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Critiques de Steve Sem-Sandberg (76)
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Lettres de pluie

Ce roman est assez particulier, nous embarquant dans un univers mystérieux et brumeux. Andreas est de retour dans sa maison d’enfance, sur une île de Norvège. En fouillant la maison, il va faire resurgir des secrets sur l’île, ses habitants mais aussi sa famille. Lui et sa sœur ont été adoptés, et l’auteur dévoile leur passé. Un passé trouble.



Le récit est tout en langeur, le style est assez complexe. J’avoue avoir mis un peu de temps à lire ce court roman. Histoire familiale, récit historique, tout se mêle pour dénouer l’intrigue. Une intrigue qui nous tient en haleine, intelligente et passionnante. Une belle surprise que la lecture de ce roman.
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Lettres de pluie

En refermant ce roman, je me suis demandée si le narrateur existait.



Andréas revient sur l’île où il a grandit avec sa soeur Minna après la mort tragique de leurs parents, élevés par Johannes.



Or Johannes vient de décédé, laissant la maison à Andréas car Minna est morte quelques années plus tôt.



Au fil de ses souvenirs et des indices qu’il découvre, Andréas tente de remonter le fil de son histoire : ses parents décédés étaient-ils ses vrais parents ? Minna était-elle vraiment sa soeur ?



Et que faisait le mystérieux châtelain Kaufman pendant la guerre de 39-45 ? Que cachait vraiment sa colonie de jeunes enfants ?



Et en même temps, certains chapitres décrivent ce qu’il se passe dans l’île au moment où Andréas revient.



Une lecture qui me laissera un goût de flou, car on ne saura jamais de qui Andréas était le fils ; si Minna a mis fin à ses jours.



L’image que je retiendrai :



Celle de la maison jaune de Johannes.
Lien : https://alexmotamots.fr/lett..
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Lettres de pluie

Je viens de finir ce livre et malgré une très belle plume de l’auteur, je suis sortie assez dubitative de ma lecture…



Le tout premier élément qui a gêné constamment ma lecture, c’est le manque de clarté sur la chronologie des événements. Andréas revient sur l’île de son enfance et se perd énormément dans ses pensées ...



La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Les Élus

Roman sur l'idéologie eugéniste des nazis à travers les traitements souvent pervers donnés à des enfants handicapés ou" inadaptés".

Personnages imaginaires mais récit basé sur des faits reels montrant l'horreur des traitements subis par ces enfants mais aussi l'horrible attitude du personnel médical qui réalise ces actes soit disant pour la recherche.

Roman parfois surréaliste ou témoignages se mêlent aux délires hallucinatoires.

Dérouté par la structure du texte, j'ai trouvé ce livre lourd dans la forme et dans le fond.

La fin apporte des précisions révoltantes...
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Les Élus

L'édition pocket présente une première de couverture tout en douceur et en innocence. Un rang d'enfant marchant main dans la main, sac sur l'épaule. Si on ne lisait pas le résumé, on pourrait penser que ces garçons vont tout simplement à l'école ou en colonie de vacances. En vérité, il n'en est rien. Telle une image figeant à jamais leurs innocences... cette photo est sans doute ce qui reste aux survivants de leurs insouciances.



S'ils savaient ....



Nombreux sont les livres traitant sur la seconde guerre mondiale, nombreux sont prenants, poignants, émouvants. Avec les élus, on est un cran au-dessus, on touche à une chose qu’on sait réelle, mais qu’on a du mal à évoquer : l’euthanasie de centaines d’enfants et adolescents par le régime nazi, car leur seul défaut étaient d’être différents.

Le livre aborde le thème à la façon d’un immense reportage où rien ne nous est épargné. A commencer par l’enfance d’Adrian, notre personnage principal. Ce jeune garçon issu d’une famille très pauvre de Vienne va se retrouver confié à une famille d’accueil (sa mère n’étant pas en mesure de s’occuper de lui et de ses frères et sœurs après avoir été chassée de l’appartement), puis, après de multiples péripéties, va atterrir au Spiegelgrund. On va alors suivre son existence, mais aussi celle de ses camarades. Ils s’appellent Felix, Jacob, Julius,… Tous vont vivre au Spigelgrund et certains vont y mourir … Dans le récit d’Adrian, sa voix d’adulte brisé viendra de temps à autre nous serrer le cœur. Car on le sait, ceux qui ont survécu sont brisés à jamais.

Et puis y a l’autre côté du miroir… L’histoire d’Anna Kastchenka (personnage réel), jeune infirmière fragile qui se fascine pour le docteur Jekelius, directeur du Spiegelgrund. Anna va alors entrer dans l’antre du diable et, prenant assez vite conscience de la situation, va la suivre sans sourcilier. Sa fidélité sera récompensée par le rôle d’infirmière en chef. Celle qui applique les ordres, avec une loyauté infaillible.

Du Spiegelgrund on saura tout : comment les enfants sont placés, soit de force par le régime ou par des parents dépassés qui espèrent trouver une solution aux problèmes de leurs enfants … Et qui finalement ne les récupère jamais et attendent…Attendent…Jusqu’à l’arrivé de la lettre funeste… Même s’ils se doutent du problème, ils sont loin d’imaginer les mauvais traitements affligés aux « cas irrécupérables » : injections de divers médicaments, expérimentations cruelles, mauvais traitements, tortures, punitions sadiques…

Le récit est parfois un peu lent, mais c’est pour accentuer la réalité de la situation. Et si la construction du livre – tel un ensemble de témoignages et de tranches de vie- peut déstabiliser, elle est très intelligente car elle nous permet d’appréhender toute les facettes de cette triste réalité.

Il y a aussi des passages insoutenables. Ma lecture a d’ailleurs été très difficile (presque un mois, c’est énorme). Il y a réellement des extraits qui m’ont retourné le cœur, mal à l’aise. Et pourtant je suis fine connaisseuse de la seconde guerre mondiale. J’ai été d’autant plus concernée par ce livre de par mon métier. Enseignante dans le spécial, je me suis rendue compte que si aujourd’hui le régime nazi existait encore, tous mes élèves auraient leur place au Spiegelgrund.

Et ça, ça fait vraiment froid dans le dos…

Ce livre nous rappelle également à quel point la guerre est une chose horrible, car si Adrian arrive à s’échapper de sa prison, il réalise que le monde qui l’entoure n’est guère plus reluisant. Ne parlons même pas de la libération où la cruauté de l’armée rouge face aux populations locales n’est plus un secret. Quant aux criminels, ils seront jugés bien sur… Mais pas tous, ce qui peut laisser une horrible sensation d’injustice aux lecteurs comme aux victimes.

Je pourrais vous écrire une chronique de 30 pages tant il y a des choses à dire sur ce livre et sur les nombreux sujets qu’ils abordent (le lien familial, la responsabilité parentale, le régime nazi, le rapport aux ordres, la responsabilité du personnel médical, l’injustice des certains procès nazis, le handicap,…). Mais je ne veux pas vous gâcher la découverte.



CONCLUSION

Si le personnage d’Adrian est un élément totalement fictif, les élus est pourtant un roman historique authentique. Car tout ce qui y est écrit, tout ce qui y est raconté est bien réel. Après ma lecture je me suis davantage renseigné sur le Spiegelgrund et j’ai été bluffée par la fidélité des informations.

Il faut être averti avant de l’ouvrir, car ce qu’on va y lire est dur, malsain, cruel …Et vrai. On n’est pas simplement face à une œuvre de fiction, on est face à une réalité abordée par une pointe de fiction.

Un récit poignant, exceptionnellement bien documenté sur une des plus horribles périodes de notre histoire, un livre de mémoire qui serait bon de faire relire de temps à autre à certains d’entre nous.


Lien : https://limaginairdenael.wor..
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Les Élus

retour sur une partie de l'histoire oubliée de la 2nd Guerre mondiale. Un livre dur mais important a lire. L'homme est un loup pour l'homme...
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Les dépossédés

Critique de Christian Delage pour le Magazine Littéraire



Les Dépossédés narrent la vie, d’avril 1940 à janvier 1945, du ghetto de Lodz, le plus grand de Pologne et celui qui a duré le plus longtemps avant l’exécution de l’ordre de déportation et le gazage dans les camps de la quasi-totalité de ses habitants (sur 230 000 hommes, femmes et enfants, seuls 870 survécurent). Comme tous les ghettos, celui de Lodz avait affaire à une triple administration : civile (l’Amtsleiter Hans Biebow), militaro-policière (le SS Oberstumbannführer Otto Bradfisch, le service des «Affaires juives», la Gestapo) et juive (conseil présidé par Mordechai Chaim Rumkowski). L’auteur reconnaît s’être inspiré de la Chronique du ghetto, un document rédigé par des employés du service des archives, placé sous la responsabilité du doyen Rumkowski (intégralement publié en 2007 par Sascha Feuchert et al. sous le titre Die Chronik des Gettos Lodz - Litzmannstadt ). Il explique aussi pourquoi il a choisi, en couverture de son livre, l’une des 400 diapositives en couleur prises par Walter Genewein, un Autrichien qui participait à l’administration allemande du ghetto .

La personnalité et l’action de Rumkowski, ancien homme d’affaires aux moeurs et au tempérament extravagants, ont suscité de vives critiques dès 1942, et jusqu’à aujourd’hui : le doyen du ghetto de Varsovie, Adam Czerniaków, notait dans son journal que, « pour lui, l’individu n’existe pas ». Primo Levi, dans Les Naufragés et les Rescapés, est plus radical, considérant que ses discours ont «adopté le style oratoire de Mussolini et d’Hitler» et qu’il s’est comporté comme un «autocrate», terme que reprendront les historiens Raul Hilberg et Michael Marrus. Rumkowski a fait le choix de «collaborer» avec les nazis pour assurer la survie du ghetto, avant que lui-même et toute sa famille ne soient déportés et gazés à Birkenau : comment dès lors apprécier l’étendue, l’importance et la qualité de sa responsabilité ? C’est autour de cette question que Steve Sem-Sandberg a construit sa narration, sans pour autant réactiver, à sa place de romancier, l’égocentrisme de Rumkowski (dans l’édition originale, le livre est titré : «Les Pauvres de Lodz», au contraire de la version anglaise, qui a choisi «L’Empereur du mensonge»). L’intérêt de ce livre tient à la manière dont l’auteur a choisi ses personnages dans les divers cercles du ghetto, même si son projet est surtout de mettre sur le devant de la scène quelques familles : les Rumkowski, certes, mais également les habitants de trois rues, qui permettent au lecteur de s’attacher à quelques figures bientôt familières et de les suivre au quotidien. Sem-Sandberg hésite cependant entre plusieurs registres, tout à sa volonté de ne pas céder au poids du «devoir de mémoire» qui lui ferait sacraliser les témoignages laissés par les internés. Le récit est souvent interrompu par des citations et des documents tirés de la Chronique, mais, surtout, il fait l’objet régulièrement de mises en perspective critiques (« Il existe plusieurs témoignages sur la façon dont réagit le président [...]. Certains affirmèrent que [...] », p. 32, ou encore : «Dans la Chronique, il était écrit mort par auto-homicide. Mais dans le ghetto, on disait : il (ou elle) est allé jusqu’au fil», p. 81). De temps en temps, il se fait historien : «Lors de la création du ghetto, en mai 1940, quelques centaines d’employés tout au plus travaillaient pour l’administration juive. Trois ans plus tard, en juin 1943, plus de 130 000 habitants du ghetto gagnaient leur vie [...]» (p. 340). L’auteur ne laisse son écriture se déployer seule que dans le dernier chapitre, « Vision nocturne », ce qui permet d’apprécier pleinement son talent littéraire et de mesurer combien, pour l’essentiel, il s’est astreint à une exigence documentaire, comme il l’explique lui-même dans son commentaire final : «Il est possible que nous ne soyons pas plus informés aujourd’hui que ne l’étaient les prisonniers du ghetto. Mais nos informations sont d’une autre nature : empreintes d’une transparence historique et d’une clarté dans les détails qui faisaient défaut à l’époque.» Ce souci du détail correspond bien au genre narratif de la chronique, que le romancier manie parfaitement.
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Les dépossédés

Le président du ghetto de Lodz avait cru pouvoir s'entendre avec les nazis. Le Suédois Steve Sem-Sandberg raconte ce désastre dans un grand roman.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Les dépossédés

Steve Sem-Sandberg raconte dans ce roman les conditions de vie des habitants du ghetto de Lodz. Pour cela il suit plusieurs personnages qui permettent d'évoquer différents aspects de l'histoire. Ceux qui m'ont le plus marquée sont Vera Schulz et Adam Rzepin. La première est une jeune femme déportée de Prague vers le ghetto de Lodz avec toute sa famille. Leur sort est celui de nombreux Juifs originaires de l'ouest, Allemagne et Tchécoslovaquie. A la recherche d'un travail Vera croise la route des archivistes clandestins qui rédigent la Chronique du ghetto pour la postérité. Vera participe alors à ce travail résistant. La Chronique du ghetto est l'une des sources de Steve Sem-Sandberg et il en inclut des extraits dans son récit.



Adam Rzepin est un jeune garçon qui travaille à droite et à gauche. Il bénéficie un temps de la protection de son oncle Lajb, indicateur au service des nazis. Au moment de la liquidation du ghetto il se cache pour survivre dans les maisons abandonnées. Je me suis attachée à ces personnages et avec eux j'ai voulu croire qu'une autre issue que celle qui était inévitable était possible.



Rumkowski lui même n'est présenté que de l'extérieur. Il est montré à travers le regard de ceux qui le croisent et de ses proches comme sa femme et son fils adoptif. Petit à petit il apparait qu'il n'est qu'une marionnette entre les mains des nazis et il est de plus en plus isolé dans le ghetto. Il est supplanté par des gens qui profitent sans scrupules du système qu'il a mis en place : toute une pègre se développe sur la misère des habitants. De la nourriture, des médicaments sont détournés et revendus au marché noir, des maisons closes s'organisent.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Lettres de pluie

Lettres de pluie de Steve Sem-Sandberg

Comme le narrateur nous sommes dans la confusion. Petit à petit par des retours en arrière, on va prendre possession de l'histoire de l'adolescent et de sa sœur, qui commence aux alentours de 1960 sur une petite île suédoise lorsque leurs parents, des américains laissent leurs jeunes enfants à la garde de Johannès, leur voisin, pour l'après-midi, mais ne reviennent plus . Tout dans l' île sur laquelle ils ont vécu réside dans le non-dit, voire le travestissement ou le mensonge.

Ces deux enfants dont nous accédons à l'histoire, s'élèvent plus ou moins seuls sous la protection de Johannès, qui a eu un rôle autrefois auprès du propriétaire de l'île, Kaufman, personnage haï semble-t-il par le narrateur et sa sœur et par une bonne partie des habitants de l'île que nous voyons plutôt agir en groupes, les rares fois où le narrateur, Andréas, porte son regard sur leurs agissements. Un autre personnage important, Carsten, régisseur du domaine, inquiétant, mais en possession de l'histoire, pourrait l'éclairer s'il en avait le désir.

Nous ne pouvons que déduire de quelques faits l'âge des enfants, Andréas ne doit pas avoir plus de 3 ans et sa sœur Mina a quelques années de plus que lui ce qui lui permet d'avoir des "souvenirs" de leurs parents disparus. Elle a apparemment aussi, ici et là glané quelques éléments du puzzle.

l'île est un endroit fermé, où le domaine de Kaufman domine, survolé à basse altitude par des avions, ce qui nous rappelle l'accident de l'avion écrasé qui est un des éléments de questionnement pour Andréas. les nappes de brouillard fréquentes sur l'île se déchireront-elles pour laisser voir ou entrevoir la vérité ?

Petit à petit, tout comme le héros, nous finissons par agréger des morceaux de l'histoire, une histoire sombre où l'ombre des nazis plane et où les haines refoulées des habitants mais toujours vivantes transmises à leurs enfants, ne demandent qu'à s'exprimer.

Tout commence par le retour d'Andréas sur l'île après qu'il ait été informé de la mort de Johannès et c'est dans la vieille maison jaune de son enfance qu'il va finir par comprendre quelque chose à une histoire biaisée dès le début.

C'est l'histoire triste de deux enfants laissés pour compte, aimés tant bien que mal par le seul Johannès, hanté lui-même par ses fantômes et ses silence, réfugié dans le grenier avec sa provision d'alcool et ses livres.
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Les Élus

Un livre passionnant, dur, certes, mais passeur de l'histoire, dont je félicite l'auteur.

Je remercie Cultura la Rochelle, m'ayant permis de découvrir cette pépite... En me choisisant Membre de leur Jury.

Mais je n'ai pu le défendre, trop dur... pour certains, et pourtant l'humain face à la violence ne connait aucune limite...?

Un livre choral, tel un film, mais qui doit résister à l'oubli....

Car sans passeur l'histoire se délite.



Prix Médicis mérité.....



Il me rappelle "La mort est mon métier" un livre imposé durant le collège...
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Les Élus

En souvenir des 789 enfants assassinés dans l’indifférence, ce livre est une nécessité, une lecture incontournable.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Les dépossédés

Une plongée dans le ghetto de Lodz dont on ne sort pas indemne. Longtemps, les images de ces sacrifiés luttant jusqu'au bour pour une survie illusoire, allongeant ainsi leur calvaire, me hanteront. Longtemps aussi, je m'interrogerai sur l'insaisissable personnalité de Mordechai Chem Rumkowski, , Président du Conseil Juif, monstre fou, ogre terrifiant et pantin à la solde des nazis tout à la fois.
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Les dépossédés

fort et déroutant
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Les dépossédés

« Les Dépossédés » est plus qu'un témoignage sur la barbarie. Le livre du lauréat du prix August Strindberg est aussi une réflexion profonde sur la douloureuse ambiguïté de la nature humaine.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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Les dépossédés

Les dépossédés sont le grand livre bouleversant de l'inéluctabilité de la tragédie.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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