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Citations de Stephanie Laurens (72)


Il voulait lui demander : "M'aimez-vous?", mais il lui dit :
- Je vous aime.
Puis il serra plus fort ses doigts. Il avait plongé si profondément dans ses yeux qu'il avait l'impression de se noyer. Mais l'érudit en lui était toujours présent.
- Du moins je crois que je vous aime. Je n'ai jamais rien ressenti de tel pour une autre femme.
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Mars 1829
Wadham Gardens, Londres
Dès l’instant où Heather Cynster pénétra dans le salon de lady Herford, elle comprit que son plan pour trouver un mari convenable était voué à l’échec. Dans un coin éloigné de la pièce, une tête sombre, coiffée dans un style désinvolte à la dernière mode, se redressa. Deux prunelles noisette l’épinglèrent aussitôt.
— Bon sang !
Crispant la mâchoire mais souriant toujours, Heather balaya le salon du regard en feignant d’ignorer cet homme, le plus séduisant de la pièce, qui ne la quittait pas des yeux. Breckenridge était entouré non pas d’une, mais de trois jolies dames qui manifestement cherchaient à attirer son attention. Heather leur souhaitait vraiment de réussir, et pria pour que Breckenridge se montre raisonnable et fasse comme s’il ne l’avait pas vue. Bien décidée de son côté à adopter cette attitude, elle préférait se concentrer sur l’étonnante assemblée que lady Herford avait conviée à cette petite fête et réfléchir aux perspectives qui s’offraient à elle.
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— Eh bien, Jack n'aura qu'à vous aider à trouver ce qu'il y a d'important à propos de ces bateaux, mais en attendant, qu'en est-il de cette veuve ? Quel est son nom ?
— La veuve n'est pas impliquée autrement que par le fait malheureux d'être tombée par hasard sur le corps de Ruskin.
Kit fronça les sourcils.
— Pourquoi alors faites-vous si attention de ne pas utiliser son nom ? Vous l'avez mentionnée au moins six fois, mais toujours comme « la veuve ».
Jack s'était tourné pour étudier sa femme. À présent, il se tourna pour étudier Tony.
— Elle a raison. Que se passe-t-il avec cette veuve ?
— Rien.
Tony s'avança sur son siège, puis se figea. Pour Jack et Kit, qui le connaissaient bien, à la fois son ton et ce mouvement le trahissaient.
— Oh, très bien.
Il se recula.
— La veuve est Mme Alicia Carrington et elle a, comme vous l'avez deviné, un charme remarquable et...
Comme il ne continua pas, Jack insista ostensiblement :
— Et...?
Kit souriait.
Tony leur adressa, à tous deux, une grimace.
— Et il est possible, probable, que...
Il éluda la question d'un geste.
— C'est hors sujet. La première chose, dit-il en fixant Kit les yeux plissés, en fait, la seule chose pour laquelle vous devez m'aider, c'est cette affaire de trafic maritime. Nous devons progresser sur la façon dont les bateaux étaient impliqués.
Kit continua à sourire.
— Et plus tard ?
Elle n'allait pas abandonner. Tony ferma les yeux.
— Et plus tard, vous pourrez danser à mon mariage.
Ouvrant les yeux, il la regarda.
— C'est suffisant comme ça ?
Elle rayonnait.
— Excellent.
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mais vous me parlez là de ce que pensent les gens, alors que la seule chose qui compte est ce que je pense moi quand il s’agit de celui que je vais épouser.
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- Je me demande s'il y a une bibliothèque dans ce château, dit-elle à Eliza, sa femme de chambre. Je n'ai emporté que cinq romans et je les ai tous lus dans la voiture pendant le voyage.
- Vous ne pourriez pas les relire ? suggéra Eliza en lui tendant une serviette. Vaut mieux acheter un ruban. Au moins, on peut le remettre.
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- Les personnes les plus sages sont celles qui n'ont pas de préjugés, qui ne partent pas du principe qu'elles savent comment les choses vont se passer, surtout lorsqu'elles ne sont pas les seules impliquées. Le sage laisse la situation se produire sans consacrer d'énergie à se battre pour des résultats qu'il n'obtiendra peut-être jamais. Il lance les dés et attend qu'ils aient terminé de rouler avant de décider de la suite à donner aux événements.
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Il baissa brièvement le regard, les traits de son visage durs comme le granité.
— Je ne vous épouse pas à cause d'une règle sociale. Cela, quand on y songe, est une idée absurde. Les Cynster, comme vous le savez bien, n'en ont rien à faire des règles sociales. La société, en ce qui nous concerne, peut penser ce qu'elle veut — elle ne nous dirige pas.
— Mais… si c'est le cas — et compte tenu de votre réputation, je peux aisément croire que ce l'est —pourquoi insister pour m'épouser ?
— Parce que je le veux.
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...les mots n'étaient que des mots, faciles à dire, et faciles à oublier.
Les actes en disaient beaucoup plus long sur les sentiments.
p. 408
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— Pourquoi m'avez-vous emmenée le rencontrer?
— Dalziel ?
— Oui, Dalziel. Manifestement, il ne m'attendait pas. Il a clairement vu ma présence comme un message. Lequel ?
Tristan regarda son visage tandis que la voiture ralentissait à un coin, puis tournait à droite et poursuivait sa route.
— Je vous ai emmenée parce que vous voir, vous rencontrer, est le seul message qu'il ne pourra jamais ignorer ni mal interpréter. Il est mon passé. Vous...
Il leva la main de Leonora, déposa un baiser dans sa paume, puis referma sa main autour de la sienne.
— Vous, dit-il, la voix grave et basse, êtes mon avenir.
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— Pourquoi voulez-vous m’épouser ? demanda-t-elle alors d’une petite voix.
Il voyait toutes sortes de raisons, d’hypothèses, planer dans l’esprit de Deliah – qui attendait qu’il les confirme. Il s’en sentait obligé parce qu’il avait ruiné sa réputation aux yeux de ses amis en partageant son lit. Il devait, au nom de ses parents, et de ses tantes, faire d’elle une femme honnête. Il devait… Il y avait des dizaines de raisons plus sensées aux yeux de Deliah que la simple vérité.
S’il était en partie terrifié, il n’hésita pourtant pas.
— Je veux vous épouser parce que je vous aime.
Il prit son visage dans une main, la regarda dans les yeux, fixement.
— Je vous aime et je vous veux comme épouse, vous et vous seule, précisément parce que vous n’êtes pas une lady comme les autres. Vous êtes plus. Vous êtes tout ce dont j’ai besoin, tout ce que je veux, tout ce qu’il me faut pour bâtir l’avenir que je désire ; un avenir que je ne concevais même pas avant de vous connaître.
Il marqua une pause, vit naître une croyance qui allait dissiper les nuages dans ses yeux de jade.
— Nous sommes faits l’un pour l’autre, vous et moi. Épousez-moi et ensemble, nous nous créerons un avenir riche et vivant, éclatant, épanouissant.
Elle leva une main pour caresser la sienne.
— Je commence à y croire.
— Parce que j’y crois ; parce que je vous aime et que vous m’aimez.
Les deux faits jumeaux étaient gravés dans son cœur. Gravés dans la pierre et immuables ; là, tout simplement.
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Ils avaient prononcé leurs vœux plus tôt, mais la danse en était l’expression physique, si touchante qu’elle fit naître un sourire sur les lèvres de tous ceux qui les regardaient et monter les larmes aux yeux des plus sensibles d’entre eux.
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La démarieuse allait se marier.
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Richard lui décocha un grand sourire :
- Eh bien, quoi qu'il vous en coûte, vous pouvez vous consoler en vous disant que le résultat final en vaut la peine.
Breckenridge lança vers Richard un regard acéré et perçut son air de profonde satisfaction.
- Que faut-il faire ? se sentit-il contraint de demander.
Richard sourit plus largement.
- La même chose que nous avons tous faite : se prosterner devant ses pieds délicats et lui jurer un amour éternel, en toute sincérité.
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Il pouvait voir la galerie du premier étage. Il monta en hâte les dernières marches, déboucha dans la galerie, prit à gauche vers la tour ouest… et heurta une femme.
Il entendit sa surprise. Il la sentit trébucher, l'attrapa — referma ses mains sur ses épaules et la remit d'aplomb. La maintint.
Avant même d'avoir vu son visage, il ne voulait pas la laisser partir.
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Il reporta ses étranges sens sur Heather. Il la vit comme elle était vraiment en cet instant, vulnérable, perdue, sans protection. Et c'était son amour pour lui, son acceptation, qui l'avait ainsi exposé. Qui l'avait laissée sans bouclier émotionnel.
S'il partait... qui serait là pour la soutenir et veiller sur elle ? Qui serait-là pour l'aimer et la protéger ?
Non, il ne pouvait pas partir. Qu'importait la douleur, qu'importait le prix à payer, il ne pouvait pas l'abandonner, pas s'il y avait un espoir de pouvoir rester près d'elle, à ses côtés.
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Les yeux scintillants, elle avança, et il céda du terrain.
— Où étiez-vous, Christian ? Où étiez-vous quand j'avais besoin de vous ?
Levant une main, elle s'arrêta.
— Non, attendez… Ne me le dites pas. Je crois que je sais.
Ses yeux s'embrasèrent.
— Soyez proches de vos amis, et plus encore de vos ennemis. N'est-ce pas la devise que vous prêchez ? N'est-ce pas ce que vous avez choisi de faire, il y a toutes ces années ?
Il s'arrêta de reculer.
— Ce n'était pas comme cela.
Elle plissa les yeux.
— Oh oui, cela l'était. Vous avez choisi d'aller jouer non pas aux soldats mais aux espions, pour vous rapprocher encore plus de l'ennemi. Vous avez laissé derrière vous vos amis — vous m’avez laissée derrière vous — pour cela. Pour le plaisir.
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— Comme vous l'avez compris, je suis Lord Hendon.
— Pas le capitaine Jack ?
— Aussi, avoua-t-il. Lord Hendon est le capitaine Jack.
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— L’homme qui vous a recrutés – vous avez remarqué son teint hâlé – est récemment rentré de l’Inde. C’est le serviteur d’un homme de là-bas, un monstre qui terrorise les gens, qui égorge et torture des Anglais, soldats et civils, et aussi des femmes et des enfants.
Elle soutenait le regard de l’homme.
— Si ce monstre, qu’on appelle le Cobra noir, a sommé son serviteur de vous embaucher, c’est parce que le colonel ici présent – elle indiqua Del d’un geste de la main – et trois autres officiers en route pour l’Angleterre transportent des documents qui doivent être remis à qui de droit au gouvernement dans l’espoir de faire tomber ce monstre. Naturellement, l’idée ne plaît pas au Cobra noir, qui veut continuer de tuer des Anglais, en Inde. Alors vous pouvez dire à vos amis que s’ils acceptent de travailler pour un homme récemment rentré de l’Inde, même si c’est un gentleman, ils serviront en fait de chair à canon au Cobra noir et l’aideront à perpétrer d’autres meurtres de Britanniques.
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Elle lui avait demandé s’il savait ce qu’était l’amour. Il savait ce qu’il ressentait pour elle — la nécessité irrésistible de la savoir bien, en sécurité et heureuse ; la joie qu’il ressentait quand elle riait, quand elle souriait. Il connaissait la façon dont son ventre se nouait quand elle était en danger et que ses nerfs tressaillaient quand elle n’était pas à ses côtés. Il connaissait la fierté qui le réchauffait quand il la regardait faire sa tournée quotidienne, si compétente, si attentionnée, si généreuse dans sa manière de mener les choses qui lui appartenait, tout en demeurant altruiste.
Il connaissait aussi l’impulsion écrasante de la dorloter, de la protéger émotionnellement et physiquement, de prendre soin d’elle. De satisfaire ses moindres besoins, de lui donner tout ce qu’elle ne pouvait jamais désirer.
Alors, oui, il savait ce qu’était l’amour. Il l’aimait et il l’aimerait toujours. Elle l’aimait aussi, mais elle ne le savait pas — elle ne pouvait pas le voir — même si elle voulait le voir, le savoir.
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L'abstinence.
Cela ne donnait même pas l'impression d'être confortable.
Alasdair Reginald Cynster, largement connu, pour de bonnes raisons, sous le surnom de Lucifer, repoussa le mot de son esprit avec un grognement dégoûté et concentra son attention à faire bifurquer ses pur-sang noirs sur un chemin étroit.
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