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Critiques de Stefan Ahnhem (193)
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Moins 18°

Et voilà, premier roman de 2021 , un livre apporté par le Père- Noël, et le Père- Noël, malgré un " an foiré " , lui , il est toujours à la hauteur . C'est un roman qui fait " tout de même " ses 570 pages dont certains personnages ont déjà été rencontrés dans deux volumes précédents, " Hors cadre et La neuvième tombe " .Je précise que je ne les ai pas lus mais si je m'en tiens aux avis pertinents de certains amis et amies babeliotes , leur lecture n'est pas indispensable pour se plonger dans cette histoire . Personnellement , je n'ai pas été particulièrement gêné si ce n'est que j'ai manqué la lecture de deux romans qui ont connu " bonne presse " . Sachez d'ores et déjà que le dénouement ouvert de " Moins 18 ° " annonce une suite et que ...je compte bien " en être "...

Nous allons un peu nous balader entre la Suède et le Danemark et suivre des policiers lancés sur les traces d'un " suicidé congelé " pour les uns , d' assassins particulièrement odieux qui filment leurs oeuvres pour les autres . Il y aura forcément un " rapprochement ", vous vous en doutez . Pour l'intrigue , c'est " du lourd " , bien ficelé, pas du tout évident à "détricoter", et il faudra se montrer perspicace et attentif pour trouver le bon fil et dérouler la pelote . Je pense que nous avons affaire à un maître du genre en matière de machiavélisme et de manipulation avec cet auteur . Perspicace aussi , il faut bien le dire pour bien " situer " des personnages nombreux aux noms parfois ( pour moi , tout au moins ) difficiles à mémoriser. Si le rythme est assez lent , on est tout de même sans arrêt balancé d'un côté à l'autre de la frontière par des chapitres courts donnant du dynamisme au récit et , malgré quelques épisodes parfois peu crédibles, l'angoisse est bien présente dans de nombreuses situations .

J'ai beaucoup apprécié également cette pléiade de policiers et policières aux caractères bien particuliers , bien différents dans leurs méthodes de travail et aussi leur ego . On peut aussi " apprécier " toutes les conséquences néfastes du travail de policier sur la vie familiale et sur la propre personne en fonction des succès ou des échecs et du poids et ambitions de la hiérarchie. Une belle vision de la société .

J'avoue avoir lu un fort bon polar nordique et je le recommande sans réserve aux amateurs du genre qui devraient , je l'espère ( et ne suis pas le seul à le penser ) , se " régaler " .

Dernière chose , malgré le titre , " Moins 18 ° " , c'est " chaud " , comme on dit . Et puis , vous le constaterez , si en France , actuellement , on ne peut pas stocker les vaccins contre la Covid car les congélateurs ne sont pas " homologués " ( si , si ) , on se pose beaucoup moins de questions en Suède et au Danemark ....Bien sûr, pour comprendre ce clin d'oeil tout personnel , les amies et amis , c'est simple , il faut lire ....Mais ça, je vous l'assure , c'est loin d'être un pensum !!!
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La neuvième tombe

Avant tout...

Je remercie Babelio, pour l’opération de Masse Critique privilégiée, ainsi que les éditions Albin Michel, pour l’envoi du nouveau Stephan Ahnhem.

On dit de cet auteur qu’il est la nouvelle star du polar suédois (rien de moins...), avec déjà quatre romans à son actif. La neuvième tombe est son deuxième traduit en français, ainsi que celui avec lequel je le découvre.



« Imaginez un mélange de Silence des agneaux et Seven, et ajoutez-y une dose d’angoisse à la suédoise. »



Voilà qui est pourtant tentant et prometteur de prime abord...

...mais qu’en est-il en réalité ?



Je ne saurais y répondre en toute franchise car je n’ai pas réussi à finir ce petit pavé de plus de 600 pages, et j’invoque à ma décharge le 3ème droit du lecteur (voir Les dix droits du lecteur de Daniel Pennac) ; celui de ne pas finir un livre.



Je tente en revanche de m’en expliquer :

Malgré des chapitres relativement courts, ce qui participe généralement à une bonne dynamique de lecture, je dois avouer que j’ai eu beaucoup de difficultés à avancer sereinement dans cette histoire, divisée entre deux enquêtes, dont on se doute qu’elles finiront par se rejoindre, l’une en Suède l’autre au Danemark.

Beaucoup de personnages - aux noms complexes, tant à prononcer qu’à retenir... - se mêlent dans un imbroglio sanglant.

Ce qui m’a particulièrement perturbé, c’est qu’aucune note ne vient indiquer au lecteur à aucun moment où il se trouve (sommes-nous dans la première enquête ou dans la seconde ? À Stockholm ou à Copenhague ?) - évidement, les noms des protagonistes marquaient en effet les lieus comme des balises, mais comme je l’ai signalé, ceux-ci étaient malheureusement loin d’être simple à se souvenir... Cela m’a donc personnellement beaucoup gênée dans ma lecture.

Pourtant j’ai déjà lu plusieurs romans signés d’écrivains dit nordiques, mais c’est la première fois que j’ai eu autant de mal avec la dénomination des héros.

Nombre d’incohérences sont également venues saper mon plaisir, comme par exemple cette enquêtrice enceinte de jumeaux jusqu’aux dents qui se la joue super woman.

Mais, c’est un roman... libre donc à l’auteur de faire comme bon lui semble.

Et libre à moi de ne pas apprécier. Raison pour laquelle je ne peux le noter.



Une autre fois, peut-être...

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Moins 18°

À Helsingborg, en Suède, un véhicule plonge dans le port. Le conducteur, un riche homme d'affaires, ne survit pas. Mais le médecin légiste démontre que l'homme est en fait mort et congelé depuis deux mois. Et la police découvre qu'il a vendu tous ses biens au cours des dernières semaines... L'inspecteur Fabian Risk mène l'enquête.

De l'autre côté du détroit, à Helsingør au Danemark, ce sont des SDF que l'on découvre morts. Dunja Hougaard, de la police de la rue, tente de prendre en charge l'enquête avec l'appui de son collègue Magnus Rawn ; elle a quelques comptes à régler avec sa hiérarchie et veut absolument démontrer ses compétences...



Sur la forme, ce n'est pas un mauvais polar, à classer dans la nouvelle veine des thrillers nordiques, bien noirs et très chargés en hémoglobine. Dans le genre, c'est plutôt bien écrit (et traduit), avec du rythme, des rebondissements, des intrigues qui se superposent. On ne s'ennuie pas !

Mais c'est là que le bâts blesse, car il y a un peu trop de tout pour qu'on puisse continuer longtemps à y croire :

- la famille de l'inspecteur Risk vit trop de mésaventures, à la rencontre des deux intrigues ;

- l'enquête suédoise ressemble trop à un film de super héros, ou plutôt de super killer, aux pouvoirs presque extraordinaires ;

- la policière danoise doit faire face à une (ex-)hiérarchie trop bornée et revancharde ;

- il y a trop d'incohérences et de raccourcis dans les deux enquêtes, au point qu'on se demande parfois si on n'a pas perdu le fil...

Bref, on finit par se dire que l'auteur aurait pu simplifier un peu, et réutiliser une partie des pages ainsi économisées pour davantage expliciter certaines transitions qui paraissent parfois "parachutées".

Dommage, car voilà une bonne idée de thriller un peu gâchée.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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La neuvième tombe

Abandon page 351/551 (et j’ai péniblement lutté pour en arriver là !)



J’avais envie de découvrir Stefan Ahnhem et quand j’ai vu ce titre chez mon libraire, j’ai foncé tête baissée. Il faut dire que le résumé était prometteur et le fait d’avoir une enquête sur deux pays entre la Suède et le Danemark m’a fait un peu penser à la série TV Bron.



Mais ici, trop de personnages, de la noirceur, des enquêtes à rallonge dont on ne voit pas le bout, l’alternance des personnages dans les différents chapitres fait qu’on perd le fil conducteur et qu’on se met à confondre tout le monde.



Je n’ai réussi à m’attacher a aucun des personnages et je dois dire que certains m’ont vraiment agacé : Fabien, par exemple, et son mariage qui bat de l’aile et qui a l’air totalement indifférent à cette situation ou encore Dunja, qui n’a même pas réalisé que sa relation avec son compagnon n’était pas tout à fait normale. Pourtant ces deux-là sont flic et sont sensés mener des enquêtes, déduire des choses….



Bref, je ne conseille absolument pas ce roman, il y a tellement de bons polars et thrillers scandinaves qu’il serait dommage de perdre son temps avec celui-ci. Je reste malgré tout surprise de toutes les bonnes critiques que je peux lire sur l’autre roman de l’auteur « Hors cadre » que j’avais très envie de découvrir mais après ma mésaventure avec ce roman, je ne suis pas certaine d’avoir toujours envie de tenter l’expérience.
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La neuvième tombe

Je suis assez gourmand du roman policier nordique. C’est donc à l’aveugle (même pas lu la 4eme de couverture) et en confiance que j’ai emprunté ce livre de Stefan Ahnhem.



Mauvais choix. J’ai abonné à la page 300. (Il en reste encore 360). Pourquoi ?



L’histoire :

En Suède, le ministre de la justice est retrouvé assassiné. Au Danemark, la femme d’un animateur de la télé est atrocement mutilée. Hormis le fait que le suspect de l’intrigue danoise est résident en Suède, aucun point commun réunit ces deux affaires et pourtant on se doute qu’elles finiront par se rejoindre.



Mon ressenti :

Bien que le rythme soit dynamique grâce à des chapitres courts, l’imbrication des deux histoires a fini par me perdre.



Les personnages ne sont pas très attachants voire agaçants. Remplis de clichés.

Que ce soit Fabian le policier suédois complètement débordé par ses problèmes familiaux.

Malin, sa collègue, enceinte jusqu’au cou et qui est capable de courir après un bus et qui mène tout le monde par le bout du nez.

Dunja, la policière danoise, qui se laisse mener autant par son compagnon que par son chef et qui prend toujours des risques inconsidérés.

Enfin, malgré l’impression de rythme, les histoires n’avancent pas.



En plus, anthropophagie, sexe, mutilation, harcèlement…

A la fin, trop c’est trop !



Ce n’est pas le bon roman pour découvrir les polars nordiques.

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Moins 18°

Deux pays Suède et Danemark, deux flics Fabian et Dunja Hougaard, deux affaires bien palpitantes et bien ficelées. Fabian, flic suédois acharné à la vie de couple compliquée, se retrouve bien malgré lui pris dans le tourbillon meurtrier de l'assassin.J’ai adoré, l'histoire reprend un tout autre sens dans le dénouement, le final est explosif.

Les thèmes abordés : ados à la dérive, harcèlement scolaire qui font ressortir les côtés les plus immondes de l'individu. Des esprits tordus et haineux dont la noirceur, la froideur des violences infligées aux victimes anéanti.

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Moins 18°

Bon, j'avoue, c'est du masochisme. Pourquoi lire un troisième polar/thriller de la même série alors qu'on a dézingué le deuxième? Par dépit? Vengeance? Abattement? Disette?

Il est légèrement mieux. Bien que totalement invraisemblable, à un point que même Michel Bussi et Fred Vargas réunis ne parviendraient pas à atteindre...

En gros, c'est mission impossible version grand froid : ça se déguise, se métamorphose, se joue de la terre entière...

Risk est toujours aussi minable et sa bonne femme toujours aussi connarde. Sa scène de sexe avec le psychopathe est à pleurer de désespoir. C'est presque pornographique, le titre du chapitre pouvant être : "une bonne sœur en chaleur" avec tout le respect dû à ces dernières si elles existent encore.

Je ne parle pas des enfants, ils ont le bénéfice de l'âge, ils ne sont pas finis.

L'enquête elle même est double, comme d'habitude, mi-suédoise, mi-danoise et le tout... On s'en fout... C'est juste un prétexte pour faire interagir des flics plus nuls les uns que les autres dans des situations plus ineptes les unes que les autres. Tire bon sang, tire !

Du coup, mes vacances en Suède, je crois que je vais ajourner. Trop dangereux. pas sûr qu'ils soient capables de me retrouver si je me perds.

En plus pas sûr non plus que ce soit vraiment moi qui revienne...

Pourquoi moins dix-huit?

Allez, un peu d'aide : A quel appareil domestique vous fait penser à - 18 ?

Sinon, il y a aussi le niveau de crédibilité de l'intrigue : -18.
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Moins 18°

Des intrigues policières dans deux pays, des villes jumelles, de part et d’autre du canal : Helsingborg en Suède et Helsingor au Danemark.



Du mal à les différencier? C’est aussi mon avis et caractéristique de ce roman où on a une profusion de lieux et de personnages à démêler. La Danoise Dunja est aux prises avec son ex-patron, pendant qu’elle essaie d’élucider une série de crimes gratuits. Du côté suédois, une commissaire qui noie son divorce dans l’alcool est témoin d’un étrange accident, une auto qui plonge dans l’eau, mais il s’avère que le conducteur était mort depuis deux mois! Une enquête complexe et pleine de rebondissements.



Un polar costaud, plus de 500 pages de meurtres horribles avec un titre qui n’a pas beaucoup d’importance dans le roman. On y trouvera des thèmes d’actualité en lien avec les réseaux sociaux et le vol d’identité, mais aussi les habituels policiers divorcés ou dont le couple vacille, leurs ados difficiles, on ressortira même le « Ouija ».



Un polar qui pousse loin l’imagination criminelle tout en utilisant des ficelles convenues…

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La neuvième tombe

C'est une lecture mitigée pour moi. Certains éléments sont géniaux et d'autres moins, je m'explique:



J'ai adoré l'ambiance, le froid, la neige typiques aux thrillers nordiques. J'ai au fil des pages toujours voulu savoir le fin mot de l'histoire. La fin "ouverte" ne m'a pas dérangée car elle appelle, à mon sens, une suite et je serais ravie de retrouver les inspecteurs. Les chapitres sont courts et donnent du rythme au livre.



Il y a beaucoup beaucoup de meurtres (Trop?) et on se demande sans cesse le point commun. Il faut être bien concentré pour suivre tous ces événements. Il y a également beaucoup de personnages et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver. L'intrigue est dense, ramifiée et demande aussi de la concentration. Je pense que le tout aurait pu être allégé.



Donc voilà, j'ai aimé l'intrigue, les personnages de Donja et Fabian mais j'ai trouvé l'ensemble trop dans la lourdeur et pesant. (surtout que c'est un bon pavé...) (...)



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Hors cadre

L’intrigue se déroule durant l'été 2010 : coupe du monde de football en Afrique du Sud, grève des joueurs français , Knysna, le gars Raymond. Mais comme c’est en Suède/Danemark, ce n’est pas trop leur préoccupation. Des occupations par contre, Fabian Risk, le policier en vacances, n’en manquera pas : à peine arrivé dans sa nouvelle maison d'Helsingborg (lieu du roman, sud de la suède, pas encore exploité littérairement, permet de jouer sur la proximité du Danemark). Astrid Tuvesson, sa future nouvelle collègue à la brigade criminelle vient lui pourrir ses vacances et son couple peut être (je n’ai pas encore lu le deuxième opus mais ça sent mauvais).

Un crime a été commis (on s’y attend dans un thriller), la victime a eu les mains tranchées, sur le cadavre une photo de classe a été trouvée, celle de la 3ème C de 1982 du collège de Fredriksdal, classe fréquentée à l’époque par ?

Fabian Risk bien sûr qui est au deuxième rang sur la photo.

Il faut reconnaître, après avoir fini le roman, que c’est le début de la limite du vraisemblable. Des mains coupées oui, mais la profusion des mécanismes complexes de torture, des hasards de timings, des photographies qui n’existent pas en vrai, des regroupements improbables jalonnent ce livre.

Dommage car l'équipe d'enquêteurs devient vite familière et plutôt bien décrite, on y retrouve les profils habituels des séries de romans policiers, nordiques ou pas.

Cependant la ressemblance s'arrête là. Fabian Risk n’est pas ce héro tourmenté habituel dès que le thermomètre descend un peu trop. Est-ce l’effet du réchauffement climatique ? l’effet coupe du monde ? Aucune introspection autodestructrice, aucune plongée dans les tréfonds de l’âme humaine. Du policier bien campé sur ses déductions, un peu solitaire certes, mais plus dans sa méthode que dans sa tête, ce qui change tout. Il se distingue de ses modèles concurrents : Kurt Wallander, Karl Morck pour ne citer que ceux qui me viennent aussitôt à l’esprit. Fabian Risk est d’ailleurs surnommé Wallander par un témoin, petit clin d’œil sympa de l’auteur.

C’est donc un thriller mené tambour battant qui se laisse lire à condition de ne pas chercher la petite bête et d’accepter de suivre gentiment l’intrigue mais qui ne laisse pas un souvenir impérissable.

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La neuvième tombe

Deuxième intrusion dans l’univers du policier Fabian Risk. La première fois, j’avais bien ressenti la double volonté de s’inscrire dans la lignée des polars nordiques, très à la mode et donc très porteurs éditorialement tout en cherchant l’originalité. Être ou ne pas être (original), la question est là...

Car on retrouve un lieu connu, entre Suède et Danemark, une ville suédoise située sur la côte du détroit de l'Øresund, au niveau de son point le plus étroit proche de l’ancienne ville danoise d'Elseneur...

Cette terre inconnue dont les frontières

Se referment sur tous les voyageurs...

On nous propose une double enquête, des deux côtés du Raan, qui a failli me noyer au début car même si on comprend les ramifications, le fil est difficile à suivre, on rame un peu...

Il faut donc y consacrer un peu de concentration, ce qui n’est pas forcément le but quand on décide de lire un polar.

On a le droit à quelques incursions en territoire risqué : un Josef Mengele israélien très apprécié de ses semblables, un chef de la police ni footballeur ni espagnol mais agresseur sexuel...

Surtout, il y a un point où l’auteur se démarque enfin de ses modèles. Pour le meilleur et pour le pire...

Il réussit le tour de force de nous créer un anti-héros policier, et encore mieux, de nous le rendre antipathique ! Et plus mieux que mieux, est-ce possible ? Oui ! Et M. Ahnhem le fait ! Au fil des pages, c’est le tueur en série qui nous devient sympathique, une vraie héroïne genre « Dexter » dont on souhaite qu’elle échappe à l’espèce de larve qui sert de policier à l’auteur.

J’avoue m’être interrogé en refermant ce bouquin. Dans quelle mesure la personnalité navrante de médiocrité de M. Risk est-elle volontaire ? Pourquoi, alors que d’une certaine manière l’auteur se démarque des autres figures emblématiques du polar froid, éprouve-je un tel sentiment de rejet ? J’ai adoré la saison 1 de Dexter et Dexter lui-même m’inspirait de la sympathie ! Je ne parle même pas du « Tueur » de la BD de Matz... Alors quoi ? D’où me vient ce mépris (car finalement c’est le mot) pour M. Risk ? La réponse vient d’un autre bouquin rouvert pour l’occasion : « Le Connard, enjeux et perspectives » d’Éric La Blanche.

Je le cite : « Connard (n. m.) : personne qui se comporte de façon déplaisante ou déplacée, par manque d’intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules et qui est immunisée contre les plaintes des autres. »

Voilà, l’auteur a décidé de faire de son héros un connard.

D’où la difficulté, même si l’on doit reconnaître l’originalité de la proposition, d’apprécier celle-ci à sa juste mesure...

Il y a suffisamment de connards dans la vraie vie (c’est en partie pour cela que certains lisent autant) pour nous éviter d’en croiser des représentants bien gratinés dans nos univers fictionnels de détente...

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La neuvième tombe

J’ai fini la lecture de ce pavé en diagonale après avoi lu avec attention pendant 400 pages ! A vouloir trop en faire ça devient trop tout !



Trop de personnages, pas attachants pour deux ronds, trop d’intrigues qui s’étirent et s’étendent, trop de sadisme que l’on pourrait croire étalé avec complaisance, du sang, du sang, du sang !



Sauter du Danemark à la Suède avec des noms très similaires c’est l’embrouille assurée et les retours en arrière au Moyen-Orient n’ont fait que renforcer la complexité.



J’ai été rapidement perdue mais j’ai persisté en me disant qu’à un moment ou un autre je pourrais me raccrocher mais pour comprendre il aurait fallu faire des schémas et avec trop d’invraisemblances c’est devenu mission impossible !



Je voulais découvrir Stefan Ahnhem, c’est fait mais on ne m’y reprendra plus !



Challenge ABC 2021

Challenge MAUVAIS GENRE 2021

Challenge PAVES 2021
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Hors cadre

A l'approche de l'été, j'aime me plonger dans les polars scandinaves. Ils me font l'effet d'un beau dépaysement et d'une cascade de fraîcheur : de vraies prémices de vacances au frais, comme je les aime !



Hors cadre, en grand format, n'est pas l'ouvrage idéal pour une lecture en mode "horizontal" avant de dormir. Il menace tout lecteur de se prendre le pavé sur la tête quand les yeux commencent à papilloter.

En ce qui me concerne, aucune (mal)chance que cela n'arrive car ce roman m'a tenue en haleine, du début à la fin.

Difficile d'éteindre la lumière et d'être raisonnable face à une enquête aussi bien ficelée.



J'ai émis maintes fois un avis ferme et plausible sur l'identité du serial killer qui choisit ses proies au sein des adultes, élèves d'une même classe dans une école d'Helsingborg des années auparavant. A chaque fois, j'ai dû revoir ma copie et tenter une autre proposition. Au pays des hypothèses et face au maestro Stefan Ahnhem, je dois avouer que je ne vaux pas grand chose.



C'est qu'elle est unique cette histoire ! Sans rien vous révéler, je veux dire qu'après de nombreuses années de lectures d'enquêtes policières, c'est la première fois que je côtoie un meurtrier à l'histoire aussi singulière.



Un excellent moment de lecture pour tout amateur du genre ! N'hésitez plus et plongez dès aujourd'hui votre regard dans ceux des élèves figurant sur cette vieille photo de classe. Beaucoup d'entre eux seront victimes d'un destin tragique... Et parmi eux se trouve le vrai malade dont la folie meurtrière semble infinie. Saurez-vous le démasquer avant de tourner les dernières pages ?







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La neuvième tombe



Après l’excellent Hors Cadre de Stefan Ahnhem en 2016, l’auteur nous raconte avec son dernier roman La Neuvième Tombe une histoire de vengeance et de trafic d’organes. Ici l’auteur prend des risques ciblant Israël et le prélèvement des organes sur des Palestiniens morts ou blessés, ce roman troublant se passe au Danemark et me rappelle ces histoires de cornées et de reins prélevés sur des enfants Mexicains au début des années 80, le roman nous amène à cette triste réalité qui existe encore de nos jours, la mafia Russe en fait usage, la Chine a un réservoir d’organes versus les prisonniers dans les camps et on peut y ajouter le continent Africain. Ce roman policier malgré ses 650 pages est époustouflant qui va direct au but avec un scénario infernal. Dans ce roman même le meilleur tremble quand vient le temps de poser le geste qui peut sauver des vies une lâcheté que lui-même ne peut expliquer, sommes-nous tous des lâches enfermés dans nos armures de super-héros qui chient dans leurs frocs quand vient le temps de faire et d’être ? Un roman exceptionnel une vision de notre monde qui fait mal.

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La neuvième tombe

Double enquête dans deux pays différents, l'une en Suède, Stockholm et l'autre à Copenhague, Danemark.

De part et d'autre on recherche un coupable de meurtres avec dépeçage dont le modus operandi est le même.

La police criminelle, la "crim" s'en charge dans les deux cas.

En suède il y a urgence à retrouver le coupable des faits car le ministre de l'intérieur a disparu alors qu'il quittait le parlement. Les "flics" sont sur les dents d'autant que leur patron est un copain dudit ministre, lequel a, à une époque, dirigé la crim.

L'équipe en Suède est composée de Fabian Risk et de Malin Rehnberg, qui comme son nom ne le dit pas est une femme.

Du côté danois c'est Dunja Hougaard qui s'y colle. Une femme également.

Bon on cherche, on cherche, on trouve, on se trompe, peut-être, peut-être pas car, sans se consulter les deux boss, chacun de leur côté, réfutent cette idée lumineuse.

Au bout de 600 pages et des... on trouvera, fatalement, le lecteur y a bien droit, lui qui s'est usé les yeux et ses petites cellules grises à essayer d'aider, de son mieux, ces braves policiers.

Alors dire que c'est un polar folichon ne serait pas tout à fait exact. Il y a des longueurs et ces longueurs sont longues, c'est le moins que l'on puisse dire. Et puis ces auteurs qui se sentent obligés de décrire là où passent les gens qui se déplacent, comme si le lecteur savait, précisément où se trouve le café du commerce à Stockholm. On quitte la machingatan pour la trucgatan, on continue pour arriver chosegatan en face du monument aux morts. Bon j'aurai au moins appris que rue ça se dit gatan en suédois (pas vrai,je le savais déjà). De plus comme il y a un nombre incalculable de personnages, avec des noms scandinaves, ce brave lecteur, il va virer fou à force!

Bref c'est pas le meilleur cru des bouquins scandinaves, il y a bien, bien mieux.

Ahnhem termine bon nombres de ses 118 chapitres en laissant planer le suspense et, personnellement, je trouve que cela fait Pierre Bellemarre, sur Europe1, dans les années 1980, pour laisser passer une page de pub. Enfin on n'écrit plus comme ça. Cela fait auteur qui se donne le temps de penser à ce qu'il va écrire plus tard. Je n'aime pas du tout.

Pour les égyptologues, tout laisse à penser que l'auteur s'est inspiré du mythe d'Osiris. Je n'en dit pas plus.



Merci à Babelio pour cette Masse Critique et aux Editions Albin Michel pour m'avoir fait parvenir le livre.




Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Hors cadre

♫ Viens, je t’emmène ♪ Où les enquêtes sont replies de secrets ♪ Viens, je t’emmène, Où des meurtres vont commencer ♪



On a tell’ment fermé les yeux ♫ On a tell’ment le regard détourné ♪ Que ça est arrivé ♪



Viens je t’emmène… C’est à peu près ça que l’auteur aurait pu me chanter à l’oreille car il m’a emmené dans une intrigue tellement bien maîtrisée que j’y ai pris un pied fou.



Pourtant, il arriva un moment où je doutai fortement du comment il allait encore pouvoir me tenir ainsi en haleine jusqu’à la dernière page.



Sans pour autant avoir VU le coupable – comme dans un Columbo – j’avais la sensation que tout était dit, que tout était plié, que je savais tout et que le seul suspense serait de savoir comment les policiers allaient le coincer.



Et bien, ça m’apprendra à douter, tiens ! Penser que tout était plié était une erreur grossière de ma part. L’auteur a eu raison de me susurrer à l’oreille « Viens, laisse-moi t’emmener » car le voyage valait vraiment la peine.



Les polars scandinaves dégagent toujours quelque chose en plus que les autres, et celui-ci n’a pas dérogé à la règle : l’intrigue était serrée, bien menée, j’ai été de surprises en surprises, le tout sur un rythme qui oscillait entre le tranquille et l’agité.



Bien que l’enquête prenne du temps, bien que le rythme ne soit pas celui d’un 24h chrono, l’intrigue se met de suite en place et les questions commencent à débouler dans notre tête.



Avec des chapitres courts et en italiques, l’auteur nous plonge dans le journal intime d’un jeune élève qui subit les brimades de certains de ses congénères, ceux qui sont des petites brutes patentées, le tout sous les regards détournés des autres élèves et des profs.



Si l’écriture est conventionnelle, les personnages ne le sont pas, et, sans atteindre la profondeur de ceux du Département V, il n’en reste pas moins qu’on se prend d’affection pour ces policiers dont on suivra un peu leur vie intime, mais sans que cela empiète sur l’histoire principale.



Le personnage principal, Fabian Risk, est un flic tenace, mais un mauvais mari et un mauvais père. Il y a eu des moments où je l’aurais baffé volontiers, ou tout au moins hurlé dessus. Pas de bol, il est Humain, et donc, non parfait. Mais jamais mes parents n’auraient agi avec la même désinvolture que lui et son épouse.



Mon seul bémol sera pour le final : il est grandiose, on a le trouillomètre à zéro, mais j’aurais aimé savoir quel allait être le parcours de certains des flics après cette enquête éprouvante, violente, remplie de morts et médiatisée.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La neuvième tombe

Comme j’aime beaucoup certains auteurs suédois, je me suis dit que j’allais essayer celui-ci qui, pour moi, fait figure de petit nouveau…

P. 11 : Il était à bout de souffle et la sueur essayait de traverser le polyester de sa chemise.

P ; 26 : Alors qu’il savait que les pneus de leur mariage étaient dégonflés, il avait continué à rouler sur les jantes pendant si longtemps, à présent, qu’il y avait peu de chance de réparer les roues déchiquetées.

p. 36 : Il y a dans cette affaire beaucoup de questions sans réponse. Des questions auxquelles nous employons toutes nos ressources à chercher des réponses.

J’ai abandonné là…

Ma PAL est himalayenne : plein de bons romans m’attendent !

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Moins 18°

J’avais lu Hors cadre en 2016 et j’ai lu La neuvième tombe, il y a peu. Dans les trois livres, on retrouve des personnages récurrents. Cependant, ils peuvent se lire indépendamment : les enquêtes diffèrent et Stefan Ahnhem rappelle les éléments importants au sujet de la vie privée des protagonistes. Entre mes lectures des deux premiers tomes, il s’est passé quatre ans et j’avais oublié beaucoup de détails. Cela ne m’a pas empêché d’adorer toute la série et ce serait dommage de vous priver de ce plaisir.





En Suède, Astrid Tuvesson, chef de la police, est témoin d’un suicide : après une course folle de plusieurs kilomètres, une voiture plonge dans les eaux de l’ancienne gare maritime d’Helsinborg. Le conducteur est Peter Brise, un homme qui a fait fortune dans l’informatique. Mais l’autopsie révèle que la victime est morte, depuis deux mois : son corps a été congelé. Comment expliquer qu’un mort ait pu conduire et maîtriser le véhicule ? Fabian Risk comprend très vite que les millionnaires des environs sont en danger. Au Danemark, Dunja est confronté à des meurtres sordides de SDF. Elle sait que les crimes sont filmés. Bien qu’elle ne soit plus enquêtrice, elle est déterminée à arrêter cette vague mortuaire.





La vie personnelle de Fabian le fait souffrir, sa femme s’est éloignée de lui en raison des nombreuses absences dues à son métier. Il aimerait lui consacrer du temps, pour éviter qu’elle ne le quitte. Depuis les drames que sa famille a vécus, deux ans plus tôt, il essaie, également, d’être plus présent pour ses enfants. Hélas, l’urgence qui est l’essence de son travail, le rattrape et il ne peut tenir ses promesses. Son fils, sa fille et son épouse expriment leur malaise, en prenant des risques. Réagira-t-il avant qu’il ne soit trop tard ?





Alors que Dunja Hougaard est confrontée à ce que les nouvelles technologies ont d’immonde, elle a les mains liées par sa hiérarchie. Certaines scènes sont glaçantes et elles sont, pourtant, révélatrices de notre société. Mais pour quelle raison se rend-elle en Suède ?





Des témoins fiables ont vu Peter Brise, alors qu’il était déjà décédé. Comment est-ce possible ? Un plan est établi pour confondre le meurtrier, mais celui-ci a plusieurs coups d’avance et les policiers suédois tombent dans un piège. Les disparitions s’enchaînent. A partir de ce moment-là, je me suis laissé porter, car il était impossible pour moi d’anticiper les rebondissements nombreux et ahurissants. Je me suis exclamée à de multiples reprises que je m’étais complètement trompée, que je ne comprenais plus comment il était possible que les évènements se produisent, j’ai même cru que je devenais folle 😂. Je ne savais plus quel était le chemin pour défaire les nœuds de mon cerveau, mais heureusement pour mon état mental, à la fin, l’auteur a dévoilé tous les fils de sa toile machiavélique. Un coup de théâtre laisse présager une suite, pour mon plus grand plaisir.





J’ai adoré ce suspense addictif, au scénario superbement ficelé, mais depuis, je me méfie des congélateurs et des smileys.😀






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Moins 18°



Moins 18° de Stefan Ahnhem est le troisième opus de cette série Suédoise qui a commencé avec le troublant Hors Cadre. Un crime bien de notre époque le vol d’identité, des corps disparus que l’on retrouve congelés et leurs comptes bancaires à sec. Une enquête parsemée de contre vérité et Fabian Risk inspecteur a la criminelle aura du mal à résoudre, en toile de fond une histoire Danoise de harcèlement de la part d’un chef de police qui veut pourrir la vie de son ex compagne. J’aime bien les polars américains mais ces romans nordiques ont ce petit quelque chose de plus cela ressemble au Québec avec leur hiver froid et interminable et la joie du retour du soleil. J’ai adoré cette histoire et j’en veux encore.

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36 Façons de tuer

36 façons de tuer est la suite de X raisons de mourir. Dans le précédent tome, l’équipe de Fabian Risk était confrontée au mal absolu. Hélas, le tueur au dé sévit toujours. La vie des victimes potentielles est suspendue au hasard. Leur lieu d’habitation, les couleurs qu’elles portent, etc. déterminent le risque d’être la cible de cet être sadique. Ses lancers lui imposent, également, le choix de l’arme et le scénario du crime. En raison des infinies combinaisons possibles, il est impossible aux policiers d’anticiper ses actes. Ils ne connaissent ni son identité, ni l’existence de ce jeu maléfique. Ils comptabilisent les morts horribles qu’aucun élément tangible ne relie.



Fabian ressent que cette incohérence est peut-être la clé de leurs enquêtes en cours. Il comprend qu’il faut modifier leur perception et l’angle de leurs investigations. En parallèle, il poursuit une enquête officieuse, débutée dans l’opus précédent, au sujet du suicide d’un collègue. Il prend des risques incommensurables pour faire éclater la vérité. Il est malin, mais son adversaire l’est autant que lui et a des coups d’avance. De plus, Fabian est malmené par des problèmes familiaux. Il est au bord de l’épuisement, son attention se relâche et il est en grand danger.



Les polars nordiques ont une réputation de lenteur. Ce n’est absolument pas l’image que renvoie 36 façons de tuer. Le rythme est fou, la course, contre le temps et le hasard, est oppressante, tant les rebondissements effrayants s’enchaînent et les obstacles s’accumulent. Le moindre retard sur les tueurs a des répercussions terribles. Hélas, ceux-ci sont des « virtuoses du crime ». Leurs pensées nous sont livrées : elles sont glaçantes. Le tueur au dé justifie toutes les atrocités qu’il réalise. Il en tire une grande fierté. Il nous oblige à nous raccrocher au moindre espoir de survie de ceux qui croisent sa route : nous aimerions leur indiquer quel élément les destine à mourir, pour qu’ils le changent. Ce sont d’infimes espérances… La fin de X raisons de mourir avait attisé ma curiosité et promettait des rebondissements terrifiants. Cette suite est à la hauteur : j’ai adoré.


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