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Critiques de Solenn Colléter (17)
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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

Au séminaire de Toulouse, plusieurs prêtres sont retrouvés morts, émasculés.Le meurtrier laisse des indices sous forme de versets des évangiles .

Le commandant de la pj de Toulouse, aidé par une psychiatre psychanalyste et un théologien déduisent assez vite que le tueur recherche son père comme Jésus recherchait le sien!

oui, je sais, ça se complique.

Dans la religion chrétienne, jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu car celui ci est son père.Mais plusieurs hérésies ont existé où jésus était plutôt plus Dieu que homme ou plus homme que Dieu ( confère arianisme) il doute que Dieu soit son père et il en est donc frustré . Arrivent en trombe mr jung, mr lacan et mme Dolto. Un bon tiers du livre va être consacré à la recherche du père de jésus : joseph,Zacharie ou x?



une fois cette énigme résolue, le meurtrier sera retrouvé.



A mon avis, ce n'est pas un mauvais roman mais il est fortement appréciable d'aimer les digressions psychanalytiques sur les évangiles sinon vous allez vous ennuyer bigrement.



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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

Évangile noir dans la Ville Rose, la deuxième partie de titre de l'ouvrage, résume très bien le roman. Une succession de meurtres à Toulouse, avec un lien biblique, que le commissaire et ses proches vont s'attacher à comprendre pour trouver le meurtrier.



Les histoires, à Toulouse ou en Galilée, comme me l'a écrit l'auteure dans sa dédicace, ou dans le Nord de la France, s'entrecroisent et se retrouvent.



L'énigme est fouillée, les personnages aussi, c'est très intéressant à lire. Le style n'est pas tout à fait aussi fluide que je l'apprécie, mais c'est un détail.



Un très bon moment.
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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

Pour moi qui suis Toulousain, c'est vraiment très agréable de suivre l'enquête dans des lieux que l'on connait. Comme beaucoup de romans qui parlent de la religion celui là nous pose également de nouvelles questions sur le catholicisme, et paradoxalement il peut nous rapprocher des évangiles et en même temps nous éloigner du dogme catholique classique.

Bonne lecture ;)
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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

J’avoue, l’accès à ce livre m’a été douloureux. Non pas sur le fond, mais sur la forme. En effet, la police m’a gênée : trop petite pour mes pauvres yeux fatigués. Ainsi, à ma grande surprise, malgré l’attrait pour ce polar passionnant, j’ai davantage souffert que pris du plaisir.

Dommage. Vraiment. Le travail de l’écrivain était parfaitement maitrisé. J’ai pris la mesure de l’importance d’une maison d’édition… ce qui est un comble à une époque où de plus en plus de livres sont auto-édités !

Je suis désolée que la forme ait pris tant de place dans mon jugement.

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Je suis morte et je n'ai rien appris

A son arrivée dans un très prestigieux lycée parisien, Laure s’inquiète un peu de l’accueil qui lui sera réservé, ainsi qu’à ses condisciples : une rumeur veut que le bizutage des nouveaux élèves y soit un peu « musclé », mais au final, rien de bien méchant…

Ils vont vivre une terrifiante semaine de tortures et d’humiliations : privation de sommeil, alimentation rationnée, punitions dégradantes et mises en scène ultra-violentes, tous ces sévices leur étant infligés par les « anciens » avec l’assentiment de la direction de l’établissement, sous couvert de rites « d’intégration ».

Ce roman éprouvant est certes une fiction, mais qui n’est pas très éloignée de la réalité du bizutage brutal que subissent les élèves de certains lycées et grandes écoles aujourd’hui encore, et qui doit être dénoncé comme le fait courageusement Solenn Colleter, une ancienne victime de cette tradition abusive.
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Je suis morte et je n'ai rien appris

Martin et Laure sont promis à un brillant avenir. Tout leur réussit : les amoureux, avec leur bac scientifique mention très bien en poche, ont été admis à la prépa jésuite de Sainte-Thérèse. Martin suit ainsi le chemin tout tracé par son père, Charles Beauprais, ancien élève de Sainte-Thérèse et lui-même enseignant de ce lycée où "l'élite de la nation" prépare notamment le prestigieux concours de l'X...

Oui mais voilà, entrer à Sainte-Thérèse suppose de se plier au rite du bizutage traditionnel de ces CPGE. Débute alors, pour Laure et ses camarades, une semaine interminable d'insultes, d'humiliations, brimades, coups, censés inculquer "aux nouveaux les valeurs de Sainte-Thérèse. Solidarité, dévouement, sens de l'effort et de la persévérance... le bizutage est là pour vous armer devant les épreuves de la prépa et de l'existence", clament les anciens !

Médusée, Laure subit comme tous les nouveaux un déferlement de violence physique et verbale, une "intronisation démente". Jusqu'où peut conduire cette escalade de violence ?...

Le bizutage s'inscrit comme un délit dans le Code pénal, depuis une loi du 17 juin 1998. Ce roman percutant montre comment les dérapages de cette pratique ont pu détruire de jeunes étudiant(e)s. Un récit effroyable qui brise ce phénomène tabou.

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Je suis morte et je n'ai rien appris

Au départ, c'est insoutenable, j' ai cru que c'était une autobiographie. Le point de vue d' une bizutée qui a vécu un enfer alors que pour d' autres, il s' agissait juste d' un jeu. Je reste révoltée par l'idée que cela puisse exister réellement...
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Je suis morte et je n'ai rien appris

Un très beau roman sur les conséquences tragiques que peut avoir le bizutage. Un sujet rarement abordé et magnifiquement traité dans ce livre.
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Je suis morte et je n'ai rien appris

Je suis morte et je n’ai rien appris , dit-elle. Et pourtant si. Malgré la volonté d’afficher le contraire.

Dans son interview imaginaire publié sur Mot Compte Double, Solenn Colleter pose la question de la mise en scène de quelques uns de nos instincts les plus archaïques, de l’exhibition de nos émotions de la première heure, du spectacle - souvent macabre - qui, d’une manière ou d’une autre, organise nos jours et nos nuits. Au nom du détachement et de la perte des illusions elle s’est engagée dans la narration d’un roman intime qui voudrait dire l’épreuve de la honte, l’expérience de la peur, l’affirmation du mal et l’espoir d’une rédemption. Elle aurait envie de croire, de nous faire croire qu’au fond nous pouvons nous laisser séduire par la lecture et la vision des pires horreurs, nous laisser aller à une hystérie ravageuse, nous aménager sans coup férir des espaces obscènes, puisqu’en définitive ces monstruosités ne seraient que des supports puisés dans un imaginaire collectif suffisamment maîtrisé (de part et d’autre du rideau) pour que l’opération ne soit au bout du compte qu’un divertissement assimilable sans trop de risques.

Et pourtant. On sait bien qu’il n’est nul besoin de passer par l’épreuve de réalité pour que l’angoisse s’installe. Dans les romans comme dans la vie, il y a des moments, des instants, des interstices où un mot, une image vient faire irruption, fixer une angoisse, exposer l’inquiétante ambiguïté de nos désirs, et sans que l’on fasse attention, sans même que l’on retourne son regard, figurer l’effroi.

Un bizutage raconté sous la couleur noire du polar, voilà ce que l'auteure a savamment concocté pour dire  l’envers du décor. Le sujet, assurément intime, est intelligemment documenté et l’intrigue menée avec talent. " Je fais le pari qu’il (le lecteur) n’en sortira pas indemne " affirme-t-elle non sans raison. Ses mots font resurgir les restes de maux, remettent à l’œuvre des conflits internes, ravivent un passé que l’on croyait disséminé dans les poubelles de l’histoire.

Une histoire de bizutage donc. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le propos renvoie crûment à l’expérience du mal et de la souffrance. Que l’on évoque un rituel de passage ne change rien à l’affaire, que l’opération soit une mascarade ancrée dans le folklore estudiantin n’enlève rien au fait qu’il se joue dans cette histoire quelque chose de l’ordre de la désubjectivation. Une mise à mort, fût-elle symbolique, ne s’interprète pas exclusivement du côté du jeu. Il est des enchaînements morbides qui échappent forcément au contrôle ; en enfermant le novice dans une position d’objet on cherche avant tout à lui apprendre la soumission à un ordre absolu, incontournable, une servitude qu’il lui faudra perpétuer pour en être en partie affranchi. Seulement voilà, cette position-là peut s’avérer insoutenable pour quelques pauvres diables égarés dans les méandres de la perversion et on peut craindre pour le coup que certains d’entre eux, laissés sur le carreau, se retrouvent en prise directe avec la folie. Dès lors où le sujet se noie dans ses pensées, qu’il ne parvient plus à articuler un mot, à être dans une sorte de déliaison de l’humain, on peut craindre une fracture psychique, une décompensation dont on ne se relève pas avec seulement de grandes claques dans le dos et de gros éclats de rire.

Avec ce roman, Solenn Colleter est allée saisir au fond d’elle-même cette mort qui voulait l’arrêt des mots et c’est en brassant ce théâtre intérieur, avec une voix écorchée et souffrante, qu’elle a peut-être appris à ne pas mourir d’accablement.
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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

Un polar dans la ville rose mais plus qu'un livre de terroir ....l'enquête est menée par trois personnages qui ont une certaine épaisseur dans un milieu bien moins lisse qu'il n'y paraît ( le séminaire ) ressuscitant des histoires de plus de trente ans avec un fond de lecture psychanalytique du nouveau testament ..a priori présenté ainsi c'est un peu roboratif ....eh bien je me suis fait prendre et emmener dans les délires des uns, les analyses des autres dans une écriture agréable et une intrigue qui se tient. Il me reste à découvrir ses autres livres!
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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..





"Page-turner", annonce l'éditeur, et c'est vrai ! Les enquêteurs sont attachants, leur relecture des Évangiles, seul moyen de résoudre l'énigme posée par les meurtres en série passionnante et ... sacrément convaincante, rien à voir avec les élucubrations habituelles ! Pour le reste, les meurtres se succèdent à un rythme haletant, l'ambiance de huis-clos est étouffante à souhait, et l'entrelacement des épisodes de flash backs et des passages au présent de l'enquête particulièrement habile. Un vrai régal !
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Je suis morte et je n'ai rien appris

Un livre choquant ... les minutes, heures et jours de ce bizutage sans fin traînent sur Laure et sur le lecteur. Beaucoup de violence, d'humiliation, de volonté de dominer de par les bizuteurs et cette rage de survivre, de ne rien montrer de la part de Laure. Un roman cru qui vous plonge dans le rituel "normal" de l'entrée dans certaines écoles.
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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans lire le résumé ( ce qui est rarissime ! ) parce que le titre et la couverture me plaisaient.

Quand j'ai commencé ma lecture, je me suis dit : « Oh là, là, dans quoi me suis-je embarquée ! ».

Et bien, ce " non-choix ", je ne l'ai pas totalement regretté.



Les personnages :

Le commandant Florent Pagès, sympathique, enquêteur sérieux, réfléchi, cartésien. Il va falloir qu'il s'accroche !

Alix, psychiatre, son amie d'enfance, très pointue dans sa spécialité.

Ronan Le Bellec,son ancien professeur de français, ayant étudié, en plus, la théologie. D'ailleurs, de la page 48 à la page 50, il va faire un résumé époustouflant du Nouveau Testament.

Ces trois personnes cachent en eux de grandes souffrances qui nous serons dévoilées petit à petit.

L'orphelin, lui, s'immisce parfois, dans de très courts paragraphes, dans le déroulé de l'enquête. Son témoignage est poignant, bouleversant.



Le décor :

Un séminaire. La vie de ses pensionnaires nous est décrite avec détails, ce qui est fort intéressant. Car, bien entendu, je ne suis jamais allée au séminaire.



La toile de fond : Toulouse, la merveilleuse Ville rose.



L'écriture : agréable avec des pointes d'humour et de poésie ( cf citation ).



Mais, mais, mais... l'analyse fouillée par Iris et Ronan du Nouveau Testament est omniprésente. Or, je ne l'ai jamais lu et ne le lirai jamais. Cette partie, importante, m'a beaucoup ennuyée et pourtant, elle est essentielle pour la résolution des crimes.



Bilan mitigé donc d'où ma note mitigée, elle aussi.
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Lettres de sang sur la côte sauvage

Honnêtement je n'attendais pas grand chose de ce roman policier dont l'action se déroule en Bretagne si ce n'est quelques heures de lecture facile et distrayante . Quelle déception !



les personnages sont pratiquement tous antipathiques. On a envie de mettre des claques à Marion, personnage principal, tellement elle se conduit comme idiote alors que sa fille et son mari ont disparu.



Les 541 pages de ce pavé auraient pu être réduites de moitié. On trouve (enfin) un peu de suspens dans les 50 dernières pages.



livre sans intérêt , à ne pas conseiller.



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Je suis morte et je n'ai rien appris

Jamais je n’aurais pensé lire un livre consacré presque entièrement au bizutage et pourtant j’ai commmencé ce livre hier et j’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter. Il est pour le moins dérangeant. La violence, les humiliations répétées, l’épuisement physique, la bêtise des dominants tout cela est très difficle à supporter. Encore plus troublant : l’accord tacite des bizutés à la règle d’admission à leur « grande école », la participation et même l’effort mis à la réussite des épreuves stupides de certains d’entre eux tout cela pose question. Tous ces bizuts, ces « sous-merde » comme les appellent les « bizuteurs chefs » deviendront à leur tour bizuteur (une activité très fatigante qui demande du temps et de l’organisation !) avant d’entrer enfin dans le cercle des futurs décideurs de leur pays.

Solidarité, dévouement, sens de l'effort et de la persévérance... le bizutage est là pour vous armer devant les épreuves de la prépa et de l'existence", clament les anciens !

Solidarité ? celle qui pousse à penser « pourvu que ce soit l’autre et pas moi » avant une punition. Dévouement ? lorsque la peur, la fatigue, la force vous oblige à faire quelque chose c’est du dévouement ?

Sens de l’éffort ? il n’y aurait donc pas d’autres motivations à se dépasser que la contrainte ?

Persévérance ? la seule que je perçois c’est celle des bizuteurs.

Nous avons appris que des manifestants contre la réforme de la retraite pouvaient se faire arrêter et mettre en garde à vue dans des conditions d’hygiène plus que douteuses dans les commissariats français pendant un voir deux jours mais c’est juste l’équivalent d’un bizutage pour ceux qui auraient suivi la préparation à Sainte Thérèse ! Alors peuvent-ils s’émouvoir pour si peu ! Jusqu’en 2006 le bizutage était appliqué encore et ce rite de passage a été certainement vécu par ceux qui décident pour le pays. Est-ce pour cela que certains sont déconnectés de la population ?

Est-ce vraiment l’intelligence qui permet à ces élèves de franchir les étapes ou plutôt la force, l’asservissement et l’envie de dominer ?

Comment peut-on sortir indemne de la situation décrite.

Un livre qui pose de très nombreuses questions

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Lettres de sang sur la côte sauvage

Un bon premier roman



Un bon polar régional et psychologique.

L'intrigue est habilement menée. Bien entendu les experts en roman policier auront trouvé la réponse avant même d'avoir ouvert le livre.

Les rebondissements et les fausses pistes sont assez nombreux, ce qui, malgré une longueur assez conséquente, rend la lecture aisée. De surcroît l'écriture fluide contribue à l'agrément de cette lecture.



Un récit plutôt bien ficelé faisant partie de ces polars que l'on à peine à poser avant d'avoir tourné la dernière page.

S'ajoute à cela l'ambiance de cette partie de littoral.



Un roman réussi plein de promesses pour les prochains.

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La semaine des sept douleurs : Evangile noi..

Des meurtres à Toulouse qui touchent une congrégation religieuse. Une enquête qui permet au commissaire de retrouver un ancien enseignant. Des extraits de la Bible revisitée.

Quelques invraisemblances parfois mais l'ensemble se tient.
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