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3.4/5 (sur 44 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Né à Paris en 1969, je suis d’abord attiré par la BD. Je fais des études pour devenir illustrateur, mais très vite, je s’aperçois que ma vraie vocation est de raconter des histoires. Mes livres s’adressent à toutes les tranches d’âge : livres pour les tout-petits (Petit Tandem, Nathan) ; Contes et les Légendes (Nathan), partir de 9 ans : romans historiques pour les collégiens (Romans de la Mémoire, Nathan)



Source : http://perso.numericable.fr/~sdescorn/
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Thomas fouille le coffre de la voiture. Son filet à papillons doit être quelque part. Le voilà.
- AVEC ÇA, JE VAIS RATTRAPER LES MOTS DE PAPI.
Plusieurs mots sont coincés dans l’arbre. Thomas s’accroche à une branche et la secoue pour les faire tomber par terre.
- UN, DEUX, TROIS, QUATRE ! QUATRE MOTS. ET D’AUTRES ENCORE ! C’EST FACILE.
Mais là-bas, un gros mot vient de tomber dans la fontaine. Thomas court.
- VITE, JE DOIS LE RATTRAPER. SINON, IL VA COULER.
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La première fois que je vis Eustache Buskes, il ne lui restait plus que cinq heures à vivre. On s’était retrouvés tous les deux dans la même cellule. Lui, arrêté pour piraterie et crime d’État ; moi, pour avoir sonné le patron du cirque où je travaillais. Mais je devais être libéré à l’aube… à l’heure où Buskes, condamné à mort, se balancerait au bout d’une corde.

Je me nomme Germain Lascar. Mais mon nom de scène est Kalikratès. Ne me demandez pas d’où ça vient ! Ça sonne bien, c’est tout. Je suis une sorte de fakir, cracheur de feu, doublé d’un funambule hors pair. Toutefois, ce n’était pas l’avis de mon gros balourd de patron !

Cela faisait trois semaines que ce filou ne m’avait pas payé. D’après lui, mon numéro de jonglage à dix mètres du sol, avec quilles en feu, n’attirait pas les foules. « C’est vieux, faut te renouveler ! » m’avait-il lancé. « C’est une raison pour ne pas me payer ? » avais-je répliqué. « Peut-être bien ! » avait-il répondu en croisant ses bras énormes. Je n’ai pas l’air comme ça : je suis tout menu, presque squelettique, mais j’ai une puissante musculature, et je suis aussi très rapide. Mes poings sont partis en rafales, et mon patron direct au sol !
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— Térésa, il est midi ! appela Julie de Gonzague.

Immobile devant la fenêtre, la servante fixait en silence le petit clocher du bourg, qui venait de sonner douze coups.

— Nous devons reprendre la route ! ajouta la jeune femme. Où est passé, heu… l’homme de Barbe-rousse ?

Julie réalisa qu’elle ne connaissait même pas le nom de son sauveur. Quand elle s’était réveillée dans cette petite auberge à dix lieues de Fondi(8), elle s’était d’abord sentie perdue. Puis les souvenirs de la veille lui étaient revenus en bloc : elle revoyait ce géant basané escalader son balcon et s’introduire dans sa chambre. L’air farouche ; un anneau d’or à l’oreille ; de longues moustaches pendantes. Il tendait une main énorme, large comme les deux mains de Julie, et dans un italien teinté d’accent turc, il avait déclaré : « Barberousse arrive. Il vient vous enlever ! Vous voulez vivre ? Suivez-moi sans discuter ! »

Sa voix était douce et contrastait avec ses allures de barbare. Mais le ton, lui, était tranchant, sans appel.

Julie de Gonzague avait mis de longues secondes à comprendre les paroles de l’inconnu. « Barberousse ? » se répétait-elle en frissonnant.

Elle savait le tristement célèbre pirate aux portes de la ville… Depuis les premiers jours de 1534, il écumait les côtes italiennes, pillant tous les navires qu’il croisait. Il agissait pour le compte du sultan de l’Empire ottoman, Soliman Ier, qui s’efforçait d’étendre sa suprématie sur toute la Méditerranée. À la tête de huit mille janissaires(9), rudes guerriers rompus à tous les combats, le mercenaire à la barbe rousse semait non seulement la terreur en mer, mais menait aussi des raids meurtriers un peu partout sur les terres d’Italie. Ses navires ayant été aperçus au large de Fondi, les Sages de la ville prévoyaient une attaque imminente.

Visiblement, celle-ci venait de commencer…
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— Je vous affirme qu’avant dix jours j’aurai quitté votre accueillant pays : j’aurai rejoint la France ! déclara Duguay-Trouin.

Les officiers anglais assis à la même table que le Français partirent d’un grand rire. Apparut l’aubergiste, un blond joufflu, qui posa devant eux un plateau de bières.

— Moi je parie sur le Français ! déclara-t-il avec un fort accent hollandais. On s’évade des prisons de Plymouth comme d’un moulin !

— Plaît-il ? interrogea un jeune aspirant(14) vexé, dont les fines moustaches frémirent.

— Rappelez-vous, il y a cinq ans, dit l’aubergiste, ces deux diables de corsaires français… Bart et Forbin !

— Ouais ! renchérit un matelot. Ils ont réussi à s’enfuir de leur geôle, à l’aide d’une simple lime et de draps noués !

— À l’aide aussi d’un ou deux complices… tempéra l’aspirant.

— Et qui vous dit que cet homme-là n’en a pas ? rétorqua le Hollandais avec un clin d’œil. Allez, parions sur la prochaine évasion du grand Duguay-Trouin !

— C’est gagné d’avance ! lança le matelot. Regardez-le : il est déjà à moitié libre ! Il fréquente toutes les tavernes de Plymouth, et le moindre jupon ne demande qu’à le cacher sous son lit…

— Dans son lit, corrigea Duguay-Trouin, dans un nouvel éclat de rire général.
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- Elu, murmure-t-il, la voix grave. Il faut venir avec nous ...
Il prend le cristal pour l'enfouir dans les pans de son vêtement.
- Elu, recommence-t-il. Il est temps ...
Mark sursaute. Les touches du clavier ont imprimés des petits carrés sur sa joue.
- Il a la marque ! S'exclame l'homme à la voix rauque.
Hein ? Quoi ? bredouille Mark.
La première pensée qui lui vint à l'esprit est : des cambrioleurs!
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Alexandre-Olivier Œxmelin réprima un éclat de rire. La mine furibonde de son ancien ami, Henri Morgan, avait quelque chose de comique. Naguère, le terrible flibustier(11) n’avait jamais affiché qu’une seule expression : celle d’un mépris hautain… « Hé ! Hé ! pensa Œxmelin, un sourire en coin. On dirait que mon livre a fait mouche ! »

— Content de me revoir, mon cher Henri ? lui lança-t-il en pénétrant dans le bureau cossu de celui qui était devenu le gouverneur de Port-Royal.

Pas de réponse. Morgan se tenait, les bras croisés, devant une fenêtre qui donnait sur un vaste jardin. Il fusillait son hôte du regard.

— Vois-tu, lui confia ce dernier, je profite de mon passage en ville, pour… prendre de tes nouvelles. Partout, on ne parle que de mon livre et de l’effet qu’il a sur toi…

Morgan se décida enfin à parler et lança, d’un ton roide :

— Et que dit-on, je te prie ?

— Que mon modeste ouvrage t’aurait un peu, comment dire… agacé ?

— Le mot est faible.
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Entre ombre et lumière, voici une promenade à travers la petite et la grande histoire de Paris.
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Pour son anniversaire, Manu a reçu un cadeau très original, une baguette magique, avec un petit message : Tu peux l’utiliser trois fois. Tous tes rêves sont possibles ! signé :K.
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C’est la fortune, pour peu qu’ils retrouvent la civilisation.
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