Au séminaire de Toulouse, plusieurs prêtres sont retrouvés morts, émasculés.Le meurtrier laisse des indices sous forme de versets des évangiles .
Le commandant de la pj de Toulouse, aidé par une psychiatre psychanalyste et un théologien déduisent assez vite que le tueur recherche son père comme Jésus recherchait le sien!
oui, je sais, ça se complique.
Dans la religion chrétienne, jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu car celui ci est son père.Mais plusieurs hérésies ont existé où jésus était plutôt plus Dieu que homme ou plus homme que Dieu ( confère arianisme) il doute que Dieu soit son père et il en est donc frustré . Arrivent en trombe mr jung, mr lacan et mme Dolto. Un bon tiers du livre va être consacré à la recherche du père de jésus : joseph,Zacharie ou x?
une fois cette énigme résolue, le meurtrier sera retrouvé.
A mon avis, ce n'est pas un mauvais roman mais il est fortement appréciable d'aimer les digressions psychanalytiques sur les évangiles sinon vous allez vous ennuyer bigrement.
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans lire le résumé ( ce qui est rarissime ! ) parce que le titre et la couverture me plaisaient.
Quand j'ai commencé ma lecture, je me suis dit : « Oh là, là, dans quoi me suis-je embarquée ! ».
Et bien, ce " non-choix ", je ne l'ai pas totalement regretté.
Les personnages :
Le commandant Florent Pagès, sympathique, enquêteur sérieux, réfléchi, cartésien. Il va falloir qu'il s'accroche !
Alix, psychiatre, son amie d'enfance, très pointue dans sa spécialité.
Ronan le Bellec,son ancien professeur de français, ayant étudié, en plus, la théologie. D'ailleurs, de la page 48 à la page 50, il va faire un résumé époustouflant du Nouveau Testament.
Ces trois personnes cachent en eux de grandes souffrances qui nous serons dévoilées petit à petit.
L'orphelin, lui, s'immisce parfois, dans de très courts paragraphes, dans le déroulé de l'enquête. Son témoignage est poignant, bouleversant.
Le décor :
Un séminaire. La vie de ses pensionnaires nous est décrite avec détails, ce qui est fort intéressant. Car, bien entendu, je ne suis jamais allée au séminaire.
La toile de fond : Toulouse, la merveilleuse Ville rose.
L'écriture : agréable avec des pointes d'humour et de poésie ( cf citation ).
Mais, mais, mais... l'analyse fouillée par Iris et Ronan du Nouveau Testament est omniprésente. Or, je ne l'ai jamais lu et ne le lirai jamais. Cette partie, importante, m'a beaucoup ennuyée et pourtant, elle est essentielle pour la résolution des crimes.
Bilan mitigé donc d'où ma note mitigée, elle aussi.
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J'avoue, l'accès à ce livre m'a été douloureux. Non pas sur le fond, mais sur la forme. En effet, la police m'a gênée : trop petite pour mes pauvres yeux fatigués. Ainsi, à ma grande surprise, malgré l'attrait pour ce polar passionnant, j'ai davantage souffert que pris du plaisir.
Dommage. Vraiment. le travail de l'écrivain était parfaitement maitrisé. J'ai pris la mesure de l'importance d'une maison d'édition… ce qui est un comble à une époque où de plus en plus de livres sont auto-édités !
Je suis désolée que la forme ait pris tant de place dans mon jugement.
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Pour moi qui suis Toulousain, c'est vraiment très agréable de suivre l'enquête dans des lieux que l'on connait. Comme beaucoup de romans qui parlent de la religion celui là nous pose également de nouvelles questions sur le catholicisme, et paradoxalement il peut nous rapprocher des évangiles et en même temps nous éloigner du dogme catholique classique.
Bonne lecture ;)
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Il conduit nerveusement, jetant un oeil pensif à la Ville rose dont les couleurs explosent devant lui, se heurtent, s'empoignent, se réconcilient. Harmonie ocre, lilas, vermeil, incarnat, corail, roux, sable des façades, pavés, places et fontaines. Par contraste, le bleu du ciel s'affirme plus intense au zénith, presque métallique. Sur l'horizon, là où l'azur caresse les immeubles, il se gorge de pourpre comme embrasé par un invisible incendie.