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Citations de Silvana De Mari (44)


L'amour est trop important pour qu'on ne lui consacre pas une vie
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Celui qui doit faire face aux tragédies n'a pas le temps de penser combien il est triste ou désespéré et cesse donc de l'être
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A toutes nos mères, imparfaites, colériques, insupportables, magnifiques, pour tout l’amour qu’elles nous ont donné, et pour celui qu’elles ne nous ont pas donné, lorsqu’elles étaient trop fatiguées et trop désespérées.

(..) à tous les enfants des Orcs.
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Nous sommes nous. Nous sommes les choix que nous faisons, non le sang que nous avons. Chacun de nous devra tracer son chemin au milieu des ronces, sans jamais savoir avec une certitude absolue où se trouve le Bien, le chercher, se tromper parfois, et tout recommencer depuis le début. Chacun de nous devra naviguer entre honneur et déshonneur : les voies qui conduisent vers la lumière traverseront la boue et la poussière et il faudra parfois ramper pour retrouver son chemin.
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Comme ils l'expliquèrent confusément, il y a deux façons de mourir : soit personne n'intervient et tout le monde s'en fout, ou alors quelqu'un essaye de faire quelque chose et n'y arrive pas.
Ce n'est pas la même chose.
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Elle comprit que, sans la douleur, les hommes n'auraient pu être créés et qu'il n'était pas possible de leur offrir la liberté sans leur permettre le mal.
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Les Hommes, tous, descendent d'un homme et d'une femme qui, dans l'amour ou la haine, dans la tendresse ou la cruauté, ont été unis par les Dieux qui l'ont permis et eux aussi, tous, sont sacrés. Ceux qui ne connaissent pas le nom de leur père pourraient donc être les enfants d'un Roi ou, plus facilement, d'un Dieu. De vieilles rumeurs, d'anciennes histoires racontent qu'à chaque fois que Celui qui a créé l'univers et la vie voudra parler, il confiera son message à un enfant sans père parce que les enfants sans père sont les enfants de la vie même. Parlez aux va-nu-pieds et aux réprouvés avec la même courtoisie que si vous parliez à un Roi, avec les mêmes mots, et le monde retrouvera la justice sans avoir besoin de l'ensanglanter. Les mots peuvent être plus importants que les choses qu'ils désignent et les modifier. Je comprends que vous vous soyez mis en colère par crainte que ma vie soit mise en danger, mais ne traitez jamais plus vos soldats de brutes ou de vils, et ils ne le deviendront jamais.
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"Vous ne savez pas lire ! Vous ne savez pas lire du tout ! Ni les anciennes runes ni la langue courante ! "
Silence. L'homme haussa les épaules. La femme acquiesça. C'était terrible. Le petit elfe éprouva de la pitié pour ces deux pauvres hères égarés dans un monde où il n'était pas possible de conserver les mots. Il se rappela qu'il devait être patient avec eux, poli et patient, car ils étaient égarés dans un monde où les mots étaient perdus dans le temps et ne persistaient que dans la mémoire
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Ils considérèrent tous, plus ou moins, la lecture comme une sorte de... comment dire?... de magie!
Un pouvoir impénétrable, inexplicable et que l'on ne pouvait acquérir, qui divisait le monde entre ceux qui le connaissaient, des êtres en quelque sorte supérieurs, et ceux qui, comme eux, l'ignoraient et l'ignoreraient toujours,
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-Comment t’appelle tu ?
-Yorshkrunsquarkljolnerstrink.
-Tu peux répéter ? demanda la femme.
-Oui, bien sûr, moi pouvoir, confirma le petit d’un ton complaisant.
La femme soupira une nouvelle fois. Elle devait vraiment être malade.
-Répète, dit-elle.
-Yorshkrunsquarkljolnerstrink
-Tu as un surnom ?
-Oui, moi avoir.
Une pause et une nouvelle respiration bizarre de la femme. Converser avec un humain était un véritable supplice : sa grand-mère l’avait prévenu.
-Et quel est ce diminutif ?
-Yorshkrunsquarkljolnerstri.
-Mais bien sûr, dit la femme qui parut brusquement très éprouvée.
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Le chasseur était de plus en plus perplexe et hagard. Toute cette conversation que le petit trouvait normale, après plusieurs jours d'absurdité, lui paraissait plutôt étrange.
Tandis que les épis de maïs rôtissaient sur le feu, le petit elfe creusa un trou et enterra les morceaux de jambon. Il les recouvrit et, en l'absence de fleurs, décora le tout d'un bouquet de baies rouges. Pendant toute cette opération, le chasseur n'avait pas quitté le jambon des yeux, affichant le visage de celui qui assiste à l'enterrement d'un parent proche. Il avait peut-être connu le cochon et était ému à son souvenir... Il n'était somme toute pas si méchant.
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« A mon père qui m'a indiqué le chemin, même s'il avait perdu le sien »
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Quand tout te fais peur, tu as plus besoin de rêver que de manger.
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- Donne-lui le feu, dit-elle. Eh, c'est à toi que je parle. Donne-lui le feu. Mais où l'as-tu mis ?
- Je l'ai mis là-bas, dit le petit.
- Vraiment ? dit la femme. Eh bien, bonne idée. Où l'as-tu caché exactement ?
- Là, dans les marécages, sous l'eau, comme ça personne ne peut le voir, dit le petit, d'un air satisfait.

[p28]
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Et puis il y a ce drôle de livre sur un garçon dans le coma, aussi injoignable qu'un portable quand il n'y a pas de réseau. Et celui de deux fillettes dont la maman malheureuse transforme son désespoir en tatouages. Ces récits la fascinent et lui donnent l'impression appréciable de ne pas être la seule au monde dans le pétrin.
Les livres sont magiques parce qu'ils emplissent le monde d'histoires. Notre propre histoire, quand elle se retrouve au milieu des autres perd de son âpreté et s'illumine. Nos soucis semblent moins sombres par rapport à ceux des autres. Quand les choses se passent bien pour les personnages alors nous reprenons courage : comme le dit Sam à Frodon, leur histoire fera partie de celles que les gens racontent encore et encore pour chasser la tristesse.
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Notre destin est celui que nous voulons, pas celui qui a été gravé dans la pierre, et notre vie n’est ps le rêve d’un autre
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Tôt ou tard, la mort nous attend tous. Il est plus important de donner un sens à la mort que de la repousser.
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la langue de ceux qui se cognent la tête en se faisant très mal.
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Ce fut le premier d'une longue série de repas en commun que le jeune Capitaine immanquablement regretta, comme il n'avait jamais pensé pouvoir regretter quelque chose ayant un rapport avec le fait de planter ses dents dans de la nourriture. Les haricots étaient bons, cuisinés avec de l'oignon, de l'huile et même quelques petits morceaux de couenne de porc, mais le Prêteur, certes Grand Chambellan du Comté de Daligar, fort de son statut et de sa position d'hôte, lui demanda des choses stupides et insupportables. En lieu et place du pain et des mains, il l'obligea à utiliser une petite louche, en lui précisant qu'il ne fallait pas l'empoigner ni comme une masse ni comme un poignard. Il fallait également se servir d'un couteau miniature avec lequel il dut tailler la viande en très petits morceaux tout en la maintenant avec une sorte de fourche minuscule.
- Une personne bien élevée utilise fourchette, couteau et cuillère et ne touche jamais la nourriture avec les mains.
- Je suis un Mercenaire.
- Ce n'est pas une raison pour manger comme un Orc.
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Un jour, il aurait des habits aussi doux que les ailes d'un oiseau et aussi chauds que les plumes d'un canard, aux couleurs de l'aube et de l'océan.
Un jour, il aurait les pieds secs.
Un jour, l'ombre s'en irait, le gel refluerait.
Le soleil reviendrait.
Les étoiles recommenceraient à briller.
Un jour.
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