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Critiques de Simon Liberati (418)
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California girls

Ce roman relate 36 heures de la famille Manson. Trois jours pour deux nuits de meurtres dont celui de Sharon Tate, épouse de Roman Polanski alors enceinte de huit mois.

Ce récit est glaçant, obscène et dérangeant. Triste à souhait. Nous passons trois jours avec les "Sorcières de Manson", subjuguées par leur gourous et vivant dans une autre réalité.

C'est l'un des meilleurs livres de la rentrée littéraire.
Lien : http://wp.me/p5dQA9-NR
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California girls

C’est comme si on assistait en direct, un soir d’été de 1969, à l’assassinat de Sharon Tate, alors enceinte de huit mois, et de ses amis. Aucun détail ne nous est épargné.
Lien : http://www.ledevoir.com/cult..
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California girls

Son récit tient le plus souvent du rapport d'autopsie : aucun détail, même le plus sordide, n'est épargné au lecteur. Une accumulation qui donne vite la nausée mais peu d'indices sur les raisons de la descente aux enfers de ces jeunes Américains, constamment sous l'emprise de la drogue dans un monde bien à eux où les notions de bien et de mal n'ont plus cours.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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Eva

Bien écrit mais sujet un peu ennuyeux, bavard et nombriliste
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Eva

Retrace la vie de son épouse Eva Ionesco, sans grand intérêt par rapport au traitement médiatique qui a été fait...
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Eva

Le romancier dévoile deux femmes en une : Eva la survivante, ex-enfant-objet exploitée par une mère photographe, et la muse, qui lui inspire un amour absolu.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Jayne Mansfield 1967

Dans "Jayne Mansfield 1967" Simon Liberati met en scène l'actrice américaine, sex symbol blonde, playmate du magazine Playboy.

Il cherche a montrer qu'elle n'est pas qu'un corps mais qu'elle est comédienne et cultivée.

Un parcours qui fait penser à celui de Marilyn Monroe en beaucoup moins intéressant à mon avis. Elle aussi meurt jeune, à trente-quatre ans, en 1967.

L'accident de voiture dont Jayne Mansfield est victime est raconté de façon sordide. Je n'ai pas aimé les détails d'autant plus que sa vie de star américaine ne m'a pas passionnée. Une histoire dans laquelle je ne suis pas entrée.

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Jayne Mansfield 1967

Perruques-pouf, LSD 25, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie désaxée, mort brutale, 5 enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground... ou la fin de vie de Jayne Mansfield. Oraison funèbre et morbide chic!



Ni biographie, ni roman, ni récit journalistique, on s'y perd un peu, mais c'est pas plus mal!

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Jayne Mansfield 1967

"Un polar, ou en tout cas un roman noir s'inspirant de la vie de Jayne Mansfield dans l'atmosphère américaine des années 60..." C'est du moins ce que j'ai pensé à la lecture de la quatrième de couverture. On peut dire que j'ai été plutôt surprise.



Le roman commence par l'accident de Jayne Mansfield, sex-symbol des années 60 aux Etats Unis. C'est un début très curieux, où l'auteur s'attarde sur le moindre détail et raconte les faits avec la précision et le style d'un rapport policier... si bien que ce "début" s'éttire sur environ un tiers du roman. Par la suite, le récit se compoera de fragments de la vie de Jayne Mansfield...



Si j'exprime ma surprise dans l'intoduction de ma critique, c'est que je ne m'attendais pas du tout à cela en ouvrant le livre. Je pensais bien y trouver l'accident en début de récit, mais je m'attendais à une suite composée d'analepses dans lesquelles la vie de Jayne Mansfield serait racontée de façon romancée. En réalité, il s'agit plutôt d'une sorte de "recherche" de l'auteur sur cette femme, bien érite de façon romancée mais sans aucune apparition de celle ci en "chair et en os".



Ceci dit, tomber sur autre chose que ce à ce que l'on s'attendait à lire n'est pas forcément un mal. Un livre surprenant est souvent un bon livre...

L'atmosphère que m'inspirait la quatrième de couverture est bien présente (et bien décrite dans la phrase du résumé : "Au programme : perruques-pouf, LSD 26, satanisme, chihuahuas, amants cogneurs, vie desaxée, mort à la James Dean, cinq enfants orphelins et saut de l'ange dans l'underground." qui d'ailleurs avait contribué à orinter mon choix sur ce livre). Le roman nous emmène dans le mnde pas toujours recommandable des "stars" holliwoodiennes des années 60. Le récit est truffé de noms et de références que je n'avais pas toujours, mais ce ne m'a pas forcément gênée dans ma lecture. D'ailleurs, moi qui ne connaissais Jayne Mansfieldque de nom, ai pu en apprendre davantage sur elle.



L'auteur évoque beaucoup de personnages intéressants comme LaVey, gourou de la secte "The Church of Satan" dans laquelle Jayne Mansfield était apparement impliquée. On regrette de voir très peu apparaitre ces personnages "en chair et en os" dans l'histoire, où l'auteur en parle sans toutefois les mettre en scène.



En tous cas, le roman dans son ensemble est agréable à lire, d'autant plus que les détails qui m'ont déplu seront sûrementau goût d'autres lecteurs... Donc, à découvrir !



Coupie
Lien : http://laportedeslivres.blog..
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Jayne Mansfield 1967

Ni biographie ni document à la Hollywood stories, Liberati signe un hommage sincère et élégant à une femme d'exception - et à la gent féminine en général -, ainsi qu'une critique acerbe du star-système qui, par essence, dévore ce qu'il aime. Aujourd'hui comme hier.
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Jayne Mansfield 1967

Critique de Cécile Guilbert pour le Magazine Littéraire



Simon Liberati sculpte un reliquaire pour Jayne Mansfield, la star de cinéma disparue dans un accident de voiture à l'âge de 34 ans. Héraut un brin sadique des rich and famous, dont les romans brossent à merveille l’aura, le glamour, mais aussi les salissures, les vices et les déchéances, Simon Liberati a réussi en profondeur ce que Warhol, obnubilé par l’autre platinum sex bomb des années 1950, n’a jamais réalisé en surface : un iconique (et donc mythique) portrait de Jayne Mansfield doublé d’un « Death and Disaster » de toute beauté ténébreuse. Mieux encore, il a su transmuter en substance élégante toute l’ordure charriée par la Babylone hollywoodienne, exacerbant ses thèmes esthétiques favoris sans rien abandonner de ses meilleures armes : l’ange du bizarre, la science maniaque du détail, les raffinements de la cruauté. Comme quoi, à la différence de la majorité de ses confrères, Simon Liberati est vraiment un artiste. Aussi, ni biographie ni portrait fouillé, Jayne Mansfield 1967 pourrait être comparé à un tableau. Mais, si le personnage de la movie star tragiquement disparue à 34 ans s’incarne peu à peu au fil des pages à la manière dont une figure humaine est progressivement brossée sur une toile à partir d’un fond, c’est ici ce dernier qui, hallucinant de précision, étourdissant de virtuosité narrative et descriptive, constitue le morceau de bravoure dès l’incipit : « Aux basses heures de la nuit, le 29 juin 1967, sur un tronçon de la route US 90 qui relie la ville de Biloxi à La Nouvelle-Orléans, une Buick Electra 225 bleu métallisé, modèle 66, se trouva engagée dans une collision mortelle »... À partir de là et sur près de soixante pages, le lecteur est visuellement et psychiquement entraîné vers le point d’impact du crash, le supplice, le cadavre ; projeté dans la position voyeuriste de ceux qui furent les premiers sur les lieux, assistant en direct à l’inventaire minutieux d’une scène de crime (de châtiment ?) qui aurait été shootée par Weegee ou, mieux encore, par Metinides, car, comme lui, Liberati sait élargir le cadre. Encastrement de la Buick dans le soc de fonte du semi-remorque Western Star, désincarcération, description de la « chose » vêtue « d’une minirobe Barbie à col froncé cordon, boutonnages tissus et manches sequins en broderie lacée qu’elle portait jambes nues sur une paire de bottes cosmonaute à fermeture Éclair latérale en simili agneau laqué bleu outremer », et dont « la grande perruque blonde à mèche latérale s’était déchiquetée en plusieurs lamelles » : animale, fétichiste et cruelle (la décapitation de Mansfield devint aussitôt un mythe), toute l’aura érotique et sexuelle du livre est condensée dans ce monstrueux coït (viol ?) de chairs suppliciées et d’acier : « Une scène de soumission, d’épousailles contre nature, la langue bleutée du toit de la Buick remonte comme une vague sur le cul rouillé de la benne, la peinture métallisée brille sous le flash, la forme obscure du camion repousse la lumière. Le soc est enfoncé au ras de la ceinture de caisse jusqu’au milieu de l’habitacle. »

Pour le reste, l’auteur réhabilite avec tendresse une femme qui, en dépit de son image de blonde idiote à gros seins tout juste capable de susurrer des inepties dans des navets, entichée de mièvreries kitsch (la piscine en forme de coeur de son « Palais rose »), se révèle « une personnalité virile, obsédée, grandiose, douée d’une intrépidité de caractère, d’un défaut de faiblesse et d’une impudence joyeuse, toutes démesures propres aux natures paranoïaques et aristocratiques ». Un « diable de volonté et d’intelligence » que Simon Liberati saisit, à ce moment aussi crépusculaire que fascinant où, déchue du star system de l’ancien Hollywood, flanquée d’un amant alcoolique et cogneur, acoquinée avec le fondateur d’une secte sataniste dans les parages de laquelle grouillent les garbage people de Charles Manson, grossie, droguée, acceptant de se produire dans des cabarets minables et même d’inaugurer des boucheries pour nourrir ses cinq enfants, Jayne Mansfield devient un monstre, un travelo, « un des freaks les plus spectaculaires de l’Internationale du spectacle ». Soit l’auteur d’une « vaste et unique performance ». Celle-là même dont, on l’aura compris, Jayne Mansfeld 1967 constitue le parfait reliquaire.
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Jayne Mansfield 1967

Un roman écrit au scalpel, documenté et distancié, ironique sans être jamais cynique, sauf à l'égard des médiocres. Ils l'ont bien cherché.
Lien : http://www.lesechos.fr/journ..
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Jayne Mansfield 1967

L'écrivain voit presque en Mansfield la figure sacrificielle d'une époque révolue et c'est cette réflexion particulière qui fait de son livre un roman plutôt qu'une biographie, dont le style est un hommage évident à Kenneth Anger, auteur du sulfureux Hollywood Babylon, qui se lit avec la même coupable jouissance.
Lien : http://rss.cyberpresse.ca/c/..
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Jayne Mansfield 1967

En un flash-back savoureux, à travers sept chapitres, l'auteur nous apprend les différentes vies de Jayne Mansfield, se dévoilant et s'entremêlant entre poésie noire et anecdotes préréalistes.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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Jayne Mansfield 1967

Avec "Jayne Mansfield 1967", Simon Liberati nous livre à son tour un tombeau : celui qu’il érige à la mémoire d’une créature sculpturale.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Jayne Mansfield 1967

Loin d'être une simple récréation biographique, l'envoûtant Jayne Mansfield 1967 prolonge ainsi une oeuvre obsessionnelle et singulière, hantée par les archanges corrompus et les destins aimantés par le cloaque. Fétichiste des décadences, Simon Liberati fouille méticuleusement parmi les clichés, les articles de presse, les perruques blondes, les mini-robes western qui, bien plus que ses (mauvais) films, représentent les véritables reliques de cette icône damnée.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Jayne Mansfield 1967

Une méditation […], intense et désenchantée, sur le basculement des sixties, la perte de l'innocence, le vertige obscène des apparences et de la gloire.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Jayne Mansfield 1967

Jayne Mansfield 1967 n'est donc pas seulement un grand roman, c'est aussi le superbe cadeau d'un fils sur les traces de Truman Capote.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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