui ne laisse certainement pas indifférent.



Son originalité est un énorme plus. En effet, l'identité du tueur est connue dès le départ, c'est à une chasse à l'homme que l'on assiste plus qu'à une véritable découverte de l'assassin. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'enquête reste pour le moins extrêmement minutieuse. Bishop est un fou furieux, il ne laisse rien au hasard.



Cependant, il reste à déterminer si on a aimé ou non. Pour ma part, j'ai un avis d'ensemble assez mitigé.



Le roman est très long à se mettre en place. Passés les premiers chapitres jusqu'à l'évasion de Bishop, tout devient très sinueux.

La traque se transforme en un véritable jeu médiatique et politique, où les journalistes et membres d'états apparaissent tous plus corrompus les uns que les autres, et dans lequel les flics font figure d’incompétence.



Outre son intrigue alambiquée, c'est surtout la taille du livre qui m'a semblé laborieuse. Presque neuf cents pages ! Au terme de ma lecture, et dans une vue d'ensemble, je ne trouve pas que ce soit démesuré, il n'y a rien qu'il aurait fallu tronquer à l'histoire. Mais dans la pratique, neuf cents pages, c'est beaucoup trop vu le nombre de temps morts qu'il y a. J'ai vraiment eu du mal à ne pas décrocher par moment.

Heureusement que les passages très sombres et dérangeants des crimes de Bishop, ou de Chess Man comme il se fait appeler à ce stade, viennent ponctuer l'enquête. Une enquête assez incroyable en passant, c'est un véritable travail de fourmis que mène Kenton.



Finalement, je suis assez contente de ne pas avoir abandonné en cours de lecture car, à l'image du début, la fin m'a énormément plu. Plus les mailles du filet se resserrent autour de notre tueur, plus la tension augmente.

Quant aux dernières pages, je ne m'y attendais absolument pas (même si en y repensant, il y a un passage dans le livre qui annonce ce dénouement).



Noir, intelligent et cruel, laissez-vous tenter par le roman, vous ne le regretterez pas.
Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Après avoir assassiné sa mère à l'âge de 10 ans, Thomas Bishop est placé en institut psychiatrique. Après une véritable machination, 15 ans plus tard il s'en échappe et commet d'atroces crimes à travers toute l'Amérique. La police, la presse, tout le monde est à ses trousses pour arrêter ces crimes et ce terrible assassin que tout le monde redoute. Une véritable chasse à l'homme est lancée...



Captivant, époustouflant, intense et fascinant : ce roman est un véritable coup de coeur !

Aux premières pages on comprend très vite que Thomas Bishop est un être malsain, torturé mais terriblement intelligent. Le jeune homme va très vite nous montrer de quoi il est capable et cela va nous faire froid dans le dos plus d'une fois. Sa folie meurtrière mais calculée et méticuleuse est presque impressionnante.



C'est véritablement un roman des plus palpitants que nous offre ici Shane Stevens. L'écriture trépidante et le rythme soutenu de l'histoire nous entrainent dans un thriller glaçant.



C'est ce genre de livre qui nous fait frissonner en le lisant, qui nous rend un peu parano et qui nous fait grimacer à certains passages des plus effroyables mais que pourtant nous ne pouvons refermer ! Certains détails sont particulièrement tellement bien précis que nous redoutons presque d'avoir l'image en tête en les lisant.



Au-delà du mal est un roman des plus intenses. Avec ces 900 pages le livre vous fera vibrer jusqu'à la fin et les toutes dernières lignes.

Celui-ci vous fera plonger dans les ténèbres les plus sombres que peut renfermer l'âme humaine, car ce roman est aussi un excellent thriller psychologique.



Bref, vous l'avez compris, amateurs ou non de ce genre, si vous avez envie de frissonner pour quelques heures de lecture foncez sans hésiter vous procurer le roman de Shane Stevens.
Lien : http://www.ptitblog.net/litt..
Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Tout simplement splendide!! on lit ce roman de 900 pages d'une traite!!

on est embarqué dans cet univers glauque, que l'auteur nous impose, partagé entre notre apathie pour le tueur et notre sympathie pour le journaliste. on sait qu'ils ont vocation à se rejoindre, on retiens notre souffle tout du long.

Shane Stevens, réussit à nous conter l'histoire et la vie de tout ceux qui gravitent autour du crime: policier, journaliste, proches des victimes, politiciens, criminels ... pour que nous puissions comprendre chaque point de vue.

On est aussi dans l'analyse du tueur en série, son passé, son présent, ses blessures mais pas que finalement. d'autres personnages dont le journaliste Kenton, peuvent apparaître complexes et torturés. Pour moi, c'est ce que l'auteur a voulu faire passer comme message: On est tous dans un certain sens, torturé, seulement certains vont passer à l'acte et commettre des atrocités. On a tous le mal en nous, mais certains vont au delà.

On apprécia aussi les quelques éléments réels de cette fiction, comme Caryl Chessman, tueur qui a réellement existé.

une pépite du roman thriller que je recommande vivement.

Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

"Au delà du mal" est un livre qui ne laissera personne indifférent : soit on a adore soit on déteste... Très gros (880 pages !) le "pavé" peut en rebuter certains ! Malgré quelques longueurs (compréhensibles vu le nombre de pages), le suspense reste insoutenable. Il s'agit d'une véritable plongée dans le cerveau d'un serial-killer, comment en est-il arriver là, ses moindres pensées ... Certaines scènes sont assez violentes, donc âmes sensibles s'abstenir !

L'autre originalité de ce polar vient de "l'effet papillon". En effet on suit tout ce qui gravite autour du tueur, tout ce que ses actes entrainent : de la sphère politique nationale aux vies privées des protagonistes ... Ceci peut expliquer la taille du bouquin et notamment certaines longueurs même si j'ai adoré voir les conséquences des tueries à des niveaux que l'on ne pouvait même pas imaginer.

Bref j'ai adoré ce roman et j'ai le sentiment que je vais y penser pendant quelques temps encore ...



CHALLENGE ABC 2014/2015
Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

L'intrigue est vraiment super, on se plonge très vite dans cette chasse à l'homme grâce aux points de vue de Thomas BISHOP et de Adam KENTON tout à tour.

Toutefois, je trouve qu'il y a trop de détails sur la vie des autres protagonistes qui n'ajoutent pas toujours un plus à l'intrigue et perdent le lecteur.

Malgré ce seul point négatif, j'ai dévoré ce livre de ~900 pages en une dizaine de jours.
Commenter  J’apprécie          50
Au-delà du mal

Alors… que dire de ce roman précurseur sur les tueurs en séries… 888 pages d’impressions à résumer va être difficile.

Partant sur un ouvrage policier basique, j’ai été très surprise. On est bien loin des clichés que l’on retrouve dans tous les livres du genre. Ici, nous ne sommes pas dans la tête d’un quelconque policier ou protagoniste mais… dans celle du tueur, au plus près du mal…



Les passages peuvent parfois en devenir choquants. Non pas par les faits mais surtout parce qu’abordés du côté de Bishop, les meurtres ne sont pas critiqués en eux-mêmes sur le moment mais considérés comme normaux, voire justiciables et surtout, avec plaisir…

Curieusement pourtant, ce tueur à la fois sexy et sanglant devient fascinant pour le lecteur. De la même manière que Kenton, le journaliste, on finit par penser un peu de la même manière que Chess Man. On en vient à espérer que la traque des policiers sera vaine, en ne montrant absolument aucune empathie pour les femmes massacrées. Si on ne peut toutefois excuser Bishop, on lui laissera le bénéfice de sa non éducation et de son traumatisme (avec réserves).



Vous l’aurez compris, ce roman est bien loin de Mary Higgins Clark et, s’il n’est pas d’un suspense palpitant (puisque nous savons où se trouve le tueur et qui il est, contrairement aux autorités) on ne peut le lâcher pour autant.

Spécial donc mais très intéressant au niveau du point de vu meurtrier abordé ici.



Si j’ai également trouvé les passages sur Kenton captivants, certains autres m’ont paru très longs, notamment ceux avec les politiciens. Magouilles, sexe, corruption… ça fait parfois beaucoup. Surtout lorsque les descriptions s’éternisent… Ces longueurs m’ont parfois perdue, et si je me serais bien passée de certaines d’entre elles, il s’agit toutefois de faits réels pour la plupart. Chessman fut bel et bien exécuté en 1960, posa la question de la peine de mort et créa polémique aux USA. Peut-on aborder ce sujet en évitant la politique… pas sûr.

Politiciens cyniques, police incompétente, journalistes prêts à tout, quoi qu’il en soit, le mal est partout !

On se demandera tout de même si l’auteur n’est pas lui-même quelque peu misogyne… en effet aucune des femmes rencontrée dans le roman ne tient de place de choix. Elles restent décrites comme naïves ou manipulatrices et aucune ne sort du lot tout au long du récit…



[SPOILER]

La fin m’a laissée assez perplexe… l’auteur laisse planer le doute d’un échange de bébés à la maternité et je me suis demandé s’il ne cherchait pas également à induire la possibilité de deux tueurs ayant évolués en parallèle (comme cela avait été envisagé par les enquêteurs). Quoi qu’il en soit, pour moi, si une telle idée est à se poser, elle arrive comme un cheveu sur la soupe et je préfère laisser cette partie de la fin de côté. Cela ne me convainc pas du tout.

[FIN DU SPOILER]



En conclusion, Au-delà du mal est d’un réalisme cru, parfois dérangeant comportant quelques longueurs et je vous le recommande fortement. Si vous êtes une femme, évitez toutefois de le lire avant de vous rendre dans un bar où vous risqueriez de rencontrer un beau jeune homme…
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Shane Stevens (2357)Voir plus

Quiz Voir plus

Au dela du mal

Dans ce roman le sérial killer commence assez jeune à tuer...quel age a t'il lorsqu'il tue sa premiére victime

20 ans
15 ans
10 ans
18 ans

10 questions
71 lecteurs ont répondu
Thème : Au-delà du mal de Shane StevensCréer un quiz sur cet auteur

{* *}