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Critiques de Sophie Astrabie (585)
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La somme de nos vies

Demain, peut-être, tu iras en librairie.



Sur la table des nouveautés, ton œil sera immédiatement attiré par cette couverture. Tu vas prendre ce livre entre tes mains, te dire peut-être que le titre est intriguant, tu vas lire la quatrième. Et puis …



C'est à cet instant précis que je vais entrer dans ta tête, pour que tu ne reposes pas ce roman et que tu veuilles bien l'accueillir dans ta bibliothèque …



Regarde bien, ici, tout est joli.



De nos jours, on dit « joli », on dit « gentil », on dit « merci ». Mais on ne se souvient pas de ce que cela veut dire vraiment. On a même fini par en abîmer les sens.



Tu tiendras entre les mains un vrai joli roman oui. Parce que dedans, les personnages que tu vas rencontrer vont t'émouvoir, vont te faire sourire, vont te toucher comme seules le font les jolies rencontres de la vie.



Ce roman, c'est la somme de tout ce que j'aime lire. Une histoire, des personnages, de la vie, de la tendresse, de la simplicité et énormément de talent. Car il en faut pour que la plume soit aérienne, douce et vraie à la fois car Sophie Astrabie ne raconte pas une histoire, elle tisse des sourires.



La somme de nos vies. C'est tout ce qu'on a pu être, l'addition de nos peut-être. Nous sommes tous le résultat d'un drôle de calcul mental, à la fois ce que nous sommes à l'intérieur mais aussi ce que l'on renvoie aux autres, qui nous soustraient parfois de nos véritables aspirations. Et parfois, les autres ne sont pas là que pour nous diviser, ils arrivent même à nous multiplier. Mais nous ne sommes pas là pour parler mathématiques…



Ils s'appellent Marguerite, Camille, Adelaïde ou Thomas. Ils se débrouillent avec ce qu'ils sont, avec ce qu'ils veulent devenir, ce qu'ils n'osent pas accomplir.



Tout est là. Et c'est joli ! Joli, quand on veut véritablement donner du sens à ce mot. Joli comme « c'est beau » pour de vrai. Joli comme « merci la vie ».



Ce roman vient illuminer mon mois de juin et j'espère que tu vas profiter de l'été pour te laisser embobiner et demain, à la librairie, laisse-moi, s'il te plaît me glisser dans ta tête… Je suis un gentil garçon, tu viendras me remercier, tu verras …


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Billie Pretty a disparu

Ce n’est que le premier roman que je lis de Sophie Astrabie, mais assurément pas le dernier !



La petite Billie n’a que quatre ans lorsqu’on la dépose chez son grand-père. Le vieux Marcel, plus maladroit que bavard, tente d’élever tant bien que mal cette gamine dont il est subitement l’unique famille. Le quotidien de Billie n’est pas très folichon, mais le jour où elle croise Maxime, un garçon de son âge mais de milieu beaucoup plus aisé, dans la cage d’escalier de son immeuble, sa vie va totalement changer…



Je vais donc vous parler de Billie, cette gamine que j’ai si bien connue puisque je l’ai vu grandir au fil des pages de ce merveilleux roman imaginé par Sophie Astrabie. Sautant d’une année à l’autre au fil des chapitres, l’autrice nous invite à suivre l’évolution de cette gamine terriblement attachante qui, à l’instar de l’inoubliable « Duchess » de Chris Whitaker, se retrouve dans la pattes d’un grand-père très aimant, mais pas forcément très habile, qui tente d’éduquer sa petite-fille avec les moyens du bord, tout en lui cachant la vérité concernant sa mère.



« Billie Pretty a disparu » est donc l’histoire d’une gamine qui tente de déployer ses ailes malgré l’absence de racines, une fille courageuse et fragile qui tente d’exister et de trouver sa place dans ce monde qui ne lui a pas donné grand-chose. « Billie Pretty a disparu » est également une belle histoire d’amour et d’amitié, de rendez-vous manqués et de retrouvailles émouvantes, qui invite régulièrement Billie à croiser le chemin de Maxime, son seul point d’ancrage dans la vie…



Le tout servi par la plume délicate, pleine de tendresse, de légèreté et d’humour d’une autrice dont je ne manquerai pas de lire son ouvrage précédent, intitulé « Les bruits du souvenir ».



Un véritable coup de cœur, lu juste à temps pour terminer dans mon Top de l’année.
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Billie Pretty a disparu

Comment grandit on quand on a quatre ans, sans père ni mère, que c'est un « vieux tronc » prénommé Marcel qui nous élève tant bien que mal. Avec des étoiles fluorescentes accrochées au plafond d'une chambre et cette histoire magique pour seul souvenir d'une mère partie prématurément.



La petite Billie a quatre ans quand elle est parachutée chez son grand père, seule famille qu'il lui reste. Son prénom lui viendrait selon Marcel de sa passion de sa maman pour cette chanteuse Billie Pretty.

On va suivre l'évolution de Billie année après année, ses années avec Marcel puis sa rencontre à huit ans avec Maxime, un enfant de son âge en vacance chez sa tante.

Billie, elle est belle, drôle aussi, il n'y en a pas deux comme elle, elle balance des mots que seuls son grand père et elle connaissent mais ça, Billie ne le sait pas. C'est ça l'enfance, un cocon où tout semble léger, comme un nuage de rêves.



C'est le premier roman que je lis de Sophie Astrabie. J'ai aimé ce vent de fraîcheur, ce côté roman de plage auprès de personnages – Billie et Maxime qui grandissent sous nos yeux, sans faire de bruit, juste assez pour s'aimer du bout de l'enfance .

Il y aura des moments phares pour Billie, des écorchures qui abîmeront l'enfance et la feront grandir trop vite. Comme ce jour où Maxime lui dit que Billie Pretty n'existe pas. Comment se construire sans racine, dans un brouhaha de mensonge ?



Sophie Astrabie écrit avec son coeur en bandoulière, sans mièvrerie mais avec suffisamment de douceur pour nous émouvoir et pincer notre coeur à notre tour.



Plus de trente ans de la vie de Billie en moins de 300 pages, ça peut sembler défiler à toute vitesse surtout quand après une soirée, on est déjà à la moitié du livre sans avoir vu le temps filer. Ça pourrait en rebuter certains qui aiment la lenteur et prendre leur temps de s'attacher aux personnages. Ici, tout va vite, on ne sait pas trop à quoi ressemblent Billie ou Max, l'auteure nous dispense de ces détails. Peut-être le seul bémol que j'émettrai sur ce livre. Mais pour lire au soleil sous un parasol, ce roman est juste idéal.



Venez découvrir sur mon blog la jolie photo de Maïka qui prend la pose pour cet article, des citations et l'encart accordé à l'auteure. Vous avez aussi là-bas la parole!
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Les Bruits du souvenir

Le nouveau roman de Sophie Astrabie est enfin sorti. J'avais tellement aimé La Somme de Nos vies que j'étais follement impatient.



Et derrière la couverture élégante de ce roman se cache des mots tous aussi délicats.



A la mort de sa mère, Claire retrouve un appareil photo avec une pellicule à l'intérieur. Instantanés d'une mère qui n'est plus, figés comme le sont les souvenirs dans nos mémoires.



Dans des chapitres courts qui invitent irrémédiablement à tourner les pages, Sophie Astrabie oscille entre gravite et nostalgie, entre vérités universelles et intimes convictions. A la fois poétique et digne d'un page turner, ce roman emporte son lecteur comme un vent qui soufflerait sur nos vies. Parfois tempête, parfois légère brise, il y a de la force, il y a de la douceur dans cette histoire.



Un beau roman. de fille, de mère. de femmes. Un roman sur la quête infinie de soi, d'être soi. Un roman sur les racines, sur la fragilité des liens. Un roman à l'orée des genres, difficile à définir, qui laisse en son lecteur un sillage, une trace, un murmure …



Quel joli vacarme entre ces pages, tous en chuchotements, comme des secrets murmurés. Une écriture où chaque phrase vient atteindre sa cible, là, au creux de l'oreille. Délicat, émouvant, j'ai refermé ce roman avec un je ne sais quoi au creux du ventre.



Il est des tintamarres qu'on espère entendre encore longtemps alors merci, Sophie Astrabie de donner de cette voix unique et élégante dans le brouhaha ambiant.
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La somme de nos vies

Il y a quelques années , une chanson parlait d"ultra modernes solitudes", c'est ce que ce livre m'a évoqué...

Marguerite, quatre-vingt sept ans, ne connait plus personne de sa tranche d'âge. Sa dernière amie va bientôt mourir et à part les commerçants, elle n'adresse plus la parole à personne de la journée, pourtant Marguerite a toute sa tête, un corps en pleine santé, et un coeur qui déborde.

Camille est "montée" à Paris pour faire des études d'avocate, a pris un petit boulot chez une fleuriste, et n'a jamais validé sa première année. Six ans après, elle tient toute seule la petite boutique et sa vie est un mensonge perpétuel. Comment dire à ses parents qu'elle ne sera pas la brillante enfant qu'ils souhaitaient. Et puis d'ailleurs, c'est quoi la réussite ? Faire un boulot ou des études qu'on n'aime pas ? Pour ses parents, en dehors du Droit et de Médecine, point de salut, tout le reste est médiocre...

Deux personnages + Thomas, un agent immobilier très humain = la somme de nos vies qui valent mieux que ce que les autres veulent pour nous.

Trois solitudes, et une grande ville . Et pleins de jolis sentiments racontés de façon très fine et sensible par Sophie Astrabie qui sait saisir les émotions à la perfection.

L'air de rien , ce roman dit pleins de choses graves, mais de façon légère.

Un roman intelligent, délicat, tendre et poétique...
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Les Bruits du souvenir

C’est l’histoire de Claire : elle reçoit un appel téléphonique la nuit , Sylvie , sa mère est hospitalisée .

Mais elle arrive bien trop tard, après son décès, elle découvre que celle- ci lui a légué un carnet en cuir usé et un vieil appareil photo dans lequel se trouve une pellicule oubliée .



Le lien entre les deux objets ? .



Un petit village de l’Aveyron : Marelle.



Elle décide de tout plaquer , son travail, son fiancé , sa ville .



Sous un autre nom, elle s’installe à Marelle , en quête de sens et d’identité .

Au fil des pages et des clichés , elle découvrira des souvenirs qui bousculeront ses croyances.

Que de difficultés à entrer dans ce roman, assimiler les nombreuses informations décousues et sans rapport, cette histoire de fuite en avant semblable à un échappatoire pour mieux se retrouver !



Les sujets très intéressants : Qui sommes - nous ? Les femmes : leurs choix , la solidarité ,la sororité , la maternité , les mères , la transmission entre générations , le choix et le libre arbitre, la reconstruction , le deuil, la perception du passé, ne manquent pas d’intérêt .



Cependant , il faut attendre le quart de l’ouvrage pour la mise en place de l’histoire, même si les chapitres sont très courts , les personnages trop nombreux ,les changements d’identité troublent , je déplore un certain manque de profondeur .



Je suis mitigée.

La fin est fade et frustrante , un ouvrage pas du tout pour moi , je pense.

Ce n’est que mon humble avis , bien sûr.

Je ne connais pas cette auteure .

Choix malheureux à la médiathèque.

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Graines de héros

Planter une graine. S'il y a bien quelque chose auquel je crois, c'est cette faculté que possèdent les livres de semer une petite graine dans le coeur de leurs lecteurs. Les livres ne changent pas le monde mais ils permettent un peu parfois de le contempler différemment, de mettre le doigt sur ce qui fait, ce que devient, notre humanité.



De graines, il est question ici, celles que Jorge plante à chaque arbre abattu dans la forêt amazonienne. Comme un super héros qui voudrait un peu sauver le monde.



Ce recueil m'a rappelé ces bouquins que je dévorais gamin. Vous savez, ces « livres dont vous êtes le héros » et dans lesquels vous choisissiez la suite des évènements.



De la même façon, on retrouve ici douze nouvelles, en plus de celle de départ, libre au lecteur ensuite de parcourir chaque nouvelle à sa façon, de manière ludique, selon ses envies.



Au vu du casting de jolis jardiniers qui parsèment ce recueil de leur plume bienveillante, je ne pouvais pas passer à côté. On croise entre autres, ici, des textes d'écrivains chers à mon coeur tels que Virginie Grimaldi, Gavin's Clemente-Ruiz ou Sophie Astrabie, avec une préface signée de l'enchanteresse Agnès Ledig.



Chacun d'entre eux va alors nous faire découvrir un pan de l'histoire de Jorge et des siens. Nous raconter les petites histoires qui font sa vie, autour de ce thème de la déforestation.



Treize nouvelles, pour apercevoir ce que ces graines peuvent donner, grandir et devenir. Treize nouvelles comme une bonne action puisque 1,50 € est reversé à l'UNICEF pour chaque ouvrage vendu.



Personnellement, comme dans tout recueil de textes de différents auteurs, j'ai trouvé du bon et du moins bon. Chacun, selon sa sensibilité, sera touché ou pas par telle ou telle plume, évidemment.



Il reste quelques graines, joliment semées, et qui vous proposeront un très joli moment de lecture même si on aurait parfois aimé que certains textes soient plus long, tant ils fonctionnent bien.



A vous de vous faire un avis et de laisser germer votre petite graine d'espoir ...
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Le pacte d'Avril

Une petite histoire à l’eau de rose sans prétention.

Après deux ouvrages un peu plus cérébraux, ça donne une petite bouffée d’oxygène.

Pas de prise de tête, des personnages sympathiques.

Mais bon, je n’en ferais pas mon quotidien.

Sitôt lu, sitôt oublié.

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La somme de nos vies

Ce roman est une ode à la solidarité intergénérationnelle. Un joli portrait de femmes, Adélaïde, Marguerite, Camille.



Parfois les parents projettent leurs regrettés projets sur leur progéniture sans que cela ne prête à conséquence. Parfois, seulement. Pour d'autres, se laisser enfermer dans l'avenir tout tracé est une facilité qui se paie plus tard.



Camille a compris très tôt qu'elle ne serait pas médecin. Au gré d'un petit boulot, elle s'est forgée la conviction que les fleurs seraient sa vie. Comment le faire accepter à une famille qui la voit s'épanouir au barreau.



L'autrice nous fait vivre la rencontre de personnages fragilisés par la solitude mais rayonnant du tour qu'ils jouent à la vie.



"La somme de nos vies" est aussi réconfortant qu'un chocolat chaud surmonté de crème fouettée, à déguster lentement pour en apprécier toute la saveur délicate.



Je découvre avec bonheur cette autrice avec ce roman qui nous rappelle que chacun a sa fleur de prédilection, peu importe que les conventions lui donnent un rôle défini, comme pour les chrysanthèmes. Il suffit de s'autoriser à les aimer.

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Les Bruits du souvenir

Au décès de sa mère, Claire ne pensait pas que sa vie allait être autant chamboulée.



Un carnet et un appareil photo vont la conduire dans un petit village d’Aveyron où elle passait ses étés lors de son enfance.



Un retour aux sources qui va lui permettre d’en savoir plus sur l’histoire de sa mère. Des révélations inattendues et des nouvelles rencontres vont donner un autre sens à sa vie.



Une nouvelle fois j’ai été séduite par la plume de Sophie Astrabie.



Une histoire sensible et toute en douceur qui aborde des thématiques douloureuses telles que la perte d’un parent, les violences conjugales, les relations mères-filles, la quête d’identité.



Les chapitres sont très courts ce qui en fait une lecture rythmée que l’on dévore en un rien de temps.



D’ailleurs, je ne serai pas contre une suite pour retrouver ces personnages et partager un nouveau bout de chemin à leurs côtés.
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À nos amies

Je ne suis pas fan des nouvelles mais le sujet m'interpellait : l'amitié féminine.

C'est ainsi une possibilité de découvrir de nouveaux auteurs, comme Jessica Cymerman dont j'ai apprécié la plume dans cette nouvelle ou encore Olivier Piron avec cette phrase : "toi qui aimes tant les livres, est-ce que tous les romans ne sont pas aussi des promenades?"

J'ai beaucoup aimé la préface de Marie Robert qui s'est interrogée sur l'amitié féminine qui "nous offre une sécurité qui nous permet de traverser les menaces de ce monde".

Un bon moment de lecture !
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La somme de nos vies

C'est un bon roman qui fait du bien.

L'histoire se déroule à Paris.

Comme dans son première roman qui est question de sororité trans générationnelle entre Marguerite et Camille.

C'est roman, qui nous parle aussi du poids des secrets.

J'ai adoré à la fin les remerciants totalement celui à Thomas Scotto que j'admire beaucoup.

Néanmoins, le pacte d'Avril avait était un énorme coup de de coeur.

Vivement le prochain roman.
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Le pacte d'Avril

Voilà un roman qui était dans ma PAL depuis sa sortie…

Voici comment j'en avais entendu parler : au début de l'été 2017, j'ai eu un accident et me suis retrouvée avec une épaule explosée et, donc, j'ai eu besoin d'une longue rééducation au cours de laquelle j'ai assidument fréquenté une belle brochette de kinés très sympathiques… Il nous arrivait, entre autres sujets, et pour faire oublier la douleur de certaines manipulations ou la longueur répétitive des exercices, de parler lecture car mon immobilisation forcée me laissait du temps pour lire et chroniquer (d'une main…).

L'une de mes kinés connaissait bien Sophie Astrabie et m'a parlé de son premier roman, le Pacte d'Avril, d'abord autoédité, puis publié chez Albin Michel, me tendant implicitement une perche pour que je le découvre et en parle sur les réseaux… Elle m'avait rapidement résumé l'intrigue : l'histoire d'un couple, séparé, qui avait conclu un étrange pacte prévoyant que si, à 35 ans, ils étaient encore célibataires, chacun de leur côté, ils se retrouveraient pour faire un enfant…

La romance n'étant pas vraiment ma tasse de thé, je ne m'étais pas précipitée sur ce livre mais je m'étais abonnée à la page Facebook de l'auteure que je suivais de loin et dont les publications me faisaient souvent sourire ; je trouvais son style incisif, rafraichissant et souvent d'une grande justesse. J'avais donc fini par acheter le Pacte d'Avril en version numérique et par l'oublier dans les abysses de ma liseuse…



Première découverte : il ne s'agit pas d'une promesse faite ou réalisée au mois d'avril (?!)…

Avril est le prénom de l'héroïne, une jeune femme pas très à l'aise dans sa vie, privée ou professionnelle, une jeune cadre encore dynamique mais démotivée, toujours seule depuis sa séparation qui date déjà de plusieurs longues années. Avril pourrait me rappeler, du moins sur la plan professionnel, la jeune femme que j'ai été ou encore me faire penser à ma fille qui a presque son âge… Toujours est-il que je me suis assez rapidement attachée à elle, à mon corps défendant au début, puis sans réserve.

Comme Avril, je suis attachée au sens des mots, à leur utilisation à bon escient, « J'aime bien chercher les définitions des mots simples pour prendre pleinement conscience de leur complexité » et « il m'arrive de penser en italique »… Et oui, je me suis aussi un peu identifiée, je l'avoue.



Le récit est superbement servi par une écriture à la première personne, lucide, sans filtre, pleine d'humour et d'émotion. Sophie Astrabie dépeint un milieu, des ambiances avec un certain sens de l'observation et de la répartie ; certaines péripéties sont peut-être un peu capillotractée, évidemment, mais n'oublions pas qu'il y a « pacte » dans le titre et, personnellement, j'assume le fait d'avoir signé le pacte de lecture, d'avoir compris assez vite comment tout cela allait finir, mais d'être suffisamment intriguée pour ne rien manquer de l'art et de la manière dont le dénouement allait m'être servi…

L'auteure a concocté un échafaudage narratif à la fois original et crédible ne négligeant ni l'importance des personnages secondaires ni le recours à des métaphores pleines de sens et de vérité. J'ai adoré Mirza, la vieille voisine, et sa théorie des bonnes clés et des mauvaises portes et, surtout, j'adhère pleinement à sa théorie sur les souvenirs.



Le Pacte d'Avril est un premier roman très réussi ; au-delà du pacte proprement dit, Sophie Astrabie ciselle de très beaux portraits de femmes à des âges charnières de la vie. Sa plume est précise, apte à mettre en lumière les détails intimes, les non-dits, capable d'une forme d'autodérision pudique très révélatrice.

Une romance, mais pas seulement.

Une très belle découverte.



https://www.facebook.com/piratedespal/

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Le pacte d'Avril

Le pacte d'Avril, ce n'est pas seulement la comédie romantique à laquelle je m'attendais en achetant ce livre. Bien sûr, il y a une histoire d'amour, les retrouvailles d'Avril avec l'ex qui lui avait promis de l'épouser si elle était encore célibataire à 35 ans, mais le roman c'est surtout le portrait d'une jeune femme à l'heure des grandes décisions, tant dans sa vie professionnelle que personnelle.



Même si l'auteur a une fâcheuse tendance à bavarder et à philosopher un peu trop sur tout et rien, j'ai beaucoup aimé Le pacte d'Avril, son héroïne très attachante et l'atmosphère chaleureuse qu'a su créer Sophie Astrabie.
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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La somme de nos vies

La Somme de nos vies de Sophie Astrabie ( j'ai lu - 378 Pages)



Vu le temps maussade et la pluie, je me suis choisi un livre facile.

Un peu de difficultés à adopter les personnages après avoir lu " Changer l'eau de fleurs de Valérie Perrin".

Mais je me suis laissée bercer par l'histoire de la gentille Camille devenue fleuriste au lieu de devenir avocate pour faire plaisir à ses parents médecins.

Camille vit en regardant en imaginant la vie des autres. Elle rêve sa vie.

Marguerite une vieille dame ayant perdu son amie, Jeanne se retrouve bien seule. Pour rencontrer du monde elle met son bel appartement en vente sans vouloir le vendre.

Camille sans vouloir acheter et n'en ayant pas les moyens rentre dans une agence immobilière et demande à visiter des appartements.

Ainsi Thomas de l'agence immobilière, Camille, Marguerite vont se rencontrer.

Cette bleuette se lit facilement sans fatiguer vos neurones.

Mireine



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Les Bruits du souvenir

J'ai adoré la post face du roman.

Il y a beaucoup d'amour dans cette histoire qui se dégage à chaque chapitre.



J'ai aimé que Sophie Astrabie aborde des thèmes:

Les violences lors d'une rupture

Les répétions familiales

Les secrets



J'aime l'idée que chaque lecteur vint chercher se qu'il souhait dans une lecture et que nous retenons pas les mêmes choses.

Elle nous interroge sur notre propre souvenir et ce que nous pouvons en faire pour être dans le présent.
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Le pacte d'Avril

~COUP DE CŒUR~



Il y a des livres qui à partir de peu font beaucoup d’effet. C’est le cas de celui-ci: une histoire simple, sans rebondissements invraisemblables, ni chichi. L’intrigue dans ses grandes lignes est prévisible, ce n’est pas le suspense qui fait vibrer au court de la lecture...



Non, tout le charme de ce livre pour moi réside dans la plume de l’auteure: une écriture exceptionnelle, pleine d’humour, de très belles tournures de phrases, de métaphores originales.



Même si on se doute des grandes lignes de l’intrigue elle réussit à nous faire rire et nous fait monter la larme à l’œil tout au long du livre. Cependant j’ai quand même été surprise à quelques reprises, rassurez-vous, tout n’est pas cousu de fil blanc tout du long!



Des personnages secondaires attachants et un bon développement psychologique de là protagoniste principale, qui permettent d’entrer en résonance avec elle.



Enfin, bien qu’il s’agisse d’une romance, j’ai apprécié le réalisme et le côté terre à terre d’Avril et de ses réflexions. Ici point de romance cucul, ni de relation toxique et masochiste: une vraie, belle et simple histoire d’amour, de vie comme j’aime, qui se construit à petits pas et avec toutes les difficultés de la vie.



Bref une auteure dont je guetterai la prochaine publication avec impatience!!!
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La somme de nos vies

Entrez dans la ronde

Un joli bouquet de personnages attachants et sensibles, dans un quartier de Paris.

Des valeurs de la vie : honnêteté et sincérité. Rien ne sert de construire sa vie sur des mensonges, il faut se faire confiance et assumer ce que l'on aime, sans se laisser influencer par des diktats de la société et encore moins de ses parents.

Enfin et surtout une solitude difficile à vivre que chacun cherche à meubler à sa façon.

Le tout servi par une écriture fluide et un roman simple mais frais qui se lit facilement et laisse en vous un doux parfum de fleurs fraîches et un sourire aux lèvres.
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La somme de nos vies

Derrière les fenêtres, on peut y rencontrer Camille, jeune fleuriste qui s'invente une vie d'avocate pour plaire à sa famille. Il y a aussi Marguerite, cette vieille dame qui s'ennuie seule dans son appartement et qui décide de faire semblant de vendre pour voir un peu de vie chez elle.



De l'autre côté, Thomas, lui, c'est l'agent immobilier, qui va rentrer dans la vie de Marguerite et dans son jeu sans rien dire et surement y rencontrer une certaine Camille, une belle avocate parait-il...



Mais, je ne t'en dirai pas plus sur "la somme de nos vies", pourquoi ? Car ce roman, cet été, tu vas l'ouvrir et le lire. Un ordre, j'entends dire ? Bien évidemment, et tu n'as pas le choix !



"La somme de nos vies", c'est la somme exacte d'élément qui se trouve à l'intérieur de ses pages pour me donner ce coup de coeur inattendu ! Une histoire passionnante, des personnages réalistes et attachants à souhait, des récits de vie surprenants, des fleurs resplendissantes, et une plume envoutante, délicate, et pleins de bons sentiments. Du talent à l'état pur.



Des sujets traités avec brio comme celui de l'ambition d'une vie, du mensonge, de la solitude, des secrets de famille et les choix à faire dans une vie.



Une dose d'amour, un soupçon d'humour, une pincée de sentiments : le bouquet parfait pour une lecture qui émeut et transporte.



Sophie Astrabie rentre dans mon Panthéon d'auteure préférée. Sophie nous montre que la somme de nos vies, c'est un peu comme une façade de maison, l'extérieur peut être magnifique mais que trouverons-nous à l'intérieur ? A toi, maintenant, de le découvrir !
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La somme de nos vies

Sur la quatrième de couverture, le journaliste Thomas Sotto évoque un livre « doudou », un livre plein de tendresse.



Bon, il n’a pas tort Thomas Sotto. C’est un livre plein de bons sentiments qui peut réchauffer le cœur de celles et ceux d’entre nous qui en ont besoin.



Dans « la somme de nos vies » nous avons trois personnages principaux : une grand-mère (Marguerite), une jeune femme (Camille-la princesse) et un jeune homme (Thomas-le prince charmant).



Camille est fleuriste. Ses parents auraient voulu qu’elle fasse des études de droit pour devenir avocate mais son univers à Camille, c’est les fleurs. Alors foutez-lui la paix avec les études de droit. Cependant, pour ne pas les décevoir, elle fait croire à ses parents qu’elle poursuit ses études et qu’elle est aux portes du Master alors qu’elle a lâché l’affaire depuis bien longtemps. Elle vit dans un petit appartement dans le 9ème, envisagerait bien de déménager mais elle n’est pas plus motivée que ça.



Marguerite (tiens, une fleur!!) vit seule quelque part dans le 9ème arrondissement dans un appartement qu’elle occupe depuis l’enfance. Elle aimerait bien le vendre mais, pour des raisons très personnelles, y est extrêmement attachée.



Thomas est agent immobilier. Son agence est dans le 9 ème arrondissement. Évidemment, il va être le lien entre Camille et Marguerite. Lui aussi a ses soucis, notamment un père un peu compliqué qui se met dans des situations financières périlleuses et dont Thomas se sent obligé d’éponger les dettes.



Je mets tout ce petit monde dans un shaker, je secoue bien comme il faut et j’obtiens une jolie petite histoire.



J’avoue que je suis assez hermétique à cette nouvelle littérature « feel good ». Pourtant, je tiens à vous rassurer tout de suite, moi aussi, j’aime les bons sentiments, j’aime les gens qui ont du cœur, qui font preuve d’empathie et de convivialité.



Mais c’est bizarre, dès que je tombe sur ce genre de littérature, ça m’ennuie, ça m’agace. Je n’y trouve pas mon compte dans ces contes de fées des temps modernes, ces histoires destinées aux adultes. Alors bien sûr, il faut de la matière, il faut des personnages qui ont des failles, des fragilités. Mais tout est cousu de fil blanc. On sait qu’au bout du compte, ils vont se marier… ou pas (les temps ont changé) et ils auront beaucoup d’enfants…. ou pas tant que ça ( les temps ont changé).



Donc à lire pour toutes celles et ceux d’entre vous qui ont besoin de jolies petites histoires. Sinon, on peut s’en passer.
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