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Critiques de Sándor Ferenczi (18)
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Sur les addictions

Rien que du bon sens là-dedans mais à l’époque de la publication des textes, dans les années 30, ça n’était peut-être pas encore aussi évident que ça et il devait alors être nécessaire de mettre les choses au clair : dans le cas des addictions, la recherche est moins celle d’une dépendance que d’une tentative de se libérer de l’autre (ou d’un mécanisme de défense hérité d’un traumatisme) lorsqu’il est ressenti comme un excès.





Ferenczi se fait en quelque sorte précurseur de Winnicott, qui avait développé le concept du nourrisson qui se materne lui-même dans les cas où la mère n’est pas suffisamment bonne. Pour en arriver là, il faut quand même provoquer un sacré clivage en soi : une partie de l’individu doit s’occuper de traiter l’autre partie souffrante. Certains psychiatres, quand ils en ont marre d’écouter leurs malades, leur refilent des psychotropes ; la partie maternante de l’individu, lorsqu’elle peut plus se blairer son autre partie souffrante, lui conseille d’aller se bourrer la gueule tous les jours jusqu’à finir en loques. Pour résoudre ça, Ferenczi pensait que la psychanalyse, ça pouvait être cool parce que ça permet de résoudre le clivage interne :





« Etre seul conduit au clivage. La présence de quelqu’un avec qui on peut partager et communiquer joie et souffrance (amour et compréhension), GUERIT le trauma. La personnalité est réunifiée, « GUERIE ». »





Ferenczi développe en outre l’idée que ce ne sont pas les effets des substances qui déterminent l’addiction mais la fonction psychique qui est aidée par le recours constant à un produit ou à un comportement. « On peut alors se demander si les addictions ne constituent pas, parfois, le dernier rempart contre la folie ?»





Tout cela semble de très bon sens mais ce n’est pas inutile de le rappeler dans le cas où certains individus aimeraient renvoyer le problème aux calendes grecques de la lâcheté morale.

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Le traumatisme

J'avoue, j'ai été choquée qu'il y ait eu un psychiatre de l'époque de Freud qui ait été aussi "éclairé" et qu'il ait fait aussi peu d'émules. Foutu Freud obscurantiste.

Alice Miller lui a pas mal emprunté, ce que je ne savais pas quand j'ai lu tous ses livres.

Certes, on sent bien qu'il tâtonne et qu'il cherche, mais il était sur le bon chemin. Il était clairvoyant également sur sa relation à Freud, l'était-il sur les précédentes essentielles (à ses parents), on ne le saura jamais, mais malgré tout, il avait l'intuition qu'il fallait soutenir son patient émotionnellement, au lieu de rester de marbre devant ses souffrances... Dommage qu'il n'ait pas su qu'au delà de la remémoration soutenue par un témoin "secourable", il faut aussi tenter, avec lui, de retrouver "l'en-vie", bien qu'on sente qu'il était à deux doigts de l'intuition géniale. Mais la vie lui a manqué, malheureusement...

Aller remuer la boue ça aide, ça ne suffit pas. Hélas...
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Un petit homme-coq

J'ai la chair de poule en vous contant l'histoire d'Arpad, cet enfant de 4 ans, qui se prenait pour un coq !



Ne montez pas sur vos ergots, c'est une histoire vraie! Il se dandinait, caquetait et poussait des cocoricos, au point du jour.



On marche sur des oeufs, avec ce livre de Ferenczi, car non seulement, l'enfant faisait son coq, mais une poule n'y retrouverait pas ses poussins, puisque l'analyse psychologique des enfants n'était pas encore inventée.



Mais, je passe du coq à l'âne.

Arpad avait été pincé au zizi, dans un poulailler... et une servante ou un membre de la famille l'avait menacé de castration, car il se tripotait.

Et, selon Ferenczi, il y a eu un traumatisme et un transfert...



Qui est le dindon, dans cette analyse bâclée ( je parle de l'analyse, pas du livre)?

Cette histoire avait failli être étouffée ( dans l'oeuf?) Mais, les échanges entre l'auteur et le grand S.Freud furent les prémices d'une nouvelle approche psychanalytique des enfants...



Il existait un conte juif, pour enfant:

"Le prince qui se prenait pour un coq".

Je crois que je couve quelque chose, quand on me parle de traumatisme psy!

Si vous ne me croyez pas, je risque de me faire canarder, lisez ce livre alors!
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Correspondance 1908-1914 : Sigmund Freud / ..

Les échanges d’une extrême diplomatie entre Freud et Ferenczi couvrent, sur cette période de 1908-1914, des événements qui furent déterminants pour la constitution de la psychanalyse.





Ferenczi s’y impliqua avec une grande ferveur, soutenant les travaux de Freud et acceptant d’infléchir aux siens la direction qui semblait à Freud la plus favorable. L’enthousiasme de Ferenczi pour les recherches en parapsychologie ne connaîtra qu’une très brève période d’expansion, vite tempérée par la prudence de Freud qui craignait que sa psychanalyse ne soit associée à des manigances de bonne femme. Nous le découvrons par ailleurs, cédant facilement à la jalousie que lui inspirent ses comparses dès lors qu’ils investissent d’un peu trop près le sillage du maître. Revenant à sa juste place à chaque fois que Freud le lui rappelle, Ferenczi ne se gêne cependant pas pour régler son affaire à Jung lors du conflit intellectuel qui l’écarta de Freud à propos de l’orientation de la psychanalyse. Cette différence peut s’énoncer assez simplement en indiquant que Jung cherchait à faire de la psychanalyse une initiation, c’est-à-dire une discipline qui permettrait la conquête de l’attribut imaginaire de la toute-puissance, alors que la psychanalyse, comme le dira Lacan à son tour, est une anti-initiation. Avant d’en arriver là, Ferenczi le premier a procédé à un démontage en règle de la psychologie analytique de Jung.





Les années 1908-1914 sont aussi marquées chez Ferenczi par son dilemme amoureux qui le partage entre Madame G. et sa fille Elma ; chez Freud par son travail sur Totem et tabou ; et chez eux deux, ainsi que chez Jung, par leur voyage aux Etats-Unis au cours duquel ils inoculeront aux américains la « peste » de la psychanalyse, à laquelle les américains trouvèrent d’ailleurs bien vite un remède définitif en s’injectant de l’ego analyse.

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Confusion de langue entre les adultes et l'..

C'est clair : là où les enfants ne voient que jeux et besoin de tendresse, les adultes tordus, pervers et souffrants ("passionnels", donc), placent sexe, pouvoir, et abus de pouvoir. Ferenczi, dans cet écrit capital, replace les choses dans le bon ordre, sans parler de fantasmes ou de séduction infantiles mais bel et bien de FAITS et SÉDUCTION PAR LES ADULTES, faits réels, avérés et traumatisants pour les enfants. Voilà un texte que je ne connaissais pas et qui me réconcilie avec une partie de la psychanalyse. Mais certainement pas la freudienne... Je suis arrivée à cette lecture par le bouquin "quand la famille marche sur la tête", de Nisse et Sabourin, que je conseille instamment à toute personne prétendant s'occuper d'enfance souffrante...
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Sur les addictions

De ce court ouvrage, ce qui m'a paru le plus intéressant, c'est certainement la Préface par la psychanalyste Catherine Audibert, dont le livre consiste à la hauteur d'environ un tiers. À la recherche de l'actualité éventuelle des découvertes sur les addictions des premiers psychanalystes, au-delà du troublant silence de Freud, « pourtant grand fumeur toute sa vie, et quelque temps amateur de cocaïne, à laquelle il consacra plusieurs textes pour en vanter les vertus (entre 1884 et 1887) [qui] ne théorisa jamais les addictions en tant que telles » (p. 7), Audibert découvre des idées inspirantes chez Ferenczi, concernant surtout l'alcoolisme. La Préface en fait état, et le reste du livre contient les textes qui y sont cités, sous forme d'articles (1911-1932) dont les titres et les développements ne relèvent pas directement des addictions ni même de l'alcoolisme. Il aurait été plus intéressant, me semble-t-il, que la psychanalyste signe elle-même un essai développant davantage l'apport de Ferenczi, dont je suis bien incapable de juger jusqu'à quel point il était prémonitoire et/ou il serait encore valable de nos jours, hormis la confirmation récente, par les neurosciences, de l'existence de « substances euphorigènes endogènes », existece que la psychanalyse a présumée dès ses débuts, et dont la carence (pour des raisons neurophysiologiques ou psychologiques) fraye le chemin des addictions.

La primauté du traumatisme et de la névrose sur l'addiction, le rôle thérapeutique de la substance, prise comme alternative consciente ou inconsciente à la psychose, le clivage narcissique des addictés et enfin la nécessité d'adapter la cure analytique aux spécificités de tels patients me semblent être les idées-clés de Ferenczi. Le fait qu'elles aient été énoncées de façon épi-phénoménologique dans son œuvre, voire même dans le cadre anecdotique d'une polémique sur l'antialcoolisme, me paraît, somme toute, inintéressant, contingent, éphémère...
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Transfert et introjection

C'est un vrai plaisir de lire ce court ouvrage de Sandor Ferenczi. Reprenant les grandes lignes du transfert et de l'introjection, mais avec précision, clarté et sens de la formule, Ferenczi éclaire deux concepts essentiels de la psychanalyse.



La lecture est fluide et le style est simple, ce qui est un très bon point pour comprendre et assimiler des notions pas toujours faciles à intégrer.



Un immanquable pour comprendre l'origine du concept de transfert, en jonglant de Freud à Ferenczi. Et quel plaisir de découvrir les balbutiements de l'idée d'introjection, sa différence avec la projection chez le paranoïaque et son mode de fonctionnement chez le névrosé.



En bref : très instructif, rapide à lire et un auteur qui va droit au but... Je m’attelle à ses autres ouvrages de suite !
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Sur les addictions

Mais qu'est-ce que c'est que ça que pour une escroquerie (éditoriale) ?

"Sur les addictions". Ce titre est vraiment trompeur, la quatrième de couverture aussi. C'est tout sauf un livre qui traite des addictions. Enfin pas tout, pas complètement. Mais bon. Visez le titre de cet article : "Le rôle de l'homosexualité dans la pathogénie de la paranoïa" ou celui-ci "paranoïa et odorat"... le rapport avec les addictions est douteux, tiré par les cheveux.

Je ne comprends pas l'éditeur. Je ne comprends pas les choix des articles, cette compilation me semble plus que douteuse, hasardeuse... Les articles semblent quasi hors propos et en plus certains sont vraiment tronqués, coupés au montage, ou en tout cas me donnent cette impression...

Seule la préface, qui n'est pas de Ferenczi, traite du sujet de façon claire et directe.

Pour le reste, ce n'est que de vagues idées, certes pour certaines qui sont intéressantes (les positions de Ferenczi sur l'alcool comme conséquence et non comme étiologie, essentiellement), mais pour d'autres qui frisent le ridicule (exemple cette parenthèse : "(Lorsque la saleté et le désordre deviennent trop tôt ou exagérément insupportables pour l'enfant, c'est souvent le signe précurseur d'une fixation homosexuelle, partiellement peut-être la cause aussi.)")

Une phrase de Ferenczi, pas très claire mais par laquelle il essaie de justifier ses thèses : "... je partage, certes, la crainte de Bleuler que la grande masse, incapable de jugement, ne se méprenne sur ma façon d'interpréter les psychoses alcooliques, comme cela s'est produit pour la théorie de la sexualité de Freud, mais je ne pense pas que ce soit une raison pour me taire, bien au contraire. Si Freud n'avait tenu compte que des grandes masses incapables de jugement, la psychanalyse n'aurait jamais vu le jour."

Une fois ça dit, on peut tout dire...



Je n'ai pas envie d'en dire plus, j'ai déjà perdu assez de temps. Checkez les petites citations que j'ai mises, certaines font sens, mais pour beaucoup, vous en rirez, ou vous en pleurerez.



Petite Bibliothèque de Payot, vous m'avez habitué à beaucoup beaucoup mieux.











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Confusion de langue entre les adultes et l'..

Un livre qu'on peut, effectivement, résumer en deux-trois lignes.

Cette compilation de quelques articles et une introduction plus intéressante et aussi longue que le contenu-reste. Voilà... Je ne comprends pas. Pourquoi en faire une « unité »...

Editer pour éditer..
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Dimanche : Le temps suspendu

J'ai trouvé cet exemplaire de la revue "Autrement" dans une brocante et immédiatement 2 souvenirs de mes "jeunes années" sont remontés à ma mémoire. Le premier est celui des différents numéros d'"Autrement" que j'ai eu l'occasion de lire. Le deuxième est celui des dimanches de mon enfance et de mon adolescence, car je me retrouve bien dans certains des souvenirs évoqués au fil de ce numéro.

On y trouve des éléments historiques comme l'histoire du mot "dimanche" , le dimanche dans les campagnes françaises du XVIIIe siècle, la tentative de remplacer le dimanche par le décadi, les luttes pour le repos dominical ou l'évolution des rituels dans les paroisses rurales de la 2e moitié du XXe siècle.

Il y a aussi des éléments plus philosophies ou sociologiques comme les musées, le sport, la télé, les pharmacies de garde, les urgences psychiatriques ou le dimanche des enfants de divorcés.

Le tout est agrémenté de quelques nouvelles et de photographies en noir-blanc d'Anne Testut et de Robert Doisneau.

Tout cela est bien nostalgique car même si le sous-titre est "Le temps suspendu", le temps a poursuivi son cours et les dimanches eux aussi ont bien changé !
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Journal clinique : Janvier-octobre 1932

Le journal clinique de Ferenczi regroupe des idées absolument géniale sur la position du psychanalyste. C’est avec brio et finesse qu’il dénonce le manque d’empathie et de sincérité, camouflé par la neutralité bienveillante, concept de Freud dont l’essence s’est noyé dans de mauvaises traductions et qui a été repris par de nombreux psychanalystes pour justifier des positions qui sont surtout l’expression de défense et de résistance. C’est une lecture troublante et touchante, celle d’u. homme tiraillé, souffrant, inquiet, soucieux de faire au mieux et d’être au plus près de ses patients pour leur venir en aide. Ferenczi est un psychanalyste qui a grandement influencé d’autres auteurs

comme Winnicott, Searles, ou Bion, bien qu’il ne soit jamais cité, c’est pourquoi il est indispensable de revenir à la source de ses travaux.
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L'enfant dans l'adulte

Passionnant petit livre de 152 pages dont 28 de présentation générale du travail de Ferenczy écrites par la psychanalyste Simone Korff- Sausse. La lecture en est aisée,claire et illustrée d'exemples. Le sujet du petit enfant en soi est redevenu à la mode ces dernières décennies dans les magazines,le travail de Ferenczy lui donne de la substance avec beaucoup de respect et d'humanité pour l'adulte qui souffre de son enfance blessée mais aussi avec humilité.
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Sur les névroses de guerre

Livre traitant de certaines difficultés rencontrées par les participants à la première guerre mondiale. Alors que Strümpfer pense par exemple que les militaires accentuent "sciemment" leurs troubles ( de la marche, tremblements...) Freud, Ferenczi et autres partent du fait que la médecine mécanique ne sert pas à traiter les patients ou que partiellement. En effet l'essentiel du trouble est psychique et le traiter permets au patient d'aller mieux. Quelques termes techniques mais la lecture reste très intéressante, assez orientée sur l'utilité de la psychanalyse.
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Confusion de langue entre les adultes et l'..

Dans cet écrit majeur de 1932, le psychanalyste hongrois Sandor Ferenczi expose sa théorie du trauma en partant du postulat que adulte et enfant ne parlent pas la même langue. Ainsi, chaque enfant voit tendresse quand les adultes, eux, y voient sexe, pouvoir, abus de pouvoir.



Sandor Ferenczi aborde non pas les fantasmes et séductions infantiles mais bel et bien la séduction des adultes qui entraîne des traumatismes sur les enfants, menant vers le clivage du moi et le repli sur soi.



Cet ouvrage est l'un des pionners à mettre en place le concept de théorie de la séduction.

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Confusion de langue entre les adultes et l'..

J'ai dû passer à côté de quelque chose. Les enfants parlent la langue de la tendresse tandis ce que les adultes parlent la langue de la passion et de la violence. J'aurai bien aimé une description de ce que Ferenczi entend par là...mais encore une fois, je suis peut-être passé à côté.
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Confusion de langue entre les adultes et l'..

Dans l’un de ses textes les plus célèbres, le neurologue et psychanalyste hongrois, mort en 1933, n’employait pas les mots emprise, dissociation, mémoire traumatique, consentement. Mais tout était là, déjà.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..
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Sur les addictions

Un ouvrage court qui donne des illustrations cliniques argumentées par de la théorie. Un passage traite en particulier de la jalousie prise d'un abord psychanalytique, et c'est très intéressant.



Ferenczi n'est pas le plus connu des psychanalystes, mais ajoute sa pierre à l'édifice tout de même. Je recommande.
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Sur les addictions

Titre trompeur. Je m’intéresse au sujet des addictions et le titre de ce livre associé au nom de Ferenczi, psychanalyste, me poussèrent à acheter le livre, confiant que les addictions seront abordées en profondeur surtout pour un petit livre d’une centaine de page qui ne coûte pas moins de 6€, comme fut grande ma déception. Le livre a évoqué à peine les addictions pour parler aussi de paranoïa et d’homosexualité. Ne l’acheter pas pour son titre. Il y a bien mieux ailleurs.
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