Tag | De A à Z avec Shelby Kaly
L'être humain est composé de tellement de variantes. Nous sommes tous différents et si complexes. Et plus nous avons de facettes, plus nous sommes riches.
Ma seule certitude en ce moment, c'est que je suis à ma place à ses côtés, et que je me battrai pour y rester.
J’ai découvert un homme aux traits similaires à ceux de l’adolescent que j’avais abandonné dans le passé. Il était plus grand, plus charpenté et la virilité de son corps racé me rendait fébrile à son contact. Je crois que ce qui m’a le plus frappée, c’est la façon dont il me regardait. Bien qu’au début, la surprise de me trouver devant lui mangeait toutes ses émotions, j’ai ensuite remarqué une convoitise qui reprenait ses droits dans les iris aux nuances émeraude de mon ancien amour. À travers eux, je me suis sentie femme, désirée et surtout, revendiquée. Alessandro m’a décortiquée comme je l’ai fait avec lui. Nous nous sommes redécouverts avec, je pense, rage et passion. Tous deux avons tant changé. Dix ans… Cela fait si longtemps. Nous avions seize ans la dernière fois que nous nous sommes vus. Pourtant, cette attirance mutuelle qui nous a dévorés semble toujours exister. Je me suis plu à en jouer. La façon dont il me fixait me galvanisait. Mais je suis vite redescendue sur terre quand cet ancien employé de mon mari m’a saluée.
Personne ne m’adresse vraiment la parole parce que je ne suis pas de leur monde et certainement, car je leur parais antipathique. De plus, leurs sujets de conversation me dépassent et je n’ai jamais rien à raconter. À force, les gens ont pensé que je n’étais qu’une greluche sans cervelle qui a pour unique qualité sa beauté.
C’est ce qu’il y a de beau quand on parle d’amour dans un texte. L’amour est un langage universel que tout le monde connaît. N’importe quelle personne sur cette terre est déjà tombée amoureuse. Et dans cette expression « tomber amoureux », il y a le mot tomber. Le risque de se fracasser et d’être blessé est grand.
Il y a des souvenirs qui nous hantent jusqu'à la fin de nos jours. Des morceaux de nos vies que nous ne pourrons jamais oublier, car ils sont ancrés au plus profond de nos âmes et nous ont marqués à jamais.
- Cette nuit où nous nous sommes rencontrés a été la plus importante de ma vie."
[...]
- Quand nos regards se sont croisés durant ce concert, j'ai cru mourir. Mon coeur a ralenti, puis s'est mis à battre si fort dans ma poitrine que c'en était douloureux. Il est reparti tel un cheval fou, dans un galop que rien ne pouvait arrêter. Je ne peux pas l'expliquer, c'est comme ça. Ensuite, on a parlé, parlé, parlé... J'avais l'impression qu'on se connaissait depuis toujours. À l'instar de deux âmes sœurs qui se retrouvaient après de nombreuses existences antérieures à se chercher. Je sais que ça paraît dingue qu'une une nuit on puisse ressentir ce genre de trucs, mais c'est arrivé. Tu étais ce rayon de soleil dans ma vie merdique On a vécu des jours merveilleux ensemble. Je n'ai pas oublié une seconde de chaque instant passé à tes côtés. Alors, quand tu as flippé le lendemain de notre mariage, fermant avec violence ce livre que nous avions ouvert tous les deux, tu m'as brisé le cœur. Je n'ai jamais vu notre union comme une connerie de jeunesse, Heather.
- Jamais cette blessure ne guérira, Heather. Je souhaiterais que tu en aies conscience avant de certifier que tu désires tracer ta route avec moi. Je suis fracassé. Cabossé. J'ai un tas de casseroles que je me traîne encore. Je sui façonné de ténèbres et de cauchemars. Tout ceci me hante chaque jour. Et aujourd'hui, je dois même affronter une nouvelle douleur que je ne supporte pas. Je ne veux pas te salir avec toute la dégueulasserie qui me compose.
- [...] J'ai des blessures similaires aux tiennes. La vie m'a arraché mon père en transformant ma mère en monstre. Mais je ne serais pas la même aujourd'hui sans cette partie de mon histoire. Et toi, tu ne serais pas le même homme. Tu ne serais pas celui qui m'a ouvert les yeux sur qui je suis, ce que je désire. Et ce que je désire au plus haut point, là, maintenant, c'est toi. Pas un Bryan qui ou un mec quelconque qui entre dans les cases que ma mère m'a toujours imposées. Non. Celui que je veux, c'est toi, Kurt Summers. L'homme dont je suis amoureuse. Eperdument.
Ce supplice est particulièrement délicieux. Avant qu’il n’arrive à l’endroit le plus implorant de mon corps, il bifurque vers mon aine, puis chemine vers mon ventre. Je grogne, frustrée et à la fois amusée par ses taquineries épicuriennes. Sa langue joue avec mon nombril avant de progresser entre mes seins. Ses dents éraflent mes clavicules. Je me liquéfie sous lui, avide de la moindre de ses attentions. Il ne se presse pas, m’offrant une expérience sensorielle des plus grisantes. Moi qui ne prends jamais le temps, je savoure de découvrir une telle sensualité auprès de Connor. J’ai l’impression de mijoter avant de bouillir. Ses lèvres honorent mon cou, tirent sur mon lobe d’oreille puis viennent butiner ma bouche. Sa paume se pose sur ma joue, ses yeux gris me hurlent des sentiments que je n’avais jamais vus dans ceux des hommes que j’ai connus auparavant.
La douleur.
Celle qui vous arrache le cœur à coups de griffes acérées.
Celle qu'on ne voit pas venir.
Celle qui vous fait trembler de tout votre être, qui fait couler les larmes qui semblent être du sang, qui vous empêche de parler tant elle vous prend à la gorge.
Cette douleur, c'est la face cachée de l'amour.