Les dieux devant s'occuper d'un nombre incalculable d'humains (...) Au contraire , les ancêtres s'occupent exclusivement de leurs propres descendants, les aidant à s'enrichir ou à éloigner les malheurs. C'est pourquoi les occasions pour les Chinois de faire des offrandes à leurs ancêtres sont nombreuses (...)
Après la mort, un Chinois développe des compétences qui le rendent plus fort que de son vivant. Il ne reste pas immobile dans sa tombe comme un mort en Occident, mais se montre très actif, peut être même plus qu'avant la mort. Ce qui lui assure un avenir : devenir un dieu ou se réincarner en humain. (p. 27)
-Qu'il croie en son dieu ! Mais comment peut-il t'interdire d'honorer tes ancêtres ?
-Il me refuse sa porte. Il craint que j'offense son dieu.
- Il a son dieu, ça le regarde ! tu n'y peux rien. Par contre, ce que tu peux faire, c'est faire venir les tablettes des ancêtres chez toi. désormais, tu auras la responsabilité de leur culte. Ce sont les règles. Quand le fils aîné meurt, il revient au jeune frère d'honorer les ancêtres . Un frère chrétien, c'est un peu comme un frère mort ! (p. 19)
在许多中国人的心目中,亲人去世了,并没有远离我们而去。逝去的只是肉体,灵魂依然会时时看顾他们的后代。
(Dans l'esprit de nombreux Chinois, un proche ne s'éloigne pas d'eux lorsqu'il meurt. Seul le corps disparaît, l'esprit restera toujours là pour veiller de temps en temps sur leurs descendants.)
每个人对于幸福的理解不一样。如果一个人心里有一个遗憾,永远忘不掉,就谈不上幸福。
(La compréhension de ce qu'est le bonheur est différente pour tous. Si quelqu'un au fond de lui a un regret et n'arrive pas à l'oublier, il ne saura ce qu'est le bonheur.)
在我走得很远了,回过头来,伯父还站在这地里朝我张望。那一次离开家,我一去就是十年。今天,再次从这里走过,伯父站立的地方,已是他的坟地。
( Je me suis éloigné et en me retournant j'ai vu que mon oncle se tenait encore là et me regardait. J'ai quitté la maison pendant dix ans. Aujourd'hui je reviens et passe par le même chemin. À l'endroit où se tenait mon oncle se dresse maintenant sa tombe. )
Dissimulée dans un coin, Xiaomei vit son fiancé pour la première fois. Elle lui avait en effet été promise par son père un mois à peine après sa naissance. En grandissant, elle avait appris que son futur mari n’était qu’un simple d’esprit. Cet avenir la préoccupait de plus en plus et elle éclatait souvent en longs sanglots. Voyant Wushou en chair et en os, sans voix et si triste, elle pensa qu’il n’était peut-être pas aussi stupide qu’elle l’avait imaginé. Néanmoins, elle supplia son père d’annuler le mariage. Les yeux inondés de larmes, celui-ci se contenta de lui répondre: « Nous n’avons pas le choix, sauf si tu meurs avant! »